Mais avant ça...

Un texte de Renaud Camus extrait de son livre "Ørope" lu par Maudin Malin.

(faussement attribué par l'auteur lui-même à Hans Cristian Andersen)

"Or, l’histoire, mes petits enfants, est une vieille dame toujours jeune, énergique et fantasque, romanesque en diable, qui s’ennuie facilement et ne rêve qu’aventures, plaies et bosses, sombres drames, coups d’éclat, de théâtre et d’État. Elle ne déteste rien tant que la dérobade et le retrait, surtout lorsqu’elle pressent qu’ils sont organisés contre elle, par défiance à son endroit, afin de se soustraire à son emprise. Ørope, donc, était bel et bien envahi. Et comment aurait-il pu en aller autrement ? Les autres nations et les autres peuples auraient jugé trop bête de ne pas profiter de leur chance et de ne conquérir point cet empire vacant, qui leur avait résisté pendant des siècles, qui souvent les avait soumis, même, et qui maintenant les invitait à le soumettre, par son absence inexplicable à lui-même."

People talking without speaking
People hearing without listening
No one dared
Disturb the sound of silence

groupe Disturbed - heavy metal

Avant de devenir un tube rock-folk, c’était une chanson du jeune Paul Simon. A 22 ans, il y déplorait dans un langage onirique le manque de communication entre les humains. Parue en 1964, la chanson avait pour toile de fond l’assassinat de JF.Kennedy, survenu quelques mois plus tôt.

"Je pense à des chansons qui ne sont pas seulement ce que disent les mots mais ce que dit la mélodie et ce que le son dit. Je pense que si vous n’avez pas la bonne mélodie, peu importe ce que vous avez à dire, les gens ne l’entendent pas." disait-il.

Avec The Sound of Silence Paul Simon a vu juste : inspirant de nombreuses reprises, sa chanson douce et triste berce toujours encore notre environnement musical plus d’un demi-siècle après sa création … Elle entre particulièrement en résonance avec Samedi Saint, jour du silence.

(d'après l'UEPAL - "Union des Églises protestantes d'Alsace et de Lorraine" )

Stjepan Hauser - violoncelliste 

 

 cadeau

les mots sont inutiles.  

cadeau  

Cathédrale de Reims

Jusqu'où ira l'ultra-droite ?

contexte :

Toute la bien-pensance gaucho-wokiste s'indigne et s'enrage et en avale son kebab/sauce-soja de travers, un hebdomadaire appartenant au magnat de la presse et milliardaire de droite Bolloré fait sa Une sur Noël, photographie d'une crèche à l'appui, et consacre une vingtaine des pages intérieures à des "bondieuseries". Le "société" des "journalistes" maison proteste contre cet abus de pouvoir de la direction du journal qui publie des articles "relevant plus de l'exposé religieux que du reportage"

Fabrice Riceputi, un historien spécialisé dans l'histoire de la colonisation s'enflamme sur les réseaux sociaux : "Incroyable. Offensive intégriste catholique décomplexée de Vincent Bolloré, qui impose à Paris-Match une photo de sa crèche de Noël et un long papier de fondamentalistes religieux extérieurs à la rédaction. Ce milliardaire ultra-réactionnaire est un danger public."

Il y encore moins d'une centaine d'années, souhaiter un "Bon Noël" et s'émerveiller devant une crèche était aussi banal et aussi vital que respirer, manger et dormir

Il y'a quelques décennies c'était devenu l'apanage d'une partie de la société restée encore attachée à une partie de ses racines et à ses valeurs

Depuis quelques années à peine, c'était simplement devenu un signe, un reliquat de nos traditions et de notre culture, au même titre que la baguette ou le béret.

C'est maintenant devenu un marqueur de l'extrême-droite, raciste, xénophobe et (surtout) islamophobe.

Serait-ce le dernier Noël que l'on puisse fêter avant de s'enterrer dans de nouvelles catacombes ou des églises troglodytes. Personnellement, je ne suis pas loin de le croire.

L'an dernier, j'avais publié  "Dernier Noël avant la fin du Monde ?". C'est venu très vite.