• Ciné-Club

     

    Vivons joyeux en attendant la fin

    Faute de lecture et de musique, il reste les grands classiques du cinéma, éventuellement revisités par les autorités du pays pour l'éducation des masses..

    Les chaines de télévision nationales, regroupées temporairement et par décret au sein du "new-big-ORTF again", sont invitées par les Ministères de la Culture, de la Santé et de l'Intérieur a diffuser l'un de ces films, chaque soir, du lundi au dimanche à partir de 20 heure, juste après les applaudissements aux "héros du quotidien", et ce jusqu'à la fin de l'épidémie et de l'Etat d'Urgence.

     

    lundi La traversée de Paris Jambier, un libraire avide et véreux de la rue Poliveau, s'adonne à un trafic de livres dans la capitale malgré la prohibition et le couvre-feu.
         
    mardi Les 7 mercenaires Les membres d'une milice privée se voient verbalisés de 135€ chacun par la police municipale pour réunion illégale de plus de six personnes.
         
    mercredi Le jour le plus long Les pensionnaires d'un EHPAD attendent en vain la visite de leurs enfants et petits-enfants qui résident dans une autre région  du territoire.
         
    jeudi Jeux interdits Une famille de français moyens, fait des achats avec ses enfants pour préparer joyeusement les Fêtes de Noël (dites "de Fin d'Année") et du Nouvel An.
         
    vendredi La grande vadrouille Nous suivons les déambulations d'un groupe de 6 randonneurs, de la chambre à la salle-de-bain, de la cuisine au salon, du balcon au petit-coin, et retour.
         
    samedi Mourir d'aimer Un jeune lycéen enfreint les gestes barrières et embrasse sa grand'mère : celle-ci en mourra, lui se suicidera en Centre de Réadaptation Citoyenne.
         
    dimanche  Bagdad Café Quelques amis, leur bistrot de prédilection habituel étant fermé administrativement, se retrouvent dans un kebab faisant bar à chicha, ouvert par dérogation préfectorale...
     
    Ciné-Club
    AVERTISSEMENT : Les films seront en outre généralement amputés de certaines scènes inutiles afin de pouvoir se terminer peu avant le couvre-feu de 21 heure. 

     

    NB.: D'autres propositions ludo-éducatives seraient les bienvenues pour briser un peu la monotonie et la lassitude qui pourraient s'installer au bout de quelques mois dans certains foyers.

     

     

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  • Commentaires

    1
    Admiratif 2
    Dimanche 8 Novembre 2020 à 15:07

    Excellent. Encore. ;-)

      • Dimanche 8 Novembre 2020 à 20:25

        @ Admiratif 2...

        A l'origine, je voulais faire tout autre chose : un genre de parallèle entre deux élections récentes et qui se ressemblent un peu, quoi que symétriquement opposées en quelque sorte, mais très rigolotes toutes les deux (enfin, je trouve)

        J'avais trouvé les images mais pas le texte qui irait avec :

         

        2

         

        Une autre fois, peut-être...

         

      • Insomniak
        Lundi 9 Novembre 2020 à 01:23

        @bedeau : Quelques contributions juste pour faire nombre et passer une insomnie. Pas relu -- lu une fois, c'est déjà une fois de trop. ;-)

        "Le chacal" : Après le sixième confinement, las d'une tyrannie qui s'éternise et qui détruit le pays, des citoyens animés par un légitime sentiment d'exaspération s'organisent. Sous couvert d'une société de nettoyage poétique, ils lancent l'opération #DuBalay sur les réseaux sociaux encore imparfaitement censurés, qui laissent même passer cet autre mot-clé, #LesAntiquitésDuRhum, alors que la vente d'alcool est officiellement interdite pour ne pas offenser les mahométans désormais arbitres et maîtres de toutes les élections. Les mauvais citoyens réunissent assez d'argent -- en or physique, pas en dolleuros -- pour s'offrir les services du meilleur des tueurs à gages de la planète, un maître du sinanju, un certain Remo Williams, "sans arme et dangereux". Connaissant les goûts très... particuliers de sa cible et sa dilection pour les substances hallucinogènes, ce grand professionnel ira jusqu'à devenir une personne de petite taille transexuelle et racisée afin d'approcher sa future victime, qu'il tue de manière originale : par persuasion. Après avoir ligoté le tyran, il lui injecte une solution d'eau distillée tirée d'un flacon dont l'étiquette indique le nom d'un poison mortel appelé hydroxychloroquine. Malicieusement induit en erreur, l'ersatz de Caligula illustre l'effet placebo : il suffoque et meurt (gros plan final sur ses yeux encore plus morts que de son vivant). On notera que le chacal du titre ne désigne pas la cible mais le film favori du tueur, ménageant ainsi au spectateur le premier de ces retournements chers aux scénaristes contemporains.

        "Ils étaient six" : Bravant la célèbre "règle des six", des amis se réunissent pour un dîner citoyen clandestin, qui se trouvent être dix à table. Parmi eux, un crypto-macroniste ayant des comptes personnels à régler avec chacun des invités (à part lui, tous ont un cerveau et savent s'en servir, au point de ne pas croire le bulletin officiel de BFMTV). Il décide d'en tuer quatre pour arriver au nombre de convives qu'autorise, trop magnanime, le tyran. Chaque meurtre augmente l'inquiétude chez les invités qui, fins lettrés, se souviennent d'un vieux roman intitulé *Les dix petits [censuré]* (ici, un mot en n au pluriel, ou "soldats", selon la date d'impression). Le film se termine par un "cliffhanger" à l'américaine, qui voit l'assassin hésiter entre tuer un quatrième convive ou se tuer pour écarter les soupçons qui commencent à peser sur lui.

        "1000 milliards de dollars" : Ne supportant pas trop le nouveau monde qui s'annonce, Galahad, un jeune journaliste, cherche à comprendre l'action gouvernementale au lieu d'accepter de la relayer sans réfléchir. Sa méthode est simple et efficace, qui consiste à suivre deux pistes : celle de l'argent et celle du pouvoir (le conseil que lui avait donné son vieux mentor avant de mourir, "Cherchez la femme", n'est plus d'actualité depuis longtemps pour des motifs divers et faciles à imaginer). Il s'interroge : entre un remède à 10 dolleuros et un autre, d'ailleurs dangereux, vendu de 300 à 2450 dolleuros, quelle mystérieuse raison peut bien inciter les autorités et les ministres, toutes et tous intègres, à favoriser le second plutôt que le premier ? Les scénaristes, subtils, jouent en permance sur le nom du héros et sur celui du principal laboratoire pharmaceutique impliqué dans cette bonne affaire.

        "A most violent year" (c'est bien la traduction du titre original, "A most violent year") : Année après année, les statistiques de la criminalité augmentent dans des proportions considérables, au point que des élus et même des journalistes en sont victimes, tout comme le *pecus vulgare*. Les coupables sont-ils bien les factieux de l'extrême drouate désignés à la vindicte populaire par les enquêteurs du parquet de BFMTV ? Un incorruptible magistrat à la retraite s'intéresse au sujet et publie un rapport explosif qui fait l'actualité pendant très exactement cinq jours. Le gouvernement, composé d'idéologues furieux et nominalistes, n'entreprendra aucune action autre que verbale pour régler le problème dénoncé, nombres et faits à l'appui. Aucun des politicards ayant pris part au complot contre le pays pendant les 40 à 50 dernières années ne se manifestera, crainte qu'on ressorte de vieux dossiers. L'arrivée massive des problèmes ne sera pas enrayée, et à la fin du film, le magistrat finira tué par un mineur de 35 ans, bien accompagné par une o.n.g. Comme le faux mineur aura, exceptionnellement, été abattu par la police (au grand scandale de plusieurs ministricules), le doute subsistera sur l'existence d'éventuels commanditaires.

        "Alerte !" : Un virus fabriqué par l'homme est accidentellement libéré dans la nature, qui commence à faire des ravages s'étendant rapidement de la Chine au reste du monde. Tous les gouvernements bondissent sur l'occasion et commencent à appliquer le plan de domination planétaire qu'eux et leurs maîtres ont tranquillement exposé dans de nombreux livres et rapports pendant des décennies sans jamais être inquiétés puisque presque personne ne lisait leurs manifestes à part le public complice, et que l'énormité même du projet de Grand Reset le rendait inconcevable pour les honnêtes gens, rarement favorables à l'extermination massive de 90% de la population pour complaire aux lubies des capitalistes transhumanistes écolos. Un courageux docteur chinois nommé David Win'zan tente d'alerter un monde incrédule pendant que les militaires associés au Projet veulent effacer leurs traces, à commencer par le laboratoire de Wuhan, à l'origine de l'épidémie. Très belle scène finale, quand David Win'zan contacte par radio, depuis son petit hélicoptère stratégiquement placé sur la seule trajectoire possible, les pilotes de l'avion qui doit larguer une bombe atomique (polluante et irradiante, en plus !) sur le site. Il leur tient un discours magnifique, en appelle à leur humanité, mais c'est en vain : habitués à obéir sans réfléchir -- comme tous les milichiens gouvernementaux--, ils pulvérisent l'hélicoptère et accomplissent leur mission. Ils recevront la médaille du COVID1984.

        "Apocalypse now" : Tel est le titre du documenteur passé en boucle sur toutes les chaînes de télévision et rappelé dans tous les journaux imprimés. Chaque soir, Vayron et Salaumant mentent et distillent la peur en jouant les scientistes avec des nombres maladroitement trafiqués -- au point que des profanes peuvent démontrer la supercherie. Les journalistes savent d'où viennent les subventions qui les maintiennent en vie : ils ne (se) posent aucune question, et s'interdisent la présence de perturbateurs du sommeil public -- sauf en environnement contrôlé avec brouhaha, insultes, mensonges, questions sans rapport avec le sujet, affirmations péremtoires, déséquilibre sur les plateaux où un iconoclaste affronte de 3 à 10 suppôts du régime, comme à une corrida. Les termes du dilemme sont simples : l'obéissance ou l'Apocalypse, l'esclavage ou la mort, la liberté ou Foutriquet 2.0. Comment s'étonner du résultat ? Le film ne finit pas bien. Pour qui ?

        "Capricorn One" : Confronté à une épidémie sans victimes (en tout cas sans nombre significatif de victimes, par rapport à des épisodes comparables dans le passé, comme en témoigne aussi le rapport presque constant population/nombre de morts chaque année), n'ayant pas oublié le serment d'Hippocrate, un chercheur et médecin tente de lutter contre les forces de la télévision et contre tous les journalistes qui lui donnent des leçons de médecine. Au terme de nombreux affrontements avec ce que le tyran appelle "la Bête de l'Evénement", le bon docteur capitule, et le mensonge triomphe alors pour 1000 ans -- ou plus. Le titre, sans rapport avec le film (aucun personnage n'est du Capricorne, comme l'ont remarqué des astrologues), a été choisi pour séduire les complotistes qui sont tous des grokrons et des méchants, mais dont l'argent vaut bien celui des moutons progressistes.

        "Chaos" : C'est le titre d'"Apocalypse now" au Canada.

        "Créatures féroces" : Désireux de fabriquer un virus programmable pour tuer une catégorie bien précise (par exemple, tous les mâles blancs de plus de 50 ans encore capables de lire un texte sans images et même de le comprendre), un laboratoire achète un zoo pour trouver l'animal qui sera le plus efficace pour transmettre et propage la maladie (ce sera un chat trop mignon surnommé "petite kawaï)). Les équipes travaillant secrètement au virus entrent régulièrement en conflit avec celles, publiques, qui doivent faire du zoo une affaire rentable. S'ensuivent de nombreux rebondissements comiques.

        "D.O.A. Dead or Alive" : Tel est le chantage que le SPECTRE dirigé par le terrifiant ZOROZ exerce sur l'humanité : la vie ou la mort, la vie à condition d'accepter l'esclavage, ou la mort par le virus de Wuhan sinon. James Bond est chargé de neutraliser la menace avec les Totally Spies et le roi du Wakanda -- les études de marché ont confirmé que cette combinaison serait la plus rentable. Seul problème insoluble par les scénaristes : comment ressusciter le roi, mort dans "Les Avengers : Infinity War" -- ça, je n'en suis pas certain, ne l'ayant pas vu. ;-) Avec une subtile mise en abysme, le film montre les réunions où producteurs, scénaristes, acteurs et livreurs de pizzas tentent de résoudre le problème, en s'interdisant l'habituel voyage dans le temps qui remédie à toutes les situations désespérées (la ficelle a été un peu trop exploitée). Aucune solution vraisemblable n'est trouvée, et le film se termine par une interrogation angoissante directement adressée à l'éventuel dernier spectateur : "Et vous, que suggérez-vous ?".

        "Des hommes sans loi" : Un documentaire sur les élus, parlementaires et autres juristes.

        "Dos au mur" : Un documentaire sur les anciens Gilets jaunes et sur leurs souhaitables successeurs.

        "Femme fatale" : Un documentaire sur Agnès Bouzin, ministricule de la Santé, ayant traité certains de ses amis avec un produit qu'elle a interdit au *pecus vulgare*. Sagement, le réalisateur a oublié de s'interroger sur les liens de la dame avec les laboratoires pharmaceutiques. Dans certains "territoires", le film est distribué sous le titre "Femme toxique".

        "Freaks ou la monstrueuse parade" : Un documentaire consacré aux ministricules choisis à sa pauvre mesure par Foutriquet 2.0. Les scènes où l'individu se plaint des compétences limitées de ses laquais ont vocation à devenir des classiques.

        "Game of Kronnes" : Un documentaire sur les femmes du gouvernement.

        "Hot spot" : Un documentaire sur la manière dont les équipes gouvernementales se concertent pour mentir ou déraisonner avec les mêmes expressions généralement empruntées à l'engliche par des conseillers qui ignorent l'anglais et le français, ce qui leur permet de briller dans la créatitude et la décapance. Le "hot spot" du titre est le premier mot envisagé pour le néo-French "cluster", finalement retenu pour sa proximité avec "clystère", un "nuage de mots" ayant révélé le caractère médical de la chose (le big data, c'est plus impressionnant et plus visuel qu'un banal dictionnaire). "Hot spot" aurait pu évoquer, de manière malencontreuse, les futurs camps où seront rassemblés, par la force, les récalcitrants au nouvel ordre jovien.
         
        "John Quick" : Un groupe de milichiens s'empare des derniers biens de John Quick, restaurateur ruiné par les mesures gouvernementales et réduit à la misère. Après lui avoir volé -- de manière "légale", évidemment -- sa voiture et après avoir mis à sac son petit appartement, ils vont jusqu'à tuer son chat, au nom de la loi Méchancon-Jador qui interdit la détention d'un animal domestique dont le bilan carbone est supérieur à celui de dix chances pour la France en attente de papiers (le principe du calcul étant secret, nul ne peut vérifier et d'ailleurs, nul n'a l'idée de se demander d'où sortent ces nombres). John Quick, ivre de douleur et de rage, se venge alors, pendant deux longues heures, sur tous les macronistes de son entourage. Le point culminant du film est la rencontre avec le député Pas Au Repos local. Télérama, Le Monde et Arte n'ont pas aimé, ce qui a incité quelques contrariens à voir le film.

        "Jupiter" : Un documentaire consacré non à l'auto-proclamé "Maître des horloges" mais à la plus grosse planète du système solaire, dont les astronomes disent qu'elle est une étoile ratée. On se demande comment la censure a pu ne pas voir le rapprochement séditieux.

        "L'affaire Cicéron" : Un documentaire consacré aux Philippiques et notamment à la plus célèbre d'entre elles, celle du "Quousque tandem", véritable appel à l'élimination des tyrans. Là encore, on se demande comment la censure a pu ne pas voir le rapprochement séditieux. C'était bien la peine de supprimer l'histoire de France et l'étude des classiques grecs et romains. Par chance, rares sont les ceusses à saisir ; c'est égal, ils existent, et c'est très mal.

        "L'homme qui voulut être roi" : Un obscur et insignifiant chargé de clientèle dans une petite banque, aux capacités intellectuelles limitées, incapable de s'exprimer en français correct, se croyant original et au-dessus de toutes les lois divines et humaines au motif qu'il a fait l'objet des convoitises déshonnêtes d'une femme ayant l'âge d'être sa mère, est choisi par un groupe d'oligarques pour mener à bien un projet audacieux autant qu'inédit : l'assassinat de la France. Exécuté par une marionnette imbécile, leur puissance n'en sera que plus éclatante -- le pouvoir n'est jamais si fort que lorsqu'il peut imposer des crétins aux plus hauts postes en vue. Malicieux et taquins, les conjurés font croire à l'individu qu'il est digne de la fonction : qu'il soit jovien et tout ira bien. Il s'entoure alors de satellites à son image et commence à tyranniser une population majoritairement composées d'abrutis apathiques justifiant la fameuse "misanthropie de Milgram". Tous les moyens sont employés pour faire disparaître la France, jusqu'à un ignoble chantage à la mort (celle des moutons, et celle des autres moutons) en raison d'un virus à la dangerosité surestimée. Les moutons marchent, et marchent même au pas, comme de bons prisonniers. Parmi eux, pourtant, quelques réfractaires commencent à en avoir assez, qui ont lu La Boétie et qui ont découvert les lunettes de John Nada. Préférant la liberté à l'esclavage, voyant que le roi est nu, ils entendent bien le chasser par tous les moyens sauf légaux (puisque le légalisme est l'arme du tyran et de ses complices), quels que soient ses appuis maçonniques dans la grande presse. Les Kipling sont des Quisling. Le film se termine par l'annonce d'une suite, intitulée "Le chacal".

        "L'or se barre" : Un documentaire, dédié à Jean Montaldo, sur la manière dont un ancien président et conseiller occulte du nouveau tyran a bradé l'or d'un pays qu'il déteste, au profit de ses maîtres ricains.

        "L'Age de glace" : Un documentaire décrivant la société future sous la coupe des Khmers verts.

        "La grande menace" : Un documentaire sur Celui-Qui-Fait-Regretter-Son-Prédécesseur, et ce n'est pas un mince exploit.

        "La maison des étrangers" : Un documentaire sur la Grande Substitution ouvertement décidée par l'o.n.u. et autres organisations internationales de nuisibles.

        "Le charlatan" : Un télévangéliste aux yeux vides et à la voix de fausset reçoit d'une bonne fée trois talents qui lui permettront de conquérir, temporairement, le monde, c'est-à-dire la France : il glapit, il parle en charabia, et surtout, il sait communiquer à ses auditeurs l'illusion de partager la propriété collective d'un mystérieux brochet. Il ruine ses victimes qui persistent à lui obéir. Une blonde lui est une complice efficace, qui un jour se dressera contre lui. L'aventure se termine mal pour le télévangéliste ; ce sera l'occasion pour le spectateur de découvrir le vrai sens du mot "geek".

        "Le mépris" : Un documentaire sur le sentiment qu'éprouve Micronescu, disciple d'un obscur et oublié umpiste, pour le menu peuple des minables incapables de gagner au moins 5000 dolleuros nets par mois.

        "Le prisonnier" : Une série de 17 épisodes relatant la lutte d'un confiné qui refuse d'être assimilé à un enfant, à un écolier, à un esclave. A chaque épisode, il affronte un représentant de l'ordre social macroniste et médical. Il parvient à ne pas céder, malgré les amendes, les brimades et les coups de matraque. La fin est tristement inspirée de "Brazil" : il gagne parce qu'une fois mort, il échappe enfin à l'emprise du tyran.

        "Le rebelle" : Le film a été interdit au seul vu de son titre par la commission Aviatex Castavia. Vaccinés ou rivotrilisés, évidemment de force, les producteurs, scénaristes et acteurs sont tous morts pour des raisons inconnues, et aucun exemplaire du film ne subsiste. Quelques cinéphiles s'interrogent encore, dans des blogs confidentiels et sous surveillance constante, sur le sujet du film, difficile à comprendre par ces temps de covidémence.

        "Le village des damnés" : Le film relate la mort d'un des derniers petits villages de France, quand le préfet Leboche, muté en province pour laisser Paris à une brute plus implacable encore, a l'idée d'imposer partout la présence d'invités venus d'ailleurs. On en déduit la suite et la fin.

        "Les enfants de la Révolution" : Alors que la commission Aviatex Castavia allait interdire le film au seul vu de son titre (air connu, voir "Le rebelle"), le producteur a su éclairer les censeurs de l'ombre en leur donnant l'argument du documenteur : une célébration enthousiaste des jeunesses micronistes ayant pour seule bible son ouvrage "Révolution". Particulièrement émouvante, la scène où des centaines d'enfants masqués, en chemise, tendent le poing vers la caméra en glapissant "Parce que c'est notre brochet !", sous l'oeil mort et malveillant de Jupin situé au sommet d'une pyramide servant de décor.

        "Les hommes de l'ombre" : A l'origine, ce documentaire devait évoquer les marionnettistes, ceux qui sont dans l'ombre et qui contrôlent les bouffons publics. A l'appui de cette thèse, le bruit court que les producteurs étaient liés à l'excellente revue "Faits et Documents" et aux mânes d'Emmanuel Ratier. Le vrai pouvoir n'aime pas la lumière. Pour des raisons inconnues, le sujet a changé pour devenir un éloge des obscurs machinistes qui, jadis, dans les théâtres, assuraient le changement des décors. Les producteurs ne sont plus joignables, par quelque moyen que ce soit.

        "Machete kills" : Le héros de ce film est Mourad, un jeune mahométan paisible, souriant et discret, tenant (à bonne distance toutefois) la porte aux dames, saluant aimablement ses voisins. Homme d'esprit, il souhaitait à ses amis et collègues un bon Tariq au moment de cette fête bien française si on en croit Annie Dingo et Télérama. Au hasard d'une suggestion de ioutube, il tombe sur la célèbre vidéo où Ali Juppar, surnommé "le bouclier de l'islam", avoue n'avoir jamais lu l'alcoran. Mourad se rend compte être coupable, lui aussi, du même crime. Il lit alors le livre ainsi qu'une biographie de son prophète, pour se métamorphoser en théologien. Pareil aux témoins du Tétragramme, il erre dans les rues, interrogeant les passants pour leur poser des questions métaphysiques. Son argument aiguisé vient à bout de toutes les réserves formulées par les chiens de kouffars, maudits soient-ils. Comme la discussion donne soif, Mourad demande régulièrement à la cantonade où est le bar, mais personne hélas ne lui répond, ce qui suscite chez lui un sentiment d'irritation bien légitime. Le spectateur suit alors Mourad, promu au rang de théologien par l'exemple, dans son itinéraire de conversion un peu semblable à celui d'un John Quick, mais pour des raisons autrement plus nobles. Le film se termine habilement, qui ne tranche pas entre plusieurs hypothèses également recevables : notre héros rencontre une patrouille de police. Les milichiens vont-ils l'ignorer ? lui rappeler que le port du masque est obligatoire ? se joindre à lui pour lancer la croissantade ?

        "Man hunt" : Les derniers opposants à l'ordre médico-vaccinal sont traqués sans pitié. Un critique facétieux a résumé le film ainsi :
        -- Knock Knock.
        (La porte s'ouvre sur un récalcitrant osant ne pas porter le masque à son domicile.)
        -- Pan !

        "Salomon et la reine de Saba" : Ce drame psychologique réservé aux adultes avertis ou sans illusions, raconte les relations entre l'un des plus influents Khmers blancs du régime, surnommé "le lugubre gai-luron", avec une femme séduisante dotée d'un argument irrésistible -- sa fortune. De certains mauvais esprits ont voulu y voir une fine allusion à une importante société de produits pharmaceutiques, ce qui ne saurait être envisageable, puisqu'aucune société ne porte le nom "reine de Saba".

        "Shoot them up !" : Le héros est un Khmer vert écolo capable de tuer avec une carotte -- son arme de prédilection. Dès qu'il a connaissance d'un crime contre Gaïa, il intervient pour rappeler le contrevenant à l'ordre durable, responsable et recyclable. Il a pour signature une carte avec l'image de sainte Greta, abandonnée près de chaque victime, car jamais il n'accorde les circonstances atténuantes. Plus impitoyable que le juge Dredd ou que le Punisher, il n'a qu'une sentence, la mort sans phrases, quel que soit le crime : regard sarcastique jeté à Annie Dingo, piétinement volontaire d'un passage cloué arc-en-ciel, soupir de tristesse devant les arbres abattus pour laisser place à des logements sociaux écologiques, indignation trop vivement exprimée devant l'incompétence et la cupidité des élus parisiens, jet intentionnel ou non d'un déchet vers une poubelle inappropriée... Une fois sa mission accomplie, il rentre toujours chez lui en fredonnant, sur un air de Mylène Farmer : "Je, je, suis un grétin, un gentil grétin, tagadatsouintsouin". Devenue classique, une scène raconte une folle course-poursuite alors qu'il traque, en trottinette électrique, un SUV dont le conducteur a osé jeter un regard non-blanc au cycliste qui venait de donner par jeu un coup de barre de fer dans son parebrise dépourvu d'étiquette indiquant sa catégorie de taxation verte. Le rire du héros, quand il enfonce simultanément deux carottes dans les yeux du salaud anti-écolo est devenu "culte", qui aurait été obtenu en mixant les sons d'une hyène,  d'un huissier et, dit-on aussi, d'un cri du tyran en personne quand il jouait au roi pêcheur de brochet.

        "The Expatriate" : A son titre, on pourrait croire ce film dédié à la célébration d'un héros du Nomadisme ignorant les frontières et autres limites pour humains ordinaires. Il raconte en fait la triste histoire d'un des derniers Français, obligé de quitter son pays transformé par [REDACTED]. Confronté au célèbre choix entre la valise et le cercueil, il tente de trouver un asile dans quelques pays européens, sans se faire à des langages, à des coutumes étranges. Au reste, comme il a refusé d'être vacciné et pucé, sa survie de clandestin dépend de la pitié qu'il inspire à quelques vieilles personnes qui lui donnent un peu de nourriture, parfois l'abritent pendant quelques heures. Si elles ont abdiqué devant le Monstre, elles n'ont pas totalement oublié l'ancien monde et parfois, secrètement, le regrettent. Capturé pour "migrance antisociale désapprouvée", le héros finit enfermé dans une cellule. Faute d'un "smartphone", faute évidemment de posséder des eurobitcoins, il ne peut rien commander et crève de faim, de manière poësque, trop lentement, avec pour seule compagnie un écran de télévision calé sur BFM. Humour ou cruauté, chaque heure de son agonie est ponctuée par quelques mesures de "L'hymne à la joie" de l'eurocalifat, avec le drapeau bleu semé de croissants jaunes. Les dernières paroles enregistrées par le micro espion de la prison sont "Dommage... Pas de France pour les Français".

        "L'homme tranquille" : Après avoir longtemps pesté sur Internet contre la tyrannie microniste à prétexte médical, un blogueur célèbre voit enfin la lumière, comme l'animateur de "Network", grâce à un sermon donné sur C-News par le saint Blablafèche et ceux de Sonia Mabrouk. Il renie alors Raoult, Perronne, Toubiana, Fouché et tous les autres. Hacker de première force (il a fait l'école 42), il met au point un terrible virus, qu'il baptise ironiquement COVID1984 : une fois déchaîné sur Internet, le programme bienveillant interdit tout accès aux sites Odysey et vk24, refuges des derniers criminels de la pensée. Ayant définitivement réduit Trotta et Cassen au silence, il décide de quitter Londres pour New York, afin de prendre incognito une retraite bien méritée en profitant d'un petit héritage. Homme tranquille, il sympathise avec quelques macronistes exterritoirisés (ils n'aiment pas être qualifiés d'expatriés, "patrie" étant pour eux un mot vide de sens), et notamment avec le célèbre abonné au Monde de Combaz qui s'est réfugié aux States pour fuir la vindicte haineuse de ses voisins. Un jour, les deux amis se disputent pour savoir si micron est simplement génial, ou plus que génial : c'est l'occasion d'une longue bagarre épique se terminant, de manière morale, par un mariage en trouple avec une actrice naine racisée trans et bisexuelle. La cérémonie se déroule à la nouvelle église de bergoglio enfin parvenu à son rêve : une église catholique ouverte à tout et à touteuzétousses, sans rien de catholique, sans rien de chrétien. Plusieurs critiques ont souligné la trop faible part accordée au personnage de l'imam dans le film, dont l'inspiration progressiste a toutefois été louée par Mouchard en personne.

        "True lies" : Rappelant tous les mensonges successifs ou simultanés du gouvernement, de son maître et de ses valets, ce documentaire dédié à Sikronne a été conçu à l'origine comme une charge et même un pamphlet contre le régime. Son excellence est pourtant telle que sa diffusion a été autorisée, mais aux seuls responsables micronistes, pour leur être un exemple et une source d'inspiration. Interrogé dans sa cellule, le réalisateur aurait déclaré être aux anges devant cette confirmation du jugement qu'il porte sur les qualités intellectuelles du tyran et de ses complices.

      • Lundi 9 Novembre 2020 à 13:16

        @ Insomniak.!!!!

        hé bé...!

        "Pour faire nombre", dites-vous ...sarcastic !

        En fait, j'attendais davantage de propositions, mais je n'en espérais surement pas autant (je me comprends...)

        J'ai relu, deux fois, trois fois...(j'espère qu'il me sera pardonné.)

        J'espère une réaction de "Admiratif" (#1 ou #2) à votre contribution (parce qu'elle le vaut bien), s'il passe par ici...

        Je ne commenterai évidemment pas chacune d'entre-elles (sauf, peut-être, en cas d'insomnie)

        Il m'est évidemment impossible d'établir le moindre classement (j'essaierai par ordre alphabétique).

         

         

                    

         

        PS.: Rappelez-moi de ne jamais vous souhaiter une "bonne nuit !".

         

      • Admiratif...
        Lundi 9 Novembre 2020 à 14:49

        ... ne l'est pas, qui estime que la fatigue et l'état de demi-sommeil se voient trop chez cet Insomniak. Heureusement, il s'est arrêté avant de nous infliger un pensum sur "Des hommes d'influence" et sur "L'antre de la folie". ;-) "Admiratif... NOT !" (chez les ricains, c'est un mot d'esprit) a toutefois bien aimé l'idée du détournement d'*Alerte !*, découvert jadis grâce à une chronique de Jean-Pierre Petit ne traitant ni de MHD, ni des Ummites, ni de ses soucis familiaux.

        Les vrais films évoqués, quand ils existent (Inutile de chercher "Game of Kronnes" ou même "Game of Crowns"), ne sont pas tous dépourvus d'intérêt, chacun dans sa catégorie : "John Wick", "Shoot them up !" et "True Lies" pour les amateurs de tirs et explosions (probablement rares chez vos lecteurs) ;  et pour les autres, en vrac, "1000 milliards de dollars", "Capricorn One", "Créatures féroces", "Freaks ou la monstrueuse parade", "L'affaire Cicéron", "L'homme qui voulut être roi", "La grande menace", "La maison des étrangers", "Le charlatan", "Le prisonnier", "Le rebelle", "Les enfants de la Révolution", "Les hommes de l'ombre" et "L'homme tranquille". Certains ont sans doute été chroniqués chez DVDclassik.

      • Lundi 9 Novembre 2020 à 16:38

        @ Admiratif (NOT) : 

        Sévère... Injuste, mais sévère !

         

         

      • Admiratif...
        Lundi 9 Novembre 2020 à 16:42

        @bedeau : Une petite variante pour "Mourir d'aimer" : même titre, protagonistes différents.

        Une prof probablement gauchiste (dans ce milieu, c'est la norme) abuse de son autorité pour abuser un de ses élèves dont, bonne psychologue ou astrologue compétente, elle a pressenti le caractère fondamentalement malsain. Protégé par son statut (on se doute bien que cette aventure, dans un milieu normal, se serait terminée par de la prison pour la femme et par le camp de redressement pour le garçonnet), le couple infernal se la joue, sans risque aucun, "transgressif et disruptif" dans les dîners en ville, fêté par un ordre social complaisant. De fait, les notables sont toujours "avancés" comme fromages trop faits, acquis à toutes les manifestations de décadence et même de pourriture : avec de faciles et fausses audaces de comportement, ces gens-là se croient supérieurs à l'humble pecus vulgare qui respecte encore les valeurs traditionnelles assurant la pérennité d'une société ordonnée. Le dérèglement des moeurs a cet avantage, de ne réclamer aucune qualité intellectuelle, et donc d'être à la portée du premier crétin venu, pourvu qu'il soit dépourvu de toute moralité. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle les socalopes en ont fait un outil de gouvernement.

        Bref, en Romaine croquée par Juvénal, la dame gagne ses enfants à sa cause et répudie son mari qui part cacher sa honte dans une province reculée. La liaison infâme se prolonge dans une parodie de mariage. L'époque est déjà favorable aux grandes incapacités et aux bluffeurs incultes : une assurance illimitée, une bonne mémoire, une petite aptitude au charabia et un petit talent pour le mensonge permettent au jeune homme de faire son chemin dans la banque -- un de ses protecteurs dira plus tard de lui qu'il a des qualités de camelot et de catin. Il voudra jouer les intellectuels parce qu'il se sent proche de Gide ("malsain", qu'on disait plus haut), mais il ne sera même pas capable de réussir, malgré plusieurs tentatives, le concours de l'ENS moderne (qui est la caricature bien dégradée de ce qu'elle était à l'époque des Bardèches et Brasillach). Il se révèle donc inférieur à un simple chroniqueur de France Inter (ou autre radio de propagande étatique) nommé quelque chose comme Traquenard. Ce n'est pas bien brillant.

        C'est là qu'intervient dans le film le coup de théâtre digne d'Alexandre Dumas fils : le mari humilié revient à Paris, s'informe des orgies les plus en vogue et les plus élégantes dans la haute société. On lui apprend que c'est au Eyes Wide Shut qu'ont lieu les dépravations les plus modernes. Il se fait inviter et y retrouve évidemment le couple diabolique. Le mari bafoué révolvérise le jeune homme avant de déclarer à son ancienne épouse médusée : "Madame, je laisserais bien au temps le soin de me venger, mais au fond vous êtes déjà morte puisque vous avez perdu votre fils et que vous allez perdre un mari". Ce disant, il met le canon de son arme dans sa bouche et tire, sans parvenir à se tuer -- le projectile ayant traversé la boite cranienne sans heureusement rencontrer d'organe vital. Et c'est la fin d'un film bouffon qui n'a pas rencontré son public, comme on dit chez les bons critiques. En fin de générique, un savant ressemblant fort au Doc de Retour vers le futur commence une conférence sur les univers parallèle dont la physique quantique nous affirme la possiblité théorique et invérifiable. Cette triste histoire a peut-être été, est ou sera réelle, qui sait ?

         

      • Admiratif...
        Lundi 9 Novembre 2020 à 16:45

        P.S. : Je me demande si cet autre "Mourir d'aimer" ne mériterait pas d'être délayé en feuilleton de plusieurs centaines d'épisodes. L'enfermement risque de durer 1000 ans, si on en croit les projets gouvernementaux encouragés par la passivité bovine des populations d'esclaves.

      • Lundi 9 Novembre 2020 à 17:32

        @ Admiratif...?

        J'ai entendu dire que le "Eyes Wide Shut" ressemblait à un patronage pour demoiselles de la Légion d'Honneur comparé à l'un des anciens hôtels particuliers (peut-être le plus célèbre d'entre eux) situés tout au long de la rue du Faubourg Saint-Honoré. 

        Je crains que l'accès n'y soit pas très facile pour un vieil homme blanc hétérosexuel.

        (Information à vérifier, bien entendu)

        Dans la vraie vie, le mari humilié serait décédé et aurait été inhumé dans la plus stricte intimité en décembre 2019

        (Information vérifiée)

         

         

      • Lundi 9 Novembre 2020 à 17:44

        @ Admiratif (suite)

        "un feuilleton de plusieurs centaines d'épisodes..." C'est une idée qu'elle pourrait être bonne, mais avec un CSAvia très vigilant, sans distributeur de CD ou DVD (ni de livres), avec la fermeture d'internet pour les particuliers... Sans être pessimiste, faut voir...

         

      • Admiratif...
        Lundi 9 Novembre 2020 à 18:03

        @bedeau : J'ai point vu le Kubrick, en raison d'une forte allergie à Cruise (allergie que je peux surmonter si j'ai l'assurance que le scénario compensera, comme dans "Le dernier samouraï" ou "Edge of Tomorrow") et surtout à Kidman (là, rien à faire, c'est comme avec Najat ou Foutriquet 2.0 : la vision provoque une répulsion immédiate). Z'avez l'air bien au courant, dites-moi... ;-)

      • Lundi 9 Novembre 2020 à 18:35

        @ Admiratif...?

        Comment !

        Vous n'étiez pas au courant que André-Louis, "le premier amour" de "la première dame de France" était mort "discrètement" la veille de Noël 2019 à l'Hôpital ...

        Tellement discrètement que même "le couple présidentiel" a passé "un Noël en toute intimité à la Lanterne"

        La nouvelle n'a été révélée qu'en octobre 2020.

         

        (désolé, j'aurais peut-être dû faire cette révélation avec plus de précautions)

    2
    Pangloss
    Dimanche 8 Novembre 2020 à 15:55

    "Toubib or not toubib": à la recherche d'un réanimateur qu'on attend toujours aux urgences covid.

      • Dimanche 8 Novembre 2020 à 20:47

        @ Pangloss...?

         

        "Toubib, but not toubab !"

        ...après le docteur Knock :

                    "- Vous me donnez un canton peuplé de quelques millions d'individus neutres, indéterminés. Mon rôle, c'est de les déterminer, de les amener à l'existence médicale, je les mets au lit et je regarde ce qui va pouvoir en sortir : un tuberculeux, un névropathe, un artério-scléreux, ce qu'on voudra, mais quelqu'un, Bon Dieu ! Rien ne m'agace comme cet être ni chair ni poisson que vous appelez un homme bien portant."

                    "- Vous ne pouvez cependant pas mettre tout un canton au lit ?"

                    "- Ca se discuterait..."

        (Knock, ou le triomphe de la médecine)

        ...

                                           

         

    3
    Lundi 9 Novembre 2020 à 14:06
    Carine
    Alors là !
    Chapeau bas...
    Merci à tous ^^
      • Lundi 9 Novembre 2020 à 16:24

        @ Carine...

         

        "Merci à tous"... OK !

        Et maintenant*, il ne tient pas qu'à moi de pouvoir dire prochainement : "merci à toutes zet tous" oops !

         

      • Admiratif...
        Lundi 9 Novembre 2020 à 18:06

        @Carine : J'sais pas si j'suis compris dans le "tous", mais à tout hasard : je vous remercie. Comme j'le disais à Souris donc, l'objectif était d'oublier un instant la triste réalité avec de vraies fictions. ;-)

         

      • Lundi 9 Novembre 2020 à 18:47

        @ Admiratif...

        "...oublier un instant la triste réalité avec de vraies fictions." le but semble atteint -je vous en remercie à mon tour, mais ne me remerciez pas de vous remercier...! (Merci !)

         

      • Admiratif...
        Lundi 9 Novembre 2020 à 19:02

        @bedeau : Trop aimable -- si, si. Gratiam tibi habeo. ;-)

    4
    Souris donc
    Lundi 9 Novembre 2020 à 17:25

    Bedeau et Insomniak : clap, clap, clap !!!!!

      • Lundi 9 Novembre 2020 à 18:03

        @ Souris donc...!

        Il y a encore quelques titre de film à revisiter :

        La vie était un long fleuve tranquille

        Le père Noël est vraiment une ordure

        La cité de la peur

        ...

        vous avez deux heures...

         

        Nan, je déconne...

         

      • Admiratif...
        Lundi 9 Novembre 2020 à 18:05

        @Souris donc : Je vous remercie. L'objectif était d'oublier un instant la triste réalité avec de vraies fictions. ;-)

         

      • Admiratif...
        Lundi 9 Novembre 2020 à 18:32

        "Le père Noël est vraiment une ordure" : La célébration de Noël 2020 a été interdite. Le tyran a eu le front de faire annoncer cette énième saloperie par un fonctionnaire aptonyme : Noël Noël, doublant (pardon : TRIPLANT) l'insulte. Le film raconte l'histoire de deux familles catholiques, l'une moderne (on révère bergoglio, on se demande si la conversion au chrislam ne serait pas une bonne idée surtout avec le nouveau voisinage, on a peur pour sa petite santé parce qu'on voudrait l'immortalité here and now), l'autre de nuance intégriste (on révère saint Thomas, on croit vraiment aux dogmes millénaires de son Eglise, on est sédévacantiste, on a confiance en Dieu et en son système immunitaire). La première se privera de Noël comme elle se prive déjà de messes (la tivi n'a pas été inventée pour les chiens, hein ?) ; la seconde se prépare à kidnapper un vieux prêtre capable de faire les prières en latin. Le film combine l'étude sociologique et le film de casse. La fin est à la fois réaliste et mystique : dénoncés par les membres de l'o.n.g. bergoglienne, les membres de la famille catho tradi (un homme, une femme, un garçonnet, une fillette, un chat) sont envoyés dans un camp de concentration sanitaire et macronien. Là, de manière inattendue, le jour de Noël, survient un événement incroyable : le retour en gloire du Christ. Le film s'arrête là sur un "cliffhanger" en forme de "climax".

         

      • Lundi 9 Novembre 2020 à 18:43

        @ Admiratif...

        "...oublier un instant la triste réalité avec de vraies fictions." et c'est souvent mieux comme ça... Souvent, mais pas toujours.

      • Lundi 9 Novembre 2020 à 19:02

        @ Admiratif (bis)

        La réalité rejoint(ou dépasse) la fiction...!

        Ce n'est pas Noël Noël qui était à la manœuvre, mais madame Pascale Léglise (une "adjointe au directeur des libertés publiques et des affaires juridiques, chef du service du conseil juridique et du contentieux") sur les conseils de laquelle le Conseil d'Etat a rejeté les recours de diverses associations catholiques.

        Madame Léglise a cependant accordé une dérogation pour les prêtres "pour se rendre sur le lieu de leur travail"

        (d'après Boulevard Voltaire

    5
    Mardi 10 Novembre 2020 à 11:16

    Je joins mes applaudissements à ceux de vos autres visiteurs qui ne manquent pas d'imagination également. 

      • Mardi 10 Novembre 2020 à 16:28

        @ Dr WO...!

        Et dire que je n'ai même pas pensé à pasticher...

        (c'est vrai qu'il m'aurait retirer tout ce qui concernait...

        ...pour respecter l'orthographe wink2 !!! )

    6
    Souris donc
    Mardi 10 Novembre 2020 à 16:58

    Manque Orange Mécanique, avec la merveille BO, "Ludwig Van", et l'ouverture de La Pie Voleuse et sa mise en valeur des percussions.

      • Mardi 10 Novembre 2020 à 17:39

        @ Souris donc...

         

        C'est exact, et on y est de plus en plus tous les jours...

         

        Votre commentaire me rappelle un vieil, très vieil article  "On cite souvent '1984' et 'Le meilleur des mondes"'comme exemples réussis de fiction prophétiques Tout pareil avec ces deux films de 1971 et 1973 :'Orange mécanique' et 'Soleil vert'." 

        "orange et vert, et bleu-blanc-rouge" (la dernière vidéo semble avoir été déyoutubée... il fallait s'y attendre !)

         

        J'aurais pu faire allusion à l'un ou à l'autre...

         

    7
    Viva Anast-Avia !
    Vendredi 13 Novembre 2020 à 15:33

    @bedeau : Une dernière contribution à votre programme de cinéma -- "toutes les bonnes choses ont une fin, sauf la saucisse qui en a deux" dit un proverbe boche. Pas relu par flemme. A vous de corriger voire modifier. ;-)

    "L'homme à la blouse blanche" : C'est un "remake" de "L'homme au complet blanc", évidemment remanié pour que le nouveau scénariste puisse se donner à bon compte l'illusion d'avoir amélioré l'oeuvre originale, à l'instar de tout metteur en scène contemporain massacrant une pièce qu'il serait incapable d'écrire (ach, enkaure eine réfleczione pouchadiste !). Bref, un brillant inventeur nommé Bloch trouve une fibre synthétique miracle qui ne s'use pas et dont le seul défaut est de ne pouvoir être teinte : sa couleur, c'est le blanc et rien d'autre.
    Avec candeur, notre héros, dans un magnifique complet blanc tissé avec sa création, donne une conférence de presse. S'attendant à être fêté, il rêve déjà aux moyens supplémentaires qu'il obtiendra pour son laboratoire -- homme de la Renaissance égaré dans notre siècle de fer-blanc, il ne manque pas de compétences et d'idées, dans les domaines les plus variés. Un retour en arrière, filmé en noir et blanc, le montre, enfant, dans la France heureuse des années 50, la France d'avant l'invasion : tout le monde comprend qu'il a bénéficié d'une instruction à l'ancienne, avant l'arrivée au pouvoir de Meirieu, le ministricule permanent de la déséducation antinationale qui, habile, laisse des figurants amuser la galerie -- jospin, ferry et autres blanquer.
    Si l'invention emporte l'adhésion des ménagères (qui songent déjà aux accessoires colorés qui rendront chaque vêtement blanc unique), elle s'attire immédiatement l'hostilité des ouvriers, patrons et financiers qui tous voient d'un très mauvais oeil la fin du système qui les entretient, celui de la consommation sans cesse renouvelée d'objets qui ne durent pas.
    On fait au chercheur-trouveur une offre séduisante : qu'il enterre son invention, et il aura une belle rente à vie... à condition de ne plus rien inventer. Notre héros refuse avec indignation, qui met alors sa vie en danger. Quand, rentrant chez lui, il trouve Moortje, son bobtail japonais, empoisonné à côté d'une note où figure le message "Guess who's next", il comprend que l'heure est venue d'émigrer.
    Il hésite entre la Chine et la Russie, deux pays respectant les têtes pensantes. Il préfère la première, qui lui offre la possibilité de travailler dans le domaine de son choix, sur le sujet de son choix. Seule condition : son laboratoire sera à Wuhan.
    Notre homme, aux connaissances presques universelles (il a consacré toute sa vie à apprendre, et n'a même jamais regardé la tivi, au point de ne pas comprendre les allusions à Hanouna ou à Neuneumann), pense s'attaquer à la suppression définitive des poils de barbe -- un vieux rêve de science-fiction. Instruit par l'expérience, il renonce à ce projet pour ne pas se mettre à dos les fabricants de rasoir et de mousse à raser, car il a enfin vu le film "L'homme au complet blanc" (ah ah, mise en abysme d'une kolossale zubtilität qui signe le réalisateur intellectuel, ça plaira à la kritik !). Ne pensant pas aux conséquences, il décide d'éradiquer toutes les grippes, étant concerné au premier chef car il en souffre chaque année.
    En quelques mois, il parvient à trouver un remède universel, capable même de s'adapter à toutes les mutations des virus de la grippe.
    Instruit par l'expérience, il comprend que faire le bien ne lui rapportera rien. Avisant une vieille édition des oeuvres d'Homer Simpson dans la traduction de Leconte de Lisle, il pense alors à la lance d'Achille, seule capable de guérir les blessures qu'elle avait infligées. "Eurêka !" s'écrie-t-il en grec ancien. Fait rare dans l'histoire des sciences et des techniques, notre savant a trouvé non seulement ce qu'il cherchait, mais aussi comment l'exploiter intelligemment.
    Par l'intermédiaire de ses employeurs chinois, il contacte la Grande Table, l'organisation criminelle secrète qui réunit tous les vrais maîtres du monde, à savoir les financiers. Admis à la Petite Table, figurent leurs principaux complices (Big Pharma et Big High Tech) et leurs employés (les principaux gouvernements mondiaux). La présentation PowerPoint du savant suscite l'enthousiasme général, qui assure aux uns l'argent, aux autres le pouvoir : le remède à toutes les grippes deviendra la source de toutes les grippes qui affligeront l'humanité année après année, et qui la maintiendront en esclavage pour l'éternité. Le remède perdra son caractère universel, pour ne cibler que la grippe de l'année, et pour cause : le virus et l'antivirus seront développés "en même temps" (ce qui a réussi dans l'industrie informatique doit aussi réussir dans l'industrie pharmaceutique). Les possibilités sont infinies... On pourra même berner les moutons en présentant les mutations successives comme les deuxième, troisième, quatrième, énième vagues du même Grand Virus de la Peur Qui Tue. S'ils veulent survivre, les lambdas devront être piqués chaque année, à grand prix : un moyen simple et efficace de les contrôler. On en profitera pour les marquer comme du bétail.
    La dernière scène du film marque la rupture entre l'ancien naïf et le nouveau cynique qui décide de changer de nom : il sera désormais le Docteur Knock. Arborant une belle blouse blanche faite avec la fibre qu'il avait inventée et dont le monde n'avait pas voulu, il se plante devant un immense tableau noir (scène anachronique mais très visuelle) où est inscrit à la craie le problème que lui ont soumis ses nouveaux associés : "Comment supprimer 9 individus sur 10, de manière sélective ?". A voir le sourire de notre savant, "la question elle est vite répondue". Fondu au noir vers le générique de fin.
    Une suite n'est même pas nécessaire : les journaux suffiront.

     

      • Vendredi 13 Novembre 2020 à 17:55

        @  yes...Viva Anast-Avia !

        Evidemment, ici comme autre-part, la mention :

        "toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite."

        ...est de rigueur.

         

      • 8-ung !
        Vendredi 13 Novembre 2020 à 18:43

        @bedeau : Dans une anthologie de textes de Satie, j'avais trouvé ce mot admirable : "Bien que nos renseignements soient faux, nous ne les garantissons pas."

        Dans le même esprit : "Bien que personnes et situations soient désagréablement vraisemblables, la ressemblance avec leurs modèles n'est ni si éloignée, ni si fidèle qu'elle pourrait le paraître. ;-)

         

      • Vendredi 13 Novembre 2020 à 21:14

        @ 8-ung ! 

        C'est presque aussi beau que du Pierre Dac ou du Sibeth Ndiaye...

         

                  

         

         

      • 8-ung !
        Vendredi 13 Novembre 2020 à 23:26

        @bedeau : Dans cet "Achtung bicyclette", je pressens une obscure allusion culturelle. Am I right ?

      • Samedi 14 Novembre 2020 à 11:12

        @ 8-ung...!

        C'est pas impossible mais sur le coup j'avais pas fait attention, j'étais occupé....

         

        (accessoirement, j'ai découvert -mieux vaut tard, etc...- l'origine -"présumée"- de l'expression : ce serait une déformation d'une vieille expression teutonne  "Achtung Bekanntmachung" que d'ignorants gaulois auraient transformé en "Achtung, bécane à machin", devenu "...bécane" puis "...bicyclette")

         

    8
    Not Amused
    Vendredi 27 Novembre 2020 à 12:00

    "Bassesse oblige" (film de casse... sociale) : Dans un pays qui n'est jamais nommé autrement que par son régime, l'Arrêt Public, la mystérieuse secte de la Grande Réinitialisation (qui n'existe pas quand on la dénonce, mais qui existe bien seulement quand on l'approuve) charge un de ses employés d'une mission facile, à la mesure de ses moyens intellectuels limités et surtout des moyens illimités qui lui ont été attribués (milichiens obéissants, journalopes menteurs, juges malhonnêtes, fausse opposition) : voler, par tous les moyens (même légaux), les dernières économies des derniers individus n'étant ni des parasites d'en haut, ni des parasites d'en bas. Le film raconte comment, sous divers déguisements, par mille injonctions absurdes et contradictoires, l'agent matricule 000 parvient à éliminer toutes les catégories dont ses maîtres exigent l'anéantissement, sans jamais rencontrer de réelle résistance autre que verbale. Les meurtres, pourtant invraisemblables (les victimes ne réagissent à aucune attaque), se suivent, ponctués par de fines références à d'autres films -- manière de se gagner les critiques ravis de trouver facilement la solution d'énigmes transparentes. Après chaque meurtre, le tueur aux cent identités se débarrasse de son accent souvent pittoresque et forcé avant de retirer, dans la grande tradition du feuilleton "Misson : Impossible", son masque pour révéler celui de son maître, lequel arrache ensuite le sien pour révéler son néant aux yeux morts (séquence saisissante et inquiétante). Les producteurs avaient envisagé d'autres titres : "Brazil 2", "Théâtre de sang" et surtout "Le masque du Mérinos" (rejeté pour deux bonnes raisons : personne n'a vu "Le masque de Démétrios" et surtout, désignant trop exactement les victimes, moutons masqués, il aurait supprimé tout suspense).

     

      • Samedi 28 Novembre 2020 à 15:16

        @ Not Amused...!

        Vous avez une imagination diurne qui vaut celle nocturne, mais heureusement que mon blog est relativement confidentiel : il ne faudrait pas que quelque individu d'influence et (en même temps) peu scrupuleux qui viendrait à la lire s'inspire de votre fiction pour tenter d'en faire une réalité...!

         

      • Not amused !
        Samedi 28 Novembre 2020 à 15:30

        @bedeau : "Les questions ne sont jamais indiscrètes, seules les réponses le peuvent être". Ainsi, "relativement confidentiel", est-ce de 1 à 100, de 100 à 1000, de 1000 à 1000000 visiteurs par jour, ou plus encore ? ;-) Mere curiosity, don't kill the cat.

        (On peut faire des estimations en multipliant par 20 ou 30 le nombre de commentateurs réguliers -- c'était d'ailleurs à peu près le même coefficient pour estimer le mécontentement des lecteurs à partir des lettres de protestation reçues dans les rédactions.)

        Ce n'est même pas le brouillon du script, tout au plus son "pitch". ;-)

        Si la mafia au pouvoir faisait appel à de vrais hommes d'influence (bonne équivalence pour le titre original), le spectacle serait bien meilleur :

        https://www.youtube.com/watch?v=7lGgDEbL7bE

        (avec une mise en abysme à la fin, le film devenait un grand classique, mais le réalisateur n'y a pas pensé)

      • Samedi 28 Novembre 2020 à 17:50

        @ Not amused...

        Ce n'est pas un secret d'état : le compteur de Eklablog me donne, à ce moment précis pour la journée en cours, 83 visiteurs et 191 pages vues (mais il est très, très... optimiste car il compte aussi mes venues et mes passages !) un autre site d'analyse d'audience que je consulte parfois, quand j'ai publié un article qui ne me semble pas inintéressant à titre personnel)  est certainement plus près de la vérité en comptabilisant 53 visiteurs et 63 "sessions". En moyenne, je table sur environ 60 à 70 visites quotidiennes, jusqu'à 100 parfois, mais même ce chiffre ne me signifie rien de concret, on fait c'qu'on peut !...

      • Not amused !
        Samedi 28 Novembre 2020 à 18:28

        Eh, bedeau, quand le césarion de carnaval fera dresser une liste de proscription à partir des adresses IP récupérées chez les hébergeurs, votre site n'y contribuera pas en quantité mais en qualité. ;-)

         

      • Samedi 28 Novembre 2020 à 18:59

        @ Not amused...!

        hé ben tant mieux, ou tant pire...

        A ce propos je viens de publier un article (vérifié et certifié) avec peut-être quelque avance sur les autres blogs... à voir et à partager, le cas échéant !!!

         

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