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Jambier...!!!
Je ne sais pas si les parisiens et parisiennes qui étaient dans la capitale ce 14 octobre ont participé à la
"traversée de Paris", en hommage à Marcel Aymé
organisée à l'occasion des 50 ans de sa mort.
J'ai lu cette courte info dans un hebdomadaire qui parait le jeudi (magazine d'actualité créé en 1966 par Raymond Bourgine qui est classé à droite voire parfois à l'extrême droite de l'échiquier politique, avec une ligne éditoriale qui se veut libérale-conservatrice, c'est l'un des cinq grands magazines d'actualité hebdomadaires de dimension nationale et qui compte parmi ses contributeurs les plus connus: François d'Orcival, Yves de Kerdrel, Éric Brunet, Gilles-William Goldnadel, Basile de Koch, Sophie de Menthon, Catherine Nay, Denis Tillinac, André Bercoff, Jeannette Bougrab, Chantal Delsol et Yves Roucaute -j'ai pas cité le nom de la revue-).
Il s'agissait, à l'initiative de plusieurs admirateurs de cet écrivain, d'organiser un traversée de Paris reprenant l'itinéraire imaginée par l'auteur dans le roman du même nom. Plusieurs personnalités du monde de la littérature ainsi qu'un collaborateur de Valeu la revue évoquée plus haut s'étaient donnés rendez-vous le 14 octobre à 4h30 (du matin) devant le 45 rue Poliveau pour marcher jusqu'au 86 rue Lepic, en passant par l'île St Louis, le quartier du Marais, la Porte St Martin, la rue des Martyrs et la quartier Pigalle.
Toute personne souhaitant participer à cette "traversée" était évidemment la bienvenue, à une double condition facultative, cependant:
- être habillé à la mode des années 1940
- transporter une vieille valise emplie de cochonnailles
avant de participer, au petit matin (!!!???), à un gueuleton "tiré des valises"
Ce qui m'étonne au delà de l'impossible, c'est qu'aucune association anti-stigmatisation ne ce soit élevée pour manifester contre cette manifestation, qu'aucune mairesse ou adjoint.e.s de la ville de Paris n'ait évoqué l' état d'urgence pour l'interdire, qu'aucun artiste n'ait manifesté son désaccord outré.... Personne n'était donc au courant, car sinon, comment laisser passer un tel outrage à leurs yeux innocents dans des quartiers abritant une population lève-tôt et laborieuse...
- être habillé comme aux heures les plus sombres de notre histoire
- transporter en pleine rue la viande impure de cet animal qu'il est interdit de nommer.
Si ça continue comme ça, on va bientôt revoir dans nos rues des apéros saucisson-pinard et des distribuitions de soupe au cochon...
Tags : art, histoire, patrimoine, France
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Commentaires
La valise de cochonnailles qui illustre votre article est impressionnante.
Personnellement, à titre préventif, j'utilise ce modèle-là, un peu mois "classieux", mais qui est moins cher,
et de toute façon, comme il faut en changer le contenu régulièrement à cause des D.L.C. ...
et aussi ce modèle-ci, mais plutôt à titre curatif, et je ne me sépare jamais de ces deux bagages,
c'est pas toujours facile, mais bon... on essaie de se protéger et protéger ses proches ou pas, hein ?
mais j'ai définitivement renoncé à ce dernier modèle qui n'est plus adapté à notre nouvelle ère d'Amour et de Paix...
(il est d'ailleurs à vendre, mais personne ne semble acquéreur, et sur les vide-grenier je me fais jeter si je l'expose)
Voilà...