• Moi, je dis ça, mais je dis rien... C'est eux qu'ont commencé.

    Avocats/vinaigrette

    Le jeu consiste, si vous l'acceptez, à reconnaître si les "petites phrases" attribuées à l'un ou à l'autre de nos "ténors des barreaux" sont bien de l'un et de l'autre, ou sont plutôt de l'autre que de l'un.

    (si vous voyez ce que je veux dire)

     

     

     

    Avocats/vinaigrette

     

    Jacques Vergès, né le 20 avril 1924 au Laos, (ou le 5 mars 1925 à Ubon Ratchathani au Siam ) et mort le 15 août 2013 à Paris, est un avocat franco-algérien.

    Après avoir été résistant, il devient célèbre en raison de ses convictions anticolonialistes et pour avoir été l'avocat de personnes ayant commis des crimes particulièrement graves, telles que le nazi Klaus Barbie, jugé à Lyon en 1987, ou le terroriste international Carlos.

    Le premier dossier que Jacques Vergès a géré en tant qu'avocat concerne la Sonacotra. Il s'engage dans une "défense de rupture" (appelée aussi "stratégie de rupture"), plutôt que ce qu'il appelle la "défense de connivence", qui était classiquement plaidée: l'accusé se fait accusateur, considère que le juge n'a pas compétence ou que le tribunal n'a pas la légitimité.

     

    Avocats-vinaigrette

    Éric Dupond-Moretti, né le 20 avril 1961 à Maubeuge, est un avocat pénaliste français, réputé pour le nombre record d'acquittements qu'il a obtenus sur le territoire français. Pour ses résultats, il est surnommé "Acquittator" dans les prétoires. Selon M, le magazine du Monde, il feint de ne pas compter ses victoires mais il a fêté entre amis,  le centième acquittement obtenu devant une cour d'assises.

    Ses victoires lui valent aussi le surnom d'"Ogre du Nord". Son aversion contre une certaine magistrature, "institution de faux-culs, petit monde de l'entre-soi et de l'irresponsabilité" et le rapport de force qu'il engage avec les magistrats lors des procès font que certains d'entre eux voient en lui un "terroriste des prétoires"

    En 2013, il refuse la Légion d'honneur

    En mai 2015, Éric Dupond-Moretti se déclare publiquement partisan de l'interdiction du Front national, tout en précisant que "c’est compliqué car après, il y a reconstitution de ligue dissoute".

     

    petites phrases...

     Avocats-vinaigrette

    petites phrases...

    Il y a 100 ans, on condamnait un jeune officier qui avait le tort d'être juif, aujourd'hui on condamne un jardinier (Omar Haddad) parce qu'il a le tort d'être maghrébin. 

     

    Serais-je prêt à défendre Hitler ? Bien sûr ! …/... Je suis prêt à défendre tout le monde à condition qu’ils plaident coupables.

     

    Défendre n’est pas excuser ; défendre, fondamentalement, c’est comprendre ; remonter la chaîne des causes et des effets qui a conduit un homme, en tous points semblable à nous, à perpétrer un acte que nous avocats sommes (dans la plupart des cas) les premiers à réprouver.

     

    Rien de plus pathétique, en effet, que ces hommes et ces femmes abandonnés, se battant dans l’indifférence pour sauver ce qui leur reste d’honneur et de dignité. Rien, ni l’amour, ni la guerre, ne nous met en demeure avec autant de force de dire qui nous sommes.
    Qui que nous soyons, nous portons tous un masque, celui du personnage que nous aspirons à être.

     

    Ce qui en fait la singularité, la force et la beauté, c’est que des hommes et des femmes s’y battent à mains nues avec leur cœur, leurs tripes, leurs peines, leur passé et même leur passif, dont ils ne peuvent se dessaisir, et avec un avenir aléatoire qui se dérobe pourtant sous leurs pieds. Tout alors devient possible, même l’impossible : les morts ressuscitent, les passions éteintes se raniment, les mémoires antagonistes s’interpellent et se rencontrent.

     

    Hippocrate disait du médecin qu’il ne soigne pas la maladie, mais le malade. De même, l’avocat ne défend pas le crime, mais celui qui l’a commis. Bien compris, notre métier consiste à éclairer le chemin tortueux qui a conduit un tel homme à commettre l’irréparable. Ce faisant, nous ne l’aidons pas seulement à déchiffrer le mystère de son geste, nous aidons aussi la société en l’incitant à prendre dans le futur les dispositions nécessaires pour que d’autres ne soient pas tentés d’en faire autant.

     

    La justice ne m’est jamais apparue comme une calme pesée d’âmes faite par des juges assis et sacrés, mais comme l’enjeu bien terrestre d’un combat entre le maître d’aujourd’hui et celui de demain. Son symbole pour moi n’a jamais été la balance du marchand mais la sagaie du guerrier.

     


     

     Avocats/vinaigrette

     

    C’est le procès le plus difficile de ma carrière.  Merah a été traité d’animal. On peut ne pas l’aimer, je l’entends bien, mon but n’était pas de le faire aimer, c’était qu’il soit jugé selon nos règles J’ai revu le procès de Nuremberg, et je trouve qu’il a été d’une certaine façon plus digne

     

    Abdelkader Merah, que j’ai eu l’honneur de défendre, incarne aujourd’hui le mal absolu... "L’honneur", parce que je suis avocat et que j’ai défendu cet homme, seul contre tous, dans un contexte délétère, extrêmement difficile

     

    La question qu'on me pose régulièrement -" Mais comment pouvez-vous donc défendre un assassin?" - n'a aucun sens. Primo : nous autres pénalistes, ne faisons pas de morale, mais du droit; reprocherait-on, par exemple, à un chirurgien d'opérer un malade du foie pour lui sauver la vie, au motif que s'il est mourant c'est parce qu'il buvait de trop? Pour l'avocat, c'est la même logique: sa robe est au service de celui qui la demande, à condition qu'il ne me demande pas de plaider une absurdité. Secundo: beaucoup d'accusés reconnaissent avoir commis le crime dont ils répondent, il ne s'agit pas d'entonner le grand air de l'acquittement en dépis du bon sens. Tertio: Si personne ne défend les assassins, il n'y a plus de justice, seulement une vengeance légale.

     

    Si, comme l'a dit Robert Badinter, le crime est "le lieu géométrique du malheur humain", la cour d'assises, qui juge les criminels, est un lieu de combat autant que de douleur. La machine à juger, telle qu'elle a été conçue au fil des siècles, oblige la défense, si elle veut se faire entendre, à imposer un rapport de force - le sien.

     

    Je comprend qu'on puisse être choqué d'apprendre que tel dealer présumé a été remis en liberté parce qu 'un procès-verbal a été mal rédigé ou qu'un magistrat a a oublié de renouveler le mandat de dépôt , mais seule une procédure irréprochable rend la peine sinon juste, du moins justifiée. Du droit, rien que du droit. Parce que, en matière judiciaire, la morale a souvent le visage des évidences trop faciles et les oripeaux de la présomption de culpabilité.

     

    La méfiance viscérale des magistrats vis-à-vis des avocats m'intrigue depuis toujours. Ils ne nous aient pas. Mais pourquoi ? En grande partie parce qu'ils ne nous connaissent pas, tout bonnement parce qu'ils ne veulent pas nous connaître. Et que circulent sur le Barreau les plus extravagants fantasmes. Les magistrats sont, souvent, gens raisonnables et peu aventureux, c'est ainsi, et peut-être cela vaut-il mieux pour les justiciables - quoique ...Ils voient en nous, les avocats, et surtout les pénalistes, une cohorte de fous furieux rémunérés par l'argent du vice, prêts à tout pour faire libérer des coupables.

     

    Je n'aime pas la contradiction.

     

     

     

     


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  •  Mise à jour importante: Et si tout le monde avait tout faux... Et si monsieur Macron Emmanuel qui exerce les fonctions de "Président de la République Française" voulait, en fait et au lieu de sembler vouloir approuver la "chienlit", commémorer le 30   mai 1968... le discours du Général De Gaulle et l'importante manifestation destinée, dans le respect et la dignité, à lui   démontrer son soutien...

     Bon, c'est vrai... je dis ça, mais je dis rien.

     

    Mêêh, mêh, mêêêh, Paris mêh !

    Mêêh, mêh, mêêêh, Paris mêh !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Alerte info... je ne pense pas qu'il y ait une relation de cause à effet entre le vœu jupitérien évoqué ici et l'information qui vient de tomber: "L'une des figures de la révolte étudiante de mai 68, Jacques Sauvageot est décédé samedi soir à l'âge de 74 ans. Aux côtés d'Alain Geismar et de Daniel Cohn-Bendit, il fut l'un des dirigeants du mouvement de contestation qui ébranla le pouvoir gaulliste... 'L'une des grandes figures de 1968, Jacques Sauvageot #PSU #UNEF, nous a quittés. Emotion', a également tweeté la députée LFI Clémentine Autain."

    Mêêh, mêh, mêêêh, Paris mêh ! Monsieur Macron Emmanuel, qui exerce la fonction de "Président de la République Française", souhaiterait commémorer les 50 ans de mai 1968! certainement pour faire plaisir à son ex-professeuse de français qui avait 15 ans à l'époque et qui devait -si ça se trouve- dépaver comme une folle les rues d'Amiens et occuper la Maison de la Culture (inaugurée deux ans auparavant par M. André Malraux en personne); je ne vois pas d'autre raison qui pourrait expliquer cette soudaine crise d'adolescence, lui qui a comme un léger compte à régler avec "les fainéants, les cyniques, et les extrêmes"... Ou encore, ça peut être pour dépenser le budget "cotillons et confettis" et ne pas organiser la célébration de l'Armistice de novembre 1918, (avec ou sans le nouveau Black M et les adhérents de la M.J.C. "Omar Debbouze"). J'hésite encore sur les vrais motifs...

     Mais j'ai quand même comme un doute en admirant cette complicité et cette solidarité...!Mêêh, mêh, mêêêh, Paris mêh !

     

            

     

     

     

     

     

    La réacosphère, de son côté, commence à s'inquiéter de cette grave question ("faut-il fêter ce cinquantenaire ?" Ou pas ?). Je lui ferais respectueusement qu'on célèbre ce demi-siècle tous les jours grâce aux bonnes gens qui font l'opinion: la presse et les médias, l'école laïque et citoyenne, la justice et la Magistrature, et même le bas-clergé parisien et provincial (ou ce qu'il en reste) et que beaucoup semblent avoir été oublié le pas-si-faux-que-ça: "Celui qui n'est pas de gauche à vingt ans n'a pas de cœur; celui qui l'est encore à (plus de) quarante ans n'a pas de tête." (je crois que c'est G.B. Shaw... (ou Clémenceau... (ou Churchill... (ou Jean d'Ormesson... (ou Eric Zemmour... (ou Socrate... (ou Aristide Briand... )))))),

    68, ce fut un "rat-de-marée" * , mais on peut ne pas m'apercevoir sur cette photo de presse (* la faute, c'est fait exprès...):

    Mêêh, mêh, mêêêh, Paris mêh !

    En effet, c'est moi qui ne suis pas sur la photo, à gauche et au 143me rang,

    et surtout, pas avec la pancarte, et pas à côté d'Alain Geismar qui était absent de ce défilé.

    A cette époque tout le monde écoutait Marc Ogeret ou Francesca Solleville et prenait Philippe Clay pour un cadavre de dinosaure et les campanules pour des fleurs de la passion (si ça vous donne une idée des mentalités !)... 

    Alors, je dis "D'accord, fêtons mai 68..."

    avec 3 ou 4 œuvres d'art pictural et néanmoins populaire, mais qui n'ont pas fait date (sauf en quelque galerie branchée ?) :

    Mêêh, mêh, mêêêh, Paris mêh !

     Asger Jorn: affiches lithographiées pour la Révolution de mai 1968

     

    Mêêh, mêh, mêêêh, Paris mêh !Mêêh, mêh, mêêêh, Paris mêh !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Nanou Marange: aquarelle et techniques mixtes "les pavés-la plage"

     

    ...et comme tout finit par des chansons...

    Évariste - "La Révolution" - Chanson de 1969... c'en est presque comique, on dirait du deuxième degré !

    voir l'article  La Révolution

    et deux autres petits chefs-d’œuvre trop vite oubliés:

    l'ami Renaud chante "a capella": "Crève salope" !

    Dominique Grange interprète: "A bas l'état policié" (sic)

    ... n'est pas Jean-Baptiste Clément qui veut !

     

     

    Sinon, entre-autres, j'ai retrouvé cette déclaration (chronologiquement hors sujet, mais pas tant que ça) de Monsieur Pauwels

    Le sida mental

    6 décembre 1986 : éditorial du Figaro Magazine par Louis Pauwels

    Ce sont les enfants du rock débile, les écoliers de la vulgarité pédagogique, les béats nourris de soupe infra idéologique cuite au show-biz, ahuris par les saturnales de Touche pas à mon pote. Ils

    ont reçu une imprégnation morale qui leur fait prendre le bas pour le haut. Rien ne leur paraît meilleur que n’être rien, mais tous ensemble, pour n’aller nulle part. Leur rêve est un monde indifférencié où végéter tièdement.

    Ils sont ivres d’une générosité au degré zéro, qui ressemble à de l’amour mais se retourne contre tout exemple ou projet d’ordre. L’ensemble des mesures que prend la société pour ne pas achever de se dissoudre : sélection, promotion de l’effort personnel et de la responsabilité individuelle, code de la nationalité, lutte contre la drogue, etc., les hérisse. Ce retour au réel leur est scandale. Ils ont peur de manquer de mœurs avachies. Voilà tout leur sentiment révolutionnaire.
    C’est une jeunesse atteinte d’un sida mental. Elle a perdu ses immunités naturelles ; tous les virus décomposant l’atteignent. Nous nous demandons ce qui se passe dans leurs têtes. Rien, mais ce rien les dévore. Il aura suffi de cinq ans pour fabriquer dans le mou une telle génération. Serait-ce toute la jeunesse ? Certainement pas. Osons dire que c’est la lie avec quoi le socialisme fait son vinaigre .

     

     

    Et pour les plus masochistes (ou les plus curieux -ce qui revient au même-) j'ai aussi parcouru un (très) long article du "Nouvel Économiste paru en 2011 - passages choisis:

    Gueule de bois - L'héritage de Mai 68 n'en finit pas de nous encombrer

    Des étudiants exaltés qui prônent l'avènement d'un monde plus libre, plus égalitaire, plus solidaire. Telle était la vision que l'imaginaire collectif conservait de Mai 68. 45 ans plus tard, force est de reconnaître que le mythe a pâli et que ses idéaux ont vieilli. Plutôt mal d'ailleurs. A commencer par celui de fraternité et de solidarité, recyclé en dictature de la bien-pensance.Version dégradée de l'ancien Peace & Love qui, aujourd'hui, contraint plus qu'elle ne rapproche - jusqu'à donner dans l'inquisition au nom de la liberté individuelle.

    Dans l'intolérance au nom du respect des différences - tout comme la perte de repères qui a succédé au “Ni Dieu ni maître” de la Sorbonne aliène plutôt qu'elle ne libère. Ajoutez à cela les ressorts cassés, de l'éducation et du travail, une idéologie contre-productive de chacun pour soi et d'indignation permanente, et l'on comprendra que beaucoup s'interrogent aujourd'hui sur l'héritage réel de cette révolution qui, il y a quatre décennies, rêvait de liberté et d'égalité.

    Un monde sans règles, une liberté sans limite, un bonheur sans entrave... Sur le papier, il est vrai que ça sonnait bien. Mieux encore lorsque ces appels à des lendemains qui chantent étaient scandés par des hordes d'étudiants battant le pavé de Paris. Mais près de 43 ans plus tard, force est de constater que le lyrisme de Mai 68 a mal vieilli et qu'à ses idéaux pétris de bonnes intentions a succédé une sévère gueule de bois dont les effets n'en finissent pas de se faire sentir. A croire même que plusieurs décennies d'incubation étaient nécessaires pour que l'on appréhende à leur juste mesure les excès de la veille.

    L'individualité au détriment de la collectivité

    Pour Natacha Polony, le pire est de plus en plus sûr, Mai 68 est à considérer comme un point de bascule. Le marqueur symbolique d'un avant et d'un après ; en bien, comme en mal. “Soyons clairs : personne, surtout pas une femme, ne voudrait vivre à nouveau dans la société coincée, rigide et machiste qui précédait Mai 68, déclare-t-elle. Mais ce qui est resté de cette révolution c'est aussi une société de la démesure dans tous les domaines. Une société de l'hyper-consommation, de l'hubris, de l'orgueil infini de gens qui croient que l'individu doit nécessairement l'emporter sur toute forme de collectivité et se construire indépendamment de tout rapport au collectif. Au point que pour moi, Mai 68 a créé des monstres et permis que, aujourd'hui, on assiste à un retour de la barbarie.” C'est dit. Exit les images de jeunes idéalistes exaltés, portés par une sympathique idéologie de fraternité et de liberté ; bonjour l'envers du décor. Celui d'idéaux dévoyés, de ressorts cassés et aussi de mauvaises habitudes contractées.

    L'indignation en lieu et guise d'argumentation

    Autre mauvaise habitude contractée durant la contestation de Mai 68 : le recours à l'indignation comme arme absolue. Tellement absolue qu'elle dédouane de toute autre forme d'argumentation et même, de proposition, jusqu'à aboutir à une forme de révolte essentiellement fondée sur ce qu'Irène Thery appelle une “radicalité dérisoire”. Radicalité parce qu'elle ne fait pas dans la nuance et rejette en bloc – la société, les institutions, les normes, la morale. Dérisoire parce qu'elle se contente de critiquer sans construire. De dénoncer sans proposer. Avec, à l'arrivée, une rhétorique aux accents révolutionnaires, certes, mais aussi une grande naïveté.

    Se vouloir hors de la société, hors du système était très infantile ; de même que se complaire dans une critique de toutes les institutions et de toutes les règles alors que celles-ci étaient à ré-inventer. Pas à éradiquer, résume Irène Thery. Les acteurs de Mai 68 dénonçaient les normes et les rites comme s'il était possible de vivre sans normes et sans rites, alors qu'il fallait parler reconstruction, que d'autres règles du jeu – sexuel, familial, politique… - étaient à définir. Pour la sociologue le constat est sans appel. “Cette naïveté et cette radicalité dans l'expression de la contestation a été extrêmement néfaste.”

    La perte de repères

    Et cet idéal “peace & love” n'est pas le seul à s'être perdu au cours des dernières décennies avant de se retrouver, caricaturé et politisé, dans les diktats de la bien-pensance actuelle. Au rêve d'accession au bonheur individuel véhiculé par “Jouissez sans entrave” et “Soyez réalistes, demandez l'impossible” a succédé une état larvé d'assistanat et de désintérêt pour la collectivité. Quant à l'idéal de liberté porté par les “Ni Dieu ni maître” et autres “Il est interdit d'interdire”, il a débouché sur une véritable perte de repères. Autant de versions dégradées de l'original qui, toutes, illustrent une même réalité. Celle d'un rêve qui a vécu et d'anciens idéaux aujourd'hui dévoyés. Recyclés en nouveaux conformismes ou, pire, en justifications implicites à un nihilisme rampant.Un phénomène classique, pour ne pas dire inévitable, selon le philosophe Bertrand Vergely, auteur, entre autres, de "Retour à l'émerveillement" et de "Petite philosophie du bonheur", pour qui Mai 68 suit tout simplement le schéma classique de toute révolution. “Mai 68, c'est le problème de tout mouvement révolutionnaire qui commence dans la licence et s'achève dans la terreur”, résume-t-il.

    La dictature de la bien pensance

    Autre manifestation de terreur post-révolutionnaire : celle que véhicule la dictature de la bien-pensance, omniprésente dans une société où, résume le philosophe, “la tyrannie de la pensée unique a succédé à un idéal de fraternité”. Une tyrannie qui, elle aussi, se traduit par un état de suspicion permanent puisqu'elle consiste à dénoncer, en continu, toute manifestation supposée de fascisme, de racisme et de machisme et, d'une façon générale, toute entorse aux règles de la pensée unique. “Au point que les anciens de Mai 68 se sont mués en libéraux liberticides.” Au nom du respect de l'individu, cela va de soi.

    La disparition des valeurs

    Une dégénérescence idéologique qui, d'encombrante, devient franchement dangereuse dès lors qu'elle s'accompagne d'une perte de repères. Ce qui est le cas de la société actuelle depuis que, comme le résume Bertrand Vergely, “Mai 68 a tout fait sauter”. Les verrous de la société mais aussi les valeurs, le sens, les critères et tout ce qui, étant considéré comme une norme imposée, se devait de mener tout droit au totalitarisme. Résultat : il n'y a plus ni morale, ni vérité commune ; tout devient multiple, circonstanciel et individuel.

    Quelques décennies plus tard, les effets secondaires de cette traque à l'autorité imposée sont bien visibles. Flagrants même, estime Bertrand Vergely pour qui “la démocratisation de Mai 68 dans la population a débouché sur une confusion totale des valeurs – l'élève vaut le maître, l'agresseur est autant à plaindre que sa victime... - qui se traduit par une disparition des repères et une incapacité croissante à donner un sens à sa vie extrêmement préjudiciable”.

    Normal dans un contexte où les anciens ressorts - de l'éducation, de l'effort, de la famille... - ont été cassés au nom de l'émancipation nécessaire de toute autorité traditionnelle (celle du père, du patron, du professeur, du politique...), sans être remplacés.

    La dégradation de l'autorité

    Un rapport dégradé à l'autorité, pas nécessairement celle qui aliène mais aussi celle qui guide, éduque et, au final, rassure.../...

    Sous les pavés, la peur

    Reste que, pour l'heure, aux rêves de bonheur et de liberté de Mai 68 ont succédé un nihilisme et un totalitarisme du moi peu compatibles avec un projet de société, quel qu'il soit. Et comment

    pourrait-il en être autrement ? Qui dit société dit collectivité ; et ce que Mai 68 a produit, ce sont des individus libres, certes, mais aussi, fondamentalement seuls. “Nous sommes dans un monde où autrui n'existe plus, où il ne faut rien attendre des autres, où le cynisme est de mise au point que s'enthousiasmer, dire “c'est beau”, est perçu comme ringard.” En cause : cette exigence de liberté absolue qui, quatre décennies plus tard, “fait que l'on ne veut plus rien lâcher”., car "dans cette quête de liberté totale héritée de Mai 68, tout ce qui vient de l'extérieur est perçu comme une menace ; voilà comment on aboutit à ce paradoxe effrayant où la phobie du totalitarisme débouche sur une pensée totalitaire et, au final, donne des gens qui ont peur.

    D'autant plus que la pensée soixante-huitarde, ou plutôt ce qu'il en reste, n'est plus celle de l'élite. Elle s'est démocratisée au point de descendre dans la rue, dans les banlieues ; là où, faute de recul sur une idéologie qui date, elle fait des ravages.

     


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  • deux pouah et 2 mesures...

    Laïcité: un professeur suspendu pour avoir lu la bible à ses élèves

    Un ex-principal de collège dénonce "l'emprise" de l'islamisme

     

    Rien de bien nouveau, mais un rapprochement pas inintéressant entre deux petites infos représentatives de notre Manquedéducation Nationale, et que j'ai recopiés presque intégralement, tant les mots choisis semblent avoir fait l'objet d'un soin particulier...

     

    Laïcité: un professeur suspendu pour avoir lu la bible à ses élèves

    publié le 19/10/2017 à 14:00 | LEXPRESS.fr

    (rubrique "éducation")

    L'histoire de cet instituteur de l'Indre, sanctionné pour avoir fait travailler ses élèves sur des passages de la Bible, souligne la difficulté de conjuguer laïcité et enseignement du fait religieux.

    Il y a encore un an, Matthieu Faucher, professeur des écoles à Malicornay, petit village de 200 habitants dans le sud de l'Indre, était loin d'imaginer qu'il serait un jour pris dans une tempête pareille. Les traits tirés, il étale devant lui un éventail de dossiers multicolores remplis de procès-verbaux, de lettres de recours, de documents administratifs, d'articles de journaux locaux qu'il consigne et classe minutieusement depuis le début de "l'affaire"...

    rappel des faits

    (rubrique "faits divers")

    Dénoncé par une lettre anonyme de parents d'élèves, un enseignant de l'Indre est accusé d'avoir violé le principe de laïcité à l'école.

    Si la charte de la laïcité de 2013 précise les contours de l'étude des textes religieux dans les écoles, la question reste encore sensible. Dans l'Indre, un professeur des écoles d'une quarantaine d'année a été suspendu de ses fonctions au mois de février, pour avoir enseigné plusieurs passages de la Bible à ses élèves, raconte France Bleu Berry.  

    Enseignant au Regroupement pédagogique intercommunal (RPI) de Badecon-le-Pin, Chavin, Malicornay et Le Menoux, l'enseignant a été mis en cause par une lettre anonyme envoyée à l'inspection académique par un collectif de parents, un peu avant les vacances de février. Selon ce collectif, le professeur aurait lu à ses 25 élèves de CM1-CM2, plusieurs passages de la Bible. Une atteinte au principe de laïcité selon ces parents.  

    L'inspection académique a lancé une inspection dès le lendemain, puis décidé de la suspension directe du professeur. Jugeant exagérées la rapidité et la sévérité de la sentence, le maire de Badecon-le-Prin et président du RPI, François Broggi, a dénoncé une mesure " disproportionnée".  

    Toujours selon France Bleu Berry, le maire regrette également de n'avoir pas été mis au courant de la procédure. Il explique également que l'enseignant aurait avisé les parents dès le début d'année de son intention d'enseigner des passages bibliques. Le co-secrétaire du syndicat Snuipp-FSU Indre, a également regretté une mesure "exceptionnellement sévère".

    L'inspection académique a tenu à rappeler que cette suspension ne constituait pas une sanction mais avait été prononcé pour permettre à l'enquête administrative de déterminer la réalité ou non d'une entorse au principe de laïcité. Les parents d'élèves seront reçus par l'inspection académique vendredi 3 mars.  

    Selon Pierre-François Gachet, inspecteur d'Académie de l'Indre, "l'étude de textes religieux n'est pas interdite à l'école". "Mais elle doit être effectuée avec mesure et discernement de manière à ne choquer personne et en évitant tout prosélytisme." 


    D'après un autre article:

    Cette affaire pose, selon l’enseignant, deux problèmes : l’abus hiérarchique et la possibilité, ou non, d’enseigner le fait religieux à l’école. "Si je perds, je considérerai que c’est interdit par l’Éducation nationale. "

    Lui qui se dit agnostique s’estime, au contraire, pleinement dans son rôle en dispensant "un minimum de culture chrétienne", indispensable pour comprendre notre environnement culturel.

     

     

    et, en même temps ™

    Publié le 03/09/2017 à 14:35 | Le Point.fr

    Un ex-principal de collège dénonce "l'emprise" de l'islamisme

    Dans un livre intitulé "Principal de collège ou imam de la République", un ancien proviseur dénonce la "loi du silence" face à "l'emprise de l'islamisme".

    "Imam de la République": c'est ainsi que Bernard Ravet, 64 ans, principal de trois collèges situés dans des quartiers très défavorisés de Marseille entre 1999 et 2012, se rebaptise dans son livre, paru pour la rentrée (Principal de collège ou imam de la République, éditions Kéro).

    L'ancien chef d'établissement relate ses années passées à "maintenir les valeurs de la République contre vents et marées", face aux difficultés sociales, à la violence et au trafic de drogue, ainsi qu'aux tentatives d'entrisme de l'islam, parfois radical. "Il y a urgence", clame Bernard Ravet, qui déplore l'abandon dont seraient victimes les personnels des collèges de la part de l'Éducation nationale "face à la montée de l'emprise du religieux".

    L'auteur en égrène quelques exemples : la découverte qu'un surveillant se livre au prosélytisme (1), la lutte autour de "la grille", que de plus en plus d'élèves tentent de franchir voilées, ou l'antisémitisme qui le contraint, préventivement, à orienter un élève juif venu d'Israël vers un collège confessionnel. "Depuis plus de dix ans, le fanatisme frappe à la porte de dizaines d'établissements. Il cherche à empiéter sur le territoire physique de la République, centimètre par centimètre, en imposant ses signes et ses normes", résume-t-il. "Il faut en finir avec la loi du silence" (2), plaide l'ancien principal, qui affirme s'être "longtemps tu par respect du devoir de réserve".

    (le mot "islam" est cité une seule fois dans cet article, remplacé autant que faire se peut par "radicalité", "religieux", "prosélytisme (?)", "fanatisme", etc... bel exercice de style qui évite les répétitions de mots, malvenues dans un article de presse...)

    (1) en fait "Son "meilleur surveillant" au collège Versailles est suivi par les renseignements généraux et fréquente une mosquée radicale. L’homme distribue aux élèves du collège un livre interdit, qui place notamment les préceptes religieux au-dessus de tout."

    (2)"Il y a plus de filles voilées qu'avant, oui, les élèves font tous ou presque le ramadan, oui, ils mangent halal", témoigne de son côté sous couvert d'anonymat une enseignante du collège Versailles.... Une série d’anecdotes qui laisse perplexe Caroline Chevé, secrétaire académique adjointe au Snes d’Aix-Marseille, syndicat majoritaire dans le second degré. "Il est dommage que la question de l’éducation prioritaire soit abordée sous le prisme de la radicalisation religieuse. Il ne s’agit pas de nier le problème. Ce n’est pas un scoop que certains adolescents des quartiers défavorisés sont livrés à la propagande islamique. Nous avons eu des remontées d’obstructions réelles à la tenue d’un cours de SVT ou d’histoire-géographie, mais cela reste rare. Il faut être vigilant, ne pas trop grossir au point de déformer. "

     

     

    Et, tant qu'on y est, un meddley de tout ça, chez nos amis lycéens de... Poitiers:

    Avec la classe de 4ème J, au mois de janvier, nous avons effectué une visite à la mosquée de Poitiers dans le cadre du programme d’histoire.

    deux pouah et deux mesures...

    Nous avions rendez-vous à 9h30, il faisait très froid ! La "vraie" mosquée est encore en construction, mais on peut bien voir le minaret. Donc, nous sommes allés visiter la mosquée "provisoire" qui est juste en face. Avant de renter dans la salle de prière, nous avons dû ôter nos chaussures pour ne pas salir le sol. C’est l’imam qui nous a accueilli. Il nous a expliqué ce que font les fidèles dans la mosquée.Ils doivent d’abord faire leurs ablutions. Il y a un ordre : les mains, la bouche, le nez, le visage, le bras droit puis le gauche, la tête, les oreilles et les pieds). [Dans] la salle de prière, le coin pour les femmes est au fond. Les bandes servent à l’alignement des fidèles. Il y a des exemplaires du Coran (le livre sacré des musulmans qui contient les paroles du prophète Mohamed) à la disposition des fidèles. Un tableau électronique indique l’heure des prières (cinq par jours). L’imam nous a présenté le mihrab (d’où il dirige la prière et qui indique la direction de la Mecque) ainsi que le minbar d’où il parle aux fidèles. Nous l’avons écouté et nous avons posé quelques questions. Ensuite, nous avons remis nos chaussures pour repartir. Nous remercions l’imam pour son accueil chaleureux.

     

     

     


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  •  Quand les bornes sont franchies il n'y a plus de limites ...

     

     

     

    J'vais m'coucher...

    "On m’a proposé d’être secrétaire d’État",

    assure Jamel Debbouze dans Team Duga

     

    Invité exceptionnel ce jeudi de Team Duga sur RMC, l’humoriste Jamel Debbouze s’est laissé aller à une drôle de confidence. Il a confié avoir été approché pour occuper un poste au gouvernement, poste que l’intéressé a préféré décliner.

    Jamel Debbouze aurait-il pu faire un bon politique ? L’une des personnalités préférées des Français s’est allé à un drôle de témoignage ce jeudi, au micro de RMC dans l’émission Team Duga. Oui, l’humoriste, qui remontera bientôt sur les planches après six ans d’absence – il sera à la Cigale, à Paris, en décembre pour son spectacle "Maintenant ou Jamel", a bien failli épouser une carrière politique.

    "On m’a proposé d’être secrétaire d’État, secrétaire d’État à la… comment ça s’appelle (il rigole mais ne précise pas lequel). Un jour, on m’a proposé un gros poste comme celui-là, assure Jamel Debbouze. Bien sûr que non, j’ai refusé."Et pourquoi ? "Parce que ce n’est évidemment pas mon métier, parce que je m’y ennuierai à mourir, parce que c’est là où je serai le moins efficace, le plus figé et le plus critiqué, estime le natif de Trappes. Quand on gagne une Coupe du monde, la jeunesse trouve du travail derrière. Là, on est super utile. Quand je monte sur scène et que je fais l’Olympia ou le Zénith, j’ai le sentiment d’être utile. Il vient d’en bas, il a une main dans la poche, il se retrouve là… il y a une forme d’espoir quelque part. Pareil pour Omar Sy. On représente ça. On en est conscient, on ne joue pas, on espère que ça aura de l’écho chez les gamins et pas seulement. Notre acte politique, c’est de continuer à faire ce qu’on fait dans les meilleures conditions."

    A.D 9/10/2017 à 18h08  

     

    J'vais m'coucher...

     

     

     J'vais m'coucher... mais j'ai peur de faire de mauvais rêves, si je dors !

     

    J'vais m'coucher...

     


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  • La paraskevidékatriaphobie, (du grec tardif Παρασκευή / paraskevi "vendredi", δεκατρείς / decatreis "treize" et φόϐος / phóbos, "peur") est la phobie du Vendredi treize, dont une superstition a fait de cette date et dans certaines cultures un jour de malheur.

    wikipedia

     

    BOUM !!!!!

    Bon, mais y a quand même des trucs qui font flipper...

    1. Selon l’Évangile de St-Jean et les sources hébraïques, la Crucifixion du Christ aurait eu lieu le vendredi 13, le jour suivant la Cène ou Judas se révèle être le 13e convive.
    2. Le vendredi 13 octobre 1307, presque tous les Templiers sont arrêtés sous les ordres du roi de France Philippe IV le Bel marquant ainsi la fin de cet ordre sacré.
    3. Le 13 septembre 1940, lors du bombardement éclair de Londres par l'Allemagne d’Hitler, le palais de Buckingham est atteint par cinq bombes qui détruisent la chapelle royale.
    4. Le vendredi 13 juin 1952. Un avion DC-3  de l'armée suédoise, le Catalina, et ses huit membres d’équipage disparaît en mer baltique.
    5. Le 13 novembre 1970, le cyclone de Bhola, connu comme étant l’une des catastrophes naturelles les plus importantes de temps modernes, s’abat sur le Bangladesh et tue 300 000 personnes, il est aussi responsable d’inondations qui font 1 million de victimes dans le Delta du Gange.
    6. Le 13 octobre 1972. Le vol 571 s’écrase dans la Cordillère des Andes en Argentine. Sur les 45 passagers et membres d’équipage, 12 meurent pendant le crash et 17 de leurs blessures dans les jours suivants. Les 16 survivants ne sont secourus que le 22 décembre de la même année, après s'être nourris des cadavres de leurs camarades.
    7. A la même date, le vol Aéroflot Leningrad-Moscou s’écrase lors de son approche pour atterrissage à cause du mauvais temps. L’accident fait 174 victimes.
    8. Le 13 juin 1997, en Inde, 59 personnes sont tuées et 103 sont grièvement blessées dans un mouvement de foule lors de la première projection d'un film hindi.
    9. Le 13 octobre 1989, le Dow Jones a connu sa seconde plus grosse chute jamais constatée connue sous le nom de "Black Friday".
    10. Le vendredi 13 août 2004, l’ouragan Charley dévaste la Floride. C’est le plus puissant ouragan qui ait frappé les États-Unis depuis l’ouragan Andrew de 1992. L’estimation des dégâts s’élevait à environ 13 milliards de $.
    11. Le 13 octobre 2006, la ville de Buffalo dans l’État de New York est frappée par une tempête de neige qui aurait privé 400 000 personnes d’électricité.
    12. Le vendredi 13 janvier 2012, le paquebot de croisière, le Costa Concordia, frappe un récif au large de la Toscane. Sur les 4229 personnes à bord, le bilan s’élève à 32 morts.
    13. Les attentats de Paris revendiqué par le groupe État islamique ont lieu le 13 novembre 2015. Cette série de fusillades et d’attaques-suicides commis par trois commandos distincts font 129 morts et 354 blessés.

       paraskevidékatriaphobie

    BOUM !!!!!

    vu sur le web...

    (13 exemples, justement et comme par hasard !)

     

    Mais ce qui me chagrine et m'effraie le plus le vendredi 13, ce n'est pas le 13, mais le vendredi, jour de grande-prière chez nos frères mahométans...

     Paraskevidékatriaphobie

    Qu'est ce qui distingue le vendredi des autres jours de la semaine et pourquoi?

    Louanges à Allah

    Le vendredi possède de nombreux mérites qui le mettent au dessus des autres jours. D'après Abou Hourayra et Houdhayfa (P.A.a) le Messager d'Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit: "Allah avait caché le vendredi à ceux qui vous ont précédé: les Juifs célébraient le samedi et les Chrétiens le dimanche. Et Allah nous a donné le vendredi et fait succéder le vendredi, le samedi et le dimanche. Aussi viendront ils (les Juifs et les Chrétiens) après nous au jour de la Résurrection. Nous sommes les derniers ici bas et les premiers dans l'au-delà: ceux qui seront jugés avant les autres créatures". (rapporté par Mouslim,856)

     D'après Aws ibn Moussa, le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : "Le vendredi fait partie de vos meilleurs jours. C'est en ce jour qu'Adam fut créé. C'est encore en ce jour que son âme fut saisie. C'est toujours en ce jour que sera lâché l'ultime souffle (mettant fin à la vie sur terre) et le coup (qui assommera tout vivant terrestre) Multipliez-y les prières pour moi. Car vos prières me sont exposées. "

    D'après Abdoullah ibn Omar (P.A.a) le Messager d'Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit: "Allah protège contre l'épreuve de la tombe tout musulman qui meurt dans la journée ou la nuit du vendredi." (Rapporté par at-Tirmidhi, 1074 et jugé authentique par al-Albani dans ahkam al-djanaiz, p.40-50)

    Voilà quelques mérites du vendredi. Nous demandons à Allah de nous assister à Lui donner satisfaction.

    Allah le sait mieux.

     

    https://islamqa.info/fr/9211


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Prière de rue islamique devant la mairie de Clichy la Garenne :

    (y'en a pour 10 mn. quand même...)

    Sur les 6200+ versets que comporte le Coran, celui qui guide la prière utilise le verset préféré des terroristes de Daesh (9:36). Ce verset est la dernière chose que beaucoup de Chrétiens d’Orient ont entendu avant d’être tués. Ceci donne une idée de la logique dans laquelle se fait cette prière. Le verset en question:

    "Combattez les associateurs sans exception, comme ils vous combattent sans exception. Et sachez qu'Allah est avec les pieux".
      

     

     

    فَإِذَا انسَلَخَ الْأَشْهُرُ الْحُرُمُ فَاقْتُلُوا الْمُشْرِكِينَ حَيْثُ وَجَدتُّمُوهُمْ وَخُذُوهُمْ وَاحْصُرُوهُمْ وَاقْعُدُوا لَهُمْ كُلَّ مَرْصَدٍ فَإِن تَابُوا وَأَقَامُوا 

    الصَّلَاةَ وَآتَوُا الزَّكَاةَ فَخَلُّوا سَبِيلَهُمْ إِنَّ اللَّهَ غَفُورٌ رَّحِيمٌ

     

    Après que les mois sacrés expirent, tuez les associateurs où que vous les trouviez. Capturez-les, assiégez-les et guettez-les dans toute embuscade.

     

     Paraskevidékatriaphobie

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Alors, 13, ou 14 ou 15... le vendredi c'est pas mon jour, et pas seulement parce-qu’il y avait du poisson à la cantine quand j'étais gamin ...

     

    PS. vous avez vu la date et l'heure de mise en ligne ???

     


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  • C'est la course entre Anne Hidalgo et Jack Lang pour obtenir le Qour'an d'honneur... Mais, alors que la première s'est contentée de nous rappeler avec beaucoup de patience et de pédagogie que "Le ramadan est une fête qui fait partie du patrimoine culturel français. Le célébrer fait partie du partage et ne contrecarre pas la laïcité. ", la seconde se montre beaucoup ambitieuse...

     

    Paris, capitale du monde arabe ! (Dixit Jack Lang)

    (vu sur Boulevard Voltaire. Une vidéo et une chronique que vous connaissiez certainement, mais bon...ça me semble relativement important, alors pour ceux qui... au cas où...)

    Il nous les fera toutes, ce cher Jack Lang, éminence de la République socialiste. Pour le remercier d’avoir tant œuvré, Hollande lui avait offert, en 2013, la présidence de l’Institut du monde arabe. Un poste pas trop mal rémunéré à 9.000 euros par mois, avec des frais de représentation conséquents.Voulait-il exprimer sa vision de quartiers entiers habités par une population venue d’outre-Méditerranée ?

    Notre cher Jack Lang, qui vient de fêter gaillardement ses 78 ans, va célébrer les trente ans de cet institut dont il avait lui-même proposé à Mitterrand la création, souhaitant créer un pont d’amitié entre le monde arabe et la France : "Je l’avais voulu à quelques pas de Notre-Dame de Paris et de la Grande Mosquée, et j’avais espéré alors que ce bâtiment soit à la hauteur de l’importance que nous accordions au monde arabe." Interrogé par Radio Orient à l’occasion de cet anniversaire, Jack Lang explique que "[sa] mission est de mettre en lumière le trésor intellectuel du monde arabe d’hier et d’aujourd’hui ».
    Et il poursuit en affirmant que, pour lui, "Paris est, d’une certaine manière, l’une des capitales du monde arabe".

    Lorsque le reporter de Radio Orient lui parle de l’enseignement de la langue arabe, pour lui, "il n’est pas assez valorisé: lorsque j’étais ministre de l’Éducation nationale, en 2000-2002, j’avais pris des mesures pour encourager l’enseignement de la langue arabe, en particulier son enseignement précoce à l’école".

    Selon Éric Delpont, directeur du musée de l’IMA, la primauté de cet institut est bien de donner à l’islam toute sa valeur : "Sa mission est de détricoter les préjugés et tout ce qui se greffe non seulement autour du monde arabe, mais au cours de la dernière décennie, autour de l’islam." Et Éric Delpont de rajouter que l’autre mission de l’IMA est "de redonner une légitimité aux Français d’origine arabe en leur rappelant d’où ils viennent, car être arabe, souligne-t-il, n’est pas une tare !"

     

    Anne "enfoncée" par Jack !

     

     

    Une touchante continuité dans la réflexion:

    "Nous voulions montrer que le monde arabe, ce n'est pas seulement le sang et la violence, c'est aussi des changements positifs dans tous les domaines: éducation, culture, économie, droits des femmes Je souhaite qu'on puisse un peu mieux éclairer les citoyens sur ce qu'est l'islam. Il faut ouvrir les esprits. Il faut bien sûr enseigner les religions à l'école"..."L'Islam est une religion de paix et de lumière, qui a compté parmi ses penseurs des hommes d'ouverture, et c'est ce qu'il faut enseigner à travers ceux qui en sont les hauts responsables."

    Jack Lang - janvier 2015


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  •  Un peu d'actualité, pour commencer, et puis quelques archives que ceux qui font l'actualité ont trop bien archivées...

    Trésors de nos archives

     

    Pourquoi la pédophilie dans l’Église catholique ? 

    C'est une bonne question et je vous remercie de l'avoir posée plutôt dix ou cent fois qu'une...

    Ça, c'est archi-archi-connu... Dit et répété sur tous les tons (non, sur un seul ton)

    • Pédophilie : l’Église tremble avant le procès du cardinal Barbarin Marianne du 28 sept 2017
    • Pédophilie dans l’Église catholique : le cardinal Barbarin sera jugé pour non-dénonciation en avril FranceInfo du 19 sept 2017
    • Église et pédophilie, le cardinal Barbarin s’expliquera devant la justice La Croix du 18 sept 2017
    • Pédophilie dans l’Église: le procès des silences du cardinal Barbarin Libération du 17 sept. 2017
    • Le cardinal Barbarin sera jugé pour non-dénonciation de pédophilie dans l'Église HuffPost-Le Monde du 19 sept 2017
    • Pédophilie dans l'Église : le cardinal Barbarin jugé en avril pour non-dénonciation Le Parisien du  19 sept 2017
    • Pédophilie dans l'Église : le cardinal Barbarin sera jugé pour non-dénonciation Le Figaro du 18 sept 2017
    • Pédophilie dans l’Église : Le cardinal Barbarin sera jugé en avril pour non-dénonciation 20minutes du 19 sept 2017

     

    Ça, c'est tabou... stigmatisant, anti-vivransamble, méchant et pas correct.

    ... ce qui évite de poser ne serait-ce qu'une fois celle de la pédophilie dans l'Islam, qui ne se pose pas, puisque (icoutons li savants douktours):

    • Erreur de traduction: Le Prophète (SBSL) aurait consommé le mariage alors que Aïcha aurait eu 9 ans. On trouve en effet le hadîth suivant dans les nombreuses traductions en français du Sahîh de Al Bukhârî, les données litigieuses sont soulignées : “Le Prophète écrivit le contrat de mariage de Aïcha alors qu’elle avait six ans. Il consomma le mariage alors qu’elle en avait neuf. Elle demeura auprès de lui durant neuf années” Il s’agit là d’une erreur de traduction manifeste, nous allons le démontrer. En effet, tel quel, ce “hadîth” n’existe pas. En voici le texte original: ومكثت عنده تسعااا... عن عائشة رضي الله عنها أن النبي صلى الله عليه وسلم تزوجها وهي بنت ست سنين وأدخلت ... n'est-ce pas ? (selon Dr Al ’Ajâmî. dans "Oumma.com")

     

    • Normal... (quest. rép.et FAQ) Q:- Pourquoi y'a des gens (islamophobes) qui dit que Mohamed était un pédophile...quelqu'un peut m'expliquer ça ?  R:- Aicha était très très très très mature pour son âge. - R: Je peux pas répondre a ta question mais pour mieux défendre l'islam tu devrais acheter un livre pour ça. - R: Il faut savoir que la mentalité d'avant et de nos jours n'est pas du tout la même.tout cela fait que personne n'a jamais critiqué le prophète (sws) pour son mariage avec Aisha jusqu'au 21eme siècle où soudainement une vague de "Mohammed est un pédophile" est apparue. Alors même si le prophète a épousé Aisha a 6ans et l'a défloré a 9, tout cela était normal a leurs époque (d'après un forum sur "Yabiladi.com")

     

    • ...de même il est inexact de rapporter que l' ayatollah Khomeyni ait écrit dans son "petit livre vert  que: "Les pères sont autorisés à donner en mariage leurs filles, même quand elles sont au berceau, mais leurs maris ne peuvent les pénétrer que quand elles sont aptes à cela et aussi quand elles peuvent supporter le poids du mari"... "L’homme peut avoir le plaisir sexuel avec un enfant aussi jeune qu’un bébé. Cependant, il ne doit pas le pénétrer, mais sodomiser l’enfant. Si l’homme pénètre et cause des dégâts à l’enfant alors il devrait être responsable pour l’existence de cette fille pour toute sa vie. Cette fille, cependant ne compte pas comme une de ses quatre épouses permanentes."... puisque je suis incapable de vous donner le numéro du chapitre ou de la page en question !

     

    ... et guère plus à propos de la société "civile", sauf un institut un "professeur des écoles", de temps en temps, pour donner un semblant d’honnêteté intellectuelle et d'impartialité...

    On trouve pourtant des archives non dénuées d’intérêt sur internet:

    Ça, on en a causé (un peu, en rigolant, ou pour démentir), et puis on a fini d'en causer...

    Dans son livre "Le grand Bazar" (Belfond - 1975 - 23 €) Daniel Cohn Bendit dit aimer les enfants

    "Il m’était arrivé plusieurs fois que certains gosses ouvrent ma braguette et commencent à me chatouiller. Je réagissais de manière différente selon les circonstances, mais leur désir me posait un problème. Je leur demandais : 'Pourquoi ne jouez-vous pas ensemble, pourquoi m’avez-vous choisi, moi, et pas d'autres gosses ?' Mais s’ils insistaient, je les caressais quand même".

    Mais, par la suite il a dit que c'était même pas vrai, ou qu'il le regrettait, ou que c'était pour agacer le bourgeois, ou que c'était le reflet d'une époque, ou que... ou que on ressort cette histoire pour lui faire de la peine et lui causer du tord..

    Libération veut "apprendre l'amour à nos enfants et parraine le "Front de libération des pédophiles"

    Le FLIP (Front de libération des Pédophiles) est né. Quelques objectifs essentiels ont déjà pu être lancés:

    — Combattre l’injustice pénale et mener une réflexion critique sur la famille et l’école, fondée sur une analyse politique de la sexualité entre mineurs et adultes.

    — S’associer à la lutte des enfants qui veulent changer leur mode de vie et de tout groupe politique qui vise à l’établissement d’une société radicalement nouvelle où la pédérastie existera librement.

    — Développer une culture pédérastique qui s’exprime par un mode de vie nouveau, et l’émergence d’un art nouveau.

    — Prendre la parole dans des organes d’information qui lui en donnent les moyens et par les voies qui s’imposent.

    — Manifester sa solidarité avec les pédophiles emprisonnés ou victimes de la psychiatrie officielle.

    La "tyrannie bourgeoise" fait de l’amoureux des enfants un monstre de légende qui croque les chaumières. Nous casserons ensemble monstres et chaumières.

    Pour joindre le FLIP, écrivez à Jean-Louis Burckhardt, BP N°361, 75 Paris cédex 02 (ne pas mentionner FLIP sur l’enveloppe, joindre un timbre pour la réponse) .

     

    voir "Alter-Info" de février 2013

    Archives non-épiscopales

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    "Libé" de janvier 1977

     

     

    Et même le "grand" Serge (Gainsbourg) y va de ses fantasmes avec sa fille (12 ans):

    Inceste de citron
    Lemon incest
    Je t'aime t'aime, je t'aime plus que tout
    Papapappa
    Naïve comme une toile du Nierdoi Sseaurou
    Tes baisers sont si doux
    Inceste de citron
    Lemon incest
    Je t'aime t'aime, je t'aime plus que tout
    Papapappa
    L'amour que nous ne ferons jamais ensemble
    Est le plus rare le plus troublant
    Le plus pur le plus enivrant
    Exquise esquisse
    Inceste de citron...
     
    Mais, bien sûr...
    "Cette passion se rapproche de l'amour entre deux adultes par les sentiments provoqués mais n'a rien à voir avec la pédophilie ou l'inceste selon Gainsbourg. Ainsi Charlotte, âgée de douze ans, évoque "l'amour que nous n'f'rons jamais ensemble" et l'amour "le plus pur". Et en plus, c'est de l'Art... C'est mieux comme ça.... j'ai eu peur.

     

    Mais ça, c'est quasiment passé aux oubliettes...

    Lorsque Jack Lang et Bernard Kouchner soutenaient des pédophiles

    (rien que du beau monde)

    "Si des filles de 13 ans ont le droit de se faire prescrire la pilule en France, elles doivent aussi pouvoir consentir."

    "Dans une tribune publiée dans Le Monde en 1977, les anciens ministres français Jack Lang et Bernard Kouchner prenaient la défense de trois personnes accusées d’avoir eu des relations sexuelles avec des enfants de 13 et 14 ans."

    "En 1977, trois inculpés pour "attentat à la pudeur sans violence sur des mineurs de quinze ans" se trouvent depuis trois ans en préventive. Ils reçoivent le soutien de Jean-Louis Bory, Patrice Chéreau, Guy Hocquenghem, Bernard Kouchner, Jack Lang, Gabriel Matzneff et Philippe Sollers : "Trois ans de prison pour des caresses et des baisers, cela suffit." (le Monde, 26 janvier 1977)."
    "Parait ensuite un manifeste réclamant la dépénalisation des relations sexuelles avec les mineurs ; le texte est signé par  Louis Althusseir, Roland Barthes, Simone de Beauvoir, Jean-Louis Bory, Patrice Chéreau, Jacques Derrida, Françoise Dolto, Gabriel Matzneff, Jean-Paul Sartre et Philippe Sollers (Le Monde, 22-23 mai 1977)."

    "Une lettre ouverte fut publiée dans Le Monde, la veille du procès de trois Français (Bernard Dejager, Jean-Claude Gallien et Jean Burckardt), tous accusés d’avoir eu des relations sexuelles avec des filles et des garçons de 13 et 14 ans. Deux d’entre eux ont été en détention temporaire depuis 1973 et la lettre fait allusion à ce fait comme scandaleux".
    "La lettre fut signée par 69 personnes, dont Jack Lang (qui fut plus tard ministre de la Culture et ministre de l’Éducation en France), Bernard Kouchner (qui a été ministre de la Santé en France et cofondateur de Médecins sans frontières) Michel Bon (précédemment PDG et président du conseil d’administration de Carrefour et France Télécom et anciennement vice-président de l’Institut Pasteur), et des intellectuels publics comme Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Gilles Deleuze, Roland Barthes, André Glucksmann et Guy Hocquenghem, ainsi que 9 spécialistes. Le document déclare qu’il y a une disproportion entre la qualification de leurs actes en tant que crime et la nature des actes reprochés, et également une contradiction puisqu’en France les adolescents sont pleinement responsables de leurs actes à partir de l’âge de 13 ans."

     

     

     

     

    Archives non-épiscopales

    Vous me direz "Ouais, mais bon, c'était dans les années 70, depuis "on" s'est rendu compte que c'était pas bien (de le dire en public) et maintenant on veille au grain, tout en étant le plus intransigeants possible avec les uns et d'une tolérance miséricordieuse et paternaliste avec les autres "

    Hé, oui... il ne me viendrait pas à l’esprit que les années 70 et 80 (pardon, les 70' et 80') pourraient être considérées, elles aussi, ou elles surtout, comme "les années les plus sombres de notre histoire", non non non, pas du tout, je ne le dirai pas...

     

     

     


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