• et moi, je m'enfuifuy, je m'enfuyais

     

     

    et moi, je m'enfuifui, je m'enfuyais

    dedicaced to french president

    Allez savoir pourquoi, c'est cette chansonnette enfantine qui m'est venue à l'esprit en jetant un œil rapide sur quelques actualités de ces derniers jour et les réactions du (presque) Pouvoir (presque) Exécutif ?

    et moi, je m'enfuifui, je m'enfuyais

    quick selection of French newspaper titles over the past few days:

     

    Notre-Dame-des-Landes : Emmanuel Macron s'enlise dans la ZAD

    Après dix jours d'opération où 2 500 gendarmes sont mobilisés, l'exécutif ne parvient pas à évacuer les zadistes. À l'image d'un certain François Hollande en 2012.

     

    Notre-Dame-des-Landes : grand rassemblement pour reconstruire la ZAD démantelée

    Reconstruire à partir des ruines. Voilà ce que se sont fixé les zadistes de Notre-Dame-des-Landes hier, en lançant un appel au rassemblement. "L'objectif est que ce rassemblement soit large et pacifique, a expliqué une porte-parole de la ZAD. Il ne faut pas que les gens se laissent impressionner par le dispositif militaire impressionnant. C'est le droit de manifester qui est en jeu"

     

    Notre-Dame-des-Landes : heurts en marge d’un rassemblement de soutien

    À la ferme de Bellevue, les manifestants ont mangé dans une ambiance champêtre, dansant au son du biniou et de la guimbarde, pique-niquant sur de gros troncs de bois. Près de la D81, des stands d'alimentation bordaient le chemin de Suez et certains se reposaient dans les pissenlits, tandis qu'un  camping improvisé était installé avec plusieurs tentes. Mais vers 11 heures, les gendarmes ont repoussé des manifestants "hostiles, voire très hostiles qui harcèlent les forces de l’ordre", selon la gendarmerie.

     

    Les opérations à Notre-Dame-des-Landes coûtent 300 000 euros par jour à l'Etat

    Si les autorités refusent de communiquer sur les dépenses que représentent ces opérations, il est possible de faire une une estimation. Et celle-ci s'élève à 300 000 euros par jour. Soit un coût total de 3 millions d'euros, et 30 000 euros par zadiste expulsé.

     

    Notre-Dame-des-Landes : Gérard Collomb tombe le masque sur la liberté de la presse vue par la Macronie

    Journalistes tenus à l'écart, gendarmes tournant leurs propres images voire portant des brassards "presse" pour ce faire, et un ministre de l'Intérieur assumant le tout sous prétexte d'"objectivité" : cette semaine, le gouvernement a montré à Notre-Dame-des-Landes un mépris total de la liberté de la presse.

     

    Notre-Dame-des-Landes : les riverains excédés par l'afflux de zadistes

    Les habitants de Notre-Dame-des-Landes et des environs veulent en finir avec les heurts qui perturbent leur quotidien.

     

    Notre-Dame-des-Landes : les agriculteurs dénoncent les concessions faites aux zadistes

    Les représentants des agriculteurs de Loire-Atlantique sont sur leur garde. Ils craignent que le formulaire (simplifié) édité vendredi dernier par la Direction départementale des territoires de Loire-Atlantique, à destination des zadistes pour qu'ils déclarent leur projet agricole à l'administration, ne soit en fait un passe-droit par rapport à la législation actuelle.

     

    Notre-Dame-des-Landes: témoignage, l’inquiétude des femmes de gendarmes

    "J’en ai marre que l’on présente parfois les zadistes comme des écologistes pacifistes et que les gendarmes, sur place, servent de chair à canon et qu’on leur donne des moyens pathétiques, s’insurge Virginie Rodriguez. J’ai reçu énormément d’appels de familles de gendarmes qui s’inquiètent vraiment pour leurs maris ou leurs pères. Plus de cinquante ont déjà été blessés, dont certains grièvement."

     

    Notre-Dame-des-Landes : des gendarmes sortent de leur devoir de réserve pour dénoncer la situation

    L'association "Gendarmes et citoyens" évoque dans son communiqué le cas de "deux gendarmes mobiles brûlés par un cocktail Molotov". Selon eux, les officiers ont été envoyés "au casse-pipe" avec des consignes pas assez claires. "Quand un militaire commence à réfléchir à la pertinence de son engagement dans une mission ambiguë sur le résultat à atteindre, il s'approche dangereusement vers une forme de désobéissance passive", préviennent-ils.

     

    Notre-Dame-des-Landes: pour Macron, la “colère” des opposants n’est “pas légitime

    Emmanuel Macron a martelé dimanche que la “colère” des opposants à l’évacuation de la Zad de Notre-Dame-des-Landes n’était “pas légitime”, promettant que “tout ce qui devra être évacué le sera” à l’issue du nouveau délai de régularisation

     

    Face aux zadistes de Notre-Dame-des-Landes, le gouvernement abat son joker Nicolas Hulot

    C'est le signe que l'heure est grave pour la majorité. Le numéro 3 du gouvernement est envoyé en urgence pour présider la rencontre organisée à la préfecture de Nantes ce mercredi 18 avril en début d'après-midi par la préfète Nicole Klein, avec une délégation d'occupants de la Zad.

     

    Notre-Dame-des-Landes : l'exécutif assure que tout se déroule "normalement"

    et moi, je m'enfuifui, je m'enfuyais

     

     

     

     

    « Chez ces gens-là...Cohn-Bendit et moi... »

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  • Commentaires

    1
    Mercredi 18 Avril 2018 à 20:55

    ça donne une idée de ce qui se passerait en cas de guerre civile, le gouvernement est incapable de résister à 400 guguss, imaginons 4000 venus des banlieues 

     

      • Jeudi 19 Avril 2018 à 14:36

         

         

        Déjà, dans tous les quartiers dits "sensibles", pour ne pas dire "perdus", la police ne peut entrer qu'équipée comme des troupes d'élite dans les zones de guerre réelles, à cause de, non pas 4 000, ni 400, mais à peine 40 gugusses que les journaux sont prêts à présenter comme des victimes, sinon comme des héros ou des martyrs d'une soit disant violence policière... et pas uniquement Libé ou Médiapart:

        Entre la police et les jeunes de banlieue, la défiance est mutuelle (Le Figaro février 2017, mettant sur un pied d'égalité de fait la police et "les jeunes")

        Dans les banlieues, des pratiques policières en accusation (La Croix, même date, qui précise: "de nombreux témoignages soulignent l’étendue de pratiques policières choquantes dans les quartiers sensibles.")     

         

        autre exemple plus récent et directement lié à mon papier:

        Dans la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, les forces de l'ordre doivent utiliser les grenades (de désencerclement, assourdissantes ou lacrymogènes) avec circonspection, après avoir remarqué et signalé que des enfants les ramassaient pour les renvoyer sur les gendarmes, avec le.... "risque" que ces chérubins s'en fassent péter une entre les mains ou dans la gueule !

        Une technique payante (même si elle est un peu méprisable ), déjà utilisée sous diverses formes dans certains point chauds de la planète...

         

    2
    Jeudi 19 Avril 2018 à 14:46

    En fait, chacun attend un mort...

      • Jeudi 19 Avril 2018 à 15:24

        Disons que certains craignent et que d'autres espèrent...

         

        "Va te faire cuire un keuf". La gendarmerie de Sautron, près de Nantes, vandalisée le 21 novembre 2014 par les zadistes de Notre-dame-des-Landes.

        "Maintenir l’ordre ou le rétablir, lorsque les objectifs sont clairs, la gendarmerie sait faire. C’est plus compliqué quand les consignes sont manifestement de réaliser de telles opérations sans entrer en contact avec ceux qui n’ont aucun respect pour l’état de droit. C’est ce qu’il se produit en ce moment.Quand ils ont le sentiment d’être considérés comme de la chair à canons artisanaux, qu’ils sont une variable d’ajustement à la communication de politiques et qu’ils subissent sans véritable soutien des choix qui mettent leur intégrité physique en danger de mort, ils ne comprennent pas qu’ils puissent être exposés de cette manière à la violence de quelques-unsPourquoi les laisse-t-on dans la boue, le froid et le dénuement, des périodes horaires extrêmement longues pour n’opposer aucune résistance à ceux qui les agressent ?"

        Notre Dame des Landes, 16 avril 2018

         

         

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    Souris donc
    Vendredi 20 Avril 2018 à 17:11

    C'est le syndrome Malik Oussekine-Rémi Fraisse.

    Les keufs peuvent se prendre un frigo jeté du 10ème étage, se faire tuer à domicile devant leur enfant, mais à la moindre bavure, les médias bienpensants, les ligues de vertu et Mélenchon leur tombent dessus.

      • Vendredi 20 Avril 2018 à 19:04

        Exact... Et quand un policier qui a failli cramer vivant dans sa voiture se contente de parer les coups assénés par des "sauvageons" en rut, on le félicite pour son sang-froid et n'avoir pas "aggravé" la situation, somme toute banale en Hexagonie... toute aussi banale que le fait que des dizaines de voitures brulées pendant plusieurs nuit consécutives (sans flic à l'intérieur... admirons le savoir-vivre-ensemble) quand un "jeune homme" se suicide en prison... sans parler de l'inévitable mutinerie de quelques centaines de ses codétenus.

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