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    «Tout le monde s’est déjà retrouvé avec des épluchures de légumes, des pelures de fruits, des fanes ou des pépins, sans savoir quoi en faire. Voici des conseils pour apprendre à agrémenter les chutes des végétaux, des noyaux à la peau en passant par les fanes ou les tiges...»

     

    Est-ce en prévision de la crise socio-économique à venir ?

    au cas fort probable où Président n'en viendrait pas à bout, malgré tous ses nos efforts 

    Est-ce un aspect inévitable de la mode du "zero waste" ?

    "zero waste" signifie en langage ancien vernaculaire: zéro déchet" (très écolo et tendance)

    Est-ce une des nouvelles tendances de la passion du "DIY" ?

    "DIY" est l'appellation chic pour "do it yourself", qui veut dire "fait maison" ou "fait main"

    Il vient de paraitre un petit livre (vert) intitulé "L'épluchure, la fane et le trognon : le livre de cuisine anti-gaspillage"...tout est dit ou sous-entendu dans le titre : il s'agit de réaliser une cuisine économique, "inventive" (et saine) qui respecte le développement durable...

    A la guerre comme à la guerre 

    D'entrée de jeu on apprend, par exemple, que la peau d'une pomme est plus riche en vitamines C, en fibres et en antioxydants que sa chair. (je me demande ce que je dois faire avec la chair ; les pépins je ne demande qu'à apprendre).

    Quelques idées de recettes incontournables (et gourmandes ?) pour sauver la planète : 

    côté légumes :

    infusion de pelures d'ail

    infusion aux pelures de concombre

    soupe d'épluchures d'asperges

    cake aux pelures de concombre et graines de lin

    taboulé aux fanes de radis

    pesto de peaux de carottes

    peaux de tomates séchées en poudre

    cookies à la peau de courgettes

    côté fruits :

    cake à la peau de bananes

    infusion fraiche de queux de fraises

    confiture d'écorces de melon

    panacotta d'épluchures de poires

     

    Je ne remet évidemment pas en cause la pureté des intentions ni du désintéressement matériel de l'auteur (Aurélie Thérond qui n'est ni journaliste, ni cuisinière, ni écrivain d'après sa biographie *) préoccupée essentiellement d'écologie pratique, mais je doute fort que les familles nombreuses et/ou économiquement faibles attendaient impatiemment cette parution (19,99 € dans toutes les bonnes librairies) et qu'elles se réjouissent d'enfin pouvoir réaliser leur souhait le plus cher : déguster des houmous à la cosse de petits pois accompagnés de chips de peaux de carottes, en sirotant une infusion aux peluches de gingembre. (Mais je peux me tromper...)

     A la guerre comme à la guerre

     

    * bien qu'ayant déjà publié -avant ce "60 recettes pour utiliser les restes des fruits et légumes" de 2021- deux livres de cuisine anti-gaspi :  "60 recettes pour réutiliser les jaunes et les blancs d'œuf qu'il vous reste" en 2019 et "60 recettes pour utiliser le pain et le vin qu'il vous reste" en 2020... tous indispensables (Mais je peux me tromper ?)

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Rebelle(s) par fidélité 

       

    Par bedeau, le XXXI / III / MMXXI à XVIII : LIV

        La tradition est un choix, un murmure des temps anciens et du futur. Elle me dit qui je suis.
    Elle me dit que je suis de quelque part.
    Je suis du pays de l’arbre et de la forêt, du chêne et du sanglier, de la vigne et des toits pentus, des chansons de geste et des contes de fées, du solstice d’hiver et de la Saint-Jean d’été, des enfants blonds et des regards clairs, de l’action opiniâtre et des rêves fous, des conquêtes et de la sagesse. Je suis du pays où l’on fait ce que l’on doit parce qu’on se doit d’abord à soi-même.
    Voilà pourquoi je suis un cœur rebelle. Rebelle par fidélité.   
              Européens, conscients et fiers de l’être, nous voilà pour ainsi dire condamnés à être insoumis, dissidents et rebelles. Insoumis à l’injonction du vivre ensemble” au sein de sociétés multiculturelles, en voie d’africanisation et d’islamisation accélérées. Dissidents du nouvel ordre mondial marchand, de la pensée conforme et du caquetage médiatique. Rebelles enfin, aujourd’hui comme hier, à toute forme de totalitarisme. Rebelles par fidélité.    
                       
                  Grégoire Gambier    
                  Conclusion à "Ce que nous sommes. Aux sources de l’identité européenne." (collectif - 2018)    
                       
                       
        Dominique Venner                
        "Le cœur rebelle" (1994)                
                         
                         
                         
    Il est précisé, sur le site de l'Institut Illiade, où j'ai découvert (presque) par hasard ces deux citations, que la seconde est tirée d'un ouvrage collectif -sous la direction de Philippe Conrad- qui se situe dans la continuité de l'œuvre de Dominique Venner. Il n'y a donc certainement pas de hasard, mais un évident hommage discret.

    J'ai jugé amusant, et pas forcément inintéressant, de les reproduire ici, côte-à-côte, ou face-à-face...

                         




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    «Dieu soit remercié pour le jambon moelleux, le pain odorant, le vin frais... À la santé du vieux monde et de ceux qui s’y trouvent encore bien !»

    Jean Raspail
    Le Camp des saints.
     

    Dieu soit remercié...

    Cornelis Saftleven - Le déjeuner au jambon 

     

     

     

     

      


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    PARODIE COVID: 

     

    "Reconfinement"

    (Bibie - "Tout doucement")

     

     

    "En chanson, ça passe toujours mieux !" - Nouvelle parodie COVID

    Ecriture, voix et montage : Loïc Richard - 20 mars 2021

     

    (il va de soi que seules les personnes ayant entendu l'original de cette chanson de Bibie, au milieu des années 1980, et devenues "personnes vulnérables" presque 40 ans plus tard, seront à même d'apprécier pleinement cette parodie )

     

     

     


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    Vu sur "GALLICA.BNF"

    Sortez masqués ! Histoire médiatique du masque de protection 

    Quand, hier, nous nous demandions ce que nous verrions peut-être le lendemain

    (et le surlendemain aussi...) 

    Quoi de neuf ? Rien...

    "Un masque respiratoire....Il fut imaginé en 1868 par M. Henrot pour parer au danger de contagion de certaines maladies infectieuses par les voies respiratoires, la diphtérie, par exemple. Il se compose d’une armature emprisonnant le nez et la bouche et fermée à l’extérieur par deux toiles métalliques entre lesquelles on place des rondelles de coton. Tous les germes infectieux restent attachés à ces rondelles et l’air est ainsi rigoureusement filtré. Une petite soupape très simple et très sensible permet l’issue de l’air respiré. Tout ce petit appareil est en aluminium, très léger par conséquent, et se porte aisément comme des lunettes." (Le Temps, 13 mai 1915)

     

    "... N'y a-t-il pas de quoi rester bouche bée devant cette proposition de M. Henrot de se munir d'un masque destiné à filtrer l'air et à le débarrasser de ses miasmes, tout comme le faisaient ces médecins du moyen âge qui pensaient, à l'aide d'un costume grotesque, pouvoir éviter la contagion de la peste ?... Et dire que cette proposition a été faite devant l'Académie de Médecine, et qu'elle a eu les honneurs d'une discussion !..." (Excelsior, 28 février 1916)

    Quoi de neuf ? Rien...

    "La récente conclusion, votée par l’Académie de médecine sur la proposition du docteur Bezançon, préconisant le port de masques, pour éviter la dissémination de grippe parmi le personnel sanitaire, ne consacre pas une nouveauté. Le masque protecteur est apparu pour la première fois il y a déjà bien des années […] Serait-il trop compliqué de porter devant la bouche et le nez quelques doubles de gaz à pansement maintenus par une armature de fil de fer, exactement comme on porte des lunettes – ou plus simplement encore, de porter une voilette épaisse ?" (Le Petit Parisien, 27 octobre 1918)

    Quoi de neuf ? Rien...

    "À la séance d’hier de l’Académie de médecine, le savant professeur Marchoux a fait une communication du plus grand intérêt et de la plus pressante actualité ; il recommande, notamment aux médecins et au personnel hospitalier, de porter sur la figure un réseau léger, voilette ou masque, et en plus des lunettes, afin de se garantir de la projection de gouttelettes septiques provenant d’un éternuement, d’une toux, de la parole des grippés en cours de traitement." (Le Journal, 13 février 1929)

     

    "Afin de limiter le risque de transmission directe du virus par les gouttelettes projetées à l’occasion de la parole, de la toux et de l’éternuement, le port d’un masque anti-projections couvrant le nez et la bouche, destiné à retenir ces postillons et à éviter leur dispersion dans l’environnement immédiat, a été recommandé dans un communiqué récent de l’Académie nationale de médecine […] Pour être efficace, le port du masque anti-projections doit être généralisé dans l’espace public."

    Quoi de neuf ? Rien...

    "En Angleterre, on a adopté le masque respiratoire pour éviter la contagion. Pourquoi ne le fait-on pas en France ? Le docteur Netter a, cependant avec sa clairvoyance d’éminent praticien, présenté, il y a trois mois, un masque pratique. La Faculté l’adopta, mais non point le public -public, en vérité, bien léger, et qui, par crainte d’être ridicule, préfère se laisser assassiner par les pneumocoques et tous les agents microbiens qu’expulsent les sujets malades qui toussent, éternuent à l’envi dans les tramways, les autobus et les métros ! À Londres, on le porte carrément, et l’on voit dans les quartiers les plus fréquentés, passer des dames, des soldats, de graves civils protégés par le masque -lequel n’empêche pas de parler- contre le fâcheux et mystérieux microbe." (L’Heure, 26 février 1919)

    Quoi de neuf ? Rien...

    "Le français plaisante, même au milieu du danger, et je n’ai pas grande illusion que les hommes en général portent un masque, alors que, pendant la guerre, les officiers avaient peine à l’obtenir des soldats. Mais pour les femmes, vis-à-vis desquelles la mortalité grippale a donné une prédominance marquée en 1918 et qu’on retrouve encore au cours de l’épidémie actuelle, il est si facile de se protéger par le retour d’un élément de toilette jadis à la mode, la voilette, que je ne doute pas de la réussite, si un couturier de luxe s’intéressait au problème et renouvelait la mode". (Le Matin, 3 mars 1929)

    Quoi de neuf ? Rien...

    "Les Londoniennes, depuis quelques jours, portent un masque contre la grippe. Et plusieurs journaux ont publié hier des photographies les représentant assez désagréablement muselées. Mais la santé avant tout, n’est-ce pas ? L’exemple d’outre-Manche sera-t-il suivi par nos Parisiennes ? Cela serait à souhaiter, sinon pour nous, qui serions privés du plaisir de contempler leurs gracieux visages, du moins pour elles. Mais, voilà, les Parisiennes consentiront elles à se défigurer pour sauvegarder leurs bronches ? J’ai bien peur qu’elles ne prennent ce masque-là en grippe. Au fait, ce serait de l’homéopathie !" ("Ça et là", Le Gaulois, 27 février 1919)

    A retrouver sur https://gallica.bnf.fr/blog/   

     

    BONUS...

    Voir aussi :

    (éventuellement, pour celles zet ceux qui n'en veulent t'encore)

    De la grippe espagnole au Covid-19, ces remèdes qui promettent des miracles

    Couvre-feu et embrasement médiatique : lumière sur une mesure exceptionnelle

    Pour ou contre la vaccination ? Polémiques actuelles et débats du passé

    16 mars...Quoi de neuf ? rien...

     

     

     

     

     


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     les LGBTQQI2SAA+++

    et les SS

     

    Avant... avant, il y avait "les hommes" et "les femmes" (ou "les garçons et les filles", comme chantait François Hardy)

    Peu à peu le cercle s'est élargi aux homosexuel·le·s (pour rappel -ou pour info...) :

    "L" comme "lesbiennes"... honneur aux présumées dames, machisme et galanterie obligent

    "G" comme "gay" (c'est à dire "pédéraste" ou "inverti" en vieux françois homophobe, etc...)

    "B" comme bi-sexuel, simultanément ou successivement, marche à la voile et/ou la vapeur

    "T" comme "transexuel" ou "transgenre" (ça semble être kifkif bourricot) ayant été opérés pour

    "Q" comme "queers", c'est à dire celleux qui sont ni-masculin ni-féminin (queer = louche, suspect)

    "Q" encore, mais à ne pas confondre tout à fait, pour "en questionnitude" ou "en transition"

    "I" pour "intersexe" (rare) : ni-homme ni-femme de naissance (ne pas confondre avec "queers")

    "2S" "bispirutuel" hommes masculins, femmes féminines, hommes féminins et femmes masculines.

    "A" comme "androgyne", à mi-chemin entre homme et femme (différent de "hermaphrodite")

    "A" pour "asexuels" : qui n'éprouvent aucune attirance sexuelle, même pas envers eux-mêmes.

    "+", "++" ou "+++" pour dire les choses comme elles sont, ça va sans dire mais mieux en le disant.

    En clair, en image et en couleurs, pour expliquer aux vieux réacs et aux jeunes ignorants, ça donne ça :

    les LGBTQQI2SAA et les SS

     

     et, depuis peu sont intervenus les SS

    "SS" : "Super Straight" (ou "SuperStraight") personnes attirées uniquement par le sexe opposé...

    L'expression aurait été créée très récemment par un individu (mâle), insulté et traité de "transphobe" pour avoir avoué ne pas aimer sortir avec des femmes trans et préférer les femmes nées femmes...

    Les "SS" ("Super Straight") revendiquent leur appartenance à la communauté LGBT(etc.), en tant qu'orientation sexuelle finalement aussi réelle et respectable que n'importe quelle autre, ce que les membres historiques du mouvement refusent vigoureusement en les accusant de vouloir stigmatiser les personnes LGBT(etc.) et d'avoir recours à l'imaginaire viril et  nazi à travers les initiales de Super Straight

    les "LGBTQQI2SAA++" et les "SS"

    Ils ont leur drapeau et sont présents sur plusieurs réseaux sociaux.. Jusqu'à ce qu'ils soient définitivement bannis ("TikTok" et "Reddit"), progressivement, lentement mais surement, pour incitation à la haine, à la violence, à la discrimination, à la provocation, au harcèlement, etc...

     

     

     

     

     


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  • Journée internationale des droits des femmes

    La Journée internationale des femmes (selon l'appellation officielle de l'ONU ; en anglais, International Women's Day ou IWD), également appelée journée internationale des droits des femmes dans certains pays comme la France, est célébrée le 8 mars. C'est une journée internationale mettant en avant la lutte pour les droits des femmes et notamment pour la réduction des inégalités par rapport aux hommes.

    Ne les oublions pas...

    Ne les oublions pas. 

    best-of des commentaires :

    Pas un jour dans les médias sans un parallèle nauséabond entre le voile et une abjection... Propos orduriers venant souvent des mêmes, omniprésents dans les médias-complices de la #HaineAntiMusulmans.

    Et pour ceux qui vont me faire un parallèle douteux avec l’Iran qui "oblige les femmes à le porter." : si la France "oblige" les femmes à ne pas le porter, quelle serait la différence avec l’Iran ?

     

     

     


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