• Faut-il pleurer, faut-il en rire,

    Font-ils horreur ou bien pitié,

    Je n'ai pas le cœur à le dire,

    On voit trop bien le temps passer.

    A quoi jouent les antifas ? 

    Quand ils ne sortent pas leurs manches de pioche, leurs bouteilles d'acide ou leurs packs de Kro, les antifas s’amusent entre-eux, comme tout grands enfants attardés et turbulents qui se respectent...

    Jeu : les 7 familles de l’extrême droite...

    "... viens jouer aux cartes avec la Horde !"

    La Horde est un site de communication au public en ligne consacré à l’antifascisme.
    Il est édité à titre non professionnel au sens de l’article 6, III, 2° de la loi 2004-575 du 21 juin 2004.
    Conformément aux dispositions de cet article, son éditeur a choisi de rester anonyme. 

    A quoi jouent les antifas ?

    "La Horde est fière de vous présenter sa dernière création pédagogique pour mieux connaitre l’extrême droite contemporaine. Vous pouvez le commander contre la somme de 10 € sur leur site... Mais c'est aussi imprimable le cadeau "DIY" idéal pour tou.te.s les les antifascistes !"

    en plus, ils expliquent bien (ça doit être nécessaire pour leurs lecteurs habituels)...

    Le but du jeu est d’être le joueur ou la joueuse ayant réussi à réunir le plus de familles complètes.

    Une famille est composée de 6 membres : le grand-père, la grand-mère, le père, la mère, le fils et la fille. Du fait de la sous-représentation des femmes à l’extrême droite, nous avons dû prendre quelques libertés avec les genres, et, pour d’autres raisons, avec l’âge de ses personnalités, généralement moins pris en compte que l’ancienneté des personnalités dans l’extrême droite.

    Il y a 7 familles (...) : les souverainistes, les réactionnaires, les traditionalistes, les influenceurs, les islamophobes et les antisémites.

    Vous pouvez télécharger le jeu complet (avec la règle du jeu intégrale et toutes les explications nécessaires pour bien comprendre tout bien comme il faut: "Ce jeu, réalisé par un collectif antifasciste, a comme objectif premier de donner des repères pour mieux comprendre qui compose l’extrême droite française d’aujourd’hui : nous vous invitons donc, lorsque ce n’est pas à vous de jouer, de prendre le temps de lire les courtes biographies des personnalités présentées, et, si vous voulez en savoir plus, à vous rendre sur notre site où la plupart d’entre elles font l’objet de biographies détaillées".)

    A quoi jouent les antifas ?

     cliquer sur l'image pour voir tous les détails...

    C'est ici, en DIY, forcément: http://lahorde.samizdat.net/wp-content/uploads/2018/12/Cartes-light.pdf

     

    Le reste du temps, ils cartographient les sites d'estrème-droâte, ils se font la chronologie des partis et mouvements d'estrème-droâte, ils répertorient les médias d'estrème-droâte, ils dénoncent les blogueurs d'estème-droâte et les dessinateurs d'estrème-droâte (ou "fafs")... 

    A quoi jouent les antifas ?

    Qu'ils soient ici remerciés de rappeler ou de faire découvrir les noms et les petits miquets de Marsault, Konk, Ignace, Chard (Pscharr), Düf, Aramis, Miège, Pinatel, Tcho et Zéon, dont certains m'étaient inconnus.

    A quoi jouent les antifas ?

     

     

     

     


    20 commentaires
  • Pouvez-vous lire, dans l'attitude du Président de la République Française et de son Premier Ministre, toute la gravité et le recueillement du moment, lors de leur arrivée à Notre-Dame, prélude à ses discours d'une solennité compationnelle rarement égalée ? (source: Police et Réalités)

    Au secours, Macron arrive...

    Sinon...

    bijoux, cailloux, joujou...

    Un article lucide, indispensable et salutaire, paru ce soir sur le site de "Valeurs Actuelles", signé Gilles Platret (lire aussi: "Emmanuel Macron et Notre-Dame : une décision, une ânerie" de Didier Rykner)

     

    Incendie de Notre-Dame:

    Emmanuel Macron fera-t-il plus de dégâts à la cathédrale que les flammes ? 

    Le mouvement qui se dessine est désastreux: en s’emparant du "dossier" Notre-Dame à la mode du "nouveau monde", le président de la République risque de ravager ce qui reste de la reine des cathédrales de France. Il est urgent d’agir pour l’en empêcher. Il fallait s’y attendre, rien n’échappe à l’activisme désinhibé de notre président. Il avait déclaré en février 2017 qu’il n’y avait pas de culture française; M. Macron s’apprête à illustrer cette conviction profonde chez lui en prenant Notre-Dame comme un nouveau jouet de son délire post-national. 

    On a tout entendu, dans le crépitement même de l’incendie, alors que nous regardions, sidérés, les flammes dévorer notre Histoire, sur ce que représentait Notre-Dame. Oui, c’est un monument qui appartient éminemment au patrimoine européen. Oui, c’est un site mondialement connu. Oui, c’est un lieu de visite figurant chez les tour-operators de tous les pays de la Terre. Oui, l’UNESCO l’a inscrite en 1991 sur la liste du patrimoine mondial. Oui, les médias de la planète entière ont bousculé leurs programmes pour faire une place à l’incendie.

    Mais qu’on arrête de tout confondre: ce n’est pas parce qu’un morceau du patrimoine français est connu jusqu’aux confins reculés du vaste monde qu’il doit devenir la nouvelle victime de la culture mondialisée, qui équivaut à une absence totale d’acculturation.

    Notre-Dame, c’est d’abord et avant tout un patrimoine français. Médité, conçu et construit par le génie français qu’inspirait alors la plus pure des fois chrétiennes. Et c’est précisément ce qui en fait sa force : un hymne à la gloire de Dieu, au cœur de la terre de France.

    La plus célèbre des cathédrales de notre pays nous appartient donc en propre. L’Etat n’en est pas propriétaire pour rien: elle est propriété de la nation française parce qu’un peuple entier l’a édifiée jadis.

    Et, par voie de conséquence, elle n’appartient pas à M. Macron.

    Or, c’est pourtant ce qu’il est en train de penser très lourdement.

    Pour preuve, le changement de ton entre sa déclaration de la nuit de l’incendie, sur place, et son allocution du lendemain, depuis le palais de l’Elysée. A la lueur des flammes, flanqué de Mgr. Aupetit, M. Macron pense aux catholiques avec commisération et leur exprime ses pensées, jusqu’au ridicule -hélas fréquent chez lui- du câlin fait à l’archevêque… face caméras cela va sans dire. Mais l’essence chrétienne de l’édifice, la foi qui l’a élevé jusqu’au ciel il y a huit siècles est oubliée en 24 heures: dans son message aux Français, exit les catholiques, Notre-Dame devient son objet, sa chose. Il la rebâtira ! Oh, pas en 107 ans, vous n’y pensez pas: en 5 ans, pas un jour de plus ! Histoire, si le malheur s’abattait de nouveau sur la France en 2022 et nous le renvoyait à l’Elysée, qu’il puisse l’inaugurer lui-même en 2025…

    Tout ceci ne serait rien d’autre que l’expression de la puérilité à laquelle il nous a tellement habitués, au gré d’allocutions ânonnées avec ce ton de mauvais comédien, si monsieur Macron n’avait pas intérêt à se servir des cendres de Notre-Dame pour tenter de redorer son blason lui aussi calciné.

    Tout le monde a ressenti la destruction de Notre-Dame comme une catastrophe. Lui a vu dans les suites de la catastrophe une inavouable opportunité.

    On pouvait le présumer dès le soir du drame. C’était d’ailleurs la seule ombre au tableau d’une déclaration qui se tenait plutôt bien: dans le "nous rebâtirons" lancé, bravache, alors que la France entrait en deuil de sa mère-église, il y avait déjà l’idée sous-jacente qu’une belle occasion se présentait.

    La déclaration du lendemain n’a fait qu’amplifier le mouvement. Rien, pas un mot sur ce qui a pu provoquer l’incendie. Je ne parle pas du défaut de surveillance du chantier, que l’enquête permettra d’éclaircir. Non, mais du manque chronique d’entretien du patrimoine de l’Etat, singulièrement en matière religieuse. Pas de recueillement, pas de répit, pas le temps de la réflexion: nous la rebâtirons "plus belle encore" en 5 ans. Et hop, on n’en parle plus. M. Macron veut incarner la logique délétère du "happy end". Et vite !

    On passe ainsi par pertes et profits la destruction définitive d’une charpente dont les chênes avaient été tirés des plus belles forêts françaises de l’époque. On n’a pas un mot sur les œuvres d’art qui ont flambé, sur les objets du culte qui ont fondu, sur les voûtes qui se sont effondrées. Pas plus que sur les chrétiens de Paris et d’ailleurs, qui se sentent désormais orphelins.

    Pour une part notable, il nous faut le courage de l’avouer, Notre-Dame a disparu. Avant même de savoir comment on rebâtira ce qui a été détruit, il existe une évidence: nous ne la retrouverons plus jamais avec les exacts matériaux que les ouvriers de ce temps avaient trempés de leur sueur. Cela ne mérite-t-il pas un mot, un simple mot présidentiel ?

    Mais c’est vrai, ça n’aurait pas franchement collé avec le but politique recherché: que celui qui a fait voler en éclats l’unité nationale par son mépris cent fois exprimé passe, par un magistral retournement, pour le bâtisseur des temps nouveaux.

    Et c’est en cela que réside le risque majeur qui se présente désormais à nous: que M. Macron abuse de son pouvoir pour bâcler en un temps résolument trop court une cathédrale à sa main et qu’il fasse à Notre-Dame plus de dégâts que l’incendie lui-même.

    Car enfin, qu’a-t-il le droit de faire ? L’ancienne Notre-Dame a flambé par l’incurie de l’Etat à entretenir en temps et heure le patrimoine qui nous appartient, une incurie qui, soit dit en passant, nous coûtera infiniment plus cher que tous les casseurs réunis depuis novembre dernier.

    Dès lors, l’Etat est pieds et poings liés: à partir du moment où chaque recoin de l’ancienne Notre-Dame a été répertorié, photographié, numérisé, l’Etat n’a d’autre latitude que de refaire à l’identique ce que l’incendie a dévoré. Tout simplement parce qu’en vertu de la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat, il agit avec les bâtiments du culte dont la conservation lui est confiée comme un gardien du patrimoine, non comme un bâtisseur. Bâtir un lieu de culte nouveau peut appartenir aux croyants, c’est tout bonnement interdit à l’Etat. Faire de l’innovation, ce serait par conséquent dépasser le cadre de la loi.

    L’Etat n’a donc pas le choix. N’ayant absolument pas le droit de bâtir un nouveau lieu de culte, il doit se cantonner strictement à restituer, à restaurer au sens littéral du terme, le patrimoine détruit.

    Seulement voilà, ça ne cadre évidemment pas avec l’ambition macronienne, qui veut s’emparer des ruines fumantes de huit siècles d’histoire pour laisser une trace dans l’avenir. De là l’idée totalement saugrenue d’un concours international pour rebâtir la flèche. Saugrenue, sauf pour les tenants du “ nouveau monde ” qui veulent s’approprier  tout ce qui les entoure et le transformer au creuset de leur idéologie post-France.

    Face au risque, nous avons le devoir, en tant que nation, de protéger ce qu’il nous reste d’un bâtiment qui dit tant sur ce que nous avons été et sur ce que nous souhaitons demeurer. Arrachons-le des mains d’un pouvoir qui s’est défini lui-même comme né d’une "effraction" et qui, roulant sur sa pente, est prêt à toutes les outrances pour gommer ce qui nous reste d’identité nationale et à   nous retirer, à nous peuple libre, la faculté d’assumer par nous-mêmes notre destin.

    Urgence d'autant plus absolue que le gouvernement a lancé un "concours international d'architectes" pour restaurer, "en accord avec les enjeux de notre temps", un chef d’œuvre de l'"art français", autre nom donné par toute la chrétienté médiévale admirative et respectueuse à l'"art gothique", et que le ministre de l'information et de la culture, lointain successeur d'André Malraux, vient de rappeler publiquement que si toutes les suggestions seront écoutées, la cathédrale appartient dans les faits à l'état, donc -à peine à demi-mots- au gouvernement, donc à monsieur Macron et à sa cour.

    Un Macron satisfait de lui-même et de ses goûts artistiques  et de ses convictions au-delà de tout. Par ses propos et son ambition, un Macron qui méprise et insulte des générations d'architectes, de maîtres-d’œuvre, de tailleurs de pierre, de charpentiers, de sculpteurs, d'orfèvres, de maîtres-verriers, d'humbles manœuvres de chantiers... d'ouvriers... d'anonymes...  Un Macron qui insulte et méprise des générations de chrétiens pratiquants ou non, d'historiens de l'art et d'historiens des religions, de par le monde pour qui Notre-Dame de Paris était un pur joyaux... Le naturel revient toujours au galop

    Un Macron dont le ministre de l'intérieur et des cultes  a déclaré: " Ce que je sais, c'est que Notre-Dame n’est pas une cathédrale…  C’est notre commun, c’est notre rassemblement, c’est notre force, c’est notre histoire qui nous appartient à tous..." [*]

    Un Macron certainement frustré de ne laisser à la postérité les marques d'aucun "grand chantier" comme certains de ses illustres prédécesseurs: aucun "Centre National d’Art et de Culture" à la Georges Pompidou, aucune "Bibliothèque Nationale de France" à la François Mitterrand, aucun "Musée des arts et civilisations d'Afrique, d'Asie, d'Océanie et des Amériques" à la Jacques Chirac... tout juste une modeste "Restauration de la Salle des Fêtes du Palais de l'Elysée" et une "Installation d'une piscine escamotable au fort de Brégançon" à la Brizitte Trogneux...

     

     


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  • Puisque les miss et misters météo ne nous parlent que de la pluie et du beau temps, au lieu de nous renseigner sur les destinataires des embrassades du lendemain... 

    Aujourd'hui, 2 janvier, c'est la saint Basile...

    La saint Basile doit son nom à Basile de Césarée, dit Basile Le Grand, un évèque chrétien du début du IVme siècle, auteur d'une célèbre homélie contre les riches qu'aucun prêtre travailleur socio-culturo-religieux actuel n'oserait plus évoquer en chaire: Saint Basile y dénonce avec force l’avarice, l’abus de pouvoir des riches et la folle illusion dans laquelle ils s’entretiennent. Leur manque de compassion à l’égard de leur prochain les conduit droit à la damnation éternelle." 

    Le 2 janvier, en l'an de grâce 1492 après J.C. c'est enfin l'aboutissement de la Reconquista, menée par les "rois catholiques" -comme on dit- en Espagne, c'est à dire, pour parler cru: la fin de 8 siècles de présence et de domination musulmane dans ce pays, c'est à dire la fin des heures les plus sombres de ce morceau d'histoire-là marqué par Al Andalous, pendant lequel chaque espagnol était potentiellement considéré comme un étranger, voire comme un ennemi sur son propre sol, par les soldats de Mahomet, pas encore complètement organisés en DAESH. 

    Via Facebook, le parti politique espagnol "d'extrème droite" Vox évoque la Reconquista en fêtant la fin de l’occupation de l’Espagne par les Musulmans 

    No queremos, ni debemos olvidar, que hoy hace 527 años tuvo lugar la liberación de Granada por las tropas españolas de los Reyes Católicos, poniendo fin a ocho largos siglos de Reconquista contra el invasor musulmán.
     
    Nous ne voulons ni ne devons oublier qu'il y a aujourd'hui 527 ans, les troupes espagnoles des Rois catholiques ont procédé à la libération de Grenade, mettant ainsi fin à huit longs siècles de Reconquista contre l'envahisseur musulman.

     

    le 2 janvier, c'est aussi, pour faire dans le léger et le culturel, les jours anniversaires de la naissance de Henri Vincenot en 1912 et d'Isaac Assimov en 1920, de la mort d'Erroll Garner en 1977 (parmi d'autres !) 

     

    Pour en revenir au saint du jour, parmi les quelques Basile célèbres répertoriés, j'ai uniquement retenu Basile de Koch: ancien membre du GUD et collaborateur du "Club de l'horloge", frère de Karl Zéro (un "vrai" journaliste du "vrai journal") et mari de Frigide Barjot (une militante chrétienne, attachée à la défense de la famille et au sort des chrétiens d'Orient).

    Au XVIIème : “Ultime singularité de ce siècle : la culture française surclasse de loin tout le reste de la production mondiale et ce malgré l’absence de ministre dédié.”

     

    Il est co-fondateur avec les sus-nommés plus quelques amateurs de pastiches frappés (Albert Algoud, Philippe Vandel, Benoît Delépine,  Youri Ligotmi, Daisy d'Errata, Eva D'Anlemure, Agathe de Blouze, etc...) de "Jalons" qui a publié des parodies de notre Presse Nationale: Le Monstre, L'Aberration, Coin de rue-Images immondes ou Le Cafard acharné...

    Basile de Koch a également publié, pendant quelques numéros, des textes dans la revue "Défense de l'Occident" (un magazine "à prétention intellectuelle" -selon les avis autorisés les plus répandus- et destiné à diffuser "les idées fascistes" de son créateur, Maurice Bardèche) et, plus récemment, dans "Valeurs Actuelles" et dans "Causeur" (et aussi dans "Voici" !?)

     

    Et, pour terminer en chanson avec les Basile & c°

    Un titre qui frôlerait presque la nauséabonce gauloise

     

    Une journée ordinaire

     

     


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  • Entre deux coups de gueule, un petit coup de cœur...

    Juste comme ça, entre deux articles grognons, pour se détendre et peut-être pour vous donner envie de lire ces deux romans que je viens de re-re-re-relire encore une fois...

    Hors-sélection "Nyssen-Bern/patrimoine"

    • "Les Étoiles de Compostelle": un long "chemin initiatique", à la fois mystique et quotidien, théorique et pratique, aux côtés d’un vieux druide charismatique érudit et des compagnons bâtisseurs du Moyen-Age, pour et par un jeune villageois bourguignon.
    • "Les Pierres sauvages": le "journal de bord" d'un moine cistercien qui a été chargé par son ordre de reprendre et de terminer, malgré d'énormes difficultés humaines, techniques et financières la construction de l'abbaye du Thoronet, en Provence.

    Deux livres très différents, par les personnalités ou l'expérience et les styles d'écriture de leurs auteurs respectifs, par les périodes concernées -plus d'un siècle d'écart-, par les œuvres réalisées par les bâtisseurs médiévaux -une abbaye cistercienne de pureté et de simplicité qui deviendra l'une des "trois sœurs provençales" et les chantiers fabuleux des grandioses cathédrales gothiques qui vont couvrir la France-, par la diversité de caractères et de motivations des personnages principaux et par leurs destins réciproques apparemment humainement opposés, mais assez semblable spirituellement.

    Deux livres très différents, l'un est une œuvre de pure imagination basée sur des traditions séculaires universelles, l'autre se présente comme un document apocryphe quasi-technique écrit par un personnage historiquement existant, mais deux livres qui parlent de la même foi, de la même ferveur et aussi des mêmes efforts, des mêmes peines et des mêmes joies de tous ceux qui ont façonné la France, ses monuments et sa culture et ses traditions...

     

     

    Rentrée littéraire...

    Les étoiles de Compostelle - Henri Vincenot

    Rentrée littéraire...

     

    Présentation de l'éditeur

    Membre d'une communauté civile d'essarteurs (défricheurs de forêts) du Pays éduen -en Bourgogne du Sud Morvan-, Jehan le Tonnerre sort de sa forêt natale, s'approche du chantier de construction d'une abbaye. Sa curiosité lui vaut d'être bientôt enrôlé dans l'équipe des Compagnons constructeurs: les mystérieux "Enfants de Maître Jacques" et les non moins étranges "Pédauques". Il va petit à petit, par une initiation théorique et pratique, devenir "frère constructeur" à son tour et s'élancer sur les chantiers de ce qui sera, un jour, les grandes cathédrales.
    Avec une précision hallucinante et un sens profond du merveilleux mystique et poétique, Henri Vincenot restitue dans ce livre et à travers les tribulations de son héros la foisonnante influence celtique sur l'art roman et gothique et sur... le tempérament français.

    Extrait

    Jehan lui dit encore une fois de toutes ses forces.
    "Alors ? C'est pour voir ces cailloux que tu m'as fait faire six cent lieues ? 'Tu verras, tu verras !' Et qu'est-ce que je vois ? hein ? 'Tu trouveras la Connaissance !' Et qu'est-ce que je trouve ? hein ? Qu'est-ce que je trouve ?"
    Le prophète transperça Jehan d'un regard qui semblait aller se perdre, à travers lui, puis d'une voix terrible :
    "Mais, c'est toi que tu as trouvé, couillon ! Maintenant tu sais que tu peux tout vaincre, le froid, le chaud, la fatigue, l'ignorance et la méchanceté ! Tu n'as qu'à vouloir ! Le courage ! Ton seul courage : la voilà la Révélation ! Et ne compte jamais que sur tes doigts, couillon !"


     

    Rentrée littéraire...

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les Pierres sauvages - Fernand Pouillon

    Rentrée littéraire...

     

    Présentation de l'éditeur

    Ce roman se présente comme le journal du maître d’œuvre qui, au douzième siècle, dirigea en Provence la construction de l’abbaye du Thoronet, exemple d’architecture cistercienne. La vie d’un chantier médiéval, les problèmes techniques, financiers ou doctrinaux que posait sa bonne marche, les solutions d’une étonnante modernité qui leur furent données apparaissent ici bien peu conformes à ce Moyen-Âge de convention dont l’image encombre souvent nos mémoires. Cependant, cette vivante chronique de la naissance d’un chef-d’œuvre, appuyée à la fois sur des recherches historiques originales et sur une longue expérience du métier de bâtisseur, est aussi une réflexion passionnée sur les rapports du beau et du nécessaire, de l’ordre humain et de l’ordre naturel. Et elle est encore une méditation lyrique sur l’Ordre en lequel tous les ordres ont leur place, et sur cet art qui rassemble tous les autres : l’architecture.

    Mais elle est, d'abord, un acte de foi.

    Extraits

    "Tout artiste agissant, a, dans sa mine de plomb, son pinceau, son burin, non seulement ce qui rattache son geste à son esprit, mais à sa mémoire. Le mouvement qui parait spontané est vieux de dix ans ! De trente ans ! Dans l'art, tout est connaissance, labeur, et ce qui peut surgir en un instant a mis des années à cheminer"

    "Quelle que soit l'étendue de ton savoir, il te manquerait toujours, pour atteindre à la plénitude de la sagesse, de te connaître toi même...."

     

     

    Rentrée littéraire...

    Pause musicale

    Tailleur de pierre

    (P. Fane - "Octàn")

     

    Rentrée littéraire...

     

    Marche des Tailleurs de pierre

    (Tammles)

     

     

     

     Pour aller plus loin...

    Rentrée littéraire...

    Viollet-le-Duc:

    Dictionnaire raisonné de l’architecture française

    du XIe au XVIe siècle

    sur Wikisource dont

    "tome 4" (constructions civiles et religieuses)

     

     


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  • Un article extrait du dernier "Bulletin d'André Noël"

    (merci à Jean-Marc)

     

    Lutte contre l’islamisme et dégâts collatéraux sur les catholiques


    On ne sait pas encore ce que va dire le président de la République dans son grand discours sur la laïcité, toujours annoncé, sans cesse remis. Il a déjà précisé quel était son ordre du jour : promouvoir un "islam à la française", son financement, la formation des imans, la construction des mosquées, suggérant qu’il faudrait sans doute adapter la loi de 1905 sur la séparation de l’Église de l’État. En attendant, dans l’espoir d’influencer le chef de l’État, certains avancent leurs propres propositions.

    Parmi celles-là, on trouve celles de deux sénateurs, une centriste, Nathalie Goulet, et un Républicain, André Reichardt. Sans doute leur notoriété est-elle modeste et semblent-ils solitaires, mais ce sont des "poissons-pilotes" qui doivent mettre en avant des suggestions avant d’être rejoints par d’autres politiques.

    Dans un premier temps, il s’agit, dit Nathalie Goulet, de "déclencher un débat sur la formation des imans en France". La visée ultime étant de lutter contre l’islamisme, le salafisme et le terrorisme. Objectif qu’on ne saurait évidemment désapprouver. Mais cela postule que ces maux, qui frappent notre pays et le nombre toujours plus important de jeunes musulmans qui s’enrôlent sous la bannière de Daech, viennent d’un manque de formation des imans. Qu’on leur donne de bons bergers et ils ne suivront pas les mauvais pasteurs qui les égarent !

    Or, la plupart des jeunes musulmans, le plus souvent convertis, ne fréquentent les mosquées installées et les imans dits "modérés" que très peu de temps. Après, ils suivent les prêches enflammés des prédicateurs sur Internet les appelant au djihad. Lesquels sont relayés sur le sol français par des salafistes djihadistes qui les endoctrinent rarement dans des mosquées mais dans des appartements privés, des caves et autres lieux aussi discrets que précaires. Ceux qui sont ainsi enrôlés apprennent aussi à rejeter les imans "modérés" qui sont pires, disent leurs mentors, que les "mécréants" qui, eux au moins, ne se réclament pas de l’islam.

    La proposition des sénateurs prévoit une "formation civique obligatoire" pour les "ministres du culte".
    Comme si l’islamisme procédait d’un manque de civisme et non pas d’une interprétation littérale du Coran ! Cette obligation se heurte à un problème de constitutionnalité. Pour la justifier, ils invoquent la notion "d’intérêt de l’ordre public". Or, le lien entre l’ordre public et la formation des ministres du culte n’est pas évident ! D’autant, et c’est là que le bât nous blesse, que Nathalie Goulet précise : "Notre proposition de loi touche tous les cultes" bien que tout le monde sache que cela vise le seul islam mais il serait inconstitutionnel de le préciser dans la loi

    En conséquence, les prêtres catholiques devraient eux aussi recevoir cette formation civique. Par-là nos législateurs, comme d’ailleurs le gouvernement, entendent l’enseignement des sacro-saintes "valeurs de la République" qui impliquent notamment de refuser de mettre la morale religieuse au-dessus de la loi républicaine. Ainsi, si une telle loi était adoptée, on pourrait mettre au pas les séminaires et les séminaristes, du moins ceux qui continuent de professeur une morale catholique s’opposant aux "lois républicaines" que sont la loi Veil sur l’avortement et celle sur le "mariage" des homosexuels. En somme, pour être prêtre, il faudrait jurer fidélité à toutes les lois de la République, y compris celles qui violent la loi naturelle et par là la conscience morale !

    Une fois de plus, sous prétexte de lutter contre l’islamisme, on infligerait des dégâts collatéraux aux catholiques.

    C’est déjà le cas depuis 1er octobre 2017 : les aumôniers militaires, hospitaliers et pénitentiaires doivent obtenir un diplôme après le suivi d'une formation civile et civique agréée, comprenant un enseignement sur les grandes valeurs de la République.

    Là aussi c’étaient les musulmans qui étaient visés, mais cela a été étendu à toutes les autres confessions.

    De même, pour contrôler l’enseignement dans des écoles musulmanes hors contrat, une autre élue du Sénat, Françoise Gatel, a déposé une proposition de loi étendant un contrôle accru à toutes les écoles hors contrat, dont 90% sont d’inspiration catholique. Ainsi, sous prétexte de lutter contre l’islamisme, c’est le catholicisme que l’on place sous surveillance "républicaine"

    P.R

    Je ne sais pas si ça a un rapport, mais je ressens comme un malaise persistant...

     


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  • Vivre ensemble, vivre ensemble...

    est-ce toujours possible, est-ce toujours souhaitable ?

     

    La politique d’immigration musclée de l’Australie : un modèle pour l’UE?

    L'Union européenne n’arrive pas à trouver une réponse face aux migrants qui se lancent au péril de leur vie dans la traversée de la Méditerranée. A l'inverse, l'Australie n'a recensé quasiment aucune arrivée de réfugiés en près de 18 mois et dit ne déplorer aucun décès en mer. Ce pays peut-il être un "modèle" pour l’Europe ? Pas si sûr…

    "C'est un problème qu'ils doivent résoudre, ce n'est pas à nous de donner des conseils", a déclaré lle ministre australien de l’Immigration, Peter Dutton. Mais "nous avons appris que refouler les bateaux lorsque cela ne pose pas de problème de sécurité, cela marche", a-t-il ajouté.
     
    Peu après son arrivée au pouvoir en septembre 2013, le gouvernement conservateur a lancé avec l'aide de l'armée l'opération "Frontières souveraine" pour décourager les réfugiés d'arriver par la mer.

    La campagne de communication du gouvernement, intitulée "Impossible : vous ne pouvez pas faire de l’Australie votre pays", a été très controversée.

    Les bâtiments de la marine australienne interceptent les bateaux transportant des migrants, souvent d’origine syrienne, irakienne, iranienne, somalienne et sri-lankaise. Ils les renvoient vers leur point de transit, souvent l'Indonésie. Les demandeurs d'asile qui arrivent par bateau en Australie sont également placés dans des camps de rétention sur l'île de Manus, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, ou sur l'île de Nauru, dans l'océan Pacifique.

    Les défenseurs des droits de l'Homme rétorquent que le gouvernement s'est simplement déchargé sur d'autres du fardeau de sa responsabilité. "Le gouvernement crie victoire. Pour autant, le fait que les bateaux n’arrivent plus ne signifie pas la fin" du phénomène, estime Jane McAdam, spécialiste du droit des réfugiés à l'Université de Nouvelle-Galles du Sud.

    Selon la directrice de Human Rights Watch Australia, Elaine Pearson, il serait désastreux que l'UE se mette aussi à la gestion "offshore" des réfugiés. La politique australienne "est impraticable. Elle est cruelle, inhumaine, elle enferme les gens dans de piètres conditions d'isolement. Peut-être réussit-elle à déverser le problème sur d'autres pays mais elle ne change rien au fait que les gens fuient la persécution et doivent aller quelque part", ajoute-t-elle.

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    Alors...?

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    Les problèmes nouveaux appellent des solutions nouvelles...

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    témoignage (audio - 2'00):

     

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  • Technicolow'

    Alors que dans l’hexagone nous en sommes encore à supplier, avant d'exiger, que sorte enfin un décret fixant le quota qui accorderait obligatoirement et légalement autant d’inventivité, de talent et de compétence aux femmes qu'aux hommes dans le domaine du Septième Art, nos voisins d'Outre-Manche (dont l'archi-archi-archi...grand-aïeul monsieur Cheddar était noir, rappelons-le) nous ont encore perfidement trafalgarisés.

    Certains Grands-Bretons (un peu plus bronzés que le Major Thompson), se sentant frustrés par la société blanche qui les héberge ("archaïque, abâtardie et xénophobe", forcément...) -ou ce qu'il en reste-, voudraient peu-être s'imaginer que ce sont des africains, les célèbres frères Lumièwe, qui ont inventé le cinématographe alors que l'occident chrétien stagnait encore dans les fanges d'un sombre moyen-âge judéo et chrétien à la fois...

    En tout état de cause, ils reconnaissent implicitement un fort sentiment d'infériorité en affichant sur des arrêts de bus, au sud de Londres, des affiches de films détournées et "racialisées" dont ils n'étaient pas les stars... et croient certainement ainsi remettre l'église au milieu du vil.. la mosquée au milieu de la kasbah

    En précisant non sans une certaine logique: " Si toi, êtwe su'pwis, ça veut bien vouloi' diwe que Si vous êtes surpris, cela signifie que vous ne voyez pas assez de personnes noires dans des rôles importants. Rejoignez-nous dans notre mission pour une meilleure représentation noire dans les médias", ben voyons...

    Place aux images:

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    Technicolow'

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    Technicolow'

    C'est pas beau d'être jaloux comme ça, et menteurs, en plus... 
    Moi, j'avais trouvé ça... ("Knock marabout" ?)
        Et ça aussi, dans un autre genre...

    Technicolow'

       

    Technicolow'

    Et comme tout fini par des chansons...

     

     

     

     


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