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    Rebelle(s) par fidélité 

       

    Par bedeau, le XXXI / III / MMXXI à XVIII : LIV

        La tradition est un choix, un murmure des temps anciens et du futur. Elle me dit qui je suis.
    Elle me dit que je suis de quelque part.
    Je suis du pays de l’arbre et de la forêt, du chêne et du sanglier, de la vigne et des toits pentus, des chansons de geste et des contes de fées, du solstice d’hiver et de la Saint-Jean d’été, des enfants blonds et des regards clairs, de l’action opiniâtre et des rêves fous, des conquêtes et de la sagesse. Je suis du pays où l’on fait ce que l’on doit parce qu’on se doit d’abord à soi-même.
    Voilà pourquoi je suis un cœur rebelle. Rebelle par fidélité.   
              Européens, conscients et fiers de l’être, nous voilà pour ainsi dire condamnés à être insoumis, dissidents et rebelles. Insoumis à l’injonction du vivre ensemble” au sein de sociétés multiculturelles, en voie d’africanisation et d’islamisation accélérées. Dissidents du nouvel ordre mondial marchand, de la pensée conforme et du caquetage médiatique. Rebelles enfin, aujourd’hui comme hier, à toute forme de totalitarisme. Rebelles par fidélité.    
                       
                  Grégoire Gambier    
                  Conclusion à "Ce que nous sommes. Aux sources de l’identité européenne." (collectif - 2018)    
                       
                       
        Dominique Venner                
        "Le cœur rebelle" (1994)                
                         
                         
                         
    Il est précisé, sur le site de l'Institut Illiade, où j'ai découvert (presque) par hasard ces deux citations, que la seconde est tirée d'un ouvrage collectif -sous la direction de Philippe Conrad- qui se situe dans la continuité de l'œuvre de Dominique Venner. Il n'y a donc certainement pas de hasard, mais un évident hommage discret.

    J'ai jugé amusant, et pas forcément inintéressant, de les reproduire ici, côte-à-côte, ou face-à-face...

                         




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    «Dieu soit remercié pour le jambon moelleux, le pain odorant, le vin frais... À la santé du vieux monde et de ceux qui s’y trouvent encore bien !»

    Jean Raspail
    Le Camp des saints.
     

    Dieu soit remercié...

    Cornelis Saftleven - Le déjeuner au jambon 

     

     

     

     

      


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    PARODIE COVID: 

     

    "Reconfinement"

    (Bibie - "Tout doucement")

     

     

    "En chanson, ça passe toujours mieux !" - Nouvelle parodie COVID

    Ecriture, voix et montage : Loïc Richard - 20 mars 2021

     

    (il va de soi que seules les personnes ayant entendu l'original de cette chanson de Bibie, au milieu des années 1980, et devenues "personnes vulnérables" presque 40 ans plus tard, seront à même d'apprécier pleinement cette parodie )

     

     

     


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    Vu sur "GALLICA.BNF"

    Sortez masqués ! Histoire médiatique du masque de protection 

    Quand, hier, nous nous demandions ce que nous verrions peut-être le lendemain

    (et le surlendemain aussi...) 

    Quoi de neuf ? Rien...

    "Un masque respiratoire....Il fut imaginé en 1868 par M. Henrot pour parer au danger de contagion de certaines maladies infectieuses par les voies respiratoires, la diphtérie, par exemple. Il se compose d’une armature emprisonnant le nez et la bouche et fermée à l’extérieur par deux toiles métalliques entre lesquelles on place des rondelles de coton. Tous les germes infectieux restent attachés à ces rondelles et l’air est ainsi rigoureusement filtré. Une petite soupape très simple et très sensible permet l’issue de l’air respiré. Tout ce petit appareil est en aluminium, très léger par conséquent, et se porte aisément comme des lunettes." (Le Temps, 13 mai 1915)

     

    "... N'y a-t-il pas de quoi rester bouche bée devant cette proposition de M. Henrot de se munir d'un masque destiné à filtrer l'air et à le débarrasser de ses miasmes, tout comme le faisaient ces médecins du moyen âge qui pensaient, à l'aide d'un costume grotesque, pouvoir éviter la contagion de la peste ?... Et dire que cette proposition a été faite devant l'Académie de Médecine, et qu'elle a eu les honneurs d'une discussion !..." (Excelsior, 28 février 1916)

    Quoi de neuf ? Rien...

    "La récente conclusion, votée par l’Académie de médecine sur la proposition du docteur Bezançon, préconisant le port de masques, pour éviter la dissémination de grippe parmi le personnel sanitaire, ne consacre pas une nouveauté. Le masque protecteur est apparu pour la première fois il y a déjà bien des années […] Serait-il trop compliqué de porter devant la bouche et le nez quelques doubles de gaz à pansement maintenus par une armature de fil de fer, exactement comme on porte des lunettes – ou plus simplement encore, de porter une voilette épaisse ?" (Le Petit Parisien, 27 octobre 1918)

    Quoi de neuf ? Rien...

    "À la séance d’hier de l’Académie de médecine, le savant professeur Marchoux a fait une communication du plus grand intérêt et de la plus pressante actualité ; il recommande, notamment aux médecins et au personnel hospitalier, de porter sur la figure un réseau léger, voilette ou masque, et en plus des lunettes, afin de se garantir de la projection de gouttelettes septiques provenant d’un éternuement, d’une toux, de la parole des grippés en cours de traitement." (Le Journal, 13 février 1929)

     

    "Afin de limiter le risque de transmission directe du virus par les gouttelettes projetées à l’occasion de la parole, de la toux et de l’éternuement, le port d’un masque anti-projections couvrant le nez et la bouche, destiné à retenir ces postillons et à éviter leur dispersion dans l’environnement immédiat, a été recommandé dans un communiqué récent de l’Académie nationale de médecine […] Pour être efficace, le port du masque anti-projections doit être généralisé dans l’espace public."

    Quoi de neuf ? Rien...

    "En Angleterre, on a adopté le masque respiratoire pour éviter la contagion. Pourquoi ne le fait-on pas en France ? Le docteur Netter a, cependant avec sa clairvoyance d’éminent praticien, présenté, il y a trois mois, un masque pratique. La Faculté l’adopta, mais non point le public -public, en vérité, bien léger, et qui, par crainte d’être ridicule, préfère se laisser assassiner par les pneumocoques et tous les agents microbiens qu’expulsent les sujets malades qui toussent, éternuent à l’envi dans les tramways, les autobus et les métros ! À Londres, on le porte carrément, et l’on voit dans les quartiers les plus fréquentés, passer des dames, des soldats, de graves civils protégés par le masque -lequel n’empêche pas de parler- contre le fâcheux et mystérieux microbe." (L’Heure, 26 février 1919)

    Quoi de neuf ? Rien...

    "Le français plaisante, même au milieu du danger, et je n’ai pas grande illusion que les hommes en général portent un masque, alors que, pendant la guerre, les officiers avaient peine à l’obtenir des soldats. Mais pour les femmes, vis-à-vis desquelles la mortalité grippale a donné une prédominance marquée en 1918 et qu’on retrouve encore au cours de l’épidémie actuelle, il est si facile de se protéger par le retour d’un élément de toilette jadis à la mode, la voilette, que je ne doute pas de la réussite, si un couturier de luxe s’intéressait au problème et renouvelait la mode". (Le Matin, 3 mars 1929)

    Quoi de neuf ? Rien...

    "Les Londoniennes, depuis quelques jours, portent un masque contre la grippe. Et plusieurs journaux ont publié hier des photographies les représentant assez désagréablement muselées. Mais la santé avant tout, n’est-ce pas ? L’exemple d’outre-Manche sera-t-il suivi par nos Parisiennes ? Cela serait à souhaiter, sinon pour nous, qui serions privés du plaisir de contempler leurs gracieux visages, du moins pour elles. Mais, voilà, les Parisiennes consentiront elles à se défigurer pour sauvegarder leurs bronches ? J’ai bien peur qu’elles ne prennent ce masque-là en grippe. Au fait, ce serait de l’homéopathie !" ("Ça et là", Le Gaulois, 27 février 1919)

    A retrouver sur https://gallica.bnf.fr/blog/   

     

    BONUS...

    Voir aussi :

    (éventuellement, pour celles zet ceux qui n'en veulent t'encore)

    De la grippe espagnole au Covid-19, ces remèdes qui promettent des miracles

    Couvre-feu et embrasement médiatique : lumière sur une mesure exceptionnelle

    Pour ou contre la vaccination ? Polémiques actuelles et débats du passé

    16 mars...Quoi de neuf ? rien...

     

     

     

     

     


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     les LGBTQQI2SAA+++

    et les SS

     

    Avant... avant, il y avait "les hommes" et "les femmes" (ou "les garçons et les filles", comme chantait François Hardy)

    Peu à peu le cercle s'est élargi aux homosexuel·le·s (pour rappel -ou pour info...) :

    "L" comme "lesbiennes"... honneur aux présumées dames, machisme et galanterie obligent

    "G" comme "gay" (c'est à dire "pédéraste" ou "inverti" en vieux françois homophobe, etc...)

    "B" comme bi-sexuel, simultanément ou successivement, marche à la voile et/ou la vapeur

    "T" comme "transexuel" ou "transgenre" (ça semble être kifkif bourricot) ayant été opérés pour

    "Q" comme "queers", c'est à dire celleux qui sont ni-masculin ni-féminin (queer = louche, suspect)

    "Q" encore, mais à ne pas confondre tout à fait, pour "en questionnitude" ou "en transition"

    "I" pour "intersexe" (rare) : ni-homme ni-femme de naissance (ne pas confondre avec "queers")

    "2S" "bispirutuel" hommes masculins, femmes féminines, hommes féminins et femmes masculines.

    "A" comme "androgyne", à mi-chemin entre homme et femme (différent de "hermaphrodite")

    "A" pour "asexuels" : qui n'éprouvent aucune attirance sexuelle, même pas envers eux-mêmes.

    "+", "++" ou "+++" pour dire les choses comme elles sont, ça va sans dire mais mieux en le disant.

    En clair, en image et en couleurs, pour expliquer aux vieux réacs et aux jeunes ignorants, ça donne ça :

    les LGBTQQI2SAA et les SS

     

     et, depuis peu sont intervenus les SS

    "SS" : "Super Straight" (ou "SuperStraight") personnes attirées uniquement par le sexe opposé...

    L'expression aurait été créée très récemment par un individu (mâle), insulté et traité de "transphobe" pour avoir avoué ne pas aimer sortir avec des femmes trans et préférer les femmes nées femmes...

    Les "SS" ("Super Straight") revendiquent leur appartenance à la communauté LGBT(etc.), en tant qu'orientation sexuelle finalement aussi réelle et respectable que n'importe quelle autre, ce que les membres historiques du mouvement refusent vigoureusement en les accusant de vouloir stigmatiser les personnes LGBT(etc.) et d'avoir recours à l'imaginaire viril et  nazi à travers les initiales de Super Straight

    les "LGBTQQI2SAA++" et les "SS"

    Ils ont leur drapeau et sont présents sur plusieurs réseaux sociaux.. Jusqu'à ce qu'ils soient définitivement bannis ("TikTok" et "Reddit"), progressivement, lentement mais surement, pour incitation à la haine, à la violence, à la discrimination, à la provocation, au harcèlement, etc...

     

     

     

     

     


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  • Journée internationale des droits des femmes

    La Journée internationale des femmes (selon l'appellation officielle de l'ONU ; en anglais, International Women's Day ou IWD), également appelée journée internationale des droits des femmes dans certains pays comme la France, est célébrée le 8 mars. C'est une journée internationale mettant en avant la lutte pour les droits des femmes et notamment pour la réduction des inégalités par rapport aux hommes.

    Ne les oublions pas...

    Ne les oublions pas. 

    best-of des commentaires :

    Pas un jour dans les médias sans un parallèle nauséabond entre le voile et une abjection... Propos orduriers venant souvent des mêmes, omniprésents dans les médias-complices de la #HaineAntiMusulmans.

    Et pour ceux qui vont me faire un parallèle douteux avec l’Iran qui "oblige les femmes à le porter." : si la France "oblige" les femmes à ne pas le porter, quelle serait la différence avec l’Iran ?

     

     

     


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  • Aux U.S.A. : Lutter contre le racisme de naissance.

    Mieux vaut tôt que...?  "Mieux vaut tôt..." (épissétou !...)

    On sait que depuis plusieurs années, les studios Disney (entre autres) font la chasse à leurs propres publications, à l'origine "pour la jeunesse", mais susceptibles de véhiculer d'éventuels stéréotypes présumés racistes et en restreignent donc le droit d'accès aux seuls adultes consentants, en les faisant toutefois précéder d'un avertissement signalant un "contenu potentiellement offensant".

    Ca ne semble pas suffisant à certains de nos rééducateurs officiels et avant-gardistes d'outre-Atlantique qui, pour lutter contre le racisme inhérent à tout individu "blanc", suggèrent (dans un premier temps ?) et depuis plusieurs années aux parents (blancs) d'aborder le sujet du racisme avec leurs enfants (blancs) dès la naissance, avant même que ceux-ci ne sachent parler, en expliquant pompeusement que "dès l'âge de trois mois un bébé blanc aurait la fâcheuse tendance de regarder davantage les visages de la même couleur que celle de leurs parents" et que, vers deux ou trois ans, il serait ignominieusement "plus attiré par des camarades de jeu de la même race que lui".

    Il est rappelé maintes fois que les bébés (blancs) montrent les premiers signes de racisme vers l'âge de trois mois et que les enfants (blancs) restent fortement et définitivement influencés en faveur de la blancheur avant l'âge de cinq ans. Il est précisé, en outre, qu'une approche "neutre et impartiale" des problèmes raciaux serait en fait un sournois et hypocrite "outil de la blanchité"... 

    Mieux vaut tôt que jamais

     

    "À cinq ans, les enfants noirs et latins ne montrent aucune préférence envers leurs propres groupes par rapport aux blancs. Les enfants blancs à cet âge restent fortement attirés en faveur de la blancheur"

    "Les parents blancs peuvent et doivent commencer à aborder les questions de race et de racisme tôt, avant même que leurs enfants puissent parler.../...Éviter le sujet, plutôt que de le contrer activement avec des attitudes et des actions antiracistes, ouvre simplement la porte aux enfants pour qu'ils absorbent les préjugés du monde qui les entoure."

    "Bien que les adolescents aient peut-être besoin d'être rassurés sur le fait qu'ils n'ont pas demandé à être blancs… ils doivent également savoir que la réalité dans laquelle ils sont intégrés attribue des privilèges non mérités à leur blancheur. C'est en se percevant dans un contexte radicalisé plus large que les blancs peuvent commencer à comprendre comment ils peuvent travailler pour changer le racisme -et changer ce que signifie être blanc."

    source

     

        Mieux vaut tôt que jamais
        (je ne crois pas savoir avec certitude quelle personnalité étazunienne -je suppose- est représentée sur cette caricature et quel est le rapport avec un certain "projet 1619"... mais ça n'enlève rien à sa force d'évocation...!)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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