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    Un neurologue interpelle Emmanuel Macron sur la crise de l'hôpital public

    "- Je compte sur vous."

    "- Ah oui, vous pouvez compter sur nous. L'inverse reste à prouver."

    La réponse cinglante d'un neurologue à Emmanuel Macron en pleine visite de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris dans le cadre des mesures à prendre pour lutter contre l'épidémie de coronavirus. Il interpellait le Président sur la crise dont souffre l'hôpital public.

    Le lendemain, alors qu'il était à Naples pour un sommet franco-italien avec Giuseppe Conte, le président de la République est revenu sur la séquence, soulignant la spécialité du Dr Salachas. "C'est un médecin qui représentait la coordination, l'intersyndicale, lequel est neurologue - il n'a rien à avoir avec le coronavirus - qui a tenu ces propos. Il n'a rien à avoir avec la crise que nous sommes en train de vivre".  https://www.lci.fr/sante/

    Lire ci-dessous la réponse au commentaire de Carine

     

    QUESTION : Racontez nous les coulisses de votre rencontre avec le Président, pourquoi il était important pour vous de l'interpeller sur la situation de l'hôpital public ?

    RÉPONSE: "Ça fait plusieurs mois qu'on essaye d'avoir l'écoute d'Emmanuel Macron, et pas seulement son écoute, qu'il s'investisse et qu'il prenne à bras le corps le problème de l'hôpital public. Jusqu'à présent, on a eu des mots de compassion, mais pas vraiment de passage à l'acte sur les mesures dont l'hôpital public a besoin en urgence. Par ailleurs, il se trouve que cette crise sanitaire annoncée - le coronavirus, dont on ne connait pas encore la magnitude - met en lumière la fragilité de l'hôpital public. Pour cette raison, il me paraissait important qu'il reçoive le message suivant de la part du terrain, c'est à dire des soignants en général et notamment des médecins : l'hôpital public risque de ne pas être en capacité de répondre à une crise sanitaire de grande ampleur. C'est le cas notamment en ce qui concerne les réanimations qui vont être très impliquées."

    Vous avez utilisé l'image de Notre-Dame, c'est une image forte.

    "L'idée c'est d'alerter. Si on veut sauver l'hôpital public, qui est notre bien commun national,auquel les Français sont attachés, il y a un caractère d'urgence. Le président de la République a expliqué qu'il n'était pas responsable de tout, que la situation de l'hôpital public actuel couve depuis des années et que lui n'est au pouvoir que depuis deux ou trois ans. Je pense qu'on peut tout à fait lui donner quitus de ça. La seule question est - je lui ai dit en direct et il n'a pas contredit mon analyse - qu'est-ce qu'on fait quand le feu est présent ? Il faut l'éteindre et ne pas se cacher derrière le fait que le feu couvait depuis longtemps."

    Il vous a donné rendez-vous quand ?

    "Devant témoins, il a pris un engagement très clair : un rendez-vous entre le Président et le collectif Inter Hôpitaux. Ce sera effectivement la première réunion en direct avec ce collectif qui représente les médecins, les paramédicaux de l'hôpital public et bien sûr, les usagers. Il l'a fait devant les caméras. Il a dit que ce serait au plus tard fin mars." 

    Mais fin mars, c'est dans un mois. D'ici là, il se sera peut être passé beaucoup de choses à l'hôpital ?

    "Espérons que non. Mais il y aura certainement des réunions intermédiaires, en tout cas, nous clairement nos revendications n'ont pas changé depuis cinq mois. Elles sont très connues. Les moyens de les mettre en œuvre sont connus également. Ça s'appelle un correctif budgétaire. Reste la question de l'augmentation du salaire des paramédicaux. Vous savez, c'est très simple ; quand on veut résoudre un problème, on cherche un moyen. Quand on ne veut pas le résoudre, on cherche un prétexte. Et j'ose croire que le président de la République cherche un moyen de résoudre le problème de l'hôpital public."

    Vous pensez que l'hôpital n'est pas capable d'assumer une crise qui induirait l'arrivée de beaucoup de malades ?

    "Le problème qui se pose il est à la fois en termes de capacité de lits, mais aussi en termes de personnel formé à prendre en charge des patients graves, atteints d'une infection respiratoire. Donc, le problème est réel et surtout, on risque de voir un vrai effet domino. Les moyens actuels de l'hôpital public étant insuffisants, d'autres services vont être impactés. Et il n'est même pas certain qu'un redéploiement de personnel puisse permettre de faire face à cette crise." 

    Y a t il des mesures d'urgence à prendre ?

    "L'urgence c'est de remettre à flot le bateau des hôpitaux publics et donc, en clair, qu'on puisse réembaucher extrêmement rapidement. Dans le mois qui vient. Et pour ça, il faut que les personnels aient envie de revenir travailler à l'hôpital public, surtout dans des conditions de crise. Donc, on ne recrutera pas. Il ne s'agit pas de dire, par exemple, comme l'a dit le ministre de la Santé Olivier Véran, qu'au bout de 48 heures d'absence, on remplacera automatiquement les infirmières qui ne sont pas là. La question c'est : avec quel réservoir de professionnels de santé ? Et là, le problème du réservoir et de l'attractivité de l'hôpital public vont se poser cruellement. Et tant qu'on n'a pas pris la mesure de ça, tout ce qu'on raconte, c'est de la littérature." 

    Olivier Veran dit que si des infirmières sont malades elles seront remplacées dans les 48 heures.

    "Il ne parlait pas d'infirmières malades parce que ce n'était pas dans l'idée que le virus les toucherait, non. Il parlait simplement du fait qu'il n'y aurait pas de délai de carence et que finalement, dès deux jours d'absence, on les remplacerait à leur poste. Et voilà qui aura une réactivité importante. Sauf qu'actuellement, il faut être aussi conscient que du fait du gel de la masse salariale, les hôpitaux publics ont fait énormément appel aux intérimaires et on peut se demander, on a même des raisons de penser, que remplacer une infirmière qui travaille en réanimation, qui est extrêmement compétente par une intérimaire pour laquelle on n'a pas pu vérifier qu'elle pourrait assurer exactement la même qualité de travail. C'est extrêmement inquiétant." 


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    Complotiste je fus, complotiste je reste...!

    Et si l'épidémie de Coronavirus cachait tout autre chose que ce que l'on en dit...?

    Dans une quinzaine de jours, les français se rendront aux urnes pour élire leurs maires et les conseillers municipaux.

    Les macronistes, peu enclins à espérer un déferlement de voix massif et populaire sur leurs candidats a, dans un premier temps, fait passer le message disant qu'un candidat, élu sans l'appui de laREM ou du MODEM seraient un ennemi du Président. Pas très malin, comme tactique.

    Ensuite, ils ont demandé aux candidats de ne pas mettre le logo "en Marche" ou la mention "avec le soutien amical d'Emmanuel Macron" sur leurs affiches et professions de foi. Une autre tactique, mais qui illustrait trop bien la désormais fameuse formule "Quand c'est flou... c'est qu'y'a un loup". Pas très futé non plus.

    Une autre idée, consistait à mettre, en sous-main et en sous-marin, des colistiers macrono-compatibles mais, en même temps, assez discrets pour se fondre das la masse des autres candidats: Républicains, Socialistes, Musulmans Démocrates, Écologistes ou Animalistes, voire (à leurs risques et périls personnels) Frontistes ou Insoumis.

    Une autre suggestion géniale, malheureusement (pour eux...) retoquée par je ne sais plus quelle institution de la République consistait, dans plus de 90% des bureaux de vote à ne pas dire pour qui les électeurs avaient voté et, dans le reste des situations, parler de "gauche", "droite" ou "divers centre", cette appellation ayant l'avantage d'englober tout ce que les Préfets, le Ministre de l'intérieur l'Intérieur et leurs journalistes assermentés voudraient y englober

    Et dernièrement...

    On apprend aujourd'hui que, selon un élu des Hauts-de-France, les élections municipales pourraient être reportées à une date ultérieure et inconnue en raison de l'épidémie de Coronavirus qui va bientôt arriver en Europe et dans l'Hexagone. A l'appui de son affirmation, une réunion sans ordre du jour officiel entre le Premier Ministre et l'Association des Maires de France. A l'inverse, madame Sibeth Ndiaye (porte-parole officielle du Gouvernement) aurait affirmé "Nous n'envisageons pas d'empêcher (sic) les élections municipales" 

    Bon, je ne dis pas que... Mais quand-même, cette épidémie... elle tombe drôlement bien pour... si vous voyez ce que je veux dire...

    On a assez reproché aux autorités compétentes de ne pas avoir pris assez de précaution en n'annulant pas un simple match de foot, on ne va pas lui reprocher d'en prendre trop en empêchant en annulant ou en reportant d'autres mouvements de foule encore plus nombreuse...! Et si, en plus, ça arrange tout le monde... (enfin, "tout le monde"...? le Monde, quoi.. LE Monde...)

    Mais, je dis ça, je dis rien, ou plus exactement : je dis ça pour rire... je plaisante, hein... Je plaisante...!

    Sacrés chinois, va...!

     

     


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  • Double fusillade en Allemagne

    Rappel des faits:

    Dans la soirée du 19 février 2020, plusieurs fusillades visent deux bars à chicha à Hanau (Hesse), en Allemagne, provoquant ainsi une tuerie de masse. Au moins onze décès ont été signalés. L'enquête privilégie la piste du terrorisme d'extrême-droite.

    Avec la crise migratoire en Europe, l'extrême-droite politique allemande a gagné en puissance et en visibilité, et ses résultats aux diverses élections ont augmenté, notamment le parti Alternative pour l'Allemagne. La rhétorique de ce parti, basée sur la défiance permanente envers les migrants, les musulmans, l’État allemand et les médias, est accusée par les spécialistes en service de renseignement d'avoir décomplexé les discours d'individus de droite encore plus radicalisés qu'eux, et donc d'avoir favorisé des projets d'attaques et des passages à l'acte, et ceci depuis les émeutes anti-migrants de 2017...

    Dès le 21 février, "France-Info" titrait :

    "Le racisme est un poison" : le spectre néonazi inquiète en Allemagne

    "C'est l’esstrême droâte..."

    "Le mobile raciste de l'assaillant des fusillades d'Hanau ne fait plus de doute pour le parquet antiterroriste ni pour les autorités allemandes."

    "Pourtant depuis vingt ans, le nombre de groupes néonazis est en baisse. Une vingtaine ont été démantelés, interdits ou dissous. 25 000 individus appartiendraient à cette mouvance selon la police et 50 seraient surveillés en permanence. Mais pour les services de renseignement, la mouvance prend une forme plus violente et plus marginale. De plus en plus de loups solitaires verraient le jour, comme un homme qui a ouvert le feu en pleine rue à Halle (Allemagne)."

    - Aucune place, donc, pour un éventuel "trouble psychologique", etc... ? 

    - L'extrême-droite, vous dis-je...

    La veille, le 20 février, "Le Figaro" avait pourtant publié un long entretien avec Patrick Moreau chercheur au CNRS et à l’Université de Strasbourg qui vient de publier une note sur "Saxe et Brandebourg: percée de l’AFD aux élections régionales du 1er septembre 2019". Un genre de spécialiste, en quelque sorte...

    Que pouvez-vous nous dire de Tobias Rathjen, l’auteur présumé des fusillades d’Hanau. Son profil est-il représentatif de la partie violente de l’extrême droite allemande?

    Non, il faut absolument distinguer Tobias Rathjen de l’extrême droite allemande. Il s’agit d’un complotiste authentique, comme l’illustre l’enregistrement de son discours à la nation américaine mis en ligne sur Facebook. Tobias Rathjen appelle dans celui-ci les Américains à se révolter contre des puissances obscures qui auraient selon lui des bases secrètes où l’on tuerait des enfants et adorerait le diable. Ces organisations secrètes seraient capables de manipuler les cerveaux, notamment celui du président Donald Trump. Le tueur appelle, dans un anglais excellent, les Américains à se rebeller. Il s’agit d’un discours à plusieurs dimensions dans lequel il insiste d’abord sur sa normalité: il a fait des études relativement classiques. Rathjen explique ensuite avoir découvert très tôt qu’il était espionné par les services secrets, ce qui aurait forgé sa vision du monde.

    Sa vision du monde est fondée sur la notion de race et il considère que la race allemande est supérieure aux autres peuples, notamment aux Asiatiques. Son discours regorge de références à la Chine. Il prévoit par exemple un conflit entre cette puissance et les États-Unis. Pour lui, les peuples inférieurs, notamment les Arabes et Israël, doivent être exterminés. Mais il n’y a pas vraiment de points communs avec le discours national-socialiste traditionnel ou avec l’extrême droite politique type AFD (Alternative für Deutschland). Ni d’ailleurs avec les revendications environnementalistes des tueurs d’El Paso et de Christchurch.

    - Aucune place, même maintenant, pour un éventuel "trouble psychologique", etc... ?

    - L'extrême-droite, l'extrême droite, vous dis-je...

    Mais la recrudescence du terrorisme d’extrême droite en Allemagne depuis quelques années n’a-t-elle pas favorisé le passage à l’acte?

    Ces deux phénomènes doivent être à mon avis distingués. Le tueur d’Hanau s’est radicalisé sans nourrir de contact avec l’extrême droite. Il n’était même pas perçu par son environnement comme raciste. Il s’agissait d’une personne extrêmement isolée, sans aucune vie sentimentale, ce qui explique que personne ne l’ait vu venir. Tobias Rathjen a développé sa vision du monde sur les réseaux sociaux. Profondément influencé par des événements et processus à l’œuvre aux États-Unis, il a ensuite appliqué sa vision du monde au cas allemand. À l’inverse, les groupes néonazis sont extrêmement organisés, notamment via des chat-rooms et des sites web par lesquels ils appellent à des attentats. Leurs cibles sont d’abord des personnalités politiques perçues comme modérées et des immigrés, notamment ceux arrivés depuis 2015 en Allemagne et décrits comme des "envahisseurs".

    - Aucune place, encore, pour un éventuel "trouble psychologique", etc... ?

    - L'extrême-droite, vous dis-je... L'extrême-droite, bien sûr...!

    Dans une vidéo mise en ligne et dans un manifeste publié deux jours avant son passage à l'acte, outre des sections consacrées aux extra-terrestres et aux expériences secrètes de la CIA dans les années 1950, il aurait expliqué:

    1.) Au moment de cet enregistrement vidéo, des milliers de citoyens allemands sont surveillés par un service secret.

    2.) Cela se produit sans raison spécifique.

    3.) Quand je parle de 'surveillance', je veux parler principalement de surveillance acoustique et visuelle dans la maison privée, dans les pièces sur les lieux de travail et dans les autres endroits où vous vous trouvez. Je ne parle pas des caméras visibles dans les lieux publics ou dans les magasins de toute nature.

    4.) Il y a des gens qui travaillent pour ces "services secret" qui sont capables de lire dans l'esprit d'une autre personne et qui sont également capables de "cliquer" sur ceux-ci, et deviennent dans une certaine mesure une sorte de "télécommande" 

    5.) A côté de tout ça, ce qu'Edward Snowden a révélé il y a quelques années est une "fête d'anniversaire pour enfants".

    Lorsque je parle d'un "service secret" au cours de ce message, je ne veux pas dire explicitement un service secret connu, tel que le Federal Intelligence Service, la CIA ou la NSA, mais plutôt une organisation qui opère sur la base d'un service secret mais n'apparaît pas officiellement par son nom. Je vais maintenant décrire pourquoi je sais que je suis sous surveillance par une agence de renseignement et pourquoi confirmer ce que je dis est extrêmement important, même si je ne peux plus en être témoin.

    Il affirme également que c'est en suivant ses propres recommandations télépathiques que Donald Trump a construit un mur à la frontière avec le Mexique et que c'est lui qui a inspiré le slogan "America first". Il affirme encore être à l'origine (occulte) de la nomination de Jürgen Klinsmann comme sélectionneur de l’équipe allemande de football et qu'il est le véritable scénariste (secret et inconnu) de films comme Allô maman, ici bébé, ou Starship Troopers...

    Il se réfère aussi à des "lanceurs d'alerte" conspirationnistes dont deux affirment avoir travaillé dans des laboratoires secrets au Nouveau-Mexique pendant que le troisième prétend avoir été enlevé par des extra-terrestres

    - Toujours aucune place, finalement, pour un éventuel "trouble psychologique", etc... ?

    - L'extrême-droite, vous dis-je... faut-il le répéter pour vous en convaincre ?

    Il demandait aussi à ses compatriotes et aux américains de se méfier des médias "main-stream et, dans ans ce contexte, sa vidéo se serait terminée par les mots "Wahrheit macht frei" ("La vérité rend libre"), référence évidente, dit-on, au slogan "Arbeit macht frei", ("Le travail rend libre"), inscrit à l'entrée des camps de concentration et d'extermination lors de la Seconde guerre mondiale...

    Alors, oui... Vu comme ça, monsieur l'agent :

    - Aucune place, effectivement, pour un éventuel "trouble psychologique", ça va de soi...!

    - L'extrême-droite, dites-vous ?... Vous voyez, quand vous voulez...

     

    Précision importante (a priori superflue et inutile, mais sait-on jamais) :

    Est-il besoin de le dire ? Oui. Je crois.

    Je ne cautionne évidemment pas ce lâche assassinat, ni ceux qui ont précédé, ni ceux qui -malheureusement- suivront ou risquent fort de suivre. Ni aucune autre violence s'en prenant aveuglément à des innocents 

    Je voulais simplement rappeler ce que tout le monde sait, sauf (semble t'il) une majeure partie des gens sensés nous informer après avoir recueilli tous les renseignements possibles et pris toutes les précautions nécessaires, afin de ne pas participer à une diffusion, volontaire ou non, de fake-news et/ou appelant à la haine sur une partie de la population, en raison de son appartenance réelle ou supposée à un courant ou une tendance politique de quelque tendance que ce soit :

    Quand un musulman tue, c'est un schizophrène déséquilibré, connu des services de police et de justice, etc...  quand un psychotique paranoïaque, allemand, ou texan, néo-zélandais ou autre, tue, c'est un terroriste d’extrême droite, c'est un suprémaciste blanc, c'est un néo-nazi, c'est un bas-du-Front haineux...ou pire, c'est un admirateur de Renaud Camus et de Eric Zemmour... et on sort les bougies, les nounours, les fleurs et les drapeaux en berne.

    Peut-être que les gens d'extrême-droite, affichés ou dénoncés, avérés ou présumés, devraient avoir le droit de dire, eux aussi, de temps en temps :

                                     "C'est l’esstrême droâte..."

    Mais ceci est une autre histoire...

     

    Je ne me souviens pas d'avoir lu "Libé" aussi lyrique lors de précédents attentats en France et dans le Monde revendiqués, eux. Par l'Etat Islamique :

    Hanau, capitale de la douleur. Sur le socle de la statue des frères Grimm, originaires de cette ville de Hesse, fleurs, bougies et photos s’amoncellent. On y pleure les neuf victimes de l’attentat raciste de mercredi soir.[...] Un peu partout en Allemagne, on porte le deuil. Célébrations annulées, drapeaux en berne devant le Reichstag ou les parlements régionaux, la tristesse se répand.

    Dans la presse, on rend hommage aux victimes.

    Avec le deuil, vient aussi le temps des questions. L’hebdomadaire "Der Spiegel" ne mâche pas ses mots pour évoquer l’inertie des autorités allemandes, ses réticences à faire face à ce qu’il appelle 'le problème nazi'. "En ce qui concerne l’Allemagne, beaucoup de choses sont pardonnables, mais pas la négligence dans la lutte contre les néonazis et la violence de droite [...] Un pays, qui, poussé par l’idéologie nationale-socialiste, a mis le feu à la moitié du monde et qui a 6 millions de juifs sur la conscience, devrait garantir au moins une chose : que la pensée raciste ne puisse plus fleurir sur le sol allemand. Et certainement pas de faire d’autres victimes."

    Peut-être une prochaine fois...

     

    Reste à s'assurer que Tobias Rathjen n'a pas été manipulé par des hackers à la solde de Poutine.        

     

     

     


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  • Je croyais avoir tout vu, tout lu, tout entendu... Ou presque...

    MAIS PAS ENCORE ÇA...! 

     

    "Brigitte... I love you..."

    extraits non retouchés de la presse ado :

    "Emmanuel Macron et sa femme Brigitte ayant fait beaucoup parler, Olivier Miller a choisi d’en faire un titre ! Celui-ci est aujourd’hui porté par un clip, pour le moins original.

    "Entre œuvre d’art et dessin animé, on y retrouve la première Dame de France se transformant en Wonder Woman, et affrontant une foule hostile aux côtés de son mari.

    "Mais derrière ce clip complètement dingue, se cache un texte pour le moins engagé... Et évidemment, en faveur de la première dame ! "Devant les accusateurs, je vois le courage, la peur des inquisiteurs de prendre de l'âge, spectacle provocateur ce décalage. L'amour nous aurait porté a lui seule", peut-on entendre au début de la chanson, tandis que le refrain ne se compose que de quatre mots, mais pas des moindres : "Brigitte, I love you !" Une belle déclaration !"

     

     

    Pour les plus curieux, les plus désœuvrés ou les plus masos, le clip XIX : "un single pop-urbain chaleureux, entraînant, prônant le vivre ensemble, la tolérance et le partage."

    De quoi s'flinguer...!

    Bonne écoute à tous (et à toutes)

     

     


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  • "L'insécurité au quotidien"... ils y croient, ils veulent y faire croire... 

    Face aux attaques Négrophobes-Racistes qui se multiplient en France et en Europe... 

    La sécurité des Afrodescendants fait partie de la lutte de la LDNA 

    L'insécurité au quotidien.

    L'insécurité au quotidien.

     (cliquer sur les images pour les agrandir)

     

    ATTENTION...

    Le premier qui rigole !...

    Parce-que ce n'est pas drôle du tout...

    La "Ligue de Défense Noire Africaine", c'est aussi ça : 

    La statue de Jeanne d’Arc souillée par la "Ligue de Défense Noire Africaine"

    Les anti-racistes de la LDNA voulant interdire l'exposition Toutankhamon

    La pièce d’Eschyle bloquée pour racisme et black-face à la Sorbonne par la LDNA

    Ambassade d'Afrique du Sud à Paris : un membre de la LDNA appelle à y tuer les blancs

    etc... (https://liguededefensenoireafricaine.com/)

    Je vous disais bien qu'il ne fallait pas rire...

     

    sur Twitter, etc...


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  • Parfois, les faits bruts, dans toute leur "brutalité", n'ont besoin d'aucune explication ou analyse...
    NO COMMENT !

    “La langue arabe, trésor de France”...

    le plaidoyer courageux de Jack Lang pour l’enseignement de l’Arabe dans l’Hexagone

    Paris – Alors que la France est traversée par un débat intense sur la question identitaire, nourri par des partis politiques en quête d’électorat à l’approche des élections municipales considérées comme le baromètre d’un autre scrutin tout aussi important, celui des présidentielles, certaines voix se dressent pour jeter un pavé dans la mare et revendiquer une France multiple et plurielle.

    Parmi ces voix, celle de Jack Lang, ancien ministre de la Culture et de l’Education nationale, actuellement président de l’Institut du Monde arabe (IMA), qui vient de publier aux éditions “Cherche midi”, un livre au titre bien évocateur: “La Langue arabe: Trésor de France”....

    Par Jalila AJAJA

     

    Les bonnes lectures de tata Jackie

    extrait :

    Introduction *

    MON COMBAT POUR LA LANGUE ARABE

    La langue arabe, trésor de FranceLe titre de ce livre paraîtra sans aucun doute polémique à certains. C’est mal connaître l’histoire de la langue arabe et, en définitive, c’est mal connaître notre propre histoire.

    Il y a des combats à mener contre l’air du temps. Des combats pour rétablir des vérités, à rebours des manipulations idéologiques, démagogiques et populistes. L’objet de ce livre est précisément de cet ordre : redonner à l’arabe, cette langue de France depuis plus de cinq siècles, toute sa place dans l’enseignement public – et au-delà, toute sa reconnaissance et sa dignité dans notre société.

    L’arabe est aujourd’hui la cinquième langue la plus pratiquée dans le monde : plus de 430 millions de locuteurs dans une soixantaine de pays. Elle compte parmi les six langues officielles de l’ONU. Elle est une grande langue vivante et universelle.

    En ce début de troisième millénaire, la langue arabe est de plain-pied dans la modernité : elle exprime les enjeux culturels, économiques et géopolitiques de notre temps. La jeunesse l’utilise quotidiennement pour exprimer ses  désirs, ses rêves, ses revendications. Au même titre que l’anglais, l’arabe figure en bonne place sur les blogs et les réseaux sociaux. Langue des écrivains, des poètes, des artistes et des chanteurs, elle participe à la création et au renouveau du monde arabe, de notre monde à tous. Langue des scientifiques, des chercheurs, des journalistes et des entrepreneurs, elle est une langue du monde contemporain à part entière.

    Regardons le temps long désormais. Sacralisée par la révélation coranique, la langue arabe détient une puissance spirituelle et poétique qu’elle tire d’une histoire millénaire passionnante à tous égards. Langue des Arabes chrétiens, juifs, musulmans ou athées, langue d’empire et de civilisation, elle s’est enrichie, au gré des peuples et des régions, au contact de cultures variées – au long des siècles.

    Très tôt, les civilisations arabe et française sont entrées en résonance. Dès le XVIe siècle, François Ier et Guillaume Budé, son "maître de librairie", une sorte de ministre de la Culture de l’époque, comprennent que la maîtrise des humanités, tels le grec ou le latin, n’est plus suffisante : il faut développer d’autres aires de savoir, comme l’hébreu, pour la recherche biblique, et l’arabe, pour la philosophie et les sciences. Et pour cause, si nous devons l’invention des chiffres modernes aux mathématiciens arabes, l’Occident médiéval doit également au monde arabe la redécouverte, par un intense travail de traduction initié dès le XIIe siècle, de grands textes de la philosophie grecque notamment. Il en résulte un apport intellectuel exceptionnel à la médecine, à la philosophie et à l’algèbre, pour ne citer que ces disciplines.

    Cet engouement pour la langue et les cultures arabes n’a cessé de s’amplifier, au-delà de nos propres évolutions politiques ou sociales.

    Sous l’Ancien Régime, une meilleure connaissance de nos racines chrétiennes, grecques et latines est recherchée à travers l’étude de la langue arabe ; c’est aussi une manière de mieux comprendre tantôt l’adversaire, tantôt le partenaire de l’autre rive de la Méditerranée. Les Lumières encensent cette langue qui a imprégné la majeure partie de l’ancien monde connu. Un attrait qui, très vite, déborde la sphère académique : lorsque Antoine Galland traduit en français Les Mille et Une Nuits, il crée un engouement, une mode qui donnera lieu, quelques décennies plus tard, à "l’égyptomanie". L’arabe joue désormais comme un inconscient profond de notre culture.

    La France coloniale n’aura de cesse de nourrir et d’amplifier ce mouvement en faveur de la langue arabe : pour des raisons scientifiques et culturelles, par de nouveaux besoins administratifs, juridiques ou simplement humains. L’histoire de notre pays, depuis la Révolution française, ne serait pas complète sans la prise en compte de sa dimension arabe.

    L’étude de la langue arabe et de son histoire offre ainsi un éclairage sans équivalent de notre civilisation à travers ses échanges, ses apports et un dialogue nourri des cultures.

    Aujourd’hui la situation est alarmante : seul 1 enfant sur 1 000 étudie l’arabe à l’école primaire, 2 sur 1 000 au collège, malgré une demande qui ne cesse de croître, et pas seulement de la part d’élèves issus de l’immigration maghrébine. En parallèle se développent des filières d’apprentissage dont certaines, au lieu de contribuer à faire de l’arabe l’une des langues de la France, promeuvent la mise à distance culturelle, voire l’anathème contre celle-ci et ses valeurs.

    Ainsi, cette langue est devenue, à son corps défendant, l’objet de fixations contraires : chez certains, elle est  discréditée, mise en quarantaine par les marchands de peur ou de haine qui rabâchent leur conception rabougrie de ce que devrait être la France. Chez d’autres, elle devient un vecteur de rupture.

    Face à ces défis, il est fondamental aujourd’hui d’assurer un enseignement et une transmission de la langue arabe en France qui s’inscrivent pleinement dans son héritage exceptionnel. Faute de nous engager, nous gâchons un trésor culturel et linguistique inestimable.

    Pourtant, quand on lui donne toute sa place, il est évident que la langue arabe suscite un intérêt profond, et peut constituer une réponse éclairée à la haine et à la violence. Ainsi, depuis 2016, en mémoire des victimes de l’abominable attentat du Bataclan, l’Institut du monde arabe (IMA), que je préside, organise chaque année une Nuit de la poésie, lieu de dialogue, d’union, de concorde autour du sensible et du beau. Cet événement unique en son genre accueille désormais plus de 5 000 personnes, essentiellement des jeunes de tous milieux. Ils retrouvent dans les mots, en arabe et en français, un lieu où il fait bon se retrouver.

    C’est aussi avec cette volonté de rassembler à travers la langue que l’Institut du monde arabe a mis en œuvre, en 2019, une certification internationale de maîtrise de l’arabe (CIMA) qui constitue à ce jour la première certification internationalement reconnue pour la langue arabe. J’ose l’affirmer : au-delà de la reconnaissance de la langue arabe, il s’agissait de proclamer la dignité universelle de ses locuteurs. Mon combat pour l’apprentissage de l’arabe s’inscrit ainsi dans celui, plus vaste, pour le plurilinguisme à l’école, qui offrira à nos élèves l’accès aux grandes langues du monde. Bien sûr, la langue française est la colonne vertébrale de notre système éducatif ; il faut la chérir avec  passion, et tout faire pour que les enfants en soient maîtres. Mais cela n’est en rien incompatible avec la connaissance d’autres langues. Au contraire, même : celle-ci facilite, par le jeu des comparaisons, des parentés, des différences, l’apprentissage de la langue nationale.

    Pour reprendre une expression que j’utilise souvent dans les pays arabes pour demander que l’on se batte pour la préservation de ces deux langues sœurs : "langue française, langue arabe, même combat !". Ce combat, pour le français, pour l’arabe, pour la connaissance des langues étrangères, je l’ai naguère conduit au ministère de l’Éducation nationale, en développant leur apprentissage précoce, dès le CP. Je le poursuis aujourd’hui à l’Institut du monde arabe. Le temps est venu de donner à l’arabe sa pleine place dans l’école de la République. C’est l’objet de ce manifeste.

    * si j'ose dire...

    avec, au programme : 

    L’arabe, symbole de la modernisation de l’enseignement en France dès le XVIe siècle

    Les Mille et Une Nuits, naissance de la littérature universelle

    Kalila wa Dimna, un recueil mythique qui inspire les Fables de La Fontaine

    etc...

    Bon ben, voila... Que dire de plus que ce qui a été dit et répété 1 732 648 de fois (minimum) ?

    ceci...

    cela...

     

     

     


    14 commentaires
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     Vous avez aimé: Macron: bain de foule à Mulhouse ?

     

    Mais est on vraiment aussi cons que ça ?

    (aussi cons que ça...pour se fier à notre première impression - à nos impressions primaires)


    10 commentaires

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