• Bon chez nous, en France, on a de sacrés phénomènes inexplicables (et inexpliqués): une cathédrale multi-séculaire qui s'embrase presque subitement comme un fétu de paille et menace ruine à cause d'un mégot mal éteint, ou 5000 tonnes de produits chimiques toxiques aux noms cryptés qui brûlent sur un site classé Seveso+ sans autre inconvénient que des odeurs désagréables, une fumée gênante et des retombées de suie un peu salissantes, et... d'autres phénomènes pour les quels des explications risquent de se faire attendre

     

    Et, en même temps...

    En France, on a un tribunal médiatique de la bien-pensance qui veille à ce qu'aucun propos nauséabond ne fasse d'amalgame entre immigration et islam, entre islam et radicalisation, entre radicalisation et attentat, entre attentat et risque de partition du territoire, entre risque de partition et guerre civile...

    Mais, en même temps...

    En France, on a une ou des (- ou quelques... - ou plusieurs... - ou de nombreuses..) personnes, parfois placées à des postes clés des services informatiques du renseignement anti-terroriste, chargées d'assurer la sécurité de l'Etat et de ses citoyens qui sont passés à l'ennemi et livrent une véritable petite guérilla armée et meurtrière  au nom de leur religion.

    En France, on a un Pouvoir Exécutif, un Ministre de l'Intérieur (et des Cultes...), un Préfet de Police, des Procureurs et des porte-parole qui, par incompétence, par lâcheté, par niaiserie ou par complicité plus ou moins tacite, nient ou minimisent le risque encouru par les français du fait de la coexistence sur le même sol de l'islam (uniquement celui qu'on appelle "radical") avec les valeurs de la République...

     

    Et, en même temps...

    En Italie, au Vatican, le pseudo successeur de Saint Pierre, amoureux transi des réfugiés et des musulmans, après avoir comparé Marie et Joseph à un couple de demandeurs d'asile, inaugure une statuaire monumentale à la gloire des migrants, comparés à des anges... Une foule de 140 migrants, de toutes origines, Au sein de laquelle, des ailes d’ange émergent, suggérant la présence du sacré parmi eux. 

    En Italie, au Vatican, le pseudo Souverain Pontife, ordonne aux Sœurs de la congrégation de Jeanne d'Arc, responsables d'une école privée catholique au Sénégal, de réintégrer les 22 jeunes musulmanes qui assistaient aux cours en portant ostensiblement le voile islamique.

    En Italie, au Vatican, le pseudo Évêque de Rome est, pourtant et contre toute attente, contre la suppression des crucifix (pour les remplacer par des cartes du monde...?) dans les lieux publics... Avec une bonne raison à ça: cette suppression pourrait être instrumentalisée par l’extrême-droite.

    En Italie, mais à Bologne, la traditionnelle fête de St Pétrone qui se prolonge habituellement par une dégustation publique géante de raviolis a subi un léger accommodement raisonnable : la farce habituelle à base de viande de porc a été remplacée par du poulet pour chanter les joies de l'accueil et du vivre-ensemble -sous la loi et le joug de 'l'autre"-. (Et, en même temps, dit-on, pour satisfaire les souhaits personnes âgées ou au régime et qui veulent manger léger...! Rien pour les végans cette année).

     

    .... et, en même temps.

     


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  • L'énigme du samedi (niveau 5 - difficile)

    Dites-moi z'où, n'en quel pays...

    L'énigme du samedi (03)

     

    En quel pays...

    Une jeune fille de 10 ans a écrit à un haut responsable politique de son pays en lui demander d'en changer le nom en "Métisland" eu égard à la diversité et à la multiculturalité nationales et pour remédier aux discriminations que cela entraîne: "Nous sommes tous des migrants ou des descendants de migrants", argumente-elle.

    La suggestion a été trouvée ingénieuse et séduisante par le destinataire, mais il lui a été répondu courtoisement qu'un changement de nom n'était pas à l'ordre du jour: le nom officiel du pays représentant un certain héritage historique.

     

     

     

     

     


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    plus de détails sur ACTU17 (et ICI... et LÀ... 

     

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  • Bientôt les élections municipales...

    Ni une grande partie des maires sortants (essentiellement des "petites communes"), ni une majorité des électeurs ne semblent exceptionnellement motivées. Mais...

    Mais l'Islam de France s'en préoccupe déjà activement.  ("projet Tamkine" : "L'accès au pouvoir passe par des alliances pragmatiques avec des partis politiques plus classiques et la subversion des valeurs démocratiques, au niveau local, communal, régional, national et, aussi et surtout, en dehors des pays musulmans." )

    Abstention, piège à cons...

    - A Goussainville, un musulman (présumé...) fiché S, précédemment élu conseiller municipal sur une liste "Divers Gauche" avant de passer à l'opposition en cours de mandat, se présenterait sans étiquette sur la liste "Audace du Renouveau" (sic). Il dément (du verbe "démentir" et nom du mot "démence") se présenter comme proche du mouvement fondamentaliste "Tabligh" (impliqué dans la filière djihadiste de Lunel), mais pépèrement en tant qu'ancien directeur du foot-ball-club de la ville, au sein duquel il déclare ne jamais avoir mélangé sport et politique. Ou ça lui aurait échappé. Il n'a pas, comme certain de ses proches, observé deux jours de jeûne de pénitence au moment de la mort de Mohamed Merah.

    - A Nice, une pétition initiée par l'"Union des Démocrates Musulmans de France" (re-sic) qui se définit comme "anti-impérialiste, anticolonialiste et antisioniste" a pour ambition de faire exclure une liste "d'estrème-droate" des prochaines élections. Morceaux choisis : "Le néo-nazi Philippe Vardon [...] vice-président au conseil régional de Provence-Alpes-Côtes d'Azur au sein du Rassemblement national (RN), était initialement responsable local du Bloc identitaire et avait été condamné pour discrimination envers les musulmans. [...] Cet adepte de la théorie du grand remplacement prône aussi la remigration, qui consiste à un retour forcé des immigrés non Européens dans leurs pays d'origine. [...] Ce personnage est incontestablement un danger pour le vivre-ensemble et un pyromane de la république." Lancée en juillet, elle ne compte à ce jour pas plus de 430 signatures, mais c'est l'intention qui compte et Inch'Allah.

    - A Vaux-en-Velin (et peut-être aussi à Villeurbanne et dans une partie de l'agglomération lyonnaise) une liste UDMF devrait être menée par un ancien conseiller municipal communiste, une liste "pour une laïcité respectueuse" qui accepterait femmes voilées et candidats non-musulmans. Ses priorités avouées officiellement ?  "la jeunesse, la sécurité, la propreté et les retraités."

    - A Nantes ou à Rennes (autre aspect du même problème)... Elections municipales : une alliance avec l’UDMF, un débouché pour l’UDB ? .../... "L’UDMF (L’Union des démocrates musulmans français) et l’UDB (Union démocratique bretonne) pourraient s’entendre aux prochaines élections municipales [...] Compte tenu de l’importance de la population immigrée dans les métropoles nantaise et rennaise, on ne voit pas ce qui interdirait à l’UDMF d’y présenter des listes aux prochaines élections municipales. Une liste commune UDMF–UDB serait même dans l’air du temps, puisque les dirigeants du parti breton raisonnent "citoyenneté bretonne" ; en clair, toute personne résidant en Bretagne est bretonne… Au programme, on pourrait inscrire l’enseignement de l’arabe et du breton…"

    - Ce même parti musulman et (en même temps) démocratique et son dernier faux-nez en date, l'"Union pour une Europe au service des peuples" (re-re-sic) "non confessionnel, laïc et profondément républicain" a récemment dépassé la barre des 7% dans plusieurs "quartiers sensibles" et l'un des ses dirigeants a tweeté (mais pour rire...!) que "Le grand remplacement est en marche dans les urnes de la république" en affirmant l'intention de son parti d'être présent aux municipales de 2020 

    Abstention, piège à cons...

    Un peu partout ailleurs (la liste serait longue...), on trouve des municipalités, toutes tendances confondues, qui se hâtent de donner des gages supplémentaires de bonne volonté aux musulmans, soit en cherchant à s'attirer la sympathie des électeurs par quelques ultimes "accommodements raisonnables" de dernière minute, soit en faisant une place sur leur liste à des candidats issus de la oumma ou connus pour être "islamocompatibles".

    Des personnalités très peu zemmourolâtres, loin des théories complotistes ou nauséabondes, de Gérard Larcher, président du Sénat, à Gérard Collomb, ancien ministre de l'Intérieur (et des Cultes) ont récemment abordé ce thème et fait part de leurs craintes à qui voulait entendre.

    On doit pouvoir trouver d'autres exemples sur n'importe quel moteur de recherche respectable avec des critères comme "islam"  "musulmans" "france" "election" "2020". C'est vous qui voyez.

    Où se situeront-ils dans la galaxie macronienne pour qui "Un maire qui sera élu avec l’apport de LREM et du MoDem sera un allié pour 2022. Un maire qui sera élu sans leur apport sera un ennemi du président." ? Les "musulmans démocrates" ou pas, intégristes ou pas, "fichés S" ou pas, seront-ils les partenaires ou les adversaires du président ? ...et donc, de la République ?...et des Français "de souche" ?

     

     

     

     

     

     

     
     

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    les beaux livres d'Oncle Paul

    "Ce Livre des Ruses est formé d'une succession de petits récits, autant de cours de psychologie politique, très plaisants, qui nous font pénétrer dans le secret de la diplomatie arabe. Il ne systématise pas un savoir ni ne présente une doctrine politique cohérente. l'auteur de l'ouvrage, dont la traduction du titre arabe donne littéralement"Les Manteaux de toge fine dans les ruses subtiles" veut simplement convaincre le lecteur de la valeur de la ruse, présentée comme un art difficile, honorable et payant."

    "Cet enseignement est resté très vivant jusqu'à nos jours et comme le note le traducteur René KHAWAM (1917-2004), qui l'a (re)découvert dans le fond ancien de la Bibliothèque Nationale de Paris, si on le redécouvre justement aujourd'hui, "c'est simplement que la conjoncture s'y prête : phénomène parfaitement contingent, mais phénomène heureux dans la mesure où il guérit l'Occident d'une cécité politique et intellectuelle (plus ou moins consciente) vieille de plusieurs siècles."

     

    chez "Libretto"

     

     


  • Le parquet de Paris ouvre une enquête contre Éric Zemmour

    L’enquête ouverte par le parquet de Paris pour "injures publiques en raison de l'origine ou de l'appartenance ou de la non appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée" et "provocation publique à la discrimination, la haine ou la violence, à l'égard d'une personne ou d'un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou non appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée" porte sur les propos tenus par le polémiste sur l’immigration et l’islam lors de la Convention de la droite :

    Une enquête qui répond aux souhaits du 1er ministre... aux espérances de la "société des journalistes" de LCI, de CNews, du Figaro... à la volonté de SOS-racisme... à l'attente des journaleux de Libé.(qui n'avaient vu jusque-là qu'un "discours de soulard en bout de table")... aux vœux des "chroniqueurs(-humoristes)" de France-Inter et de Canal+... en fait, aux exigences des quelques dizaines de personnes qui font l'opinion et d'une poignée d'aigri(e)s qui aimeraient bien la faire, des inévitables BHL ou Victorovitch, à l'improbable François Hollande...

    "Nous vivons sous le règne d’un nouveau pacte germano-soviétique. Nos deux totalitarismes s’allient pour nous détruire, avant de s’entre-déchirer ensuite. […] Au libéralisme droits-de-l’hommiste les métropoles ; à l’islam les banlieues."

    "Dans la rue, les femmes voilées et les hommes en djellabas sont une propagande par le fait. Une islamisation de la rue, comme les uniformes d’une armée d’occupation rappellent aux vaincus leur soumission. Au triptyque d’antan "immigration, intégration, assimilation", s’est substitué "invasion, colonisation, occupation"

    "Quant à l’islam, nous avons l’embarras du choix. Dans les années 30, les auteurs les plus lucides qui dénonçaient le danger allemand comparaient le nazisme à l’islam. [...] Et personne ne leur reprochait de stigmatiser l’islam. A la limite, beaucoup trouvaient qu’ils exagéraient un petit peu : "Bien sûr, disaient-ils, le nazisme est parfois un peu raide et intolérant, mais de là à le comparer à l’islam…" "

    "En France, comme dans toute l'Europe, tous nos problèmes sont aggravés par l'immigration: école, logements, chômage, déficit sociaux, ordre public, prisons [...] et tous nos problèmes aggravés par l'immigration sont aggravés par l'islam. C'est la double peine."

    "L'Etat français est devenu l’arme de destruction de la nation et de l’asservissement de son peuple, du remplacement de son peuple par un autre peuple, une autre civilisation [...]. Entre "vivre" et "vivre ensemble", il faut choisir."

    "La question qui se pose à nous est la suivante : les jeunes Français vont-ils accepter de vivre en minorité sur la terre de leurs ancêtres, ou bien se battre pour leur libération  ? "

     

    Réponse des éditorialistes du Monde : "A son projet de guerre civile, de banalisation du racisme et de destruction des acquis de l’après-1945 – le refus de toute discrimination, l’unicité de l’humanité –, il faut opposer non pas des leçons de morale ou des anathèmes mais une alternative : une France fière d’attirer depuis des siècles des travailleurs étrangers et des persécutés, un pays riche de la diversité de ses cultures, à l’avant-garde de la défense de l’universalité des droits humains."

     

     


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    Il y a bientôt 30 ans de ça, Greta...

    Dès 2011, au détour d'un bref article de "20 minutes" consacré à une conférencière et présentatrice télé, ou dès le début de l'année 2017, dans un article plus détaillé de "La Terre d'abord", si on avait cherché ou si on nous avait dit où trouver, on aurait pu apprendre que Severn Cullis-Suzuki, une "jeune militante écologiste" canadienne de 12 ans a ému son auditoire par son discours, lors du premier "Sommet de la Terre" organisé par les Nations-Unies à Rio en 1992... Un discours dont celui de Greta Thunberg, prononcé à New-York dans des circonstances semblables, semble directement et éhontément inspiré, Mais un discours prononcé calmement, simplement, sans haine et sans colère, sans hurlement et sans larme, sans sembler vouloir humilier les auditeurs...

    On découvre aujourd'hui, cette information qui est donc restée quasi "confidentielle" pendant plusieurs années, comme pour laisser à sa "cadette" Greta Thunberg toute la gloire des ses interventions hyper-médiatisées... avant de faire le buzz depuis quelques jours sur pratiquement tous les sites d'information influents du web qui comptent dans l'Hexagone, de "Médiapart" à "Libé," en passant par "l'Obs" et "les Inrocks"... et sur de nombreux sites de part le vaste monde, Canada en tête, pratiquement le jour où la pasionaria du climat en culotte courte entraîne ses groupies dans les rues de Montréal.

    Et ceci, juste au moment ou quelques personnes commencent à se demander, timidement, comme à regret, si l'hystérie incontrôlable de Greta Thunberg n'est pas en train de "tuer l'écologie".

    Étonnant, non ?

    ... et copieuse, en plus ?

    photos "Radio-Canada" !

    Nous sommes en 1992, au sommet de la Terre à Rio de Janeiro, au Brésil. Le dernier jour, la parole est donnée de manière inopinée à une jeune fille de douze ans, Severn Cullis-Suzuki.

     

    "Je suis Severn Suzuki et je représente l’E.C.O, L’Organisation des Enfants pour la défense de l’Environnement.

    "Nous sommes un groupe d’enfants canadiens, de l’âge de 12 à 13 ans essayant de faire des efforts : Vanessa Suttie, Morgan Geisler, Michelle Quigg et moi. Nous avons réunis tout l’argent pour venir par nous-mêmes, pour faire 5000 miles afin de vous montrer que vous devez changer votre façon de faire. En venant ici aujourd’hui, je n’ai pas besoin de déguiser mon objectif.

    "Je me bats pour le futur. Perdre mon futur n’est pas pareil que de perdre des élections… ou quelques points de la Bourse. Je suis ici pour parler au nom de toutes les générations à venir. Je suis ici pour parler au nom des enfants affamés de partout dans le monde, dont les cris ne sont pas entendus. Je suis ici pour parler au nom des innombrables animaux qui meurent parce qu’ils n’ont pas d’autre endroit où aller

    "J’ai peur d’aller au soleil dehors maintenant à cause du trou dans la couche d’ozone. J’ai peur de respirer l’air car je ne sais pas quelle substance chimique il contient. J’avais l’habitude d’aller pêcher à Vancouver, mon lieu de naissance, avec mon père, il y a juste quelques années en arrière jusqu’à ce qu’on trouve un poisson atteint du cancer. Et désormais nous entendons parler d’animaux et de plantes qui s’éteignent tous les jours, perdus à jamais.

    "Dans ma vie, j’ai rêvé de voir de grands troupeaux sauvages, des jungles, des forêts tropicales pleines d’oiseaux et de papillons. Mais aujourd’hui je me demande si ces forêts existeront toujours pour que mes enfants puissent les voir. Vous préoccupiez-vous de ces choses lorsque vous aviez mon âge ? Toutes ces choses passent devant nos yeux et pourtant nous continuons à agir comme si nous avions tout le temps souhaité et toutes les solutions.

    "Je ne suis qu’une enfant et je n’ai pas toutes les solutions, mais je veux que vous réalisiez que vous non plus. Vous ne savez pas comment réparer les trous dans notre couche d’ozone, vous ne savez pas comment ramener le saumon dans un cours d’eau mort, vous ne savez pas comment ramener un animal aujourd’hui disparu et vous ne pouvez pas ramener la forêt qui poussait autrefois là où il y a maintenant un désert. Si vous ne savez pas comment le réparer, arrêtez de le détruire.

    "Ici, vous pouvez être délégués de vos gouvernements, hommes d’affaires, organisateurs, journalistes ou politiciens, mais en réalité, vous êtes des mères et des pères, des sœurs et des frères, des tantes et des oncles, et vous êtes tous les enfants de quelqu’un d’autre. Je ne suis qu’une enfant, mais je sais que nous faisons tous partie d’une famille forte de cinq milliards de personnes. En fait, 30 millions d’espèces. Et les frontières et les gouvernements ne changeront jamais cela.

    "Je ne suis qu’une enfant et je n’ai pas toutes les solutions, mais je veux que vous réalisiez que vous non plus. Dans ma colère, je ne suis pas aveugle, et dans ma peur, je n’ai pas peur de dire au monde ce que je ressens. Dans mon pays, nous produisons tellement de déchets que nous achetons et jetons, achetons et jetons, achetons et jetons, et pourtant les pays du Nord ne partagent pas avec les plus pauvres. Même lorsque nous en avons plus qu’assez, nous avons peur de perdre une partie de notre richesse.

    "Au Canada, nous vivons une vie privilégiée avec beaucoup de nourriture, d’eau et d’abri. Nous avons des montres, des bicyclettes, des ordinateurs et des téléviseurs, la liste pourrait continuer pendant deux jours. Il y a deux jours, ici au Brésil, nous avons été choqués lorsque nous avons passé du temps avec des enfants vivant dans la rue. C’est ce qu’une enfant nous a dit : "J’aimerais être riche. Et si je l’étais, je donnerais à tous les enfants des rues de la nourriture, des vêtements, des médicaments, un abri, de l’amour et de l’affection." Si un enfant de la rue qui n’a rien est prêt à partager, pourquoi sommes-nous encore si avides de tout ?

    "Je ne peux m’empêcher de penser que ce sont des enfants qui ont mon âge, que cela fait une énorme différence là où vous êtes nés, que je pourrais être l’un de ces enfants vivant dans les favelas de Rio, que je pourrais être un enfant affamé en Somalie ou une victime de la guerre au Moyen-Orient ou un mendiant en Inde. Je ne suis qu’une enfant, mais je sais que si tout l’argent dépensé pour la guerre avait été dépensé pour trouver des réponses environnementales, mettre fin à la pauvreté et trouver des traités, la Terre serait un endroit merveilleux.

    "A l’école, même à la maternelle, vous nous apprenez à nous comporter dans le monde. Vous nous apprenez à ne pas nous battre les uns avec les autres, à régler les choses, à respecter les autres, à nettoyer nos dégâts, à ne pas blesser d’autres créatures, à partager, à ne pas être cupides. Alors pourquoi sortez-vous et faites-vous ce que vous nous dites de ne pas faire ? N’oubliez pas pourquoi vous assistez à ces conférences, pour qui vous le faites. Nous sommes vos propres enfants. Vous décidez dans quel genre de monde nous grandissons.

    "Les parents devraient pouvoir réconforter leurs enfants en leur disant : "Tout va bien se passer, ce n’est pas la fin du monde, et nous faisons du mieux que nous pouvons". Mais je ne pense pas que vous puissiez encore nous dire ça. Sommes-nous sur votre liste des priorités ? Mon père dit toujours : "Tu es ce que tu fais, pas ce que tu dis". Ce que vous faites me fait pleurer la nuit. Vous, les adultes, vous nous dites que vous nous aimez, mais je vous mets au défi, s’il vous plaît, de faire en sorte que vos actions reflètent vos paroles.

    "Merci.

     

     


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