• Plein feux sur "les religions du Livre" ou: comment on cause le mahométan à l'insu de notre plein gré.

    C'est devenu une action "citoyenne", un geste "solidaire", un pseudo "œcuménisme" hérétique, une théologie gagnante/gagnante pour ouvrir un dialogue (trialogue ???) entre les religions...

    Au début, ce n'était qu'une des fantaisies aberrantes de Vatican II, qui appelle l’Église à une "fraternité universelle" dans laquelle elle "ne rejette pas ces religions (hindouisme et boudhisme), elle les respecte, même si elle est tenue d'annoncer le Christ...." et qu'elle "veut encourager et recommander la connaissance et l’estime mutuelles, qui naîtront surtout d’études bibliques et théologiques (autour du judaïsme) , ainsi que d’un dialogue fraternel[...] Encore que des autorités juives, avec leurs partisans, aient poussé à la mort du Christ... les Juifs ne doivent pas, pour autant, être présentés comme réprouvés par Dieu ni maudits" mais encore, et surtout "L’Église regarde aussi avec estime les musulmans, qui adorent le Dieu unique, vivant et subsistant, miséricordieux et tout-puissant, créateur du ciel et de la terre, qui a parlé aux hommes. Ils cherchent à se soumettre de toute leur âme aux décrets de Dieu, même s’ils sont cachés, comme s’est soumis à Dieu Abraham, auquel la foi islamique se réfère volontiers. Bien qu’ils ne reconnaissent pas Jésus comme Dieu, ils le vénèrent comme prophète ; ils honorent sa Mère virginale, Marie, et parfois même l’invoquent avec piété. De plus, ils attendent le jour du jugement, où Dieu rétribuera tous les hommes après les avoir ressuscités. Aussi ont-ils en estime la vie morale et rendent-ils un culte à Dieu, surtout par la prière, l’aumône et le jeûne. Même si, au cours des siècles, de nombreuses dissensions et inimitiés se sont manifestées entre les chrétiens et les musulmans, le saint Concile les exhorte tous à oublier le passé et à s’efforcer sincèrement à la compréhension mutuelle, ainsi qu’à protéger et à promouvoir ensemble, pour tous les hommes, la justice sociale, les valeurs morales, la paix et la liberté." Amen et Inch'Allah.

    Une fantaisie parmi d'autres comme la Messe célébrée en langage vernaculaire, en oubliant la musique universelle du latin aux odeurs d'encens. La Messe célébrée face au public, le dos tourné au tabernacle et au Saint Sacrement et à la Lumière de la rosace qui éclaire la nef, un peu comme un spectacle de magie "amstragrum pikepikh etcœlegrum", rien dans les mains, rien dans l'étole et hop-hop-hop, voila le travail... ne manque plus qu'une assistante en mini-robe de bure à paillettes et translucide qui montre que le ciboire et la patène sont vides, mais que les burettes de monsieur le curé sont bien pleines...

    Et de la même façon que l'on nous assure que nous avons emprunté presque tout notre langage à nos ex-possessions en A.F.N.; les termes de la gastronomie, halal, couscous, kebab, loukoum; les mots qui commencent par a-l : al-manach, al-gèbre, al-cohol, al-lahouakbar et al-lumegaz; le vocabulaire juridique de tous les jours: taqîya, charia, djihad, fatwa, désiquilibri, etc...l'expression "religions du livre" est aussi une terme de novlangue destiné à nous forcer à considérer l'islam comme une religion aussi honorable que les autres, et même un peu supérieure puisque plus récente.

     

     

     

    La "Foire aux Livres"

     

     

    Dieu, une enquête : Judaïsme, christianisme, islam : ce qui les distingue, ce qui les rapproche

     ou "La recherche historico-scientifique au service de la dhimmitude":

    Judaïsme, christianisme, islam : trois religions nées d'une même souche, et qui ont entre elles un air de famille ; trois religions qui, parce qu'elles sont aujourd’hui au cœur des grandes questions sociétales et géopolitiques, façonnent notre monde.
    Comme elles nous entourent et nous sont familières, nous savons un certain nombre de choses à leur sujet. Nous constatons que, si elles divergent voire s'opposent sur bien des points, d'autres traits les rapprochent; mais où passent réellement les lignes de partage? Pour la première fois, ce livre décrit et compare les pratiques et les représentations des juifs, des chrétiens et des musulmans, en nous invitant à poser sur elles un regard nouveau. Afin de combattre les idées reçues, une équipe internationale d'historiens et d'anthropologues des religions a mené l'enquête ; par cette somme unique, ils mettent à la disposition de tous la pointe du savoir sur les trois grandes religions monothéistes. Du fervent pratiquant à l'athée convaincu, chacun y trouvera une précieuse source de connaissances et, surtout, matière à réflexion.

     Dieu, une enquête : judaïsme, christianisme, islam : ce qui les distingue, ce qui les rapproche.

    Dionigi Albera & Katell Berthelot ISBN : 2081214482

     

    Pourtant... rien n'est plus faux...!

    Éléments de preuve :

     

    La "Foire aux Livres""Religions du Livre" est une expression courante pour désigner les religions abrahamiques, inspirées par le monothéisme de l'Ancien Testament, soit le judaïsme, le christianisme et l'islam. Cette expression souligne la particularité de ces religions de se former autour d'un livre. 

    Cette expression provient de la formule coranique Ahl al-Kitab ("gens du Livre") désignant les juifs et les chrétiens.  

    Le catholicisme romain se considère comme n'étant pas une "religion du Livre" et rejette cette appellation. Le pape Benoît XVI critique comme un fondamentalisme la lecture littérale d'un texte alors que celui-ci est conditionné par son époque d'écriture; selon lui le christianisme s'affirme par la parole de Dieu, le verbe, le logos et non par l'écrit.

    d'après wikipedia

    pourtant peu suspect de complaisance avec les thèses nauséabondes et avec le politiquement et socialement incorrect

     

     

     

    Ce qu'en dit "Notre religion - ISLAM"

    Quatre grands livres sont révélés à ces prophètes :
    1- Tevrat (Torah) : Il a été envoyé (révélé) au prophète Mouça (Moïse) "Paix et bénédiction soient sur lui"
    2- Zebour (Psaumes) : Il a été envoyé au prophète Davoud (David) "Paix et bénédiction soient sur lui"
    3- Injil (Evangiles) : Il a été envoyé au prophète Issa (Jésus) "Paix et bénédiction soient sur lui"
    4- Coran : Il a été envoyé au prophète Muhammed "Paix et bénédiction soient sur lui"

    Tous les livres sacrés sont révélés par Djébrail alaihisselam. Le Coran a aboli, supprimé la validité de tous les autres livres sacrés c'est-à-dire il a rassemblé leurs jugements en lui. Aujourd’hui tous les gens doivent se soumettre au Coran. Actuellement, dans aucun pays, il n’existe le vrai Évangile ni la vraie Torah. Il y a des évangiles faux. Ces livres ont été déformés par après c'est-à-dire changé par les gens. Même s’ils n’étaient pas déformés, ils n’auraient tout de même aucune validité, parce qu’ils sont, tous supprimés par Allahu teala.

    Le Coran est un livre qui n’a ni de semblable ni de commun. Le faux ne l'atteint [d'aucune part], ni par devant ni par derrière [on ne peut y faire aucun enlèvement ou on aucun ajout, car il a été révélé par Allahu teala qui a la sagesse et qui est digne de louange, que l’univers Le louange. [Sourate Fussilet 41-42]

     

     

     

    Ce qu'en pense "Réponses Catholiques"

    Religions du Livre? (1/3)

    Pourquoi parle-t-on des trois religions du Livre?

    La réponse à cette question dépend de qui parle. L’expression "religions du Livre" est courante dans la pensée musulmane. Le Coran évoque plus précisément les "Gens du Livre", c’est-à-dire les Juifs et les Chrétiens, en références à leurs Écritures. Plusieurs intellectuels et hommes politiques, spécialement dans les milieux anti-chrétiens ont repris cette expression pour parler des trois monothéismes. L’idée sous-jacente est qu’ils sont proches, voire interchangeables. Rien n’est plus faux.

    Sur le plan strictement théologique, le christianisme n’est pas une religion du Livre. Le christianisme est une religion de l’Incarnation.  (Le judaïsme non plus, c’est une religion de la Loi ou de l’éthique, mais nous laisserons de plus compétents que nous répondre sur ce point).

    Pour un chrétien, c’est le Verbe, la Parole de Dieu qui s’est fait homme, en la Personne de Jésus-Christ. Être chrétien, c’est suivre le Christ, adhérer à sa personne, pas suivre un livre. Bien sûr, la Bible est Parole de Dieu mais elle n’en est qu’une modalité. Le Christ se manifeste dans l’Eucharistie, les autres sacrements, le sacrement du frère.

    L’erreur fondamentale de cette théorie des religions du Livre est donc de mettre sur le même pied deux livres, le Coran et la Bible. Or à partir du moment où les musulmans croient que le Coran est la Parole de Dieu incréée dictée à Mahomet, c’est au Christ qu’il faut le comparer, pas à la Bible. Car, nous venons de le dire, le Christ est Parole de Dieu incréée… Qui s’est révélé lui-même.

    Notons au passage, St Jean Damascène le disait déjà au VIIIe siècle, que cela a une conséquence compliquée pour les musulmans. Ils accusent les chrétiens de polythéisme du fait de la foi en la Trinité, arguant du fait que Dieu est unique et que rien d’éternel ne doit lui être associé. Or, le Coran est incréé. Il y a donc bien pour eux quelque chose d’incréé et d’éternel à côté de Dieu.

    Mais, pour eux, le Coran est Parole de Dieu. Ça tombe bien, c’est exactement ce que les chrétiens disent du Christ. On ne voit donc pas en quoi ils seraient plus polythéistes que les musulmans.

    Pour revenir à l’expression "religions du Livre", elle n’a donc rien de neutre et est une attaque directe contre le christianisme. Il convient donc de la refuser absolument et de reprendre quiconque l’emploie…

    Les “religions du Livre” et leurs divergences (2/3)

    Les trois religions du Livre parlent-elles de la même histoire ?

    Comme vu à notre article précédent sur ce thème, il n’y a pas, pour quiconque n’est pas musulman, trois religions du Livre, ni même deux. Donc la réponse à la question est "non".

    Évidemment, on peut noter quelques points communs :

    – Entre les trois monothéismes – croyance en un Dieu unique Créateur et miséricordieux, une révélation, au rôle d’Abraham comme Père des croyants, attestation des personnages et prophètes de l’Ancien Testament, à la Résurrection et globalement aux mêmes fins dernières (savoir si c’est une résurrection des corps en islam est un point à discuter), éthique fondée sur l’aumône et la fraternité

    – Entre l’islam et le christianisme : conception virginale de Jésus, son ministère et son retour à la fin des temps, universalisme du Salut

    – Entre l’islam et le judaïsme : circoncision, interdit alimentaire concernant les porcs, une partie de la législation.

    Même si ces points communs sont loin d’être exhaustifs, il convient d’affirmer que le contenu de la révélation chrétienne, appuyée sur celle de l’Ancien Testament, et celui de l’islam sont différents sur bien des points. Tous les théologiens ne sont pas d’accord mais plusieurs contradictions s’imposent :

    –  En islam, l’homme se soumet à Dieu. Il n’y a pas d’Alliance entre deux partenaires dont la liberté est reconnue, même si le rapport est asymétrique. Dieu ne s’engage pas

    –  Le Coran est réputé incréé, alors que la Bible, qu’elle soit juive ou chrétienne, a été écrite par des hommes, inspirés, certes, mais des hommes tout de même. Elle est interprétée, dans le Talmud ou des textes rabbiniques pour les Juifs, dans la Tradition pour les catholiques (ou par des théologiens, pasteurs pour les autres confessions chrétiennes)

    –  Pour les musulmans, le Coran est éternel et c’est le Coran que les prophètes jusqu’à Jésus ont reçu. Ce sont leurs disciples juifs et chrétiens qui ont falsifié le contenu. Pour les Juifs et chrétiens, la Bible est Parole de Dieu

    –  Selon les hadith qui font le plus autorité (mais le Coran ne dit rien là-dessus), le fils d’Abraham sur le point d’être sacrifié est Ismaël, dont les musulmans se disent les descendants. Cela contredit la Bible où il s’agit d’Isaac, le fils de la promesse juive et chrétienne

    –  Selon le Coran, la crucifixion de Jésus "fut pour eux une apparence". De ce verset difficile à comprendre, l’interprétation majoritaire en islam est que Jésus n’a pas été crucifié mais un autre à sa place. Et il n’est pas ressuscité non plus, contre la révélation chrétienne

    –  La Trinité est comprise par de nombreux musulmans comme incluant Marie à la place de l’Esprit Saint, ce qui n’a donc rien à voir avec la foi chrétienne.

    Des théologiens comme Hayek voient dans l’islam une "révélation" peut-être -il n’appartient pas à des non musulmans de dire si Mahomet a eu une révélation ou non- un testament abrahamique, sans doute, mais pas une alliance. Au contraire, il est en rupture avec l’Alliance biblique, sans l’attente messianique de "l’Espéré-aimé" que nous reconnaissons comme étant le Christ.

    “Religions du Livre” et chronologie (3/3)

    Doit-on comprendre les trois religions du Livre dans une logique chronologique ? (3/3)

    L’apologétique musulmane, et cela se comprend, voit dans la chronologie d’apparition des trois monothéismes, la confirmation de la véracité et de la primauté de l’islam. Elle s’appuie sur quelques versets du Nouveau Testament, comme celui où Jésus annonce qu’Il enverra "un autre Paraclet".

    Évidemment, ni les Juifs, ni les chrétiens n’admettent cette façon de voir. S’il ne nous appartient pas de détailler le point de vue du judaïsme, nous pouvons simplement dire d’un point de vue chrétien que cet argument n’est en rien convaincant : plusieurs livres du Nouveau Testament parlent de la venue après Jésus-Christ "d’antichrists" (2 Jn 7), de "faux prophètes" (1 Jn 4, 1) ou de "faux" docteurs, pasteurs, enseignants etc. "Et même l’heure vient où quiconque vous fera mourir croira rendre un culte à Dieu" (Jn 16, 2), ce qui ne manque pas de prendre toute sa réalité quand le Père Hamel ou de nombreux martyrs chrétiens sont tués au nom de l’islam. L’Apocalypse évoque aussi les adorateurs de la Bête qui croient bien faire en éliminant "ceux qui suivent les commandements de Dieu et les témoins de Jésus" (Ap 14, 12).

    Bref, vu le nombre d’hérésie chrétiennes nées au cours de l’histoire, une innovation en matière de foi n’est pas un gage d’authenticité. Au contraire, la Révélation chrétienne est donnée une fois pour toutes en Jésus Christ et les disciples doivent préserver le "dépôt de la foi" contre les hérésies, les spéculations théologiques… Et les interdits alimentaires. C’est un des principaux messages des Épitres pastorales : Lettres à Timothée et celle de Tite. Si ce sont les hérésies du moment et les interdits alimentaires juifs qui sont visés, une lecture chrétienne de ces textes reste d’actualité pour les nouvelles hérésies, les nouveaux interdits alimentaires, les nouvelles théologies spéculant contre la foi catholique.

    Moins d’un siècle après l’apparition de l’islam, le Père de l’Église St Jean Damascène voyait déjà le caractère hérétique et problématique pour la foi catholique de ce qui n’était pas encore bien discerné comme une nouvelle religion. L’histoire l’a confirmé.

    Le dialogue islamo-chrétien permet parfois de rapprocher les points de vue et de coopérer pour la paix et la justice. Mais il exige de ne pas accepter les présupposés musulmans : il n’y a pas de "religions du Livre" en christianisme et ce qui vient après le Christ ne le dépasse pas.

     

     

     


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  •  Le Pape est appelé à régner...

     

     

    Le Pape est appelé à régner ...

    ...

    "Araignée", quel drôle de nom pour un Pape !

    Pourquoi pas "libellule" ou "papillon" ?

    ..................................... ben, non, "araignée", ça lui va bien...

     

     

     

     

    C'est une ide fixe, une manie obsessionnelle, chez notre Feint-Père François, tout imprégné de culture marxiste, de vouloir aider et réconforter les musulmans du monde entier, victimes expiatoires d'un système basé sur un christianisme triomphant, colonialiste et évangélisateur.

    A tel point que l'imam anglais Shaykh Ibrahim Mogra a déclaré en avril 2017: "Le pape François est un homme courageux. C’est le seul à avoir eu le courage de dire que l’islam est une religion de paix." et a porté ce jugement digne du grand connaisseur des évangiles qu'il est: "Lui, c’est un vrai chrétien, parce qu’il regarde la personne humaine quelle que soit son appartenance religieuse" et "La haine entre les religions est une idée terroriste. Il faut démontrer que les religions n’ont pas de problèmes entre elles. Le pape a raison : le dialogue est le premier pas. Je suis vraiment ému. C’est un moment vraiment historique parce que ce n’est jamais arrivé auparavant que quatre imams [...] rencontrent le pape et c’est un moyen pour établir un engagement commun pour les réfugiés, les SDF, les pauvres et pour les autres activités de charité."

    "Je veux dire au pape merci d’avoir défendu les musulmans...."

    Le Pape est appelé à régner...

    hamdoulillah/pax-vobiscum

     

    Le Pape est appelé à régner...

     

    20 septembre 2017 - Dialogue interreligieux:

    le Secrétaire général de la Ligue islamique mondiale au Vatican

    Le Pape est appelé à régner...

     

    Le Pape est appelé à régner...

    Le Pape est appelé à régner...

     

     

     

     

     

     

    ... sont dans un (même) bateau...

     

     

     #1 - Le Monde - (ou Oumma)

    Le pape François

    reçoit le secrétaire de la Ligue islamique mondiale

    Une réunion informelle s’est tenue dans les bureaux du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, au cours desquels il a été rappelé que « religion et violence sont incompatibles ». Le Vatican a aussi appelé à renouveler le « discours religieux » et notamment les manuels scolaires.

    En marge de l’audience générale, le pape a reçu mercredi 20 septembre au Vatican, Mohammed al-Issa, le secrétaire général de la Ligue islamique mondiale, accompagné d’une importante délégation.

    « Au cours de la réunion, tous deux ont échangé des vues sur un certain nombre de questions d’intérêt commun, comme la paix, l’harmonie mondiale, et la coopération dans les domaines de la coexistence et de la propagation de l’amour », rapporte le site saoudien Al Arabiya. net.Toujours selon ce média, en plus du traditionnel échange de cadeaux, le secrétaire général de la Ligue islamique mondiale a profité de cette rencontre avec le pape pour lui « exprimer la reconnaissance du monde musulman pour ses positions justes sur les fausses affirmations qui relient l’extrémisme et la violence à l’islam ». « Ces actes n’ont rien à voir avec l’islam et toutes les religions abritent des partisans de l’extrémisme », aurait encore indiqué Mohammed al-Issa.

    À la tête de la Ligue islamique mondiale depuis août 2016 et également membre du Conseil supérieur des oulémas d’Arabie saoudite, l’ex-ministre saoudien de la justice, Mohammed bin Abdulkarim al-Issa, 53 ans, est réputé proche de Mohammed ben Salmane Al Saoud, le nouvel homme fort du royaume. Il aurait été choisi pour donner un visage « rajeuni » et plus « éclairé » à l’institution.Depuis sa nomination, il multiplie les déplacements en Asie, en Europe ou en Afrique, soucieux à chaque fois de « montrer le vrai visage de l’islam » et d’exhorter les musulmans à « respecter les lois » des pays où ils vivent.

    De son côté, le Vatican, qui a repris des relations régulières avec al-Azhar au Caire, cherche à diversifier ses interlocuteurs dans le monde musulman : le cardinal Tauran, qui visite régulièrement l’Iran, s’est récemment rendu au Maroc à l’invitation de l’Académie du Royaume.

     

     #2 - Oumma - (ou Le Monde)

    Le Secrétaire général de la Ligue islamique mondiale reçu par le pape François

    pour évoquer la coexistence interreligieuse

    Leur rencontre, placée sous le signe du rapprochement interreligieux entre le Vatican et le monde islamique, autour des questions liées à la paix et à la coexistence harmonieuse des religions, a fait crépiter les flashes et vibrer les téléphones portables, mercredi, à Rome.

    L’hôte de marque du pape François, ce bâtisseur de ponts devant l’Eternel qui jouit d’une grande popularité auprès des musulmans pour déconstruire, avec une belle constance, les amalgames ravageurs entre "islam et terrorisme", n’était autre que Mohammed bin Abdul Karim Al-Issa, le Secrétaire général de la Ligue islamique mondiale (LIM).

    Cette réunion conviviale, enrichissante et fructueuse a jeté les bases d’une coopération renforcée entre le chef suprême de l’Eglise catholique et le haut dignitaire religieux représentant l’organisation islamique internationale fondée et basée à La Mecque, dont les efforts pour faire régner la tolérance, combattre le terrorisme, protéger la dignité de l’homme et préserver ses droits sont unanimement appréciés.

    Si Mohammed bin Abdul Karim Al-Issa a tenu à remercier vivement le souverain pontife pour ses prises de position, courageuses et éclairées, à contre-courant de la doxa dominante au sujet du « terrorisme islamiste », ses origines et ses causes, son interlocuteur prestigieux a, lui, insisté sur le fait que la violence n’est pas intrinsèque à une religion en particulier, en l’occurrence toujours la même.

    Les deux éminentes personnalités religieuses, catholique et musulmane, se sont quittées avec le sentiment réconfortant d’avoir consolidé des liens indéfectibles, non sans avoir préalablement échangé des cadeaux.

    Mohammed bin Abdul Karim Al-Issa s’est fait un plaisir d’offrir au pape François un symbole religieux représentant la civilisation islamique, lequel lui a remis, avec le même bonheur, un stylo commémorant le 500ème anniversaire de la Basilique Saint-Pierre en 2006, ainsi qu’une médaille célébrant sa cinquième année de pontificat.

     

    Le Pape est appelé à régner...

     

     rappel(s) :

    Lu sur Boulevard Voltaire de 2014

    Cela devrait quand même dérouiller les esprits naïfs : tous les gauchistes, les Bisounours, lesDomenach, et même Libé défendent désormais le pape François. Ne manque plus que Charlie Hebdo ! Normal, le pape symbolise merveilleusement cette soumission maquillée d’ouverture à l’Autre. Tends la joue gauche, mon enfant. Et reçois un coup de sabre sur celle de droite !

    L’historien Niall Ferguson, dans son brillant "Civilisations", s’interroge sur le pourquoi de l’écrasante domination occidentale sur le monde depuis cinq siècles. Il constate que cette domination pourrait bien être en train de s’achever, car nous savons de moins en moins nous-mêmes ce qui nous définit et refusons à tout prix ce qui a fait notre supériorité. Il prend l’exemple des écoles du Vieux Continent où l’on relativise toutes les civilisations, où l’on apprend surtout la culture de l’Autre. Le pape François, le "dernier" selon certaines prophéties, est l’archétype de ce Nous naguère glorieux agenouillé devant l’immense A capital de l'Autre....

    Le récent discours (25 novembre 2014) de François devant les eurodéputés a pu glacer nombre de ses partisans. Régulièrement applaudi par ceux-là mêmes qui renient les racines chrétiennes de notre histoire, le souverain pontife a une fois de plus appelé à l’ouverture, à l’accueil…

    Eric Zemmour en dresse un constat amer: "Le pape François parle des racines de l’Europe mais ne précise jamais qu’elles sont chrétiennes. Il exalte la spiritualité mais prononce à peine le nom de Dieu et pas celui du Christ. Il dit droit de l’homme, solidarité, exploitation, diversité, écologie, mondialisation, immigration […] Le pape François est en train de transformer l’Église en une simple ONG, entre Greenpeace et Terre d’asile. "

    Eva Joly et José Bové ont a-do-ré et Cécile-Kashetu Kyenge a déclaré: "J’ai été très frappée par le fait que jamais le pape n’a mentionné l’appartenance de la personne, son pays d’origine, contrairement à ce que font les nationalistes. Il s’est fait la voix de tous ceux qui n’ont aucun pouvoir, que l’on n’entend pas et qui arrivent à nos frontières."

    A Istamboul, à la Mosquée bleue, François a posé ses chaussures pour prier et a offert un cadeau au grand mufti, lequel lui aurait "expliqué une sourate avec douceur". La gauche sabre le champagne : Habemus Bisounours !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Lu dans Le Monde de 2013

    Pour l'Aid al-Fitr, fin du ramadan, le pape François a appelé vendredi 2 août (2013) chrétiens et musulmans à abattre les barrières de la méfiance et du mépris en invitant au "respect mutuel" entre les deux religions monothéistes.

    Le pape a signé en son nom personnel le message annuel du Conseil pour le dialogue interreligieux du Vatican "comme expression d'estime et d'amitié envers tous les musulmans, spécialement envers leurs chefs religieux", a-t-il écrit. Seul Jean-Paul II avait fait de même en 1991.

    Dans ce texte, adressé "aux musulmans partout dans le monde", qu'il appelle "chers amis", François invite à "réfléchir" à "la promotion du respect mutuel à travers l'éducation" et exhorte les deux religions à "éviter la critique injustifiée ou diffamatoire" de l'autre.

    Il les encourage notamment les jeunes à "penser et à parler de manière respectueuse des autres religions et de ceux qui les pratiquent, en évitant de ridiculiser ou de dénigrer leurs convictions et leurs rites".

    Dans une déclaration liminaire, le pape François appelle à ne pas traiter les chrétiens en citoyens de seconde zone et à ne pas les expulser de leurs terres

    Les relations entre islam et christianisme s'étaient tendues à la suite de la controverse de Ratisbonne, en 2006, dans laquelle Benoît XVI avait semblé assimiler islam et violence.

    La mosquée d'Al-Azhar du Caire, une des hautes autorités du sunnisme, avait rompu toute relation début 2011, après que le pape eut condamné un attentat à Alexandrie dans lequel de nombreux chrétiens étaient morts.

    "C'est pour cela que l'on réservera un respect particulier aux chefs religieux et aux lieux de culte, [car] "qu'elles sont douloureuses ces attaques perpétrées contre l'un ou l'autre de ceux-ci !"

    Le Pape est appelé à régner...

     
     

     

     
     
     
     
     
     
     
     
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    2 commentaires
  • J'avais cherché une approche pour parler de ce dimanche de Pentecôte, de façon pas trop simpliste.

    J' ai découvert cet article de Gabrielle Cluzel, sur Boulevard Voltaire.

    Pentecôte

    Le voici dans son intégralité.

    Il n'y a rien à retirer, rien à ajouter.

     

    10 000 jeunes pèlerins à Chartres, et si peu de médias pour en parler !

    Ils sont la jeunesse invisible de la France bien élevée dont la presse n’a rien à cirer.

    On connaissait les « j’m’en-foutistes », voici les « tout-est-foutuistes ». Depuis la dernière élection présidentielle, c’est un cercle qui recrute sec. Croissance exponentielle des adhérents. À côté d’eux, le prophète Philippulus fait figure de grand optimiste : « Tout est foutu, on vous dit. » Ça, c’est le refrain. Vient ensuite le couplet démographique : que voulez-vous faire contre la submersion migratoire ? Puis culturel : qu’est devenu notre terreau commun ? Puis spirituel : les chrétiens ne représentent plus rien ! Puis politique : le système est trop fort, Macron est trop fort… Puis historique : la chute de l’Empire romain, ça ne vous rappelle rien ? Je m’arrête, il y en a près de 25, tous aussi gais. À les écouter, il n’y a plus qu’à se flinguer. D’ailleurs, on en a même fait un bouquin : Le Suicide français.

    Mais contre la tentation du tout-est-foutuisme, il y a le pèlerinage de Chartres. Plus de dix-mille pèlerins, partis de Notre-Dame de Paris et lancés sur les plaines de la Beauce, dont l’âge moyen est… 21 ans. Ils chantent, ils prient, ils rient, ils avancent, ils ont affreusement mal aux pieds, des coups de soleil sur le nez, et ne donneraient pas leur place pour un boulet de canon.

     

    « [Ils] aime[nt] Dieu, les fleurs, les astres, les prés verts », comme dit le poète, et « [leur] regard reflète la clarté de [leur] âme ». Et puis ils râlent parce que la pause n’arrive pas, qu’ils ont paumé leur K-Way, qu’il y a du monde devant les toilettes, que les salades niçoises en conserve sont objectivement dégueulasses et que ce truc qu’on entonne, là, a été pris trop bas.

     

    Allez donc leur dire, à eux, que tout est foutu, mort, plié, affaire classée, que la France, la chrétienté, allez, faut pas s’illusionner, c’est terminé. Vous allez voir comme ils vont vous recevoir.

    Aucun des médias qui couvraient avec gourmandise Nuit debout ne s’intéresse à ces étudiants, ces lycéens, ces enfants-là. Ils sont la jeunesse invisible de la France bien élevée dont la presse n’a rien à cirer.

     

    Pas grave. Ils savent bien, eux, que leur heure viendra.

    Les journalistes peuvent les ignorer, mais qu’ils ne s’étonnent pas de les voir d’un coup émerger, un prochain matin, sur le bitume ou dans les urnes. Il fallait entendre les journalistes pousser des oh et des ah lors des premières Manifs pour tous : Bizarre ! Comme c’est bizarre ! Mais d’où sort donc cette génération spontanée de jeunes conservateurs que l’on voit sans crier gare descendre dans la rue et s’agiter ? Mais, mon coco, si tu avais fait ton boulot, tu les aurais vus arriver. Seulement, à les snober, à « oublier » de bosser sur ces dossiers, tu es tout surpris quand, soudain, il deviennent si voyants que tu ne peux plus les éviter. Tu avais finir par prendre tes désirs pour des réalités et t’imaginer qu’ils n’existaient pas en vrai.

    Où est passée l’âme française ? se lamente-t-on souvent. Je crois, moi, qu’en ce week-end de Pentecôte, elle marchait, joyeuse, sur les routes de Chartres. Et qu’elle s’est mise à genoux, lorsque au loin, très loin, derrière les arbres, elle a aperçu pour la première fois les flèches de la cathédrale. Elle était belle à voir.

     


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  • Malgré l'abandon de la mise en place des Crèches au moment des Fêtes de la Nativité, malgré les profanations régulières de lieux de culte chrétiens, malgré l'assassinat de religieux et de fidèles en France et dans le monde...

    On fait tout pour pas "les" mettre en colère, et ben, non...

    (mais pas d'amalgame, quand même, hein, d'accord !!!? Sinon...)


     

    Ramadan Mubarak

    Voici le message adressé aux musulmans du diocèse de Franche-Comté par le frère Patrick SHAM,

    délégué du Service Diocésain pour les Relations avec les Musulmans de Franche Comté:

     

    Ramadan Mubarak

    Ramadan Mubarak

     

    source Délit d'images


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  • Le jeu des 7 ou 8 zerreurs 

     

    Le prêche du pape Urbain II - Appel à la croisade - 27 novembre 1095

    Autres temps, autres mœurs...Ô fils de Dieu ! Après avoir promis à Dieu de maintenir la paix dans votre pays et d'aider fidèlement l'Église à conserver ses droits, et en tenant cette promesse plus vigoureusement que d'ordinaire, vous qui venez de profiter de la correction que Dieu vous envoie, vous allez pouvoir recevoir votre récompense en appliquant votre vaillance à une autre tâche. C'est une affaire qui concerne Dieu et qui vous regarde vous-mêmes, et qui s'est révélée tout récemment . Il importe que, sans tarder, vous vous portiez au secours de vos frères qui habitent les pays d'Orient et qui déjà bien souvent ont réclamé votre aide.

    Ces Turcs détruisent les églises ; ils saccagent le royaume de Dieu.
    Si vous demeuriez encore quelque temps sans rien faire, les fidèles de Dieu seraient encore plus largement victimes de cette invasion. Aussi je vous exhorte et je vous supplie – et ce n'est pas moi qui vous y exhorte, c'est le Seigneur lui-même – vous, les hérauts du Christ , à persuader à tous, à quelque classe de la société qu'ils appartiennent, chevaliers ou piétons, riches ou pauvres, par vos fréquentes prédications, de se rendre à temps au secours des chrétiens et de repousser ce peuple néfaste loin de nos territoires. Je le dis à ceux qui sont ici, je le mande à ceux qui sont absents : le Christ l'ordonne.

    Qu'ils aillent donc au combat contre les Infidèles – un combat qui vaut d'être engagé et qui mérite de s'achever en victoire –,  ! Qu'ils soient désormais des chevaliers du Christ ! Qu'ils luttent maintenant, à bon droit, contre les barbares !!!

     

    Le préambule de Jean XIII - Vatican 2 - 11 octobre 1962

    Autres temps, autres mœurs...

    "À notre époque où le genre humain devient de jour en jour plus étroitement uni et où les relations entre les divers peuples se multiplient, l’Église examine plus attentivement quelles sont ses relations avec les religions non chrétiennes. Dans sa tâche de promouvoir l’unité et la charité entre les hommes, et aussi entre les peuples, elle examine ici d’abord ce que les hommes ont en commun et qui les pousse à vivre ensemble leur destinée.

     

    "Tous les peuples forment, en effet, une seule communauté ; ils ont une seule origine, puisque Dieu a fait habiter tout le genre humain sur toute la face de la terre ; ils ont aussi une seule fin dernière, Dieu, dont la providence, les témoignages de bonté et les desseins de salut s’étendent à tous , jusqu’à ce que les élus soient réunis dans la Cité sainte, que la gloire de Dieu illuminera et où tous les peuples marcheront à sa lumière .

    "Depuis les temps les plus reculés jusqu’à aujourd’hui, on trouve dans les différents peuples une certaine perception de cette force cachée qui est présente au cours des choses et aux événements de la vie humaine, parfois même une reconnaissance de la Divinité suprême, ou même d’un Père. Cette perception et cette reconnaissance pénètrent leur vie d’un profond sens religieux..../...

    "L’Église catholique ne rejette rien de ce qui est vrai et saint dans ces religions. Elle considère avec un respect sincère ces manières d’agir et de vivre, ces règles et ces doctrines qui, quoiqu’elles diffèrent sous bien des rapports de ce qu’elle-même tient et propose, cependant reflètent souvent un rayon de la vérité qui illumine tous les hommes."

     

     Courrier du pape François - Lettre d'amitié aux musulmans - année 2013 après J.C. de notre ère

    Le jeu des 7 ou 8 zerreurs"Aux musulmans partout dans le monde, chers amis...

    "Ce que nous sommes appelés à respecter dans chaque personne, c’est tout d’abord sa vie, son intégrité physique, sa dignité avec les droits qui en découlent, sa réputation, son patrimoine, son identité ethnique et culturelle, ses idées et ses choix politiques. C’est pourquoi nous sommes appelés à penser, à parler et à écrire de manière respectueuse de l’autre, non seulement en sa présence, mais toujours et partout, en évitant la critique injustifiée ou diffamatoire“

     

    Réponse du conseiller de l'imam Ahmed Al-Tayyeb d’Al-Azhar

     “Les problèmes que nous avons eus n’étaient pas avec le Vatican, mais avec l’ancien pape. Maintenant, les portes d’Al-Azhar sont ouvertes, le Pape François est un nouveau pape. Nous attendons qu’il fasse un pas vers nous, en déclarant que l’islam est une religion pacifique, que les musulmans ne cherchent pas la guerre ou la violence, ce serait un réel progrès en soi “

    Autres temps, autres mœurs...

     

     

    Inch-Allæluja...

     

     

     

     


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