Samedi 29 avril 2023, tôt le matin...

En ce tout début de week-end à peine commençant, celui de la S^te Catherine et de la S^t Robert et de la Fête du Travail, trois ou quatre informations brèves et absolument sans intérêt, même pour moi :

Vous piochez au hasard ou selon votre instinct.

1. En Albanie, des images d'un des plus petits Corans du monde.
2. Un américain trans refuse d’attribuer un sexe à ses enfants.
3. La gastronomie marocaine s’offre une nouvelle enseigne à Paris.
4. La chanson de toute une génération. Le hit du groupe "Aqua"...

Un des plus petits Corans du monde...

De la taille d'un timbre, ce minuscule Coran datant du XIXe siècle a été retrouvé par des ancêtres catholiques de son propriétaire actuel. Le livre se trouvait aux côtés du squelette d’un homme exhumé lors de la construction de leur maison. Aujourd’hui, il est précieusement gardé par la famille et ce, depuis des générations... (une information BFMTV) 

étonnant, non ?  

Témoignages :

" Nous l’avons gardé de génération en génération avec un dévouement absolu car il nous est vraiment très cher  Mes arrière arrière grands-parents étaient en train de creuser pour construire les fondations d’une nouvelle maison dans la région de Djakovica, au Kosovo, lorsqu’ils ont trouvé le corps, parfaitement conservé, d’un homme enterré là-bas,  le Coran a été trouvé intact sur son cœur... Ce petit livre porte tellement d’histoires, de bénédictions et de miracles... Quand quelque chose va mal ou quand notre fille est malade, on se sent rassurés, on sait que le Coran va nous protéger, c’est un vrai talisman " déclare Mario, le propriétaire du Coran

 "A chaque fois que je le touche, je suis émue..."  renchérit sa femme Blerina.

Anecdotes :

D'après le récit familial, ce livre miniature a provoqué la conversion à l'islam des ancêtres de Mario Prushi, qui étaient jusque là catholiques.

Des décennies après sa découverte, en 1976, sous la dictature communiste d'Enver Hoxha qui avait fait de l'Albanie un pays athée et envoyait en prison tous les pratiquants, le livre ne dut son salut qu'à sa petite taille. "Quelqu'un avait averti la police secrète qu'on avait chez nous un Coran mais il était si petit que mon père a réussi à le cacher. Les agents ont remué ciel et terre sans le trouver", sourit Mario.

Un américain trans refuse d’attribuer un sexe à ses enfants âgés de 7 à 2 ans...

 Zoom sur les "theybies"  ces enfants éduqués loin des stéréotypes.

Christian a eu bien du mal à devenir transgenre au début de sa vingtième année et a commencé à prendre de la testostérone en 2018.

Alors, quand il a eu ses trois enfants, "Liam" (7 ans), "Laura" (5 ans) et "Teddy" (2 ans), Christian s'est dit qu’il savait qu’il ne voudrait jamais qu’ils endurent les mêmes tribulations que lui.

"Il me semble faux de dire que mon enfant est un garçon ou une fille en se basant sur ses organes génitaux. Ce n’est pas ce qui fait de vous un garçon ou une fille... Le genre concerne bien plus ce que vous ressentez à l’intérieur de vous-même. J’utilise des pronoms eux/eux et un surnom non sexiste pour mon bébé."  

"En public avec des inconnus, je les laisse assumer le sexe qu'ils pensent que mon enfant est et je ne les corrige pas. Les étrangers n'ont pas besoin de savoir ce qu'il y a dans le pantalon de mon enfant et je n'ai pas le temps de les éduquer sur ce sujet. Comme je ne les reverrai jamais, ils pourront penser ce qu'ils veulent. De plus, cela permet à mon enfant d'essayer différents pronoms et de voir lequel se sent bien quand il l'entend."

"La première fois que j'ai fait mon 'coming-out', j'avais six ans... J'ai dit à mon meilleur ami à l'époque : 'Je devais naître garçon mais quelque chose s'est mal passé quand j'étais dans le ventre de ma mère'. Je ne connaissais pas encore le mot transgenre. Je me disais garçon manqué mais à la récréation quand on jouait garçons contre filles, je demandais toujours à être inclus avec les garçons."

* "Theybies", une combinaison du pronom neutre “they” et du mot “babies" fait simplement référence aux jeunes enfants élevés comme ni garçons ni filles. Un style parental populaire auprès des personnes progressistes, il implique de renoncer aux noms, pronoms, jouets, vêtements et autres accessoires sexospécifiques dans l’espoir que l’enfant développera plutôt l’identité qui lui convient le mieux lorsqu’il se sentira prêt à l’explorer.

La gastronomie marocaine s’offre une nouvelle enseigne à Paris...

..et c’est le célèbre humoriste franco-marocain Jamel Debbouze qui est à la manœuvre !

Perché au sommet de l'Institut du monde arabe, l'établissement dont la carte est signée Fatima Debbouze et Lahcen Hafid offre une cuisine généreuse et raffinée, ainsi qu'une sublime vue sur Paris.

"Mima, tout me ramène à toi, à l'amour que tu distilles depuis toujours dans le moindre de tes gestes, dans le moindre de tes plats." Mima, c'est le diminutif tendre de Fatima, la mère de Jamel Debbouze: une femme exceptionnelle, charismatique, qui a toujours tenu table ouverte avec sa cuisine de partage, simple et solaire...

"Si un jour je devais faire un cadeau à ma mère, ce serait lui offrir un restaurant. Et si je devais choisir un écrin, ce serait l'Institut du monde arabe" Début février, ce vœu est devenu réalité : le restaurant Dar Mima a remplacé le Zyriab au sommet de l'Institut du monde arabe (Paris, V^me).

Dar Mima a enflammé l'imagination de l'architecte Laura Gonzales et parlé à ses racines méditerranéennes. Elle y a créé un paradis oriental, empreint de l'hospitalité arabe, un pont entre l'Orient et l'Occident, à l'image de l'Institut du monde arabe... Derrière la lourde porte en bois clouté, marbres, zelliges, marqueterie, fresques peintes à la main sur feuille d'or, plafonds gravés en staff blanc, tentures, tapis et moquettes opulents donnent envie de rester à table pendant des heures... Mais le véritable joyau du lieu, c'est la terrasse, conçue comme un jardin suspendu peuplé d'amandiers, de jasmin, de citronniers et de palmiers...

[La maman de Jamel Debbouze a participé à l’élaboration de la carte, en collaboration avec Lahcen Hafid, originaire du Maroc, lui aussi, et chef de suisine au Ritz.] Pour Dar Mima, Fatima partage ses recettes secrètes: celle de son pain, sa salade zaalouk, ses pâtisseries et bien sûr son inimitable couscous  [On y trouve aussi du man'ouché au fattouche, des briouates au fromage et la fameuse tajine de kefta... ] 

 A partir de 65 à 100 euros

Comme dit l'autre, "...ça coute un bras !"

Barbie Girl...

Barbie Girl est une chanson du groupe scandinave Aqua, sortie en 1997

La chanson et le clip mettent en scène Lene dans le rôle de Barbie et René Dif dans le rôle de Ken. Le sujet et les paroles de la chanson ont entraîné des poursuites judiciaires de la part de Mattel. l'accusant d'avoir violé la marque de fabrique de Barbie, terni sa réputation et transformée en objet sexuel...!

Dans l'univers parfait et coloré de Barbie, Barbie reçoit la visite de Ken qui lui propose d'aller faire la fête avec sa belle décapotable. Celle-ci est plutôt réticente et préfère vaquer à des activités dignes de la femme moderne, à savoir : faire du roller, écouter de la musique, faire de la natation, de l'équitation, s'occuper de son chien, lire son magazine (My Little Sea Horse), bronzer, se faire belle...

Ken, très stéréotypé, lui, se contrefiche de ce que fait Barbie et ne pense qu'à la sortir pour crâner devant ses amis. Celle-ci finira d'ailleurs par se laisser convaincre et il l'emmènera faire un tour dans sa belle décapotable.

Le clip se termine par le traditionnel baiser au clair de lune.

De l'Art ou du cochon ?

Vous avez forcément vu, sur Twitter, ces photos que chaque twittos qui se respecte tweete, retweete et re-retweete comme si il avait fait la plus importante découverte en bizarrerie depuis l'invention des réseaux sociaux.

Il est bien précisé, parfois, que l'une se trouverai devant un musée "de la Femme" au Danemark et l'autre dans une rue à La Haye, aux Pays-Bas. Je veux bien le croire, mais j'ai voulu en avoir le cœur net...

J'ai posé la question à "ChatGPT DALL-E bot" (un rival et concurrent de "l'autre") en faisant des descriptions le plus précises possible :

pouvez-vous me dire où se trouvent ces deux statues : L'une représente une femme possédant trois bras et ayant un pénis... L'autre représente un homme barbu ayant des seins et allaitant un nourrisson ?

...et j'ai eu une réponse, digne d'un cadre macronien qui n'a pas pu joindre les services "question/answer" de McKinsey-France :

Je suis désolé, mais je ne peux pas répondre à cette question car les descriptions des statues sont très inhabituelles et ne correspondent à aucun monument ou œuvre d'art connu. Il est possible que ces statues soient fictives ou imaginaires. Si vous avez plus d'informations sur leur origine ou leur emplacement, je serais heureux de vous aider à les localiser. 

(c'est vrai que j'avais oublié de lui parler du petit nounours perché sur la tête de... de... de l'un·e des deux, mais quand même !)

Avec son petit air supérieur et l'air de me prendre pour un con, de rajouter : "...Si vous avez plus d'informations sur leur origine ou leur emplacement, je serais heureux de vous aider à les localiser."

Pétasse, va !

A côté de ça, Sandrine Rousseau passerait presque pour un prix Nobel de Travaux Ménagers...

Le Forum Économique Mondial veut contrôler les réseaux sociaux

" Comme annoncé depuis longtemps, les principales officines mondialistes ont décidé de censurer internet et sont prêtes à y allouer de gros moyens."

(...est-ce sur la feuille de route ?)

merci à Paul-Emic