•  

    0+0=11

    et la tête à Toto est franchement rigolarde...

     

    zéro plus zéro, égale...

     

    Le duel au sommet, voulu par les deux inséparables adversaires, progressiste contre populiste et, certainement voulu uniquement par eux et eux seuls, laissant les électeurs assister, impuissants, à ce pugilat qui dépasse leurs facultés d'analyse et de jugement, si on en croit La Presse, est terminé, terminé par un mach nul dans lequel le vainqueur n'est pas celui qui a gagné, mais en même temps celui qui a le moins perdu.

    Il faut dire que moins de 1% d'écart entre les deux listes laisse loin des "résultats" présentés avant 20 h. par certains médias étrangers qui annonçaient entre 19 et 22 % pour LaREMacronienne et entre 22 et 25 % pour le Rassemblement National.

    zéro plus zéro, égale...

     

    zéro plus zéro, égale...

    On croirait que tout ça a été "étudié pour..." (voir "dans le courrier d'électeur") 

    Et pourtant...

    Les listes ayant recueilli moins de 3% des voix et qui ne seront donc pas remboursées de leurs frais de campagne, même minimes (± 300 000 € minimum) en n' imprimant pas d'affiche ni de profession de foi et peu ou pas de bulletins de vote, représentent plus de 11% des électeurs...

    Loin de moi le début de commencement d'une idée de limiter le nombre ou la qualité des candidats et des programmes (et aussi, bien entendu, le choix de chaque électeur), mais je me demande quand même quel avantage concret et durable ces "petites listes" vont tirer de leur expérience éphémère: je ne crois pas, par exemple, que les espérantistes vont voir augmenter le nombre de leurs adeptes après cette campagne... que l'égalité homme-femme est renforcée par les probables déclarations de madame Tomasini... ou que la crise des Gilets Jaunes est mieux comprise grâce à l'engagement de l'ex-futur-gendarme de réserve et chanteur pour midinettes de plus de 50 ans Francis Lalanne !

    Ce qui m'amène à me demander aussi si le choix du "vote de protestation" ne pourrait pas, en cas de nécessité absolue ou de péril grave, rejoindre plus souvent celui de "vote utile" pour créer un écart plus significatif entre la liste qui n'a pas gagné et celle qui n'a pas perdu... (Sauf, évidemment pour les éventuels militants acharnés d'une cause particulière bien précise...)... Par "utile", cependant, je n'entends certainement pas la liste agrégeant toutes les tendances d'une droite qui se gauchise de plus en plus pour ne pas tomber dans le camp du mal, tout en laissant croire à un semblant d'ouverture vers celui-ci et en s'en défendant vigoureusement par ailleurs (suivez mon regard !).

    Mais je dis ça, je dis rien.

    zéro plus zéro, égale...

    A mon pauvre avis, deux ou trois "petites" listes, guère plus, me semblent faire exception pour des raisons diverses que je ne partage pas forcément ou pas du tout ou un peu quand même:

    "Alliance Royale" de Robert de Prévoisin (0,01%), qui exprime le souhait de rétablir un Roi sur le trône de France... nos voisins monarchiques ne semblent pas s'en porter plus mal... (en 2015, Macron lui-même parlait de" la France en deuil d'un roi"...!)

    "la Ligne Claire" de Renaud Camus (0,01%), certainement la plus authentique et la plus pure pour réaffirmer l'identité européenne et française en informant contre le "Grand Remplacement"... sans cesse calomnié, toujours caricaturé, souvent raillé, parfois imité, jamais égalé.

    "Europe au Service des Peuples" de Nagib Azergui (0,13%) qui, malgré son nom trompeur fleurant bon la taqîya musulmane s'affiche pour ce qu'il est vraiment: un appel clair au communautarisme islamiste le plus radical plus ou moins lié à certaine mosquée salafiste

    Mais bon... je dis ça, je dis rien.

     

     


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  • Fin 2017, sortait un livre qui n'a pas suscité, dans les médias, l'écho qu'il aurait pu provoquer. Le site Marianne propose, ces derniers jours, un entretien avec l'auteur:

    Le Néant et le politique: Critique de l'avènement Macron (par Harold Bernat)

    "Autant il est possible de jouer avec son image médiatique, de faire le bon élève devant des agents dociles, de plaire aux flottants qui confondent le réel avec leur image, autant le peuple sensible, incarné, vous rappelle à ce que vous êtes ou n'êtes pas. On ne peut pas tricher avec le peuple, au-delà d'un seuil de fausseté, il vous expulse."

    "Emmanuel Macron sera l’acmé de ce processus de déréalisation politique, un point de rebroussement, l'occasion d'une prise de conscience collective ou le commencement d’une nouvelle ère marquée par la disparition du politique comme capacité collective de se représenter, d’imaginer un ordre symbolique, autre qu’économique."

     

    Présentation de l'éditeur

    On ne compte déjà plus les révélations sur les coulisses de l'avènement d'Emmanuel Macron. Certains voient dans son élection une preuve de la toute-puissance des médias, d'autres, un putsch démocratique orchestré par les forces de l'argent. Dans tous les cas, il faudrait s'enquérir de ce que l'on nous cache. Notre réflexion est aux antipodes de la démarche de ces enquêteurs du spectacle.

    En effet, une des raisons pour lesquelles nous peinons à exercer notre esprit critique, aujourd'hui plus qu'hier, tient à ce que nous refusons de voir ce qui est sous nos yeux. Dans un univers de simulation, les simulacres se précèdent eux-mêmes. Ils ne représentent plus rien, mais font force de loi. Notre attention se perd dans un labyrinthe de signes. Ce qu'ils montrent est à ce point irréel que nous cherchons en vain derrière eux une réalité plus consistante.

    Mais derrière, il n'y a rien. Tout est là, étalé au grand jour. Cette transparence rend les nouvelles stratégies de pouvoir d'autant plus inquiétantes. Macron se fond dans le discours qui s'adresse à lui, prend la forme du réceptacle. Il n'est pas brillant, il est plastique. Il apprend de ses erreurs, se corrige, affine en "se confrontant au réel". Comme un logiciel, il intègre, classe et change de niveau. A côté des anciennes formes symboliques de représentation politique, cette stratégie du vide nous fait entrer dans un univers de simulation binaire, algorithmique, dont Emmanuel Macron est, en France, le premier "0". C'est à ce titre, et à ce titre seulement, qu'il mérite d'être pensé.

    A lire avant le vote

     

    Deux analyses (forcément partiales... ça va de soi...) de cet ouvrage:

    sur "Phrénosphère":

    La célébration du vide, de la médiocrité au mieux -le plus souvent étalage médiatique de la pire imbécillité-, la survalorisation de ce qu’Harold Bernat appelle "la bouillie", le simulacre présenté comme la réalité, ou plutôt la disparition de la réalité même derrière le simulacre, (...), la condamnation de la critique en tant que telle, la criminalisation (symbolique) de la contradiction, de la conflictualité politique et des rapports de forces, et tant d’autres procédés… tout cela culmine en mai 2017 et se cristallise enfin, cela prend un visage et un nom… Emmanuel Macron est le nom de cet appel du néant.

    sur "le blog de Mediapart":

    Nous sommes entrés dans l'ère de la fin de la politique. "Ce qui a disparu du champ politique, faisant s'effacer le champ politique lui-même, c'est le savoir. Non pas celui des soi-disant experts techniciens, ils sont légion, mais celui de la conscience critique (...) Nous sommes entrés dans une période de régression  qui n'a pas d'égale dans le passé, Bernat parle d'un état infra-politique qui est le règne du simulacre et de la simulation."Représenter des idées politiques, un parti, s'inscrire dans une histoire, une filiation idéologique, autant de risques que notre temps ne veut plus courir." (...) Nous sommes parvenus au stade d'un monde unilatéral dans lequel les gagnants retirent aux perdants les mots de leur propre révolte."

     

    NB.: Je ne pense pas que votre libraire habituel puisse vous le commander avant la fin de semaine...Mais je ne pense pas non plus que sa lecture pourrait vous faire changer d'avis, quel qu'il soit.!

     

     

     

     

     


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  • dans "Le Courrier d'électeur..."

     

    Je n'ai pas suivi la campagne électorale pour les "Européennes" avec une attention excessivement soutenue, ayant depuis un certain temps la quasi-certitude de à qui ira mon bulletin de vote, aussi je me pose deux questions:

    Quel responsable politique, à part monsieur Emmanuel Macron, même pas candidat et théoriquement président de la République Française, présentant une liste à cette élection a pu accorder imposer un entretien, relu et validé mot à mot par ses services, à une quarantaine de journaux régionaux aux ordres ? Jordan Bardella ? François-Xavier Bellamy ? Renaud Camus ? Raphaël Glucksmann ? Nicolas Dupont-Aignan ? Benoît Hamon ? ou pourquoi pas Francis Lalanne ? ou encore Hadama Traoré ou Nagib Azergui ? Je ne vois pas...

    Quel chef d'état, à part monsieur Emmanuel Macron, seulement président de la République Française, s'est permis de donner son opinion, d’affirmer ses convictions personnelles et donc de suggérer des consignes de vote, précises et circonstanciées, à tous les électeurs des 28 pays de l'Union Européenne ? Matteo Salvini ? Victor Orbàn ? Mateusz Morawiecki ? Sebastian Kurz ? ou même Theresa May ? ou tout simplement Angela Merkel ? ou, tant qu'on y est, Sa Majesté le Roi Felipe VI ou Sa Majesté la Reine Elisabeth II ? Jamais entendu parler...

     

    Est-ce à des initiatives volontaristes comme ça qu'on reconnait un grand homme politique pour la France, comme pour l'Europe (éventuellement pour le canton d'Etaples, dans les Hauts-de-France ?)

    @ LaREM

     

    (PS.: une mauvaise et méchante femme politique, on la reconnait facilement: elle a été convoquée pour une expertise psychiatrique mais a refusé de s'y rendre, et elle est suspectée de "haute trahison" pour "intelligence avec une puissance étrangère", et pour la peine, à chaque fois qu'on parle d'elle... hop !... retenu sur son temps de parole, et toc !... -ceci ne se passe pas en U.R.S.S.)

     

     

     

     


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  •  

    Le mot le plus long

    "Anticonstitutionnellement", avec ses 25 lettres a été longtemps le mot le plus long de la langue française...

    C'est aussi le mot qui me vient à l’esprit, naïvement mais respectueusement, face à la façon dont le premier personnage de l'Etat, par ailleurs (théoriquement) gardien de la Constitution mène "sa" campagne pour les élections européennes...

    Exemples: Toujours en tant que premier personnage de l'Etat, autrement dit "président de la République Française", donc (théoriquement) président de tous les français...peut-il, en même temps™:

     S'auto-ériger comme premier, seul et unique adversaire, acharné et implacable, d'une liste proposée par un parti démocratique, le premier parti de France (par le nombre d'électeurs) mais opposé aux projets et au programme défendus par la liste menée cahin-caha par des candidats proches de sa majorité, et par-là se présenter comme un quelconque chefaillon de parti politique ou une vulgaire tête de liste électorale ?

     Apposer, clairement et en son nom propre et donc évidemment au titre de sa fonction, son portrait sur des affiches électorales volontairement virales mais baptisées hypocritement "non officielles" pour affirmer haut et fort "son" intention de vote, au mépris de toutes traditions républicaines et, ainsi, rejeter dans l'ombre de l’anonymat et (en même temps™) de la figuration et de l'inutilité "ses" candidats LaREM à cette élection ?

    Etant simplement un modeste constitutionnaliste de "Bistro du Commerce", je me demande aussi si, ça, ça peut être plus ou moins qualifié d' inconstitutionnalité:

     Laisser s'installer dans le pays, pendant 6 mois consécutifs, chaque samedi, un climat quasi-insurrectionnel de chienlit factieuse inédite, même pour son ami ex-soixante-huitard Dany dit "Le Rouge" et grâce à ses black-boys, permettant de jeter le discrédit sur les partis d'opposition tout en tentant d'affirmer une autorité et un charisme nécessaires à la suite des opérations de grand nettoyage cervical?

    • Prendre ces événements comme alibi pour entamer, au frais des contribuables à qui on n'a pas demandé d'avis un début de campagne électorale clandestine appelée "Grand Débat", avec itinérances et parlottes télévisées dans tout ce que la France profonde et périphérique compte de salles des fêtes et de gymnases, pour demander aux français "Comment ça va bien chez vous ? Faut faire aller, hein...Ouais, chez moi ça va, merci."

     

     "- 25..."  "- Pas mieux...!"

     

     

    Peut-être que j'ai tort de poser le problème de cette façon... c'est possible...

    Certainement que je ne suis pas le seul dans ce cas... c'est probable...

     

    Par ailleurs, il parait que (depuis 2017: année de la fameuse et triomphale élection macronienne...!) le mot "anticonstitutionnellement" a été  détrôné par "intergouvernementalisations" comme étant le plus long de la langue française... Ce qui dans le contexte actuel de perte d'identité et de souveraineté nationales ne change pas grand-chose à l'affaire, et est peut-être même plus représentatif...

     

    Sinon, attendons donc plus ou moins sereinement le résultat du scrutin, en France et même, si on veut, un peu dans les autres pays européens, en espérant pouvoir se dire, le 26 mai au soir:

    Le compte est bon...

    "- 25..."  "- Pas mieux...!"

    ("I have aussi a dream..." , y'a pas que Tintin The King qui peut rêver !)

     

     


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  • En ce début de ramadan et en ce vendredi, jour de grande prière pour nos frères mahométans, au lieu de faire un papier fort convenu sur l'égorgement rituel des moutons pour l'Aïd-el-Fitr (ou l'Aïd-el-Adha, je confonds, mais tant pis) dans nos quartiers et autres banlieues, je me suis autorisé cet emprunt à "L'Incorrect" concernant l'abattage traditionnel du cochon dans nos campagnes; ceci n'ayant rien à voir avec cela, et je risque de bannir tout commentateur qui prétendrait le contraire... biggrin !

    La saint Cochon (aussi appelée saint Boudin) est une fête traditionnelle rurale française célébrée dans plusieurs régions...  Les dates et les pratiques sont variables selon les régions, mais se situent en général entre novembre et avril. Elle peut être célébrée tant à titre privé (directement dans les fermes), qu'à titre public (fête villageoise). La saint Cochon débute toujours par l'abattage d'un porc. Ces fêtes s'organisent ensuite autour de la dégustation de charcuterie, de grattons ou de boudin.

    Au début du XXme siècle, le porc était un animal présent dans toutes les fermes, même les plus modestes, et sa viande saine et nutritive pouvait se garder toute l'année, salée ou fumée. Cependant "tuer le cochon" était une des rares occasions de manger de la viande fraîche...

    Une tradition que certains tentent d'actualiser pour la faire perdurer: ("La Montagne" du 19/01/2019): 

    Humour, fête et traditions ont rythmé la Saint-Cochon à Besse (Puy-de-Dôme) 

    Tout est bon dans le cochon, même une pointe d'humour autour de la bête de 160 kg dépecée dans les rues du bourg de Besse pour la tradition. Cette année, il s'appelait Manu.

     

     

    LA SAINT-COCHON

    Un article d  du 17/02/2018

    En février, dans les campagnes françaises, on tue le cochon. La saint cochon efface la vilenie du porc, cette ambivalence d’un animal honni dans certaines cultures, adoré dans d’autres...

    le Saint Patron de la France

    En février, dans les campagnes françaises, on tue le cochon. Tout commence par l’élevage et l’engraissement du cochon de l’année qui loge dans la grange. Plusieurs mois à voir grandir le cochonnet nourri des reliefs des repas. "Faire le cochon" est une fête: chaque famille possède le sien et invite ses amis à venir l’aider. Tous se déplacent ainsi de maison en maison pour un mois de cochonnailles. La veille, on aiguise les couteaux, on ressort de la cave le chaudron en cuivre, on nettoie les ustensiles et les bocaux ; ces bocaux en verre Le Parfait qui s’alignent ensuite dans la souillarde avec les saucisses, les légumes et les champignons de l’année. Quand on fait le cochon, pas de gender ni de vegan.

    Chacun a sa place: les femmes dans la cuisine, pour les conserves et les repas; les hommes dans la grange, pour tuer l’animal et le débiter. Tout se mange et tout se transforme. Le sang est recueilli pour le boudin, cuit au chaudron. Les boyaux sont lavés, pour la saucisse et les andouilles. Les pieds et les oreilles sont le déjeuner du jour. Les cuisses et les épaules sont précieusement désossées, pour le jambon. Les côtes sont débitées. Les poumons sont hachés, pour le pâté. Les abats sont jalousement disputés. Il ne restera rien. Le cochon est le roi et ses sujets sont au travail.

    Chacun sa tâche: à lui la découpe, à lui la machine à saucisse, à lui l’apprêt des jambonneaux et des pâtés. Chaque famille a sa recette. Plus il fait froid dehors et plus la chaleur augmente à l’intérieur; on transpire et on travaille, en cuisine comme dans la grange. C’est la saint cochon.

    Au long de la journée, la grange se pare de nouvelles décorations: les saucisses sont enroulées le long de bâtons de bois attachés au plafond pour être mises à sécher. Le jambon est emmailloté dans un torchon d’épais coton empli de sel. Oublié à l’air frais du grenier il séchera de longues semaines. Les saucisses fraîches sont placées dans des faitouts de terre cuite remplis de graisse, pour être conservées jusqu’à l’été. Les conserves sont stérilisées et rangées à la cave, le boudin est cuit, les fritons mijotent dans la marmite.

    La saint cochon efface la vilenie du porc, cette ambivalence d’un animal honni dans certaines cultures, adoré dans d’autres. On aime le cochon, mais on déteste le porc, alors que c’est le même. Ses poils deviennent des brosses; sa graisse, du saindoux; ses tendons, des cordes d’instruments. Est-ce parce que c’est l’animal biologiquement le plus proche de l’homme qu’il est parfois banni ? C’est lui le véritable bouc émissaire. Mais dans les campagnes, c’est une fête. Rendez-vous à Besse-et-Saint-Anastaise, dans le Sancy, pour vivre la saint-cochon. Petit déjeuner cochonnaille le matin: œufs au lard et saucisson au marc d’Auvergne. Toute la journée, musique de rue et fête communale. Pour un temps, Saint-Cochon devient le saint patron de la France.

     

    J'avoue que les conditions d'hygiène, de travail et de sécurité n'étaient certainement pas conformes aux dernières normes, ni même aux avant-dernières, élucubrées et imposées par les techniciens européïste de Bruxelles, ce qui pourrait me ramener à l'actualité électorale du moment, mais je crois que je m'égarerais......

    Pour en revenir à nos compatriotes et amis muzz, il ne faut voir là aucune raillerie ni aucune provocation de ma part à leur intention.

    La preuve:

    le saint patron de la France

     


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  •  

    Il y a 350 ans, était créée l'"Académie Royale de Musique", devenue depuis un "établissement public français à caractère industriel et commercial placé sous la tutelle du ministère français de la Culture", plus connu sous le nom de "Opéra National de Paris", dit "Opéra Garnier", du nom de l'architecte l'ayant conçu sous sa forme actuelle.

    Quat'sous, à peine...

    Plusieurs scandales ont nécessairement marqué son existence sur le nombre de spectacles qui y ont été donnés.

    Mais, s'il y avait scandales, c'est qu'il y avait passions, opinions tranchées, avis divergents et passionnés...

    Ça, c'était avant...

    Maintenant, chez ces gens-là, m'sieur, on ne s'offusque pas, on s'extasie, on exulte...

     

    Pour ce 350me anniversaire...

    Un plasticien a eu l'idée apparemment géniâle d'installer deux pneus de tracteur géants (toutefois dorés à l'or fin), de chaque côté du grand escalier central, dans le but d'établir "un dialogue constructif avec une architecture intérieure 'très structurée, chargée, mécanique, organique, autour de la symbolique du mouvement', imaginé dans une dialectique de lumière et d'obscurité, de contrastes et de dialogues entre arts contemporain et ancien", selon l'artiste, un certain Claude. Lévêque

    Quat'sous, à peine...

    Ce qui, bien sur, ne devrait échapper à personne douée d'un minimum de sens de l' esthétique et du symbolisme.

     

    Pour ce 350me anniversaire..

    A l'initiative de S. Lissner, directeur général de l'Opéra, un gala réservé à l'élite intellectuelle et artistique parisienne s'est tenu dans l'enceinte de l'édifice. Kiddy Smile (le fameux D.Jmixer "noir et pédé" cher au Président de la République depuis son inoubliable nuit de la Fête de la Musique 2018) a donc électrisé la scène en compagnie de ses danseurs androgynes sur des airs de voguing, un style de danse prisé dans des clubs gay latino-américains et afro-américains. 

    Quat'sous, à peine...

     

    Je ne donnerais pas quatre sous de tous ces opéras là, à moins que n'y revienne sans tarder le fantôme imaginé par Gaston Leroux...

     

    Pour être tout à fait honnête, il n'y a pas que l'Opéra de Paris à s'ouvrir profondément à ce zikos. La Mairie de Paris l'avait invité, en même temps que le représentant de la France au concours de l'Eurovision, le célèbre artiste franco-marocain trans-genre Bilal Hassani qui a présenté au tout Paris mélomane son dernier disque ainsi que sa troupe LGBT, "symbole de la France et nos valeurs communes..."

    Quat'sous, à peine...

     

    Et notre Lévêque, l'un des artistes plasticiens préférés des français, se devrait d'être sur ce coup-ci, après ça:

    Quat'sous, à peine...

     

     

     

     

     


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    "May you live in interesting times"

    ("Puissiez-vous vivre une époque formidable" *)

     * voir la mise au point en fin d'article.

    Le jeu:

    La coque ? C'est de la bonne !

    Cette coque de navire abandonnée sur un quai presque désert est:

    • ce qui reste d'un chantier naval après la délocalisation de ses activités en Moldavie septentrionale.

    • un bateau de pèlerins pour la Mecque après son attaque par des extrémistes chrétiens fanatiques.

    • le yacht d'un exploiteur du peuple incendié accidentellement par des black-blocs en gilets jaunes.

    • un navire de pêche intensive après son abordage par les vegans antispécistes amis des petits poissons.

    • le gros bateau monté par Greta T, victime de déshydratation à cause du réchauffement climatique.

    • une épave non identifiée échouée depuis quelques années non loin du fort de Brégançon.

    • une oeuvre d'art.

    • ...

     

    La solution: Une oeuvre d'art.

    D'après la presse internationale unanime dont "le Soleil"

    La Biennale d'art de Venise 2019 s'immerge dans le temps présent

    (questions pour des temps difficiles)

    La Biennale d'art de Venise fait le pari cette année de s'immerger dans le temps présent, aussi inquiétant soit-il, en invitant des artistes du monde entier prêts à rompre les schémas classiques.

    L'édition 2019, qui s'ouvre samedi et jusqu'au 24 novembre, ambitionne de décrire le monde "sans tomber dans le piège du marché"

    L'événement a choisi le mot d'ordre "May you live in interesting times" ("puissiez-vous vivre une époque intéressante"), expression faussement reliée à une malédiction chinoise que les Britanniques utilisent ironiquement pour souhaiter le pire à celui qui la reçoit. En l'occurrence, elle renvoie aux "temps difficiles" que la Biennale veut mettre cette année en valeur.

    Tradition oblige, la Biennale a décidé de récompenser d’un Lion d’or pour sa carrière le sculpteur et poète américain Jimmie Durham pour ses œuvres à la fois iconoclastes et "profondément humanistes", selon les organisateurs. À bientôt 79 ans, Durham, qui a du sang cherokee dans les veines, est surtout connu pour ses oeuvres politiques dénonçant, entre autres, le colonialisme.

    Ce grand rendez-vous mondial de l'art contemporain est aussi marqué cette année par la présence plus importante de femmes que d'hommes, et d'un plus grand nombre d'artistes provenant d'Amérique et d'Asie plutôt que de la vieille Europe.

    L'une des installations les plus percutantes, "Barca Nostra", se trouve à l'arsenal, où se trouve l'épave d'un chalutier ayant fait naufrage en 2015 en Méditerranée, entraînant dans la mort plus de 700 migrants qui tentaient la traversée vers l'Europe.

    L'artiste suisse Christoph Buchel est à l'origine de cette oeuvre, muette, sans aucune inscription ou ajout de la part de l'auteur, mais dont la seule présence glace le sang de celui qui connaît la tragédie.

    Une ligne de coque

    Autre artiste "politique" invitée, la Mexicaine Teresa Margolles qui présente un mur érigé de barbelés et constitué des blocs de ciment d'une école où l'on peut voir les impacts de balles là où quatre personnes ont été tuées.

    La coque ? C'est de la bonne !

     

    Dans un registre plus apaisé, Lorenzo Quinn, connu pour sa précédente installation qui a vu une paire de mains soutenir la célèbre ville italienne, dévoile une nouvelle sculpture monumentale (15 mètres de haut et 20 mètres de large) spécifique au site. Intitulée "Construire des ponts", elle est composée de six paires de mains se joignant à travers l’entrée de l’arsenal et symbolisant la rencontre des cultures.

    Une ligne de coque

     

     

    Et comme en Italie, encore plus qu'en France, tout finit par des chansons...

    ...ma modeste participation immergée dans le temps présent au rompement des schémas classiques:

     

     

     

     

    Légère mise au point,

    néanmoins dispensable:

    Il ne s'agit pas, ici, de (tenter de ?) (faire ?) rire stupidement sur le sort de 800 personnes mortes noyées en Méditerranée, même si les raisons et les conditions de leur départ, de leurs buts, de leur destination, de leur périple et de leur naufrage et de leur mort, posent toujours et encore les mêmes problèmes, les mêmes questions et les mêmes absences de réponse satisfaisante.

    Il s'agit plutôt et essentiellement de présenter la personnalité et les motivations de l'artiste ayant réalisé "Barca Nostra", cette "installation", comme on dit: Christoph Büchel est un artiste suisse-islandais connu pour ses œuvres d'arts conceptuelles. L'art conceptuel est un mouvement issu de l'art contemporain, apparu dans les années 60. Cet art ne prend pas en compte l'esthétisme de l'oeuvre mais en prend en compte l'idée et le concept de celle-ci, autrement dit on retient plus le fond que la forme. Il est des représentants majeurs d'un nouveau courant d'art politique et subversif apparu récemment en Suisse. Il est principalement connu pour ses installations contemporaines provocantes. Pour la Biennale de Venise 2015, Christoph Büchel avait présenté une œuvre d'art conceptuelle transformant l'église de l'abbaye de Misericordia datant du 10ème siècle en une mosquée générique intitulée "La Mosquée: La première mosquée dans la ville historique de Venise".... "Dump" est un autre projet de Christoph Büchel. pour ce projet, il s'agit d’empiler des détritus: journaux, magazines, canettes, bouteilles en plastique... forment alors une saturation visuelle, tous nos sens y sont déroutés et l'odeur de l'huile de graissage met le visiteur à l'épreuve qui a été exposé au Palais de Tokyo à Paris.

                                                                                                                                                  b.

     

    Une ligne de coque

     
       

    Une ligne de coque

     
        Une ligne de coque  
       

    Une ligne de coque

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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