•  "Viva la muerte"

    ou

    Mémé fait le buzzz

    J'ai découvert, ce matin une information qui aurait fait le tour de la toile, comme on dit, mais sans s'arrêter chez moi. Tant pis pour elle, je l'ai rattrapée.

           Jacqueline Jencquel, 74 ans: la septuagénaire, Française résidente en Suisse qui ne souffre d'aucune maladie incurable, a planifié sa mort: "J'ai vécu ma vie de façon libre, je ne veux pas devenir dépendante"

           Jacqueline Jencquel a décidé de mourir. Ce sera en 2020, même si la date exacte n'est pas encore arrêtée. Elle sait aussi comment cela aura lieu: "Je serai avec un médecin qui contrôlera la perfusion, moi, moi je tournerai le robinet de cette perfusion après avoir dit devant une caméra que je souhaite mourir".../..."Je n'ai pas envie de me justifier par des raisons médicales. Je milite pour les droits des vieux..." etc, etc...

     Bourdin Direct

    Ses vidéos auraient été vues plusieurs dizaines de milliers fois 

    -entre un PPS des "plus-beaux-paysages-du-monde-quand-le-soleil-se-couche(-à-l'horizon, comme il se doit)" et l'éternel fake insultant pour l'intelligence  et le sens de l'observation le plus élémentaire des "migrants-instalés-sur-les-tombes-d'un-cimetière-à-Calais-sous-les-yeux-de-la-police-qui-dit-rien" ou du photo-montage grossièrement malhabile de "dizaines-de-femmes-voilées-empêchant-la-circulation-en-faisant-la-queue-devant-un-caisse-de-la-CAF-à-Paris" (qui, entre parenthèses, discréditent largement le "politiquement incorrect")-.

    Exemples:

    ...mais presque à l'insu de son plein gré, laissait t-elle entendre, plusieurs jours avant de revenir sur RMC !

    Nouvelles France

     

    "Dans deux ans !"... Combien de ces dizaines de milliers (pour l'instant) d'internautes qui ont frémi devant ces vidéo se souviendront, "dans deux ans", de sa promesse faite face au monde entier et iront vérifier sur son Facebook si elle est bien morte et enterrée, incinérée ou empaillée ?

    Elle aurait dit "dans deux semaines", on aurait pu s'assurer rapidement de sa détermination et de sa sincérité, mais "dans deux ans" ?

    Elle aurait dit "demain" ou "dans un quart d'heure"... remarquez, à moi, ça m'aurait fait le même effet tant je crois que, si ils le voulaient, Gilles Pujadas ou David Bouleau pourraient faire tout leur 20 heure en faisant pleurer la France des territoires sur la liste des suicidés du jour: ados piégés sur les réseaux sociaux, employés du privé ou du public stressés par des conditions de travail aliénantes, agriculteurs ou travailleurs indépendants ruinés par la mondialisation, sans compter les amoureu·x·ses de tous les sexes délaissés par leurs amoureu·x·ses de tous les genres... alors, le suicide, même "médicalement assisté" d'une vieille mémère capricieuse et dégoutée à l'avance de se voir bien vieille, le soir à la chandelle... n'est ce pas  ?!!!

    Mais où ça devient intéressant, c'est quand on fait un rapprochement entre toutes les campagnes officielles  pour "mourir dans la dignité" (que je salue sincèrement, pour une fois que quelqu'un s'inquiète de notre "dignité") ou "l'accompagnement des personnes en fin de vie" (dont Jacqueline Jencquel est militante, et dont je ne remettrais pas en cause le patient dévouement et la douce compassion envers les personnes tenues au bout de sa seringue) et la publicité donnée à cette décision d'ordre privé à priori personnelle et individuelle.

    Car, bien sur: tout ça n'a rien à voir, forcément, avec le fait que "Cette dame fut pendant longtemps vice-présidente de l'ADMD : le plus actif lobby militant en faveur de l'euthanasie." et qu' "elle va même jusqu'à considérer qu'il faudrait pratiquer à grande échelle l'euthanasie dans les EPHAD sans demander l'avis des personnes concernées."

    Figaro-Vox

    Extrapolons...

    L'avortement (appelé IVG par les gens bien) fut d'abord une possibilité offerte, avant de devenir un droit universel quasi constitutionnel...

    L'accueil des clandestins (appelés réfugiés par les gens bien) fut d'abord un droit avant de devenir presque une obligation solidaire...

    Extrapolons encore, le libre choix de mourir dans la dignité pourrait ainsi passer (la nature humaine étant ce qu'elle est) de possibilité offerte, à droit acquis, puis à obligation citoyenne. Car ce serait, à la fois:

    - un début de solution à la surpopulation, et donc à la sauvegarde de la planète,

    - des soucis familiaux en moins pour les enfants et petits enfants des futurs défunts,

    - la solution aux éternels problèmes financiers posés aux caisses de retraite,

    - des économies notables pour l'assurance maladie et les établissements de santé...

    Et avec l'habitude, ça deviendrait presque à peine plus compliqué et traumatisant que de prendre la décision de faire piquer un vieux chien devenu encombrant.

    Il n'empêche, je devine, derrière cette profession de foi, quelque-chose de pas très catholique, et en même temps, de pas très Catholique, la preuve:.

    Viva la muerte

    Jacqueline Jencquel, vice-présidente de l’ADMD,

    entourée de Zineb El Rhazoui, journaliste à Charlie Hebdo et de Inna Shevchenko, militante des Femen,

    lors d'une conférence "Laïcité et liberté : même combat !"  en mai 2015

    Mais bon, comme c'est tout bénef. "Viva la muerte !"

    INCEL

     

    Et avant de faire périr toutes les vieilles bouches sans dent et inutiles, laissons vite faire de jolis bébés:

    Viva la muerte

    éditions Nathan

    Viva la muerte

     

     

     

     

     

     

     

     


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  •   La loi "sécurité et liberté" pour les nuls 

     

    Au nom de la sécurité de tous:

    L'exposition de l'auteur de bandes dessinées Marsault, programmée au mois de septembre à Paris à la galerie Art Maniak a été annulée par mesure de précaution pour ne pas risquer de troubler l'ordre public suite à des menaces contre le dessinateur "politiquement incorrect", jugé "raciste", "misogyne", "homophobe" et "islamophobe" sur les réseaux sociaux par un groupe antifasciste qui aurait déjà menacé par le passé de lui couper les mains ou de les lui détruire à coups de masse. Il se définit lui-même comme "patriote, droitard et réactionnaire".

     Au nom de la sécurité de chacun:

    La conférence de l'écrivain Laurent Obertone, prévue au théâtre de l'Atelier à Paris a été déprogrammée par mesure de précaution pour ne pas risquer de troubler l'ordre public suite à des menaces contre l'auteur des livres aussi "politiquement incorrects" et controversés que "La France orange mécanique", "La France big-brother" et son prochain "La France interdite", objet de cette conférence de présentation, suite à une mobilisation suscitée par un mouvement "antifa". C'est ce même éditeur qui avait publié "La France islamiste" de Alexandre Mendel.

    Au nom de la liberté de certains:

    Le concert de Médine, le rappeur djihadiste à la voix rocailleuse et aux textes d'une grande finesse au service de sa parole engagée aura bien lieu, à guichet fermé fautes de places encore disponibles, les 19 et 20 octobres à Paris malgré l'opposition de nombreux élus de droite et d'extrême-droite, dans la salle mythique du Bataclan qui fut le théâtre d'un attentat meurtrier en 2015, la loi garantissant la "liberté de réunion" en dépit d'éventuels appels à "troubles à l'ordre public" qui seraient alors réprimés conformément au Droit républicain à la Liberté d'Expression.

     

    "Sortir à Paris"

     

     


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  • Vert ou pas mûr ?

    Parasiticide du marronnier

    (séquence "émotions")

    C'est devenu, depuis quelques jours, la question qu'il faut se poser et poser dans tous les salons où on cause et où on (se) pose: un peu comme si, après avoir été traité encore tout dernièrement de lâche à la solde des empoisonneurs d'abeilles et de grives cendrées, d'incapable, de pantin, de sous-lobbyiste du sous-bio de super-marché, de pollueur terrestre à 4x4 et maritime en hors-bord et aérien avec hélicoptère, de jeune premier aventureux décati de la télé, de vendeur de shampoings et bains moussants sans scrupule, de communiquant à sa seule gloire, etc... le dernier en date des rafraichisseurs de climat et de sauveurs de planètes, encore tout préféré de tous et déjà regretté d'un encore plus grand nombre, était soudain le nec plus ultra existant dans sa spécialité, qu'après lui le (ou les) déluge(s) était inévitable, comme son meilleur successeur possible et pressenti (officiellement et publiquement non par le premier Ministre mais par le Président de la République en personne qui s'y connait en ex- soixante-huitard décomplexé ) l'a bien senti :

    Faut-il, ou pas, un Ministre exclusivement et spécialement chargé de "l’Écologie" ("Solidaire", ou pas) ?

    question subsidiaire:

    Faut-il, ou pas, que chaque Ministre se penche avec honnêteté et rigueur sur les problèmes ressortissant de ses responsabilités dans son domaine propre: agriculture, industrie, transport, énergie, etc... ?

    Mais...

    Les notions d’honnêteté et de rigueur sont-elle compatibles avec les attributions et, surtout, les ambitions d'un ministre ?

    Ensuite, si on élargit le débat (avec mauvaise foi, ou pas):...

    Faut-il, ou pas, un Ministre "des Sports", le sport, même amateur, étant depuis longtemps affaire de sponsors privés et de gros sous, ou encore un peu, parfois, dans certains endroits, de bénévolat désintéressé, ou pas ?

    Faut-il, ou pas, un Ministre "de la Culture" (et "de la Communication"), la culture, l'art et l'information étant des choses qui devraient échapper au contrôle d'une administration quelconque, même de bonne volonté ?

    Faut-il, ou pas, un Ministre "de la Justice", celle-ci se revendiquant indépendante de (presque) tout pouvoir, n'ayant donc aucune prise sur les magistrats, leurs activités et leur carrière ?

    Faut-il, ou pas, un Ministre "de la Cohésion des Territoires" (sic) et un ministère distinct "des Outre-mer" (territoires à part, donc, sans discrimination volontaire... mais à partir de quelle distance des côtes du continent) ?

    Ou encore..

    Faut-il, ou pas, un Ministre "des Comptes publics et de l'Action" si, une réforme dont le coût est estimée à 500 millions d'euros doit être abandonnée contre son avis circonstancié, pour des raisons de basse politique ?

    Faut-il, ou pas, dans ce même ministère un secrétariat d’État chargé "de la Fonction Publique" et, donc, des économies à réaliser sur son dos, qui ne cherche pas à appliquer certaines des suggestions proposées (sans aucun bon sens pratique) ci-dessus ?

    Ou aussi...

    Faut-il, ou pas, un "Premier Ministre", si il doit avaler des couleuvres, son chapeau et sa fierté pour entériner et se contenter d'annoncer un peu après 20 h. des décisions venues (plus ou moins anticonstitutionnellement) "d'en haut et un peu à droite" ?

    Parasiticide du marronnier

    Mais bien sur, et sans la moindre mauvaise foi, ou pas:

    Il faudrait conserver un Ministre "des Armées", ça peut toujours servir; peut-être un général 5 étoiles, chef d'état major, mais conscient que le chef, c'est pas lui...

    Il faudrait conserver un Ministre "de la Santé et des Solidarités", devenu indispensable depuis qu'une solidarité sub-saharienne correspondant aux traditions d'accueil des français influe négativement sur leur santé...

    Il faudrait conserver un ministre "de l'Agriculture et de l'Alimentation", à l'abri des influences croisées et contradictoires de lobbies de l'industrie phytosanitaire, de l'agro-alimentaire, du bio/halal et des consommateurs...

    Il faudrait conserver un Ministre "de l’Éducation Nationale" s'attaquant enfin aux inégalités de chances entre les élèves qui veulent apprendre leurs leçons et ceux qui préfèrent dealer ou organiser des tournantes.

    Il faudrait conserver un Ministre "de l'Intérieur", avec ou sans "et les Cultes", mais ce serait mieux si la très réelle "Police des cultes" veillait un peu "à ce que [certaines] pratiques ne remettent pas en cause l’ordre républicain ou qu’elles ne créent pas de troubles à l’ordre public".

    Il faudrait conserver un Ministre "du Travail", ne serait-ce que pour faire un chômeur de moins.

     

     

    Bon, mais j'ai pas dit qu'il fallait pas de gouvernement et pas de ministre et pas porter de culotte et à bas la calotte et vive l'anarchie et vive ma ZAD à moi... j'ai pas dit ça.

     

     

     

     


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  • article trouvé sur "Corse-Machin" (un site que les fins enquêteurs du "Décodex" de "Le Monde" ont habilement mis à nu sans tarder, les plus perspicaces ayant trouvé une éventuelle similitude de titre avec "Corse-Matin" -précision donnée à titre personnel et sous réserve de confirmation-):

    Corse Machin

    Un site parodique Corse, qui publie des articles à ne pas prendre au sérieux.

    Notre avis

    Attention, il s'agit d'un site satirique ou parodique qui n'a pas vocation à diffuser de vraies informations. A lire au second degré.

    Attention: article décodexé...

    A lire au second degré, donc, en prenant un peu de distance, qu'on vous dit:

    Attention: article décodexé...

    "Salut les bouseux!"

    le livre de blagues d’Emmanuel Macron se vend très mal.

    Attention: article décodexé...

    "Je me doutais que les Français seraient bien trop radins pour mettre un pognon de dingue dans cette anthologie de la gaudriole (rires) !"

    C’est par l’humour, cet humour qui lui colle à la peau, que le Président a réagi ce matin à l’annonce d’une série de suicides faisant suite à la publication de son "florilège de blagues pour faire chier les pauvres" (92 pages, 18€, aux éditions Christophe Barbier). Selon l’AFP, plus de 250 personnes se seraient ainsi donné la mort après en avoir lu les premières pages.

    Pourtant, le ton de l’ouvrage se voulait bon enfant avec une belle collection de blagues classées par thème : "Pourquoi les jeunes préfèrent-ils toucher le RSA plutôt que de bosser comme tout le monde", "Pourquoi les ouvriers sont-ils souvent des connards moches", ou encore "Comment expliquer les bienfaits de la mondialisation à une caissière complètement conne".

    Un humour de bon aloi selon M. Macron : "Aujourd’hui, on ne peut plus se fendre la poire, comme disent les jeunes. Désolé, mais j’ai pris l’habitude de me gondoler comme un joyeux drille, et ce ne sont pas quelques zigues qui vont m’empêcher de raconter des carabistouilles!".

    Interrogé sur le sentiment d’humiliation que pourrait ressentir certaines catégories de la population face au titre de son ouvrage mais également du fait de son contenu, le Président botte en touche. "L’humour, c’est comme la thune: ça ne ruisselle pas dans toutes les strates de la société (rires). Tenez, celle-là je la note pour plus tard, elle est énorme (il griffonne rapidement dans un cahier d’écolier). Plus sérieusement, détendez-vous, les smicards : la vie n’est déjà pas forcément marrante quand on vivote aux crochets de l’État en se tournant les pouces, alors si en plus vous perdez votre second degré…(Il mime un pistolet sur sa tempe) Autant se buter de suite (rires) ! "

    Un véritable guide de distance et d’auto-dérision, donc, que celui qui se définit comme "le fils naturel d’un Guy Bedos de droite et de Cyril Hanouna" a entendu offrir aux couches inférieures de la population, dans un salutaire éclat de rire.
    Espérons que la leçon sera retenue, car un autre classeur de blagues est prévu pour septembre. Au menu : "Licornes, dragons, fin de la taxe d’habitation et autres chimères", "Pourquoi les petites communes passent-elles leur temps à réclamer du pognon plutôt que de mourir en silence ?" ou encore "Les pauvres ne boivent pas de champagne, c’est bien la preuve qu’ils ont des goûts de chiotte".

    La fête ne fait que commencer!

    Par Ferdinand Boisson

     

     

     1 commentaire :                                                                      

    Attention: article décodexé...

     

     


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