...de l'article précédent :

Comprendre et aimer la davocratie négationniste-génocidaire (Renaud CAMUS)

Klaus Schwab, fondateur et président du Forum économique mondial de Davos (2016) : "nous aurons une puce implantée sous la peau ou dans le cerveau dans les 10 années à venir."

Pour ne pas perdre ou se faire voler son pass sanitaire, une solution : la puce sous-cutanée... pic.twitter.com/j0Dtd0Lwy9

— Traduction & Réinformation (@TraducReinfo) April 30, 2021

 entretien du 16 janvier 2016 sur la Radio Télévision Suisse (RTS)

Au début, j'étais quelqu'un. Oh, pas "Quelqu'un" avec une majuscule... non, quelqu'un... une personne... même pas un personnage... Plus tard, je deviendrai un individu, et puis un matricule.  Mais commençons par le commencement

Je m'appelais William Gobinot. Gobinot, c'est le nom que j'ai reçu de mon père, comme lui l'avait reçu de son père et son père des pères de leurs pères. Je n'ai pas souvenir que ma mère se soit sentie humiliée que je ne porte pas son nom de jeune-fille, pas plus qu'elle n'avait pas de regret de ne pas se faire appeler Godinot-Postier. Mon prénom William serait un clin d'œil à mon parrain, fan (à l'époque on disait "admirateur") de Jean-Roger Caussimon ; j'ai mis longtemps à comprendre. J'avais également deux autres prénoms : Marcel et Émile , en souvenir de deux grands-oncles, l'un du côté paternel et l'autre du côté maternel, que je n'ai pas connus.

J'ai résidé une grande partie de mon existence dans une petite ville de province, "Fontaine-les-Roses", où il n'y a ni fontaine, ni rosier remarquable. Les historiens locaux pensent qu'il s'agit de la déformation d'un nom ancien, latin ou médiéval. Une petite ville de Saône-et-Loire, quand le nom d'un département permettait encore (niveau Certificat d'Etudes--) de le situer approximativement sur la carte de France. Avant de devenir 71865, mais c'est plus pratique pour les postiers, je crois.

De la même façon, c'est plus pratique pour l'Administration qui, au lieu de parler de Gobinot, William, Marcel, René, né le 25 avril 1951 à Grand-Pré, Saône-et-Loire, parle de l'individu portant le "numéro d'inscription au répertoire des personnes physiques" : 1.51.04.71.666.017-9. Ce qui est extrêmement précis et très personnel, bien que je doute qu'il y ait beaucoup de Gobinot, William, Marcel, Émile, né le 25 avril 1951, de René Gobinot et de Marguerite Postier son épouse, à Grand-Pré, Saône-et-Loire... mais sait-on jamais. Mes proches et mes intimes ne m'appellent pas encore "1.51.04.", mais  ne le leur suggérez pas, par pitié. Grâce à lui, également, chacun peut savoir si je suis marié et  depuis quand, quel est le "genre" de maon conjoint·e, si nous avons des enfants et quel établissement scolaire (laïque ou religieux) ils/elles fréquentent, etc... Un véritable sésame, l'Ali B-A-ba de tous les voleurs et violeurs de données confidentielle, personnelles et secrètes...

A ce numéro, plus connu comme étant mon "numéro de sécurité sociale", il convient d'associer mon "identifiant DMP" (SGDG1418, mais protégé par un mot de passe et un code secret), pour "Dossier Médical Partagé", c'est à dire mon petit carnet de santé électronique et virtuel à moi, où chacun de mes "professionnels" "de santé" "préférés" et quelques autres, ni professionnels, ni de santé, ni préférés peuvent savoir tout de moi et de mes analyses, examens, traitements, et comptes-rendus divers.

Ce qui n'a rien, mais rien de rien, à voir avec le monumental "health Data Hub" de papa Microsoft, ni avec la philanthropique société QVIA "au service des industries combinées de la technologie de l'information sur la santé et de la recherche clinique", grâce à ma petite puce de ma carte vitale à chaque passage chez mon pharmacien.

Je suis encore (et surtout) un autre (sacré ?) numéro : le "numéro fiscal de référence" (sacrément sacré... effectivement !) dont le sens est encore plus ésotérique : 00.13.314.220.372-K, mais qui permet au ministre de phynances et à ses tire-laines et autres coupe-jarrets de surveiller mon budget et de prélever l'essentiel, l'indispensable et le superflu pour les bonnes et les basses œuvres de la République. 

Bien entendu, tout ça, ce qui précède et ce qui suit n'est en rien systématique, on s'en rendrait compte, même sans que les chaines d'info diffusent des reportages et des témoignages et que des vidéos youtubisées dénonciatrices circulent sur internet

Et puis encore, celui de ma carte bancaire : 3672.2275.8972.1739 (et son code secret xxxx) qui permet à qui s'est autorisé légalement le droit de savoir à quoi j'ai utilisé la partie restante du budget évoqué supra : ce que j'ai acheté, et où, et quand, avec une précision et une mémoire remarquables, comme quels sont les livres que j'ai acheté et donc qui sont mes auteurs préférés et leurs opinions et donc la mienne, mais aussi ma marque de whisky ^(*) que je préfère et si choisi bien mes biscottes sans gluten ni huile de palme, et si j'achète bien locavore, bio et éthique dans la mesure du possible. Par exemple. Ça peut sembler beaucoup, mais ça l'est encore bien davantage, rassurez-vous.

Mais heureusement, enfin je crois puisqu'on me l'a dit, répété et certifié : une Commission spéciale et indépendante bien que Nationale qui tenterait de faire rimer Informatique et Liberté veille sur le  grain à ce que personne, personne... ne puisse avoir un accès simultané à toutes mes coordonnées. J'imagine qu'il serait jugé hautement repréhensible que, malgré mes quelques soucis diabéto-cholestéroliens, je m'autorise à acheter régulièrement viande (non halal...!) et charcuterie, pâtisserie et confiserie, et bière et vins et spiritueux (sauf à jurer que c'est pour offrir). 

J'ai failli oublier mon "adresse IP" qui permet à qui s'est autorisé légalement le droit de le savoir (bis) ce que je bricole sur Internet, où ça, à quelle heure, pendant combien de temps et combien de fois mon enfant ? si j'ai un blog ou si je suis abonné à quelque réseau social et lequel et depuis quand et qui j'y fréquente et ce que je peux bien y écrire (même pas anonymement ! disons "pseudonymement", si vous voulez), etc...

Bien entendu, tout ça, ce qui précède et ce qui pourrait suivre n'est en rien systématique, et les 3 millions d'euros investis dans l'opération de surveillance des réseaux sociaux ne serviront qu'à protéger les plus faibles des attaques des trolls et des hackers russes.

Mais je cause, je cause, comme si vous n'aviez pas mieux à faire que m'écouter alors qu'il était tellement plus simple, plus rapide, plus précis et plus efficace de me présenter tel que je suis maintenant, et fier de l'être. Forcément : 

alias  numéro 6.666

Enchanté...

(*) poscriptomme qui n'a rien à voir : ayant des goûts et des moyens relativement et héréditairement modestes, je ne déteste pas le ARRAN (écossais) et le CONNEMARA (Irlandais) 

On savait Macron (Emmanuel) plus jeune président de la V^me (pardon : "5^me") République, on le savait Chanoine du Latran, on le savait "Mozart de la phynance", on le savait conseiller Pôle-Emploi avec une banale rue à traverser, on le savait expert en itinérances mémorielles (en dépit de son aversion pour l'Histoire de France avec ses Gaulois réfractaires, alcooliques et illettrés), on le savait maitre d'œuvre au chantier de Notre-Dame de Paris, on le savait président thaumaturge transcendant, on le savait Gaullo-Mitterandiste, on le savait chef de guerre (aérienne, sous-marine, spatiale, cybernétique et biologique, par exemple), on le savait épidémiologiste autodidacte, etc... on le découvre prophète et -"en-même-temps"™- futurologue... Irmanuel Macron.

Anticipation : Emmanuel Macron imagine l’actualité de 2025

Irmanuel Macron anticipe la France de 2025, une France exemplaire, "aux racines du macronisme",  et annonce "Notre Renaissance" avec, dans les principaux rôles :

...une jeunesse qui aurait rattrapé les heures d’études perdues, les expériences volées, trouvé du travail grâce au plan de relance et toute sa place dans notre société.

...un nouveau modèle français de protection sociale avec la prise en charge des plus âgés et du "risque dépendance", et avec des retraites plus justes et pérennisées.

...moins de "Unes" peuplées de faits divers tragiques, mais faisant la part belle au retour de la République sur chaque terre du pays, autour du policier, du professeur, du responsable associatif...

...l’excellence industrielle française, son nouveau modèle productif plus écologique et numérique faisant la part belle aux initiatives qui feront de la France l’avant-garde du progrès vert.

...une Europe puissance, qui se sera pensée comme un "nous" plutôt qu’une addition de "je" pour investir dans la défense, le contrôle des frontières et la souveraineté industrielle et technologique.

Mais...

Il y a juste une simple petite condition, car c'est si, et seulement si...

"...si nous le voulons, si nous ne cédons rien de l’ambition de transformation que les Français ont portée au pouvoir en 2017, notre Nation peut prendre toute sa part à l’invention du monde qui vient."

d'après : "Emmanuel Macron - "Ma France de 2025" - "l'Opinion" du 28/04/2021

Mais (en même temps - forcément !) :

La santé mentale des français inquiète de plus en plus le Gouvernement.

Mais, en même temps...

Le premier ministre demande à Sheila de se faire vacciner en direct à la tévé...

Le ministre de l'éducation joue à la marelle et à pierre-feuille-ciseau dans une cour de récré...

ou alors, c'est moi...

Vu sur "GALLICA.BNF"

Sortez masqués ! Histoire médiatique du masque de protection 

Quand, hier, nous nous demandions ce que nous verrions peut-être le lendemain

(et le surlendemain aussi...) 

"Un masque respiratoire....Il fut imaginé en 1868 par M. Henrot pour parer au danger de contagion de certaines maladies infectieuses par les voies respiratoires, la diphtérie, par exemple. Il se compose d’une armature emprisonnant le nez et la bouche et fermée à l’extérieur par deux toiles métalliques entre lesquelles on place des rondelles de coton. Tous les germes infectieux restent attachés à ces rondelles et l’air est ainsi rigoureusement filtré. Une petite soupape très simple et très sensible permet l’issue de l’air respiré. Tout ce petit appareil est en aluminium, très léger par conséquent, et se porte aisément comme des lunettes." (Le Temps, 13 mai 1915)

"... N'y a-t-il pas de quoi rester bouche bée devant cette proposition de M. Henrot de se munir d'un masque destiné à filtrer l'air et à le débarrasser de ses miasmes, tout comme le faisaient ces médecins du moyen âge qui pensaient, à l'aide d'un costume grotesque, pouvoir éviter la contagion de la peste ?... Et dire que cette proposition a été faite devant l'Académie de Médecine, et qu'elle a eu les honneurs d'une discussion !..." (Excelsior, 28 février 1916)

"La récente conclusion, votée par l’Académie de médecine sur la proposition du docteur Bezançon, préconisant le port de masques, pour éviter la dissémination de grippe parmi le personnel sanitaire, ne consacre pas une nouveauté. Le masque protecteur est apparu pour la première fois il y a déjà bien des années […] Serait-il trop compliqué de porter devant la bouche et le nez quelques doubles de gaz à pansement maintenus par une armature de fil de fer, exactement comme on porte des lunettes – ou plus simplement encore, de porter une voilette épaisse ?" (Le Petit Parisien, 27 octobre 1918)

"À la séance d’hier de l’Académie de médecine, le savant professeur Marchoux a fait une communication du plus grand intérêt et de la plus pressante actualité ; il recommande, notamment aux médecins et au personnel hospitalier, de porter sur la figure un réseau léger, voilette ou masque, et en plus des lunettes, afin de se garantir de la projection de gouttelettes septiques provenant d’un éternuement, d’une toux, de la parole des grippés en cours de traitement." (Le Journal, 13 février 1929)

"Afin de limiter le risque de transmission directe du virus par les gouttelettes projetées à l’occasion de la parole, de la toux et de l’éternuement, le port d’un masque anti-projections couvrant le nez et la bouche, destiné à retenir ces postillons et à éviter leur dispersion dans l’environnement immédiat, a été recommandé dans un communiqué récent de l’Académie nationale de médecine […] Pour être efficace, le port du masque anti-projections doit être généralisé dans l’espace public."

"En Angleterre, on a adopté le masque respiratoire pour éviter la contagion. Pourquoi ne le fait-on pas en France ? Le docteur Netter a, cependant avec sa clairvoyance d’éminent praticien, présenté, il y a trois mois, un masque pratique. La Faculté l’adopta, mais non point le public -public, en vérité, bien léger, et qui, par crainte d’être ridicule, préfère se laisser assassiner par les pneumocoques et tous les agents microbiens qu’expulsent les sujets malades qui toussent, éternuent à l’envi dans les tramways, les autobus et les métros ! À Londres, on le porte carrément, et l’on voit dans les quartiers les plus fréquentés, passer des dames, des soldats, de graves civils protégés par le masque -lequel n’empêche pas de parler- contre le fâcheux et mystérieux microbe." (L’Heure, 26 février 1919)

"Le français plaisante, même au milieu du danger, et je n’ai pas grande illusion que les hommes en général portent un masque, alors que, pendant la guerre, les officiers avaient peine à l’obtenir des soldats. Mais pour les femmes, vis-à-vis desquelles la mortalité grippale a donné une prédominance marquée en 1918 et qu’on retrouve encore au cours de l’épidémie actuelle, il est si facile de se protéger par le retour d’un élément de toilette jadis à la mode, la voilette, que je ne doute pas de la réussite, si un couturier de luxe s’intéressait au problème et renouvelait la mode". (Le Matin, 3 mars 1929)

"Les Londoniennes, depuis quelques jours, portent un masque contre la grippe. Et plusieurs journaux ont publié hier des photographies les représentant assez désagréablement muselées. Mais la santé avant tout, n’est-ce pas ? L’exemple d’outre-Manche sera-t-il suivi par nos Parisiennes ? Cela serait à souhaiter, sinon pour nous, qui serions privés du plaisir de contempler leurs gracieux visages, du moins pour elles. Mais, voilà, les Parisiennes consentiront elles à se défigurer pour sauvegarder leurs bronches ? J’ai bien peur qu’elles ne prennent ce masque-là en grippe. Au fait, ce serait de l’homéopathie !" ("Ça et là", Le Gaulois, 27 février 1919)

A retrouver sur https://gallica.bnf.fr/blog/   

BONUS...

Voir aussi :

(éventuellement, pour celles zet ceux qui n'en veulent t'encore)

De la grippe espagnole au Covid-19, ces remèdes qui promettent des miracles

Couvre-feu et embrasement médiatique : lumière sur une mesure exceptionnelle

Pour ou contre la vaccination ? Polémiques actuelles et débats du passé

Mais, en même temps (ou presque) : 

 

Génération identitaire : la procédure de dissolution est enclenchée.
Cette organisation a désormais 10 jours pour répondre au contradictoire. https://t.co/LOaCsfYMhM

— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) February 13, 2021

 Mais, en même temps, la "Ligue de Défense Noire Africaine"...

https://presse.ldna.fr/2021/02/08/la-france-comme-letat-islamique-sont-des-etats-terroristes/