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Londres, quartier de Nothing-Hill...
Le chef cuisinier Thomas Straker déclenche une polémique sur la diversité en diffusant une photo de l'équipe de cuisine de son restaurant.
"Une équipe entièrement masculine et entièrement blanche, debout, les bras croisés dans un alignement de type militaire..." titraient certains journaux britanniques.
"l'équipe de chef rassemblée..."
L’image a suscité des commentaires furieux de la part de centaines de personnes se demandant "pourquoi il n’y avait pas de femmes et de personnes de couleur" et accusant le restaurant d’être "un club de garçons blancs".
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Paul Hellyer s'exprimant lors de l'Audience des Citoyens, en avril 2013 :
Selon Paul Hellyer, ancien ministre de la Défense canadien et spécialiste autoproclamé des OVNI et des petits-hommes verts, les extra-terrestres présents sur Terre depuis plusieurs milliers d'années ont un plan pour sauver notre planète des dangers qui la menacent (surpopulation, pollution, pénuries, surarmement, etc.).
Bizarrement, aussi bien les problèmes évoqués que les solutions proposées par nos visiteurs de l'hyper-espace sont en parfaite conformité avec les analyses et les projets du "World Economic Forum" de Klaus Schwab et ses "young global leaders" trans-nationaux...
Toujours selon Paul Hellyer, ils auraient également l'oreille du gouvernement américain à qui ils auraient confié un bon nombre de secrets concernant leurs technologies de pointe industrielles, médico-biologiques et parapsychiques, et dont aurait bénéficié différents secteurs sensibles des Etats-Unis.
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...en vente dans toutes les bonnes Maisons de la Presse.
Bonne fête aux Sauveur, Salvador, Salvatore.
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À Quimper, en 1981, paraît "Solo" le chant ultime de Xavier Grall, poète breton, catholique et autonomiste libertaire. L’écrivain y conclut sa vie écourtée par le cancer lié au tabagisme par un chant d’adieu à la Bretagne, à la France, aux poètes, aux oiseaux et aux soucis du monde.
Roi des eaux et des mondes
Au revoir et kenavo
Saluez pour moi
François Villon Arthur Rimbaud
Les anciens et les nouveaux
Les voyous et les voyants
Les croyants et les fous
Max Jacob et Verlaine
Perros et Guillaume de Machaut
Je leur offre mon solo
Avec un brin de marjolaineextraits
Seigneur me voici c’est moi
je viens de petite Bretagne
mon havresac est lourd de rimes
de chagrins et de larmes
j’ai marché
Jusqu’à votre grand pays
ce fut ma foi un long voyage
trouvère
j’ai marché par les villes
et les bourgades
François Villon
dormait dans une auberge
à Montfaucon
dans les Ardennes des corbeaux
et des hêtres
Rimbaud interpellait les écluses
les canaux et les fleuves
Verlaine pleurait comme une veuve
dans un bistrot de Lorraine
Seigneur me voici c’est moi
de Bretagne suis
ma maison est à Botzulan
mes enfants mon épouse y résident
mon chien mes deux cyprès
y ont demeurance
m’accorderez-vous leur recouvrance ?
Seigneur mettez vos doigts
dans mes poumons pourris
j’ai froid je suis exténué
O mon corps blanc tout ex-voté
j’ai marché
les grands chemins chantaient
dans les chapelles
les saints dansaient dans les prairies
parmi les chênes erraient les calvaires
O les pardons populaires
O ma patrie
j’ai marché
j’ai marché sur les terres bleues
et pèlerines
j’ai croisé les albatros
et les grives
mais je ne saurais dire
jusqu’aux cieux
l’exaltation des oiseaux
tant mes mots dérivent
et tant je suis malheureuxSeigneur me voici c’est moi
je viens à vous malade et nu
j’ai fermé tout livre
et tout poème
afin que ne surgisse
de mon esprit
que cela seulement
qui est ma pensée
Humble et sans apprêt
ainsi que la source primitive
avant l’abondance des pluies
et le luxe des fleursSeigneur me voici devant votre face
chanteur des manoirs et des haies
que vous apporterai-je
dans mes mains lasses
sinon les traces et les allées
l’âtre féal et le bruit des marées
les temps ont passé
comme l’onde sous le saule
et je ne sais plus l’âge
ni l’usage du corps
je ne sais plus que le dit
et la complainte
telle la poésie
mon âme serait-elle patiente
au bout des galantes années ?Seigneur me voici c’est moi
de votre terre j’ai tout aimé
les mers et les saisons
et les hommes étranges
meilleurs que leurs idées
et comme la haine est difficile
les amants marchent dans la ville
souvenez-vous de la beauté humaine
dans les siècles et les cités
mais comme la peine est prochaine !Seigneur me voici c’est moi
j’arrive de lointaine Bretagne
O ma barque belle
parmi les bleuets et les dauphins
les brumes y sont plus roses
que les toits de l’Espagne
je viens d’un pays de marins
les rêves sur les vagues
sont de jeunes rameurs
qui vont aux îles bienheureuses
de la grande mer du NordJe viens d’un pays musicien
liesses colères et remords
amènent les vents hurleurs
sur le clavier des portsje viens d’un pays chrétien
ma Galilée des lacs et des ajoncs
enchante les tourterelles
dans les vallons d’avril
me voici Seigneur devant votre face
sainte et adorable
mendiant un coin de paradis
parmi les poètes de votre extrace
si maigre si nu
je prendrai si peu de place
que cette grâce
je vous supplie de l’accorder
au pauvre hère que je suis
ayez pitié Seigneur
des bardes et des bohémiennes
qui ont perdu leur vie
sur le chemin des auberges
nulle orgue grégorienne
n’a salué leur trépas
pour ceux qui meurent
dans les fossés
une feuille d’herbe dans la bouche
le cœur troué d’une vielle peine
de lourdes larmes dans le paletot
et dans les veines des lais et des rimes
Seigneur ayez pitié !La mort vient tôt frapper
à notre porte
les vents d’hiver emportent
les poitrinaires
et pour flétrir les pâles primevères
il suffit que l’ondée se conforte
d’un peu de givre et de Galerne
la vie s’en va la vie s’en vient
ma belle passante mon étrangère
la vie s’en vient la vie s’en va
lonla lonlaine et caeteraS
SOL
L
O
ma rose des vents
mon signe de croixS
O
ILE
O
Mon ex-voto
dans la crypte marine
chantez saxosS
O
L
FOL
stèle et fanal
flamme
amer du littoral
signe vertical
de la raison
face aux fatales démences
de la mer et des lamesJ’aurais aimé chanter le triomphe
des marées à la corne des caps
et la douceur des plages
dans les criques pélagiennes
un orchestre de pianistes
et de harpeurs
eût repris le thème de l’antienne
car je portais dans mon sang
mystique
des hymnes marins
et des fureur liturgiques
j’aurais aimé chanter
les varechs verts
les germons bleus
les daurades d’or
les couleurs et les chaos
par la harpe et le saxo
mon Dieu je vous adore
Orgues de Benjamin Britten
Cuivres de Ludwig Van Beethoven
Les symphonies fusent
dans les rocs d’Ouessant
les tintamarres furieux
fracassent les brisants
qui dira les sonorités multicolores
dans la gorge des rias
les corps morts dansent
les cormorans fustigent les amarres
les coques des naufrages
cognent dans les baies
des oiseaux hurleurs
descendent dans mes veines
mon âme est cette porte battante
ouverte sur la mer
j’attends la fuite des vents
à la renverse
paix sur les noyés et les goémons
paix sur les îles et les quais
mon cœur
tranquille caboulot
à la bonne brise
au-dessus des limons
affiche son enseigne
« Au repos du marin »Solo
Solo de mes noyades
solo de mes sanglots
j’agite des violons brisé
sur mes amours mortes
mes barques chavirées
accrochent des grelots
aux chagrins sourds
qui lentement m’emportent
SoloSolo d’oraisons ferventes
il m’arrive de prier
dans les églises défuntes
Notre-Dame des poètes
mère des Atlantes
pitié pour ce voilier perdu
au large des pâles limbes
SoloSolo de mes années passantes
haleurs et musiciens
désertent les bordées
mon âme est cette Marie-Galante
que défoncent les vins
et les rhums boucanés
SoloSolo de mes pensées dolentes
musiques enfuies motets anciens
tout périt dans les marées violentes
l’Océan tracasse des pianos
à la gueule des chiens
Seigneur me voici c’est moi
je viens à vous issu d’un pays de mer
les tempêtes ont réjoui mon amère jeunesse
la liesse des alizés roulait dans les collèges
les goélands croisaient dans mes classes latines
des Maris Stella à matines
éclataient dans les nefs
les noroîts jouaient de l’harmonium
délirium du graduel
cantique des grèves ivres
O les navires et les chapelles
Etoile de la mer
Qu’ai-je fait de ma chère jeunesse ?
Seigneur me voici c’est moi
dans les bonnes auberges
j’ai traîné ma détresse
les bouteilles entonnaient des pavanes
dans les verres je buvais des rengaines
les bars roulaient comme des rivières
j’ai prié comme jamais dans les ivresses
faisant des femmes des suzeraines
qu’elles fussent allemandes
bretonnes françaises
leur beauté glorifiée par l’absinthe
dissolvait la bassesse
c’était ma tournée aux tables saintes
Seigneur
les bars chantent toujours dans les villes
a santé trop vile les déserte
Je ne vois plus les Belles
qu’au fond de ma mémoire
Brestoises Rhénanes ou Parisiennes
elles ont quitté mon domaine
fermons les persiennes
sur mes cinquante et une années
j’écrase les feuilles mortes
dans les allées
les temps ronge les vies et les grimoires
adieu les Reines les bars et camarades
je tiens comme un pourboire
votre souvenir
adieu mes fêtes et mes délires
adieu mes désiradesSeigneur Dieu
A mes frères et amis
Aux femmes que j’ai aimées
A tous ceux que mon cœur à croisés
Avant que d’entrer dans les ténèbres
Transmettez je vous prie mon espérance testamentaire
Nul chant nul solo
Nulle symphonie nul concerto
Qui porte nostalgie d’amour
Et soif et faim de tendresse
Ne sera perdu dans la détresse de lamer
Voilà et puis encore ceciPar la dernière larme
Par l’ultime halètement
Par le dernier frémissement
Par le moineau qui s’envole
Par le geai sur la branche
Par la dernière chanson
Par la joie dans la grange
Par le vent qui se lève
Par le matin qui vient
Tout simplement
Je vous rends grâce
D’avoir été dans le bondissement incroyable
De votre création
Et misérable
Oui
Tout simplement
Un être humain
Parmi les milliards et les milliards
De vos créatures
A présent que les feuilles et les mains
De douce Nature
Me closent les yeux !
Mais Seigneur Dieu
Comme la vie était jolie
En ma Bretagne bleue !Poète, écrivain et journaliste breton, Xavier Grall a magnifié la Bretagne dans son œuvre mystique. Il redevient breton lorsqu'il quitte Paris en 1973, pour retourner définitivement dans la région de Pont-Aven, à Nizon, dans la ferme de Bossulan. Il exerce à La Vie catholique, dont il fut le rédacteur en chef, au journal Le Monde, à l'hebdomadaire Témoignage chrétien, et au mensuel Bretagne. Au début des années 1970, il fonde le journal nationaliste breton la Nation bretonne avec Alain Guel et Glenmor, où l'on retrouve ses textes sous le pseudonyme de "Saint Herbot", entre autres. Chaque année une scène du festival des Vieilles Charrues de Carhaix porte son nom.
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Le 1er août 1914, dans toutes les communes de France, l'ordre de mobilisation est affiché, annoncé au son du tocsin et par l'appel du tambour. En quelques jours environ trois millions cinq cent mille Français (et quatre millions d'Allemands) sont mobilisés.
Quoi d'autre ?...
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Voir la "mise à jour" à la fin de cet article !
(merci à S.D. dont la question m'a mis"la puce à l'oreille")
"En harmonie avec le Vivant.", disent-ils...
" Créer de nouvelles sociétés qui respectent le vivant au lieu de le détruire, c'est l'objectif de la *Désobéissance fertile*. C'est le mode de vie qu'ont choisi Jonathan et Caroline pour élever leurs enfants. "(la Désobéissance fertile est un mouvement dont la volonté absolue est de préserver les êtres vivants et de régénérer les écosystèmes lorsqu'ils ont été abîmés ; cela par tous les moyens... ")
Brut Nature a rencontré Jonathan et Caroline :
...à moins que ce ne soit Pauline et Bertrand ?
Le plus pire de tout ça, c'est que la caricature de "Broute", publiée il y a maintenant trois ans, est largement antérieure au reportage "inédit" de "Brut", datant de fin juillet 2023, et n'en est donc pas une parodie... Au point qu'on ne sait plus trop ce qui pourrait être la copie ou ce qui est réellement l'original.
Pour en savoir plus sur les vrais "désobéissant·e·s fertiles" :
...le très esthétique et très sophistiqué site internet de "Désobéissance fertile", où vous pouvez :
- apprendre à aggrader vos territoires
- devenir gardien·ne des territoires
- prêter votre terrain
- découvrir le 'Croissant fertile" du Périgord
- construire votre propre cabanoiseau avec des branches, du foin et de la terre
- chanter "Gardiens de la Terre" et bien d'autres chansons :
...mais pas que !
Mise à jour au 1er octobre à 14 H :
utile à savoir...
Avant d’aller vivre à Chasteaux, 800 habitants, les deux héros de cette histoire, Jonathan, 34 ans et Caroline, 35 ans vivaient à Paris avec un bel avenir tout tracé :
Caroline Perez, dans le domaine du commerce ou de l'industrie du luxe.
Jonathan Attias, dans celui de l'audio-visuel et du "lobbyisme citoyen"
Jonathan Attias est le fils de l'homme d'affaires et publicitaire marocain Richard Attias, ancien président de "Publicis Events Worldwide", qui a ensuite fondé "Richard Attias & Associates", (société basée à New York spécialisée dans la communication d’influence et l’organisation de séminaires internationaux) ,il a été impliqué dans l'affaire des "Panama Papers" et a reconnu avoir eu eue liaison avec Cécilia Sarkozy à New-York, avant de l'épouser en 2008et qu'elle ne devienne Cécilia Attias.
Je dis ça, je dis rien
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Labourage et pâturage étaient les deux mamelles de la France
Teuf chez les pedzouilles
Chenevelles est une commune du centre-ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.
Chenevelles, sa Mairie
En 2020, la commune comptait 451 habitants, en diminution de 4,04 % par rapport à 2014.
La commune s'enorgueillit d'avoir vu naitre Jacques Tiffeau (Chenevelles octobre 1927-1988 Paris), styliste couturier new-yorkais et amant de Christian Dior.
Les surfaces agricoles utilisées ont diminué et sont passées de 2 151 hectares en 2000 à 1 706 hectares en 2010 : 53 % sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement mais aussi orges et maïs), 18 % pour les oléagineux (colza et tournesol), 16 % pour le fourrage et 4 % reste en herbes
Le nom de la commune provient du latin "Canavellis" et fait référence au chanvre, une plante anciennement cultivée dans cette partie du Châtelleraudais.
En 1945, pour fêter la Libération et le retour de la République, un arbre de la liberté est planté. Cet ormeau est mort en 1984, et remplacé par un sapin l’année suivante.
La commune en partenariat avec Stop-Homophobie avait organisé la première fête des "Fiertés Rurales" en juillet 2022. Cet évènement a de nouveau eu lieu en 2023.
Au programme : Débats et conférences. Dîner, concerts et performances au château de la Gabillère, défilé en tracteurs et charrettes accompagné d’une fanfare autour de Chenevelles, soirée festive avec DJ set et danseurs au château après le dîner (une dizaine de foodtrucks, deux scènes, plus de vingt artistes).
A la fin du défilé, un jury a décerné le Prix du plus beau tracteur.
Les parrains "de luxe" de la première éditions n'étaient autre que Mathieu et Alexandre, les anciens candidats de la célèbre émission de M6. "L'Amour est dans le pré".
1 500 personnes LGBT ont envahi le village de Chenevelles (Vienne, 450 habitants) le 29 juillet pour cette 2eme édition des "Fiertés Rurales".
Etaient présents, Bérangère Couillard ministre déléguée en charge de l'Égalité femmes-hommes et de la lutte contre la haine et les discriminations ainsi que Dominique Faure, ministre déléguée à la Ruralité. Et aussi Marie Cau, la première maire transgenre élue en 2020 à Tilloy-lez-Marchiennes (Nord)
Pendant ce temps là, Sandrine Rousseau, Aymeric Caron et "l'agribashing" bobo généralisé font de leur mieux pour faire crever les paysans : les agriculteurs qui consomment trop d'eau et les éleveurs qui participent au réchauffement climatique, et l'Union Européenne n'en peut plus de leur imposer des règles strictes et contraignantes, souvent fatales face à la concurrence étrangère extra-européenne.
Qu'ajouter d'autre ?
Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes !
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