• La "Foire aux Livres"

    Plein feux sur "les religions du Livre" ou: comment on cause le mahométan à l'insu de notre plein gré.

    C'est devenu une action "citoyenne", un geste "solidaire", un pseudo "œcuménisme" hérétique, une théologie gagnante/gagnante pour ouvrir un dialogue (trialogue ???) entre les religions...

    Au début, ce n'était qu'une des fantaisies aberrantes de Vatican II, qui appelle l’Église à une "fraternité universelle" dans laquelle elle "ne rejette pas ces religions (hindouisme et boudhisme), elle les respecte, même si elle est tenue d'annoncer le Christ...." et qu'elle "veut encourager et recommander la connaissance et l’estime mutuelles, qui naîtront surtout d’études bibliques et théologiques (autour du judaïsme) , ainsi que d’un dialogue fraternel[...] Encore que des autorités juives, avec leurs partisans, aient poussé à la mort du Christ... les Juifs ne doivent pas, pour autant, être présentés comme réprouvés par Dieu ni maudits" mais encore, et surtout "L’Église regarde aussi avec estime les musulmans, qui adorent le Dieu unique, vivant et subsistant, miséricordieux et tout-puissant, créateur du ciel et de la terre, qui a parlé aux hommes. Ils cherchent à se soumettre de toute leur âme aux décrets de Dieu, même s’ils sont cachés, comme s’est soumis à Dieu Abraham, auquel la foi islamique se réfère volontiers. Bien qu’ils ne reconnaissent pas Jésus comme Dieu, ils le vénèrent comme prophète ; ils honorent sa Mère virginale, Marie, et parfois même l’invoquent avec piété. De plus, ils attendent le jour du jugement, où Dieu rétribuera tous les hommes après les avoir ressuscités. Aussi ont-ils en estime la vie morale et rendent-ils un culte à Dieu, surtout par la prière, l’aumône et le jeûne. Même si, au cours des siècles, de nombreuses dissensions et inimitiés se sont manifestées entre les chrétiens et les musulmans, le saint Concile les exhorte tous à oublier le passé et à s’efforcer sincèrement à la compréhension mutuelle, ainsi qu’à protéger et à promouvoir ensemble, pour tous les hommes, la justice sociale, les valeurs morales, la paix et la liberté." Amen et Inch'Allah.

    Une fantaisie parmi d'autres comme la Messe célébrée en langage vernaculaire, en oubliant la musique universelle du latin aux odeurs d'encens. La Messe célébrée face au public, le dos tourné au tabernacle et au Saint Sacrement et à la Lumière de la rosace qui éclaire la nef, un peu comme un spectacle de magie "amstragrum pikepikh etcœlegrum", rien dans les mains, rien dans l'étole et hop-hop-hop, voila le travail... ne manque plus qu'une assistante en mini-robe de bure à paillettes et translucide qui montre que le ciboire et la patène sont vides, mais que les burettes de monsieur le curé sont bien pleines...

    Et de la même façon que l'on nous assure que nous avons emprunté presque tout notre langage à nos ex-possessions en A.F.N.; les termes de la gastronomie, halal, couscous, kebab, loukoum; les mots qui commencent par a-l : al-manach, al-gèbre, al-cohol, al-lahouakbar et al-lumegaz; le vocabulaire juridique de tous les jours: taqîya, charia, djihad, fatwa, désiquilibri, etc...l'expression "religions du livre" est aussi une terme de novlangue destiné à nous forcer à considérer l'islam comme une religion aussi honorable que les autres, et même un peu supérieure puisque plus récente.

     

     

     

    La "Foire aux Livres"

     

     

    Dieu, une enquête : Judaïsme, christianisme, islam : ce qui les distingue, ce qui les rapproche

     ou "La recherche historico-scientifique au service de la dhimmitude":

    Judaïsme, christianisme, islam : trois religions nées d'une même souche, et qui ont entre elles un air de famille ; trois religions qui, parce qu'elles sont aujourd’hui au cœur des grandes questions sociétales et géopolitiques, façonnent notre monde.
    Comme elles nous entourent et nous sont familières, nous savons un certain nombre de choses à leur sujet. Nous constatons que, si elles divergent voire s'opposent sur bien des points, d'autres traits les rapprochent; mais où passent réellement les lignes de partage? Pour la première fois, ce livre décrit et compare les pratiques et les représentations des juifs, des chrétiens et des musulmans, en nous invitant à poser sur elles un regard nouveau. Afin de combattre les idées reçues, une équipe internationale d'historiens et d'anthropologues des religions a mené l'enquête ; par cette somme unique, ils mettent à la disposition de tous la pointe du savoir sur les trois grandes religions monothéistes. Du fervent pratiquant à l'athée convaincu, chacun y trouvera une précieuse source de connaissances et, surtout, matière à réflexion.

     Dieu, une enquête : judaïsme, christianisme, islam : ce qui les distingue, ce qui les rapproche.

    Dionigi Albera & Katell Berthelot ISBN : 2081214482

     

    Pourtant... rien n'est plus faux...!

    Éléments de preuve :

     

    La "Foire aux Livres""Religions du Livre" est une expression courante pour désigner les religions abrahamiques, inspirées par le monothéisme de l'Ancien Testament, soit le judaïsme, le christianisme et l'islam. Cette expression souligne la particularité de ces religions de se former autour d'un livre. 

    Cette expression provient de la formule coranique Ahl al-Kitab ("gens du Livre") désignant les juifs et les chrétiens.  

    Le catholicisme romain se considère comme n'étant pas une "religion du Livre" et rejette cette appellation. Le pape Benoît XVI critique comme un fondamentalisme la lecture littérale d'un texte alors que celui-ci est conditionné par son époque d'écriture; selon lui le christianisme s'affirme par la parole de Dieu, le verbe, le logos et non par l'écrit.

    d'après wikipedia

    pourtant peu suspect de complaisance avec les thèses nauséabondes et avec le politiquement et socialement incorrect

     

     

     

    Ce qu'en dit "Notre religion - ISLAM"

    Quatre grands livres sont révélés à ces prophètes :
    1- Tevrat (Torah) : Il a été envoyé (révélé) au prophète Mouça (Moïse) "Paix et bénédiction soient sur lui"
    2- Zebour (Psaumes) : Il a été envoyé au prophète Davoud (David) "Paix et bénédiction soient sur lui"
    3- Injil (Evangiles) : Il a été envoyé au prophète Issa (Jésus) "Paix et bénédiction soient sur lui"
    4- Coran : Il a été envoyé au prophète Muhammed "Paix et bénédiction soient sur lui"

    Tous les livres sacrés sont révélés par Djébrail alaihisselam. Le Coran a aboli, supprimé la validité de tous les autres livres sacrés c'est-à-dire il a rassemblé leurs jugements en lui. Aujourd’hui tous les gens doivent se soumettre au Coran. Actuellement, dans aucun pays, il n’existe le vrai Évangile ni la vraie Torah. Il y a des évangiles faux. Ces livres ont été déformés par après c'est-à-dire changé par les gens. Même s’ils n’étaient pas déformés, ils n’auraient tout de même aucune validité, parce qu’ils sont, tous supprimés par Allahu teala.

    Le Coran est un livre qui n’a ni de semblable ni de commun. Le faux ne l'atteint [d'aucune part], ni par devant ni par derrière [on ne peut y faire aucun enlèvement ou on aucun ajout, car il a été révélé par Allahu teala qui a la sagesse et qui est digne de louange, que l’univers Le louange. [Sourate Fussilet 41-42]

     

     

     

    Ce qu'en pense "Réponses Catholiques"

    Religions du Livre? (1/3)

    Pourquoi parle-t-on des trois religions du Livre?

    La réponse à cette question dépend de qui parle. L’expression "religions du Livre" est courante dans la pensée musulmane. Le Coran évoque plus précisément les "Gens du Livre", c’est-à-dire les Juifs et les Chrétiens, en références à leurs Écritures. Plusieurs intellectuels et hommes politiques, spécialement dans les milieux anti-chrétiens ont repris cette expression pour parler des trois monothéismes. L’idée sous-jacente est qu’ils sont proches, voire interchangeables. Rien n’est plus faux.

    Sur le plan strictement théologique, le christianisme n’est pas une religion du Livre. Le christianisme est une religion de l’Incarnation.  (Le judaïsme non plus, c’est une religion de la Loi ou de l’éthique, mais nous laisserons de plus compétents que nous répondre sur ce point).

    Pour un chrétien, c’est le Verbe, la Parole de Dieu qui s’est fait homme, en la Personne de Jésus-Christ. Être chrétien, c’est suivre le Christ, adhérer à sa personne, pas suivre un livre. Bien sûr, la Bible est Parole de Dieu mais elle n’en est qu’une modalité. Le Christ se manifeste dans l’Eucharistie, les autres sacrements, le sacrement du frère.

    L’erreur fondamentale de cette théorie des religions du Livre est donc de mettre sur le même pied deux livres, le Coran et la Bible. Or à partir du moment où les musulmans croient que le Coran est la Parole de Dieu incréée dictée à Mahomet, c’est au Christ qu’il faut le comparer, pas à la Bible. Car, nous venons de le dire, le Christ est Parole de Dieu incréée… Qui s’est révélé lui-même.

    Notons au passage, St Jean Damascène le disait déjà au VIIIe siècle, que cela a une conséquence compliquée pour les musulmans. Ils accusent les chrétiens de polythéisme du fait de la foi en la Trinité, arguant du fait que Dieu est unique et que rien d’éternel ne doit lui être associé. Or, le Coran est incréé. Il y a donc bien pour eux quelque chose d’incréé et d’éternel à côté de Dieu.

    Mais, pour eux, le Coran est Parole de Dieu. Ça tombe bien, c’est exactement ce que les chrétiens disent du Christ. On ne voit donc pas en quoi ils seraient plus polythéistes que les musulmans.

    Pour revenir à l’expression "religions du Livre", elle n’a donc rien de neutre et est une attaque directe contre le christianisme. Il convient donc de la refuser absolument et de reprendre quiconque l’emploie…

    Les “religions du Livre” et leurs divergences (2/3)

    Les trois religions du Livre parlent-elles de la même histoire ?

    Comme vu à notre article précédent sur ce thème, il n’y a pas, pour quiconque n’est pas musulman, trois religions du Livre, ni même deux. Donc la réponse à la question est "non".

    Évidemment, on peut noter quelques points communs :

    – Entre les trois monothéismes – croyance en un Dieu unique Créateur et miséricordieux, une révélation, au rôle d’Abraham comme Père des croyants, attestation des personnages et prophètes de l’Ancien Testament, à la Résurrection et globalement aux mêmes fins dernières (savoir si c’est une résurrection des corps en islam est un point à discuter), éthique fondée sur l’aumône et la fraternité

    – Entre l’islam et le christianisme : conception virginale de Jésus, son ministère et son retour à la fin des temps, universalisme du Salut

    – Entre l’islam et le judaïsme : circoncision, interdit alimentaire concernant les porcs, une partie de la législation.

    Même si ces points communs sont loin d’être exhaustifs, il convient d’affirmer que le contenu de la révélation chrétienne, appuyée sur celle de l’Ancien Testament, et celui de l’islam sont différents sur bien des points. Tous les théologiens ne sont pas d’accord mais plusieurs contradictions s’imposent :

    –  En islam, l’homme se soumet à Dieu. Il n’y a pas d’Alliance entre deux partenaires dont la liberté est reconnue, même si le rapport est asymétrique. Dieu ne s’engage pas

    –  Le Coran est réputé incréé, alors que la Bible, qu’elle soit juive ou chrétienne, a été écrite par des hommes, inspirés, certes, mais des hommes tout de même. Elle est interprétée, dans le Talmud ou des textes rabbiniques pour les Juifs, dans la Tradition pour les catholiques (ou par des théologiens, pasteurs pour les autres confessions chrétiennes)

    –  Pour les musulmans, le Coran est éternel et c’est le Coran que les prophètes jusqu’à Jésus ont reçu. Ce sont leurs disciples juifs et chrétiens qui ont falsifié le contenu. Pour les Juifs et chrétiens, la Bible est Parole de Dieu

    –  Selon les hadith qui font le plus autorité (mais le Coran ne dit rien là-dessus), le fils d’Abraham sur le point d’être sacrifié est Ismaël, dont les musulmans se disent les descendants. Cela contredit la Bible où il s’agit d’Isaac, le fils de la promesse juive et chrétienne

    –  Selon le Coran, la crucifixion de Jésus "fut pour eux une apparence". De ce verset difficile à comprendre, l’interprétation majoritaire en islam est que Jésus n’a pas été crucifié mais un autre à sa place. Et il n’est pas ressuscité non plus, contre la révélation chrétienne

    –  La Trinité est comprise par de nombreux musulmans comme incluant Marie à la place de l’Esprit Saint, ce qui n’a donc rien à voir avec la foi chrétienne.

    Des théologiens comme Hayek voient dans l’islam une "révélation" peut-être -il n’appartient pas à des non musulmans de dire si Mahomet a eu une révélation ou non- un testament abrahamique, sans doute, mais pas une alliance. Au contraire, il est en rupture avec l’Alliance biblique, sans l’attente messianique de "l’Espéré-aimé" que nous reconnaissons comme étant le Christ.

    “Religions du Livre” et chronologie (3/3)

    Doit-on comprendre les trois religions du Livre dans une logique chronologique ? (3/3)

    L’apologétique musulmane, et cela se comprend, voit dans la chronologie d’apparition des trois monothéismes, la confirmation de la véracité et de la primauté de l’islam. Elle s’appuie sur quelques versets du Nouveau Testament, comme celui où Jésus annonce qu’Il enverra "un autre Paraclet".

    Évidemment, ni les Juifs, ni les chrétiens n’admettent cette façon de voir. S’il ne nous appartient pas de détailler le point de vue du judaïsme, nous pouvons simplement dire d’un point de vue chrétien que cet argument n’est en rien convaincant : plusieurs livres du Nouveau Testament parlent de la venue après Jésus-Christ "d’antichrists" (2 Jn 7), de "faux prophètes" (1 Jn 4, 1) ou de "faux" docteurs, pasteurs, enseignants etc. "Et même l’heure vient où quiconque vous fera mourir croira rendre un culte à Dieu" (Jn 16, 2), ce qui ne manque pas de prendre toute sa réalité quand le Père Hamel ou de nombreux martyrs chrétiens sont tués au nom de l’islam. L’Apocalypse évoque aussi les adorateurs de la Bête qui croient bien faire en éliminant "ceux qui suivent les commandements de Dieu et les témoins de Jésus" (Ap 14, 12).

    Bref, vu le nombre d’hérésie chrétiennes nées au cours de l’histoire, une innovation en matière de foi n’est pas un gage d’authenticité. Au contraire, la Révélation chrétienne est donnée une fois pour toutes en Jésus Christ et les disciples doivent préserver le "dépôt de la foi" contre les hérésies, les spéculations théologiques… Et les interdits alimentaires. C’est un des principaux messages des Épitres pastorales : Lettres à Timothée et celle de Tite. Si ce sont les hérésies du moment et les interdits alimentaires juifs qui sont visés, une lecture chrétienne de ces textes reste d’actualité pour les nouvelles hérésies, les nouveaux interdits alimentaires, les nouvelles théologies spéculant contre la foi catholique.

    Moins d’un siècle après l’apparition de l’islam, le Père de l’Église St Jean Damascène voyait déjà le caractère hérétique et problématique pour la foi catholique de ce qui n’était pas encore bien discerné comme une nouvelle religion. L’histoire l’a confirmé.

    Le dialogue islamo-chrétien permet parfois de rapprocher les points de vue et de coopérer pour la paix et la justice. Mais il exige de ne pas accepter les présupposés musulmans : il n’y a pas de "religions du Livre" en christianisme et ce qui vient après le Christ ne le dépasse pas.

     

     

     

    « Si, à un moment ou à un autre...Il s'en passe des choses, en un siècle... »

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