• Vu sur "Le Figaro.fr"

    Un djihadiste français présumé en Syrie : Je veux rentrer chez moi et oublier"

     

    Dans l'extrait d'un document qui sera diffusé ce soir sur France 2, un djihadiste présumé (sic) parti combattre dans les rangs de l’état islamique témoigne à visage découvert. 

    Le Français, originaire de Lunel, a été fait prisonnier par les Kurdes. Il assure ne pas être un combattant et dit être venu pour chercher son frère, mais durant son séjour en Syrie, il a posté des photos de lui avec des armes. Il a été capturé armé, comme d'autres djihadistes français tel que Thomas Barnouin, proche de Mohammed Merah, arrêté le 17 décembre par les forces kurdes. 

    Dans la vidéo, on voit le djihadiste présumé (re-sic) échanger avec son geôlier -un des nombreux Français qui aident les Kurdes - et dire vouloir simplement "rentrer chez lui et oublier". 

    "Tu crois que nous on va oublier ?", lui répond le geôlier. "Qu'on va oublier tous les gens qui sont morts dans cette guerre ? Tous nos camarades qui sont tombés à cause des gens comme toi ?". "Je n'ai rien à voir avec eux", lui répond le djihadiste présumé (re-re...) considéré comme un combattant par les kurdes.

    @ Ana María Hidalgo Aleu, ép. Germain

    ...un système de défense qui rappelle un peu celui de Thomas Barnouin: "J'ai combattu pour Dae'sh pendant quatre ans. Quand j'ai compris que c'étaient des criminels, alors, j'ai essayé de les quitter" (!!!)

    "Tout oublier..."

     

    "Repentance grotesque", selon Basile de Koch dans Valeurs Actuelles, qui cite quelques parodies publiées sur les réseaux sociaux:

    "Oui, c'est comme moi: j'ai décidé d'arrêter le kouign-amann quand j'ai appris que c'était hyper calorique. Mais de prime abord, un truc à base de beurre et de sucre, je ne me suis pas méfié..." (Stéphane Rose)

    "Je suis allé à la Fête de la Bière, mais quand j'ai vu qu'il y avait de l'alcool, j'ai voulu repartir." (Amine Al Khatmi)

    "Au début, quand ils décapitaient des gens, ça allait... mais quand ils ont commencé à manger des pizzas à l'ananas, j'ai compris que c'était des malades." (anonyme)

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Il pleut...

     

    Je me demande ce qu'il arrive à nos maîtres d'opinion publique (les Calvi, Elkrief, Pujadas et autres) qui, depuis quelques jours, nous informent qu'ils se sont aperçus de l'existence d'un regain de sentiment d'insécurité, un peu partout sur l'ensemble de l'Hexagone...

     

    Il pleut...

    "Bonjour...Chers téléspectateurs et spectateuses, nous vous informons que nous nous sommes aperçus de l'existence d'un regain de sentiment d'insécurité, un peu partout sur l'ensemble de l'Hexagone...

    sentiment d'...

    • insécurité pour tout les usagers dans certaines stations du métropolitain de la ville de Paris (et peut-être ailleurs ?)
    • insécurité pour les employés, conducteurs et contrôleurs de la RATP, de la SNCF et autres sociétés de bus, de tram, etc...
    • insécurité pour les facteurs (je veux dire préposés à la distribution du courrier) dans les quartiers sensibles...
    • insécurité pour les personnels des hôpitaux et des centres de santé face à des exigences communautaristes...
    • insécurité pour les prêtres (catholiques), les religieux et religieuses (catholiques), et pourquoi pas les fidèles (catholiques), jusque dans leurs lieux de culte et dans leurs sanctuaires...
    • insécurité pour les médecins et infirmières et tous les professionnels de santé dans les quartiers qu'on dit défavorisés...
    • insécurité pour les policiers nationaux, municipaux et les agents de surveillance dans les quartiers qu'on continue d'appeler défavorisés...
    • insécurité pour les pompiers et tous les services de secours en général, dans les quartiers qu'on continue s'obstine à qualifier de défavorisés...
    • insécurité pour les gardiens de prison, face à des exigences communautaristes... (encore ? tiens !! j'ai dit bizarre ?)
    • insécurité pour les femmes dans les quartiers à dominante de personnes mâles, un peu communautaristes (tiens !!) et  "racisées", kommondit...
    • insécurité pour les riverains des territoires (pas encore tout à fait) "perdus de la République" occupés par des immigrés clandestins que l'on appelle "réfugiés" ou "migrants", ayant laissé femme(s) et enfants dans des pays d'origine en proie à la plus grande détresse matérielle, physique, spirituelle et morale (morale, je veux bien...), installés dans des jungles encore plus en proie à... etc... etc... ou dans de chouettes petits immeubles avec l'électricité à tous les étages, soit offerts grâce la générosité des français et de leurs élites, soit squattés avec l'appui de tout un tas de bénévoles innocents ou cyniques, pour venir violer nos filles et nos compagnes qui ne demanderaient que ça, selon certains avis et aveux un peu communautarisetc.....
    • insécurité pour les riverains des territoires (pas encore tout à fait) "perdus de la République" occupés par des punks à chien crasseux et de gentils jardiniers producteurs d'herbe qui fait rigoler médicinale (bio), éleveurs de chèvres et de poulets spécistes et/ou végans, que l'on appelle "écologistes" ou "utopistes" ou "résistants" ou "chercheurs en sciences zhumaines et sociologiques" ou "militants d'un art brut"... mais qui se contentent de toucher leur allocation chômage en attendant de dézinguer quelques flics qui viendront leur demander de partir de là (à la fin de la "trêve hivernale !")
    • insécurité pour les écoliers, les collégiens, les lycéens, face à des gangs de sauvageons illettrés et "stigmatisés", kommondit (encore)...
    • insécurité pour les personnes âgées un peu partout, et jusqu'à leur domicile...
    • insécurité pour tout·e un·e chacun·e, dans les lieux publics, dans les transports en commun, dans les bâtiments officiels, dans les centres commerciaux, dans les restaurants, les bars, les discothèques, blablabla...

    Découvrons notre sondage, réalisé le 15 janvier dernier sur un échantillonnage représentatif de la population française. A la question " Éprouvez-vous parfois un sentiment d' insécurité", les réponses sont les suivantes:

    • Bien sur, pauv'conne, t'as qu'à venir te balader le soir auprès de la tour Nelson Mandela ou à la Cité des Tourterelles, sans être bâchée de la tête aux pieds, et tu comprendras: 9%
    • Absolument pas, chère amie... Il s'agit là, indubitablement et sans hésitation, d'élucubrations d'esprits paranoïaques et complotistes, nostalgiques des zeureléplussombres: 22%
    • Zebi...Nardine bebek: 68%
    • 'ous 'ou'ez 'é'éter 'a 'eust'on ? 1%:

    Revenons maintenant à notre dossier du jour:

    • insécurité, inquiétudes et incertitudes pour le week-end liées à la météo: il pleut ! il a plu et il va pleuvoir...

    Nous allons recevoir nos invités: un météorologue, un hydrologue, un agriculteur venu de Notre-Dame -des-Landes, des riverains de rivières, et d'autres personnalités, mais avant ça, suivons notre reporteuse, à vous, Aïcha Rhammadan...

     

     @ Ana María Hidalgo Aleu, ép. Germain

    En parlant de pluie, je viens de réécouter cette chanson de Bob Dylan... finalement, ça colle bien avec  l'actualité...

    (paroles et traduction en bas de page)

    A Hard Rain's A-Gonna Fall

    ...et, dans un genre plus espiègle mais non-moins pertinent:

    Il pleut...

    Le blues du temps qu'il fait

     

    ou, pour synthétiser...  

    Il pleut...

     

     

     

    @ Ana María Hidalgo Aleu, ép. Germain 

    A Hard Rain's A-Gonna Fall

    Oh, where have you been, my blue-eyed son?
    And where have you been my darling young one?
    I've stumbled on the side of twelve misty mountains
    I've walked and I've crawled on six crooked highways
    I've stepped in the middle of seven sad forests
    I've been out in front of a dozen dead oceans
    I've been ten thousand miles in the mouth of a graveyard


    And it's a hard, it's a hard, it's a hard, and it's a hard
    It's a hard rain's a-gonna fall



    Oh, what did you see, my blue eyed son?
    And what did you see, my darling young one?
    I saw a newborn baby with wild wolves all around it
    I saw a highway of diamonds with nobody on it
    I saw a black branch with blood that kept drippin'
    I saw a room full of men with their hammers a-bleedin'
    I saw a white ladder all covered with water
    I saw ten thousand talkers whose tongues were all broken
    I saw guns and sharp swords in the hands of young children


    And it's a hard, it's a hard, it's a hard, and it's a hard
    It's a hard rain's a-gonna fall



    And what did you hear, my blue-eyed son?
    And what did you hear, my darling young one?
    I heard the sound of a thunder that roared out a warnin'
    I heard the roar of a wave that could drown the whole world
    I heard one hundred drummers whose hands were a-blazin'
    I heard ten thousand whisperin' and nobody listenin'
    I heard one person starve, I heard many people laughin'
    Heard the song of a poet who died in the gutter
    Heard the sound of a clown who cried in the alley


    And it's a hard, it's a hard, it's a hard, it's a hard
    And it's a hard rain's a-gonna fall



    Oh, what did you meet my blue-eyed son ?
    Who did you meet, my darling young one?
    I met a young child beside a dead pony
    I met a white man who walked a black dog
    I met a young woman whose body was burning
    I met a young girl, she gave me a rainbow
    I met one man who was wounded in love
    I met another man who was wounded in hatred


    And it's a hard, it's a hard, it's a hard, it's a hard
    And it's a hard rain's a-gonna fall



    And what'll you do now, my blue-eyed son?
    And what'll you do now my darling young one?
    I'm a-goin' back out 'fore the rain starts a-fallin'
    I'll walk to the depths of the deepest black forest
    Where the people are a many and their hands are all empty
    Where the pellets of poison are flooding their waters
    Where the home in the valley meets the damp dirty prison
    And the executioner's face is always well hidden
    Where hunger is ugly, where souls are forgotten
    Where black is the color, where none is the number
    And I'll tell and speak it and think it and breathe it
    And reflect from the mountain so all souls can see it
    And I'll stand on the ocean until I start sinkin'
    But I'll know my song well before I start singing

    And it's a hard, it's a hard, it's a hard, and it's a hard
    It's a hard rain's a-gonna fall

     

    Où es-tu allé, mon fils aux yeux d’azur ?
    Où es-tu allé, mon fils bien-aimé
    J’ai trébuché sur la face embrumée de douze montagnes
    J’ai marché et rampé sur six routes tortueuses
    Je me suis plongé au cœur de sept sinistres forêts
    Je me suis retrouvé sur les bords de douze mers mortes
    J’ai erré dix mille lieues au sein d’un cimetière



    Et c’est une terrible, c’est une terrible, c’est une terrible, C’est une terrible, c’est une terrible, c’est une terrible averse qui se prépare !



    Oh mais qu’as-tu vu mon fils aux yeux d’azur ?
    Qu’as-tu vu mon fils bien-aimé ?
    J’ai vu un nouveau-né, entouré de loups sauvages
    J’ai vu une route déserte, pavée de diamants
    J’ai vu du sang qui s’égouttait d’une branche noire
    J’ai vu une salle, remplie d’hommes,un marteau sanguinolent à la main
    J’ai vu une échelle blanche recouverte par l’eau
    J’ai vu dix mille orateurs dont la langue était paralysée
    J’ai vu des pistolets et des lames tranchantes dans des mains d’enfants



    Et c’est une terrible, c’est une terrible, c’est une terrible, C’est une terrible, c’est une terrible, c’est une terrible averse qui se prépare !



    Oh mais qu’as-tu entendu mon fils aux yeux d’azur ?
    Qu’as-tu entendu mon fils bien-aimé ?
    J’ai entendu le grondement du tonnerre qui s’abattait comme un terrible avertissement,
    J’ai entendu le déferlement d’une vague qui pouvait noyer la terre entière,
    J’ai entendu cent tambours frapper de leurs mains flamboyantes,
    J’ai entendu dix mille chuchotements que personne jamais n’entendait,
    J’ai entendu les plaintes de l’affamé et des gens qui se riaient de lui,
    J’ai entendu le chant du poète qui crevait dans le ruisseau,
    J’ai entendu les gémissements d’un clown qui pleurait dans une ruelle,


    Et c’est une terrible, c’est une terrible, c’est une terrible, C’est une terrible, c’est une terrible, c’est une terrible averse qui se prépare !



    Oh mais qui as-tu rencontré mon fils aux yeux d’azur ?
    Qui as-tu rencontré mon fils bien-aimé ?
    J’ai rencontré un jeune enfant, à coté d’un cheval mort,
    J’ai rencontré un homme blanc qui promenait un chien noir,
    J’ai rencontré une jeune femme dont le corps était en flammes,
    J’ai rencontré une jeune fille qui m’offrit un arc en ciel,
    J’ai rencontré un homme blessé par l’amour,
    J’en ai rencontré un autre blessé par la haine,

    Et c’est une terrible, c’est une terrible, c’est une terrible, C’est une terrible, c’est une terrible, c’est une terrible averse qui se prépare



    Et que va-tu faire maintenant, mon fils aux yeux d’azur ?
    Que va-tu faire maintenant mon fils bien-aimé ?
    Je vais retourner là bas avant que l’averse ne s’abatte,
    Je vais marcher jusques aux profondeurs de la plus profonde des forêts sombres,
    Là où les gens sont légions, et où leurs mains sont vides,
    Là où des granulés de poison flottent sur les eaux,
    Là où les maisons de la vallée se mêlent aux prisons humides et crasseuses,
    Là où la face du bourreau est toujours soigneusement cachée,
    Là où la faim est sordide et les âmes oubliées,
    Là où Noir est la couleur et Nul, le nombre,
    Et je le dirai, et j’en parlerai, et je le penserai et je le respirerai
    Et j'en ferai irradier la montagne,afin que chaque être humain puisse voir,
    Et je resterai sur l’océan, jusqu’à ce que j’y disparaisse.
    Mais je connais la chanson par cœur.

    Et c’est une terrible, c’est une terrible, c’est une terrible, C’est une terrible, c’est une terrible, c’est une terrible averse qui se prépare

     

    Le blues du temps qu'il fait

    "It's raining, it's pouring, the old man in snoring, he went to bed and he bumped his head, he couldn't get up in the morning.

    Mes amis, j'ai une bonne nouvelle à vous annoncer ce soir.

    Le gouvernement a décidé qu'à partir d'aujourd'hui il va falloir faire plus attention au temps qu'il fait. Un nouveau ministre du climat vient d'être nommé et la première chose à laquelle on pourra s'attendre c'est que demain, il va pleuvoir.

    Vous vous demandez peut-être pourquoi il pourrait faire beau ? Le gouvernement veut que vous sachiez que le soleil n'est qu'un seul aspect du temps, que malheureusement nos moyens actuels ne nous permettent pas encore de contrôler le soleil. Ce que nous pouvons contrôler c'est la pluie, le brouillard et le vent.

    Mais par contre, y aura plus jamais de guerres.

    A partir d'aujourd'hui si nous avons besoin de détruire un autre pays, nos fils resteront chez nous, le temps fera tout le travail. Vous serez peut-être étonnés d'apprendre que nous sommes actuellement en guerre avec un petit pays qui s'appelle l'île du Moldor, et que depuis deux semaines il tombe un(e) neige de talc si épais(se) sur Moldor que les seuls endroits visibles sur l'île sont les yeux des macaques accrochés aux cimes des palmiers. Mais y a pas une seule perte de vie humaine jusqu'ici, les habitants de Moldor sont tous tranquillement dans leurs abris météorologiques en train de regarder la guerre à la télévision.

    Maintenant, ni le président ni moi même peuvent s'enorgueillir pour les inventions qui ont rendu ces choses possibles. La pluie a été inventée par les américains qui ont appris ça de Géronimo avant qu'il soit mort. Et la première pluie vraiment réussie, c'était une pluie d'acide sulfurique à Détroit en 1966. Ça brulait des trous dans les culottes de ma sœur, l'herbe est devenue toute jaune.

    Mais la pluie et le soleil c'est pas tout. Si notre pays doit pousser, nous avons besoin de fumier. Le gouvernement fait une enquête et nommera bientôt un nouveau ministre du fumier. Il est possible maintenant que quelques uns d'entre vous auront du mal à s'adapter aux changements qui vont venir, le gouvernement veut que vous sachiez que de nouveaux bureaux et de nouveaux logements plus chers sont en train de se construire rapidement et que désormais notre devise sera "personne dans la rue avant l'an 2000". Et pour vous aider à passer ces jours de pluie, n'oubliez pas le conseil de votre ministre du bonheur : de prendre tous les matins votre petite pilule de soleil, en vente dans chaque pharmacie.

    It's raining, it's pouring, the old man in snoring, he went to bed and he bumped his head, he couldn't get up in the morning."

     

     

     

     

     

     


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  • Selon la presse bien-pensante d’Écosse ceux qualifiant la vidéo qui suit

    de "propagande anti-blanche" seraient des "extrémistes"

     

     

    La Scottish National Portrait Gallery est un musée situé à Édimbourg, qui rassemble notamment plusieurs milliers de tableaux et sculptures représentant des écossais plus ou moins célèbres, y compris de multiples souverains. Située dans un majestueux bâtiment néo-gothique, c’est un temple de l’art classique et un lieu d’Histoire.

    Ou du moins, c’était… Car de juin à octobre 2017, plutôt que de célébrer cet héritage historique, les autorités du musée s’activaient à le détruire au travers d'une "performance artistique"...

    Les responsables du musée précisent dans la description de la vidéo qu’elles ont elles-mêmes diffusée sur sa chaine Youtube:

    "Les gagnants du Mercury Prize (un prix musical) effectuent une réponse à Looking Good  *, l’exhibition actuelle de la Galerie Nationale Écossaise des Portraits explorant l’image, l’identité et l’apparence masculine. Leur commentaire fait partie d’une réponse contemporaine aux thèmes de la représentation masculine et explore les problèmes autour du privilège et de l’inégalité et des conventions autour de la peinture et de l’exposition de portraits historiques."

    * Looking Good, "Avoir l'air bien", exposition sous-titrée: "Le regard masculin de Van Dyck à Lucian Freud"

     

     

     

     

    Entouré et décoré d’or...

    Un tableau encadré avec de l’or entourant une peau blanche, enveloppé autour de la graisse et des muscles et des os de ton corps comme une cape magique.

    Les signes de pouvoir. Les signes de richesse. Des emblèmes. Des détails qui semblent petits et sans conséquence mais sont une preuve de statut.

    Ton statut. Blanc. Puissant. Riche.

    Cette image confirme que tu étais un homme, que tu existais.

    Ta famille a porté des fruits, tombés de l’arbre, et en voici la preuve.

    Est-ce que cela veut dire que je n’existe pas ?

    Cela veut-il dire que je n’existe pas ?

    Que je ne suis pas un homme ?

    Parce que je ne vois pas un visage comme le mien, encadré d’or, accroché au mur ?

    As-tu pris toute la place ?

    Aspiré tout l’air, avalé tout le vin, pris le bien de la Terre, sué l’énergie de l’essence vitale de ma famille, afin que tu puisses vivres pour toujours, encadré d’or ?

    Où est l’équilibre universel ?

    Suis-je censé admirer le coup de pinceau et les couleurs et le contexte historique, sans considérer comment tu est arrivé ici ?

    Et les gens qui me ressemblent ne le sont pas ?

    Suis-je censé seulement accepter que c’est ainsi que les choses sont, ignorer le passé qui a survécu en dépit des tentatives de le faire disparaître par des encadrements d’or ?

    Je suis ici, aussi, maintenant.

    Et tu est mort.

    Un type blanc aléatoire, mort.

    Qu’est-ce qui est si spécial chez toi ?

    Je suis ici contre le mur encadré d’or, souriant de mon privilège, le privilège d’être vivant.

    Alors que tu es maintenant entouré de poussière.

    Les signes de richesse, les emblèmes de statut, sont une tombe contre laquelle pisse un chien, bougeant, fissurée en terre.

    Ils sont une longue ligne de progéniture consanguine, qui va bientôt s’éteindre.

    Mais je suis là. Mon existence même, ma proximité avec ton visage, ma respiration, tous t’offensent.

    Ou ils le feraient si toi-même tu respirais.

    Mais tu ne peux pas. Ta postérité est un dessin, preuve d’une vaine stupidité alors que mon propre monument est celui qui est ici vivant, battant, près de toi dans ton espace vénéré, chaque pensée un chiffrement.

    Je suis ici, maintenant.

    Mais je peux sentir la gravité de la mortalité me tirant vers le bas.

    L’haleine de fantômes remplissant mes poumons, le regard sans fin de types blancs aléatoires, morts.

    Tu ne peux pas m’encadrer.

    Je suis un homme.

    En dépit de toi, pour te contrarier.

    Je te vois.

    Je te vois…

    Et je suis parti.

     

     

    Ce sont des tableaux comme ceux ci, ou plus exactement, les personnes représentées

    sur ces tableaux, dont le seul fait d'avoir existé semble contrarier les "nouveaux écossais"

    Es-tu un "extrémiste" ?

     

    Es-tu un "extrémiste" ?

     

    Es-tu un "extrémiste" ?

    Es-tu un "extrémiste" ?

     

    Es-tu un "extrémiste" ?

     

    Es-tu un "extrémiste" ?

     

     

     

     

     

     

     


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  • C'est pas triste, les commémorations de décès chez les socialistes...

    France Gall, Black-M. & Booba ???

    Tonton, pourquoi tu tousses pu?

     

     

    Vu, lu, sur... (et copié et collé depuis...) "Le Parisien" du 10 janvier:

    (pas le p'tit dessin, ni les photos des gens...)

     France Gall, Black-M. & Booba ???

    Du rap et Montebourg pour le dîner des     fidèles de Mitterrand

     

     

     

    France Gall, Black-M. & Booba ???

    France Gall, Black-M. & Booba ???

    France Gall, Black-M. & Booba ???

    France Gall, Black-M. & Booba ???

    Les fidèles de l'ancien président se sont retrouvés, comme chaque 8 janvier, au jour anniversaire de sa mort, dans le restaurant parisien qu'il affectionnait.

    Chaque année, ils sont une vingtaine à se retrouver pour dîner le 8 janvier, jour de la mort de François Mitterrand, à la Cagouille, un discret restaurant de poissons de Montparnasse (Paris XIVe) au décor sobre où l'ancien président avait ses habitudes.

    Il y a ceux qui, depuis vingt et un an, n'ont jamais manqué une seule édition de ce rendez-vous du dernier carré de la mitterrandie. C'est le cas d'Anne Lauvergeon, ancien sherpa de l’Élysée, qui dirigea ensuite Areva, de Mazarine Pingeot, la fille longtemps cachée de François Mitterrand, ou encore de Fodé Sylla, ex-président de l'association SOS Racisme, aujourd'hui ambassadeur itinérant du Sénégal.

    Coques, huîtres, colin et Paris-Brest

    Évidemment, comme chantait France Gall, décédée la veille, dont les convives ont beaucoup parlé, il y a ceux qui ont tiré leur révérence : l'acteur et beau-frère Roger Hanin, l'ex-première dame Danielle Mitterrand ou encore Pierre Bergé, décédé le 8 septembre dernier. L'ancien PDG d'Yves Saint Laurent était, avec Anne Lauvergeon, le grand ordonnateur de cette cérémonie devenue un rituel de mémoire autant que d'amitié. "Avant, ceux qui, pour une raison ou pour une autre, ne payaient pas leur repas pouvaient compter sur Pierre pour régler la note finale", raconte avec un sourire Fodé Sylla. "Signe des temps, maintenant, on paye avant de se mettre à table." Soit 55 € pour un menu déclinant coques, huîtres, colin et un Paris-Brest pour terminer.

    Les vingt-six convives (parmi lesquels l'ancien ministre Jean Glavany, le biographe Pierre Favier, Caroline Lang, fille de Jack, la sénatrice Hélène Conway ou le diplomate Bruno Delaye) se sont répartis entre les trois tables dressées au milieu du restaurant où avaient pris place respectivement Michel Charasse, ancien ministre et membre du Conseil constitutionnel, Mazarine Pingeot (qui s'éclipsera pour participer à une émission télé sur... France Gall) et Anne Lauvergeon.

    Montebourg en forme

    C'est autour de cette dernière que la soirée aura été la plus animée. Atomic Anne — son surnom lorsqu'elle dirigeait le géant français du nucléaire — avait invité en guest star un certain Arnaud Montebourg. Très en forme et à son aise au milieu des mitterrandistes, l'ancien ministre de l’Économie de François Hollande n'a rien perdu de sa verve, apostrophant sur un mode faussement ingénu l'ancien fidèle de Mitterrand, Louis Mexandeau, "pour savoir ce qui se passe au PS".

    La soirée s'est terminée sur des reprises par Anne Lauvergeon, devenue fan de rap, des chanteurs Black M et Booba. Étonnante postérité pour le mitterrandisme...

    © Philippe Martinat 

     

    France Gall, Black-M. & Booba ???

     

    France Gall, Black-M. & Booba ???

     

    France Gall, Black-M. & Booba ???

     

    France Gall, Black-M. & Booba ???

     

     

    ...A priori, une information de ce tonneau, on devrait être nombreux à s'en battre l’œil avec un tibia de langouste.

    Pourtant, à la réflexion, on se rend compte qu'il y a plein de renseignements précieux dans ces quelques lignes:

    • la petite vingtaine de derniers survivants de l'époque tontonnienne se retrouve "régulièrement" mais "discrètement" depuis 1996 dans un sobre petit restaurant de Montparnasse où le grand homme avait son rond de serviette. Sans la présence malencontreuse d'un grand reporter qui dinait par hasard à une table voisine, la discrétion aurait été de mise pour une autre bonne vingtaine d'années!

    • les Anciens Présidents d'Association Anti-Racistes se voient accorder des promotions proportionnées à leurs mérites: avant (ou après ???) que "Harlem" Jean-Philippe Désir se soit vu confier le rôle tant justifié de "représentant de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe pour la liberté des médias", un autre s'est donc vu accorder une promotion de V.R.D. (voyageur-représentant diplomate) par l'ensemble des pays civilisés.... l'actuel chef de file (dont le nom m'échappe, Taricq Ramhadan ? Georges-Louis Tin ?...) espèrerait le poste d' "ambassadeur plénipotentiaire chargé de la négociation internationale pour les tropiques du Cancer et du Capricorne" (les pôles étant déjà en charge d'une autre éminente personnalité).
    • avant la disparition de Pierre le Mécène, en septembre 2017 (R.I.P.), tout un chacun pouvait participer à ce diner commémoratif autant que cordial et prestigieux: chaque convive -tel un président d'association-citoyenne-à-but-non-lucratif désargenté- qui aurait oublié son porte-feuille ou avouerait "être un peu raide en ce moment"  se voyait offrir l'addition, le gîte et le couvert...

    • la fifille du disparu-prématurément-à-l'affection-des-siens s'autorise de sortir de table avant la fin du repas (malheureusement, "maintenant, on paye avant de se mettre à table"!...), certainement en emportant son dessert dans un doggy-bag pour offrir aux pauvres de sa paroisse, dans sa hâte de s'en aller confier à Michel Drucker (ou n'importe quel autre journaliste de talent) et à tous les français attentifs et impatients l'entière admiration qu'elle portait à l’œuvre de France Gall, disparue-prématurément-à-l'affection-des-siens...

    • un ancien ministre mais futur nouveau jeune premier du septième art avec le film "Neuilly sa mère - le retour", et producteur de miel français à la tête de sa société "les équipes du made in France", et vice-président du comité stratégique du groupe Habitat, et... guest-star de l' ordonnateuse en chef, arrive en souriant de toutes dents blanches et longues, histoire de raconter des histoires d'ancien ministre avec un ancien ministre d'un autre ancien ministre, ancien ministre des pétété, ancien conseiller régional auprès des bas-normands et toujours co-fondateur du Club de la chanson paillarde...  et lui demander ce qu'il se pouvait bien se passer d'intéressant en ce moment dans la rue de Solférino ! 

    • une sexagénaire classieuse et distinguée, ancienne secrétair·e général·e adjoint·e de l’Élysée, ex-présidente du Conseil de Surveillance de Libération, ex-présidente d'une indispensable Commission sur l'Innovation, ex-présidente d'Areva (où elle n'aurait été soumise à aucun rayonnement nocif) grâce à l'intervention amicale de Dominique Strauss-Kahn, ex-mise en examen pour "diffusion d’informations trompeuses et présentation de comptes infidèles'", etc... s'émoustille à la fin du repas (55 € pour quelques fruits de mer, un filet de colin et un Paris-Brest, sans compter l'apéro, les vins, le café et le pousse-café !..) et grimpe sur la table pour reprendre les longs tubes musicaux de ses rappeurs blacks préférés !

     

    On en rigole, hein...?

     

    @ Ana María Hidalgo Aleu, ép. Germain

    FACULTATIF...

    On rigole encore, donc...

    ...dans la joie et la bonne humeur, en attendant le nom du prochain à tirer sa révérence..

    Évidemment...

    France Gall, Black-M. & Booba ???

    Faites comme Atomic Anne:

    Parmi les trois chansons ci-dessous, l'une d'elle n'appartient ni au répertoire de Black-M ni de Booba; si vous la reconnaissez, envoyez 1,2 ou 3 à l'ambassade itinérante du Sénégal.

    Les gagnants seront tirés au sort parmi les bonnes réponses.

     

    1

     

    Il n'y a pas de loi ici, c'est la Sinaloa
    Il fait beaucoup trop noir ici, viva la vida loca
    Ils ne veulent pas nous voir ici, j'suis ce nègre au fond du wagon
    J'ai un cœur tombé du camion, le sourire au bout du canon
    J'aime l'argent mais je préfère avoir le temps
    Tu as l'arme, encore faut-il avoir le cran
    Pour le trône, tout se règle par le sang
    Sur le macadam, les mômes ne respectent pas les grands

    Sombre histoire, triste mélo'
    Dinero, où es-tu dimelo
    Je ne suis plus très far away
    J'suis prêt pour le Main Event
    Baisse les yeux, c'est pas la fête
    Mon Dieu est tombé sur la tête
    Équipe adverse n'a que la schneck
    Sur l'billet vert, marque de la bête

    J'vais bien t'baiser et t'auras pas à lâcher une thune
    T'es témoin d'un mariage entre une Kalash' et une plume

    T'en as deux une dans la bouche et l'autre dans le croissant de lune
    Depuis 0.9, ils critiquaient mais ont tous saigné l'autotune
    On nous remettra pas les chaînes, non
    J'baise la vie comme une chienne qu'a pas de prénom
    Gros spliff entre les babines j'fume mes démons
    On ira tous en taule si tu donnes des noms
    Gun est dans le froc, oh
    J'crache fumée épaisse de white weedo vers la window
    Faudra m'passer sur le corps, impossible sur les réseaux
    Un G ne meurt jamais, étoile brillera dans le bando
    Et j'n'en suis pas resté là, sombre pirate, je n'ai jamais ché-lâ
    Qu'il tombe bombe ou rafale, donne moi la main mets toi sous mon umbrella

    Sombre histoire, triste mélo'
    Dinero, où es-tu dimelo
    Ils n'sont plus très forts, ouais
    J'suis prêt pour le Main Event
    Baisse les yeux, c'est pas la fête
    Mon Dieu est tombé sur la tête
    Équipe adverse n'a que la schneck
    Sur l'billet vert, mate la tête

    Il n'y a pas de loi ici, c'est la Sinaloa
    Il fait beaucoup trop noir ici, viva la vida loca
    Ils ne veulent pas nous voir ici, j'suis ce nègre au fond du wagon
    J'ai un cœur tombé du camion, le sourire au bout du canon
    Laisse moi rêver, laisse moi rêver
    Laisse moi rêver, laisse moi rêver

     

    @ Ana María Hidalgo Aleu, ép. Germain

     

    2

     

    Ma rue est bourrée de vices, À chacun ses délices, à chacun sa 8.6.
    Dans ma rue, les lascars se serrent la main, Ce n'est pas comme dans le show biz, ou les mecs se font la bise.
    Dans ma rue, les chinois s'entraident et se tiennent par la main,

    Les youpins s'éclatent et font des magasins,
    Et tous les lascars fument sur les mêmes joints.
    Dans ma rue, c'est un pub pour Benetton,
    Et tout le monde écoute les mêmes son à fond,
    Mangeur de cacher ou de saucisson.
    Dans ma rue, je suis posé, je marche tranquille dans la ville,
    J'esquive les civils et reste patron du style.
    À chacun sa banlieue, la mienne, je l'aime,
    Et elle s'appelle le 18ème.

    Dans ma rue, pour communiquer il faut être trilingue,

    Et faire attention quand on marche sur des seringues,
    Se méfier des dingues, qui sortent leurs flingues.
    Dans ma rue, les péripatéticiennes craquent pour du crack,
    Les pompiers les réveillent en leur mettant des claques.
    Personne ne veut tenter le bouche à bouche,
    Les clodos s'échappent, pour ne pas prendre de douche.
    Dans ma rue, le vendeur de grec veut nous empoisonner,
    Sa viande est bizarre, son huile est périmée.
    Comme moi l'épicier fait ses courses à ED,
    Il me revend les mêmes produits que j'achète l'après midi,
    Quatre ou cinq fois plus cher, la nuit.
    Dans ma rue, ça vole, ça viole,
    Mais qu'est ce que tu veux, à chacun sa banlieue,
    La mienne je l'aime et elle s'appelle...

    Porte de la Chapelle, ou terminus,
    Tout le monde descend reste ou prend son bus.
    Bienvenue dans ma rue ou la crasse colle à tes pieds
    Sur le trottoir comme de la glu.
    Bienvenue dans ma rue, ou les pigeons meurent dans le caniveau,
    À force de manger du dégueulis de toxico.
    Dans ma rue, autant de flics que de mecs cocus.
    Le coiffeur raconte des blagues au dealer,
    Les policiers donnent des planques aux voleurs,
    Le facteur aide le maquereau à relever les compteurs.
    J'ai été élu président de ma rue,
    J'ai placé mes ministres, tout le monde est corrompus.
    À chacun sa banlieue, la mienne je l'aime,
    Et elle s'appelle le 18ème, Dans ma rue big Black m les yeux plus gros que le monde dans ma rue.
     
     

     

     

     

     

     

     

     

     

    @ Ana María Hidalgo Aleu, ép. Germain

     

    3

     

    [E]
    We're no handy silver lining
    We're no crime to make the headline news
    If it's a matter for decision
    You and I can be the ones to choose
     
    [F]
    Je te donne mes espoirs cachés
    Je te donne mes incertitudes
    Je te donne mes plus grands secrets

    [D]
    La vie c'est déjà si compliqué
    Donner pour donner
    Tout donner
    C'est la seule façon d'aimer
    Donner pour donner
    C'est la seule façon de vivre
    C'est la seule façon d'aimer

    [E]
    Pas la peine de vivre enfermé

    [F]
    C'est pas la peine

    [E]
    Pas la peine de rester couché

    [F]
    Non c'est pas la peine

    [E]
    Je te donne sans rien demander

    [D]
    La vie c'est déjà si compliqué..

    [F]
    Je te donne mes sourires moqueurs
    Je te donne ma force ma douceur
    Je te donne mes secrets fragiles

    [D]
    La vie c'est déjà si difficile
    Donner pour donner
    Tout donner
    C'est la seule façon d'aimer
    Donner pour donner
    C'est la seule façon de vivre
    C'est la seule façon d'aimer

    [E]
    Oh ! donner pour donner
    Tout donner
    C'est la seule façon d'aimer

    [F]
    Donner pour donner
    C'est la seule façon de vivre
    C'est la seule façon d'aimer

    [D]
    Donner pour donner
    Tout donner
    C'est la seule façon d'aimer
    Donner pour donner
    C'est la seule façon de vivre
    C'est la seule façon d'aimer

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    2 commentaires
  • "The end" musique des Doors par Jim Morrisson (1967)

    et extrait du film "Apocalypse Now" de Francis Ford Coppola (1979)

     

    C' est la fin,
    Sublime amie,
    C'est la fin,
    Ma seule amie, la fin..  

    from :
    Camille to :
     Camille

     

     

     

     

     

     

    * "N.D.D.L".="Nouveau Délire Du Lieutenant" (George Philipps, dans le film)

    -je ne vois pas à quoi d'autre...-

    N.D.D.L.: "LA" solution ?

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    1 commentaire
  • Je l'avais déjà publiée en mai 2017 (le lendemain de l'ouverture du blog et j'ai du être le seul à être au courant...), mais on ne s'en lasse pas et tant qu'on la trouve encore sur Youtube, autant en profiter:

    vidéo extraite de du film "Tranches de Vie" - G. LAUZIER - 1985

     

     

    et cette fois, en bonus, la même séquence, mais directement à partir de la bande dessinée:

     

     

    J'avais noté en présentation: "Et, hélas, ce n'est plus de la science-fiction...", c'est maintenant une réalité quotidienne et quasi universelle, bien qu'il n'y ait aucun territoire "perdud'larépublique" où l'on pourrait assister à un remplacement, même un tout petit peu moyen !

     

    En parlant de réalités du quotidien......

    ... une chanson de Jean-Pax Méfret (qui vient de donner plusieurs représentations au casino de Paris avant d'entreprendre une tournée dans toute la France -lien-), mais qui, réflexion faite n'a rien à voir avec le reste de l'article. La preuve, ce n'est pas une réédition.

    Jean-Pax Méfret - Fait divers - 1982

    Réédition...

       

    Un rayon de soleil
    Se levait sur la ville.
    Les yeux pleins de sommeil,
    Il avançait tranquille.

    Des loubards maraudaient
    A l'entrée de la cité,
    Un camion s'approchait,
    C'était celui du laitier.

    Les deux mains dans les poches,
    Il avançait toujours.
    Le loubard le plus moche
    Le guettait d'un œil lourd.

    Je te parie cinq sacs,
    Qu'il a les foies, le bourgeois.
    Je te paries dix sacs,
    Il ne passera pas.

    C'était le dernier jour de juillet,
    A la veille des congés payés.
    Dans la rue marchait un ouvrier,
    Fatigué, mais le cœur léger.

       

    Il était déjà presque en vacances
    Quand il a croisé la violence.
    Excités par ses cris de souffrance,
     Ça cognait en cadence !

    Il y a du sang qui coule
    A l'entrée de la cité.
    Il y a des corps qui roulent
    Sur celui qu'ils ont tué.

    Plusieurs détonations
    Se perdent dans la ville
    Là-haut sur un balcon,
    Un garçon immobile.

    Une arme dans les mains
    Et des larmes dans les yeux.
    Dans le froid, le matin,
    Vient de venger son vieux.

    C'était le dernier jour de juillet,
    A la veille des congés payés.
    Dans la rue marchait un ouvrier,
    Fatigué, mais le cœur léger.

    Il était déjà presque en vacances
    Quand il a croisé la violence...


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  •  

     

     

    macron

      Make our country small again...

     

    konk

     

     

     

    28 novembre 2017 - Ouagadougou - Burkina Fasso ... selon un article du journal "Le Monde":

    Pour son premier déplacement en Afrique depuis son élection, Emmanuel Macron souhaitait s’adresser à la jeunesse africaine. Arrivé au Burkina Faso, mardi 28 novembre, avant d’aller en Côte d’Ivoire puis au Ghana, le chef de l’État a prononcé un discours de près de deux heures à la mi-journée devant 800 étudiants, à l’université de Ouagadougou.

    M. Macron a commencé par affirmer que même si la colonisation européenne avait été marquée par "des grandes choses et des histoires heureuses, les crimes commis à l’époque étaient incontestables"..

    A la fin de son discours, M. Macron a longuement évoqué la francophonie. "Il y a bien longtemps que la langue française n’est plus uniquement française. Elle est d’autant, voire davantage africaine que française. Elle a son point d’équilibre quelque part entre Kinshasa et Brazzaville, bien plus qu’entre Paris et Montauban."

     

    ...à peine deux mois plus tard:

    L'écrivain·e franco-marocaine Leïla Slimani, conseillère d'Emmanuel Macron sur la francophonie et récipiendaire du prestigieux  prix Goncourt "spécial discrimination positive" en 2016 se propose de déringardiser la langue française...

    Au moment où les personnalités artistiques, scientifiques, etc... "non racisées" voient leurs renommée remise en cause au nom de la "diversité" et de la "non stigmatisation", et après que Macron lui-même ait renié la culture française en déclarant en février 2017: "Il n'y a pas de culture française. Il y a une culture en France. Elle est diverse..." avant de renchérir quelques jours plus tard en affirmant (ou en avouant naïvement ?...): "L'art français... je ne l'ai jamais vu", on peut s'attendre au pire.

    Exit les Hugo, les Montaigne, les Voltaire, les Gide et les Céline ... qui ont le tord de pratiquer une "une langue de boudoir, de lettrés mais pas .. une langue pragmatique.", car "il faut sortir d'une vision jacobine du français où le bon français serait ici, en France" et d'être un peu trop français "de souche"

    C'est vrai que c'est pas trop mal parti: la copie d'un tweet circule actuellement sur les réseaux sociaux (réacs), émis puis corrigé par l'AFP (Agence France Presse... la seule habilitée à fournir "une couverture rapide, vérifiée et complète en vidéo, texte, photo, multimédia et infographie des événements qui font l'actualité internationale", d'après leur propre présentation sur leur propre site !):

     

    AFP

    difficile de faire plus "cool, qui est rentré dans la langue française"...

    et si Le français qui est actuellement la 4me langue parlée dans le monde,

    derrière l'anglais, l'espagnol et... l'arabe! doit devenir la 2me à ce prix là, merci...

     

    Après l'Histoire de France revisitée, on pourra bientôt dire à propos de l'ex-langue de Molière: "Nadia Vallaud-Belkacem l'a souhaité, Leïla Slimani l'a réalisé...", de réformes en réformes, d'ouvertures en ouvertures et de concessions en concessions aux minorités ethniques, religieuses, sexuelles, nos zélites zélées, politiques et intellectuelles, continuent leur travail de sape avec la bienveillance extatique de l'ensemble des médias qui n'en peuvent plus d' étaler une ignorance crasse et prétentieuse... exemple chez l'inénarrable "Libé" :

    libé

    (A noter, le "avant notre  ère"...

    et remarquons que le... journaliste (?) aurait précisé

    "avant l'hégire" n'aurait pas changé grand chose à la datation !)

     

     

     

    On a sur la page Youtube de Francetv-Éducation tous les éléments pour comprendre le pourquoi et le comment en un peu moins de 2 mn.

    1 jour, 1 question propose de répondre chaque jour à une question d'enfant, en une minute et trente secondes. Le commentaire explicatif est toujours drôle, le dessin est léger et espiègle. L'intention est d'aider l'enfant à construire son propre raisonnement et à obtenir les clés qui lui permettront de se forger sa propre opinion.

     

     @ Ana María Hidalgo Aleu, ép. Germain

     Une piste, peut-être, qui contenterait tout le monde ?

    wesh

     

     @ Ana María Hidalgo Aleu, ép. Germain

      Ou alors, c'est moi qui fait un mauvais procès d'intention...

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    5 commentaires

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