• Des fleuves de sang

     

    Il y a plus de 55 ans, un homme politique anglais montait à la tribune de son parti pour prononcer un discours qui deviendra historique. Son courage lui vaudra d’être mis au ban de la politique alors qu'il était pressenti pour devenir Premier ministre. Son texte prophétique annonce et dénonce les dangers de l’immigration massive sur les peuples autochtones d'Europe.

     

     

    La fonction suprême de l'homme d état est de protéger la société de malheurs prévisibles. Il rencontre dans cette tâche des obstacles profondément ancrés dans la nature humaine. L’un d’entre eux est qu’il est d’évidence impossible de démontrer la réalité d’un péril avant qu’il ne survienne : à chaque étape de la progression d’un danger supposé, le doute et débat sont possibles sur son caractère réel ou imaginaire. Ces dangers sont en outre l'objet de bien peu d’attention en comparaison des problèmes quotidiens, qui sont eux incontestables et pressants, d’où l irrésistible tentation pour toute politique de se préoccuper du présent immédiat au détriment de l’avenir.

    Quoi qu’il en soit, l’évocation des graves périls à venir, pourtant évitables si l’ont fait l’effort de les résoudre aujourd’hui, est la tâche la plus impopulaire, mais aussi la plus nécessaire pour un homme politique.

    Par-dessus tout, nous avons également tendance à confondre la prédiction d’un problème avec l’origine de ce problème, ou même avec le fauteur de trouble : "Si seulement,.." aimons-nous à penser, "si seulement personne n’en parlait, sans doute rien de tout cela n’arriverait..." Cette habitude remonte peut-être à la croyance primitive que le mot et la chose, le nom et l’objet, sont identiques. Dans tous les cas, l’évocation des périls à venir, graves mais évitables (si l’on s'attache à les résoudre), est la tâche la plus impopulaire de l’homme politique. La plus nécessaire aussi. Les hommes politiques qui s’y soustraient en connaissance de cause méritent et reçoivent d’ailleurs fréquemment les critiques de leurs successeurs. Il y a 1 à 2 semaines, je discutais dans ma circonscription avec un homme d’une quarantaine d’années qui travaille dans l’une de nos entreprises nationalisées. Après quelques mots sur la pluie et le beau temps, il me dit soudainement : "Si j’avais les moyens, je quitterais le pays." Je lui fis quelques reproches, lui faisant remarquer que le gouvernement actuel ne durerait pas éternellement. Mais il n’y prêta pas attention et poursuivit : "J’ai trois enfants. Ils ont tous le bac, deux d’entre eux sont mariés et ont une famille. Mais je ne serais heureux que lorsque je les aurais tous vu partir à l’étranger. Dans ce pays, dans 15 à 20 ans, les noirs domineront les blancs."

    J’entends déjà les cris d’orfraie. Comment puis-je dire une chose aussi horrible? Comment puis-je jeter le trouble et déchaîner les passions en relatant une telle conversation? Ma réponse est que je n’ai pas le droit de ne pas le faire. Dans ma propre ville, au grand jour, un brave et honnête compatriote me dit à moi, son député, qu’il ne fera pas bon vivre dans son pays pour ses propres enfants. Je n’ai tout simplement pas le droit de hausser les épaules et de passer à autre chose. Ce que dit cet homme, des milliers, des centaines de milliers de gens le pensent et le disent. Peut-être pas dans tout le pays, mais partout où s’opère la transformation radicale à laquelle nous assistons aujourd’hui, et qui n’a aucun parallèle connu dans l’histoire. Sur la lancée actuelle, dans 15 ou 20 ans, il y aura en Grande-Bretagne, en comptant les descendants, trois millions et demi d’ immigrés du Commonwealth. Ce chiffre n’est pas de moi : c’est l évaluation officielle donnée au Parlement par les bureaux de l’état-civil. Il n y a pas de prévision officielle semblable pour l’an 2000, mais le chiffre avoisinera les 5 à 7 millions, soit environ un dixième de la population, quasiment l'équivalent de l’agglomération londonienne. Cette population ne sera bien sûr pas uniformément répartie du nord au sud et de l’est à l ouest. Dans toute l'Angleterre, des régions entières, des villes, des quartiers, seront entièrement peuplés par des populations immigrées ou d’origine immigrée. Avec le temps, la proportion des descendants d’immigrés nés en Angleterre, et donc arrivés ici comme nous, augmentera rapidement.

    Quand les Dieux veulent détruire un peuple, ils commencent par le rendre fou." dit le dicton, et assurément nous devons être fous, littéralement fous à lier, en tant que nation, pour permettre chaque année l’arrivée d environ personnes à charge et qui seront à l'origine de la future augmentation de la population d origine immigrée. J’ai l’impression de regarder ce pays dresser frénétiquement son propre bûcher funéraire. Nous sommes devenus fous au point de permettre à des célibataires d’immigrer ici dans le but de fonder une famille avec des conjoints ou des fiancés qu’ils n’ont jamais vus

    Dès 1985, ceux nés en Angleterre [par rapport à ceux nés à l’étranger] seront la majorité. C’est cette situation qui demande d’agir avec la plus extrême urgence, et de prendre des mesures qui, pour un homme politique, sont parmi les plus difficiles à prendre, car ces décisions délicates sont à considérer dans le présent, alors que les dangers à écarter, ou à minimiser, ne se présenteront qu’aux élus des futures générations. Lorsqu’un pays est confronté à un tel danger, la première question simple qui se pose est celle-ci : "Comment réduire l’ampleur du phénomène ?" Puisqu’on ne peut entièrement l’éviter, peut-on le limiter, sachant qu’il s’agit essentiellement d’un problème numérique ? Car en effet, l’arrivée d éléments étrangers dans un pays ou au sein d une population a des conséquences radicalement différente selon que la proportion est de 1% ou 10%. La réponse à cette simple question est d’une égale simplicité : il faut stopper, totalement ou presque, les flux d’immigration entrants et encourager au maximum les flux sortants. Ces deux propositions font partie de la plate-forme officielle du Parti Conservateur. Il est à peine concevable qu en ce moment même, rien qu’à Wolverhampton, de 20 à 30 enfants immigrés supplémentaires arrivent chaque semaine de l’étranger, soit 15 à 20 familles supplémentaires dans 10 ou 20 ans. "Quand les Dieux veulent détruire un peuple, ils commencent par le rendre fou." dit le dicton, et assurément nous devons être fous, littéralement fous à lier, en tant que nation, pour permettre chaque année l’arrivée d environ personnes à charge et qui seront à l'origine de la future augmentation de la population d origine immigrée. J’ai l’impression de regarder ce pays dresser frénétiquement son propre bûcher funéraire. Nous sommes devenus fous au point de permettre à des célibataires d’immigrer ici dans le but de fonder une famille avec des conjoints ou des fiancés qu’ils n’ont jamais vus. Et que personne ne pense que cet afflux de population diminuera de lui-même. Bien au contraire. Même au rythme actuel de admissions par an et par quota, ce chiffre est suffisant pour faire croitre le nombre de personnes à charge de par an, et à l’infini, sans compter l’immense réservoir des liens familiaux existant dans le pays et tout cela sans parler de l’immigration clandestine. Dans de telles circonstances, la seule mesure adaptée est de réduire toute affaire cessante le rythme de l’immigration jusqu’à des chiffres négligeables, et de prendre sans délai le mesures législatives et administratives qui s’imposent

    J’en viens maintenant au retour au pays. Si toute immigration cessait demain, la croissance de la population immigrée ou d’origine immigrée serait substantiellement réduite, mais l’importance numérique de ces populations laisserait inchangée les fondamentaux du danger qui nous préoccupe. Et cet aspect du problème ne peut être traité que lorsqu’une proportion importante des populations immigrées est encore composée de personne arrivées récemment, dans les dix dernières années. D’où l'urgence de mettre en œuvre dès aujourd’hui ce second volet de la politique du parti conservateur : encourager la ré-émigration. Personne n’est en mesure d’estimer le nombre de ceux qui, moyennant une aide généreuse, choisiraient soit de retourner dans leur pays d origine, soit d’aller dans d autres pays désireux de recevoir main d’œuvre et savoir-faire. Personne ne le sait, car jusqu’à présent, aucune politique de cet ordre n’a été mise en œuvre. Tout ce que je puis dire, c’est qu’actuellement encore, des immigrés de ma circonscription viennent me voir de temps à autre, pour me demander de bénéficier d’une aide au retour. Si une telle politique était adoptée et mise en place, avec la détermination que justifie la gravité de la situation, les flux sortants pourraient sensiblement modifier les perspectives d’avenir.

    Il n’y a pas plus fausse appréciation de la réalité que celle entretenue par les bruyants défenseurs des lois dites  contre les discriminations”. Que ce soit nos grandes plumes, toutes issues du même moule, parfois des mêmes journaux qui, jour après jour dans les années 1930, ont tenté d’aveugler le pays face aux périls croissants qu’il aurait fallu affronter.

    Le troisième volet de la politique du Parti Conservateur est l'égalité de tous devant la loi : l'autorité publique ne pratique aucune discrimination et ne fait aucune différence entre les citoyens. Ainsi que M. Heath (leader du parti conservateur) l’a souligné, nous ne voulons pas de citoyens de première ou de seconde classe. Mais cela ne doit pas signifier pour autant qu’un immigré ou ses descendants doivent disposer d’un statut privilégié, ou spécial, ou qu’un citoyen ne soit pas en droit de discriminer qui bon lui semble dans ses affaires privées, ou qu’on lui dicte par la loi ses choix ou sa façon de se comporter. Il n y a pas plus fausse appréciation de la réalité que celle entretenue par les bruyants défenseurs des lois dite contre les discriminations. Que ce soit nos grandes plumes, toutes issues du même moule, parfois des mêmes journaux qui, jour après jour dans les années 30, ont tenté d’aveugler le pays face au péril croissant qu’il nous a fallu affronter par la suite. Ou que ce soit nos évêques calfeutrés en leurs palais à savourer des mets délicats, la tête dissimulée sous les draps. Ces gens sont dans l'erreur, dans l’erreur la plus absolue, la plus complète. Le sentiment de discrimination, de dépossession, de haine et d’inquiétude, ce ne sont pas les immigrés qui le ressentent, mais bien ceux qui les accueillent et doivent continuer de le faire. C’est pourquoi voter une telle loi au Parlement, c’est risquer de mettre le feu aux poudres. Le mieux que l’on puisse dire aux tenants et aux défenseurs de cette loi, c’est qu’il ne savent pas ce qu’ils font. Rien n’est plus trompeur que de comparer la situation de l’immigré du Commonwealth (ancien empire britannique) qui arrive en Grande-Bretagne avec celle du noir américain. Les noirs, qui étaient déjà présents avant que les États-Unis deviennent une nation, ont d’abord été des esclaves, au vrai sens du terme. Le droit de vote, et d’autres, leurs ont été accordés seulement par la suite, droits qu’ils ne sont parvenus à exercer que peu à peu, et encore incomplètement. L’immigré du Commonwealth lui, est arrivé en Grande-Bretagne comme citoyen à part entière, dans un pays qui ne pratique pas la discrimination, un pays où il obtient immédiatement les mêmes droits que tout le monde, du droit de vote à la gratuité des soins à la Sécurité sociale. Les difficultés rencontrées par les immigrés ne proviennent ni des lois, ni de la politique du gouvernement ou de l'administration, mais de leur situation personnelle, et des événements fortuits qui font, et feront toujours, que le destin et l’expérience d’un homme ne sont pas ceux d'un autre. Mais donc, alors qu’arriver en Grande-Bretagne signifie pour le migrant accéder à des privilèges et à des facilités ardemment recherchées, l’impact sur la population pré-existante du pays est bien différent.

    Pour des raisons qu’ils ne comprennent pas, en application d une décision prise malgré eux, pour laquelle ils ne furent jamais consultés, les habitants de Grande-Bretagne se retrouvent étrangers dans leur propre pays. Leurs femmes ne trouvent pas de lits pour accoucher à l'hôpital, leurs enfants n’obtiennent pas de places à l'école, leurs foyers, leurs voisins, sont devenus méconnaissables, leurs projets et perspectives d’avenir sont défaits. Sur leur lieu de travail, les employeurs hésitent à appliquer au travailleur immigré les mêmes critères de discipline et de compétence qu'au Britannique de souche. Ils commencent à entendre, au fil du temps, des voix chaque jour plus nombreuses qui leur disent qu’ils sont désormais indésirables. Et ils apprennent aujourd’hui qu'un privilège à sens unique va être voté au Parlement. Qu’une loi qui ne peut, ni n’est destinée à les protéger ni à répondre à leurs doléances, va être promulguée. Une loi qui donnera à l'étranger, au mécontent, à l’agent provocateur, le pouvoir de les clouer au pilori pour des décisions d’ordre privé. Parmi les centaines de lettres que j’ai reçues après m’être exprimé sur ce sujet il y a 2 ou 3 mois, j’ai remarqué une nouveauté frappante, et je la trouve de très mauvaise augure. Les députés ont l’habitude de recevoir des lettres anonymes, mais ce qui me surprend et m’inquiète, c est la forte proportion de gens ordinaires, honnêtes, avisés, qui m’écrivent une lettre souvent sensée, bien écrite, mais qui préfèrent taire leur adresse. Car ils craignent de se compromettre ou d’approuver par écrit les opinions que j’ai exprimées. Ils craignent des poursuites ou des représailles si cela se savait. Ce sentiment d’être une minorité persécutée, sentiment qui progresse parmi la population anglaise dans les régions touchées du pays, est quelque chose d’à peine imaginable pour ceux qui n’en ont pas l’expérience directe. Et je vais donner l’occasion à l’une de ces personne de parler à ma place: "Il y a 8 ans, dans une rue paisible de Wolverhampton, une maison a été vendue à un noir. Aujourd’hui, il ne reste plus dans cette rue qu’une femme blanche, une retraitée, et voici son histoire : cette femme a perdu son mari et ses deux fils, morts à la Guerre. Elle a transformé sa maison de 7 pièces, son seul bien, en chambres à louer. Elle y a mis toute son énergie et elle a bien réussi, remboursant son emprunt et commençant à épargner pour ses vieux jours. Puis des immigrés sont venus s’installer. Avec une appréhension croissante, elle a vu les maisons se faire racheter les unes après les autres. La rue, autrefois paisible, est devenue bruyante et chaotique. Elle a vu à regrets ses locataires blancs partir un à un. Le lendemain du jour où son dernier locataire est parti, elle a été réveillée à 7 heures du matin par deux hommes Noirs qui, disaient-ils, voulaient utiliser son téléphone pour appeler leur employeur. Elle a refusé, comme elle aurait refusé à n’importe qui à cette heure matinale. Elle a alors été injuriée. Sans la chaîne qui bloquait sa porte, elle a craint d’être agressée. Depuis, des familles d’immigrés ont essayé de lui louer des chambres, mais elle a toujours refusé. Ses petites économies se sont épuisées, et après avoir payé ses impôts, il ne lui reste que deux livres par semaine. Elle a demandé une réduction d’impôts et a été reçue par une jeune femme qui, voyant qu’elle possédait une maison de sept pièces, lui a conseillé d’en louer une partie. Quand elle a répondu que les seuls locataires qui se présentaient étaient noirs, la jeune employée lui a répondu : Les préjugés raciaux ne vous mèneront nulle part dans ce pays. Elle est rentrée chez elle. Le téléphone est son seul lien avec l'extérieur. Sa famille paye la facture, et l’aide autant qu’elle peut. Des immigrés lui ont proposé d acheter sa maison, pour un montant que les acheteurs potentiels pourraient, en la louant, récupérer en quelques semaines, du moins en quelques mois. Elle a désormais peur de sortir. Ses fenêtres sont cassées. Elle trouve des excréments dans sa boîte aux lettres. Quand elle sort faire ses courses, elle est suivie par de charmants petits noirs, très souriants. Ils ne parlent pas un mot d’anglais, mais il existe un mot qu ils connaissent très bien :"Raciste!" scandent-ils derrière elle. Lorsque cette nouvelle loi sur les relations interraciales sera votée, cette femme est convaincue qu'elle ira en prison.

    Nous sommes arrivés à un tournant. Jusqu’à présent, la situation et les différences sociales ont rendu l’idée même d’intégration inaccessible : cette intégration, la plupart des immigrés ne l’ont jamais ni conçue ni souhaitée. Leur nombre et leur concentration ont fait que la pression vers l’intégration qui s’applique d’habitude aux petites minorités, n’a pas fonctionné. Nous assistons aujourd’hui au développement de forces qui s’opposent directement à l’intégration, par l’apparition de droits acquis qui maintiennent et accentuent les différences raciales et religieuses, dans le but d’exercer une domination, d’abord sur les autres migrants et ensuite sur le reste de la population.

    A-t-elle tort? Je commence moi aussi à me poser la question. L’autre dangereuse chimère de ceux qui sont aveugles aux réalités peut se résumer au mot intégration. Être intégré, c’est ne pas se distinguer, à tous points de vue, des autres membres d’une population. Et de tout temps, des différences physiques évidentes, particulièrement la couleur de la peau, ont rendu l’intégration difficile, bien que possible avec le temps. Parmi les immigrés du Commonwealth venus s’installer ici depuis 15 ans, il existe des dizaines de milliers de personnes qui souhaitent s’intégrer, et tous leurs efforts tendent vers cette objectif. Mais penser qu’un tel désir est présent chez une vaste majorité d immigrés ou chez leurs descendants est une idée extravagante, et dangereuse de surcroît. Nous sommes arrivés à un tournant. Jusqu’à présent, la situation et les différences sociales ont rendu l’idée même d intégration inaccessible : cette intégration, la plupart des immigrées ne l’ont jamais ni conçue ni souhaitée. Leur nombre et leur concentration ont fait que la pression vers l'intégration qui s’applique d’habitude aux petites minorités n’a pas fonctionné. Nous assistons aujourd’hui au développement de forces qui s’opposent directement à l’intégration à l’apparition de droits acquis qui maintiennent et accentuent les différences raciales et religieuses, dans le but d exercer une domination, d’abord sur les autres migrants et ensuite sur le reste de la population. Cette ombre, au départ à peine visible, obscurcit rapidement le ciel. Et on la perçoit désormais à Wolverhampton. Elle donne des signes d’expansion rapide. Les mots que je vais citer ne sont pas les miens, je les reprends tels quels de la presse locale du 17 février, ils sont d’un député travailliste, ministre du gouvernement actuel : "Il faut déplorer la campagne menée par la communauté Sikh pour conserver des coutumes inappropriées. Ils travaillent en Grande-Bretagne, et dans la fonction publique qui plus est. Ces personnes doivent accepter les conditions liées à leur emploi. Réclamer des droits particuliers pour leur communauté (ou devraient-ils parler de rites) mène à un dangereux clivage au sein de la société. Ce communautarisme est un chancre : qu'il soit revendiqué par un camp ou par un autre, il faut le condamner sévèrement." Il faut remercier John Stonehouse pour sa lucidité et pour avoir eu le courage d’évoquer le sujet. Le projet de Loi sur les Relations Raciales constitue le terreau idéal pour que ces dangereux éléments de discorde prospèrent. Car voilà bien le moyen de montrer aux communautés d’immigrants comment s’organiser et soutenir leurs membres, comment faire campagne contre leurs concitoyens, comment intimider et dominer les autres grâce aux moyens juridiques que les ignorants et les mal-informés leur ont fourni.

    Je contemple l’avenir et je suis rempli d’effroi. Comme les Romains, je vois confusément "le Tibre écumant de sang".

    Je contemple l’avenir et je suis rempli d effroi. Comme les Romains, "je vois confusément le Tibre écumant de sang". Ce phénomène tragique et insoluble, nous l’observons déjà avec horreur outre-atlantique, mais alors qu’il est intimement lié là-bas à l’histoire de l Amérique, il s’installe chez nous de notre propre volonté, et par notre négligence. Il est déjà là numériquement parlant, il aura atteint les proportions américaines bien avant la fin du siècle. Seule une action résolue et immédiate peut encore l’empêcher. Je ne sais si la volonté populaire exigera ou obtiendra de telles mesures. Mais ce que je sais, c’est que se taire devant cette situation serait une trahison majeure.

     

    Enoch POWELL  

    homme politique, universitaire, écrivain, linguiste et philologue britannique '

    réunion du Parti Conservateur britannique  

    Birmingham - le 20 avril 1968

    "prophète diabolisé" du "Grand Remplacement"

    Des fleuves de sang

     

     

     

     

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  • Commentaires

    1
    Enochian
    Dimanche 2 Juillet 2023 à 16:36

    "C'est dans l'air", cette référence. On se demande bien pourquoi. Eh, on va nous ressortir la fable de la Seine rouge de sang, c'est ça !

    http://guerrecivileetyaourtallege3.hautetfort.com/archive/2023/06/11/musique-651-6447211.html#c9049838

     

      • Dimanche 2 Juillet 2023 à 17:55

        @ Enochian...!!!

        Moi, je ne savais presque rien d'Enoch Powell, jusqu'à ces derniers jours... !

         

        Je profite des liens suggérés chez Pharamond pour signaler la fin de interview qu'il a donné en 1977. à une télé anglaise, où "il parle d'immigration, défend son discours "controversé" et prédit ce qui se passera dans le futur -avec une précision surprenante."

         

        …/...

        Powell a réfléchi sur son discours dans une interview en 1977 lorsque l'intervieweur lui a demandé, "neuf ans après le discours, sommes-nous toujours d'après vous sur une sorte de bûcher funéraire?":

        Oui, je suppose que j'ai été coupable, je l'ai déjà dit, de sous-estimer plutôt que de surestimer. Et je regardais juste les chiffres dont je parlais alors en 1968 pour la fin du siècle. Connaissez-vous mes estimations qui ont été considérées avec tant de ridicule et dénoncées, voici que les universitaires me pardonnent, elles sont inférieures à l'estimation officielle que les Francs ont rapportée au début de cette année. Donc dans l'ensemble j'ai penché, c'est peut-être une faute, vers la sous-estimation de l'ampleur et du danger.

        L'intervieweur lui a alors demandé : "qu'est-ce que vous voyez comme la perspective probable maintenant ? Toujours le 'Tibre écumant de sang' ?" :

        Ma perspective est que les politiciens de tous les partis diront "Eh bien, Enoch Powell a raison, nous ne disons pas cela en public mais nous le savons en privé, Enoch Powell a raison et cela se développera sans aucun doute comme il le dit. Mais c'est mieux pour nous de ne rien faire maintenant, et que cela se produise peut-être après notre temps, que de saisir les nombreuses orties vénéneuses que nous aurions à saisir si nous devions à ce stade tenter d'éviter le résultat. Alors laissez-le continuer jusqu'à ce qu'un tiers du centre de Londres, un tiers de Birmingham, Wolverhampton, soient colorés, jusqu'à ce que la guerre civile arrive, laissez-le continuer. Nous ne serons pas blâmés, soit nous serons partis, soit nous nous échapperons d'une manière ou d'une autre.

         

         

        La vidéo de cet entretien (en anglais) est ici : Enoch Interview 1977

         

    2
    Fredi M.
    Dimanche 2 Juillet 2023 à 19:52
    Ce discours je l'avais mis en ligne en avril dernier sur mon autre blog : https://placedesarchives.blogspot.com/2023/04/discours-denoch-powell-du-20-avril-1968.html?m=1
      • Dimanche 2 Juillet 2023 à 20:38

        @ Fredi M. ...!

        J'l'avions point vu !

        Il faut dire que "rue..." ou "placedesarchives.blogspot.com" est assez confidentiel si on prend en compte le nombre moyen de commentaires par article...

        Je dois reconnaitre que le mien, de blog, n'en recueille parfois pas beaucoup plus !

        Pourtant, que Touiteur ait restreint mon compte qui enfreindrait La Loi Française et La Politique De Twitter En Matière De Conduite Haineuse ne devrait pas impacter l'Eglise qui est au milieu du village, de ses ouailles et de ses touristes ?

        En plus je n'ai pas "orangé" mon image de mon profil pour essayer de passer pour un faf... Alors ?

         

         

    3
    Fredi M.
    Dimanche 2 Juillet 2023 à 19:54
    Mais le Camp des Saints ne date pas d'hier non plus... On ne pourra pas dire que nous n'avons pas été prévenus... Sans même parler de la famille Le Pen à qui nous devons beaucoup et qui n'a eu pour seule réponse que notre surdité...
      • Dimanche 2 Juillet 2023 à 20:46

        @ Fredi M. ...?

        Quand-même... En 68, écrire des choses comme ça...

        Alors que de ce côté-ci du Channel on en était là 

                     

         

         

      • Dimanche 2 Juillet 2023 à 20:48

        @ Fredi M. ...!      

         

         

                       

         

         

         

    4
    Fredi M.
    Dimanche 2 Juillet 2023 à 20:58
    Confidentiel ou pas, vous y trouverez de saines lectures... Agréable soirée à vous.
      • Dimanche 2 Juillet 2023 à 21:04

        @ Fredi M. ...!

        J'en viens, et c'est pas faux, mais un peu de réclame, de propagande de publicité en interne ne ferait pas de mal à sa fréquentation... (n'allez pas jusqu'à solliciter McKinsey, ils sont hots de prix et très occupés en ce moment...)

         

         

    5
    Lundi 3 Juillet 2023 à 10:46
    Pangloss

    Il y a encore des gens pour plaider pour la différence enrichissante. C'est foutu.

    PS: ce sont les mêmes qui font tous leurs efforts pour combattre les différences basques, corses, bretonnes etc.

      • Lundi 3 Juillet 2023 à 11:52

        @ Pangloss...!!!

        Un certain BHL, philosophe multi-cartes de son état, a tout dit là-dessus

         

        Bien sûr, nous sommes résolument cosmopolites. Bien sûr, tout ce qui est terroir, béret, bourrées, binious, bref, "franchouillard" ou cocardier, nous est étranger, voire odieux.


        Je suis un cosmopolite résolu. J’aime le métissage et je déteste le nationalisme. Je ne vibre pas à "la Marseillaise". J’espère que le cadre national sera un jour dépassé. Et l'un des principaux mérites de l'Europe, à mes yeux, est de fonctionner comme une machine à refroidir cette passion nationale.

         

        Je déteste le nationalisme. Je crois, au plus profond de moi, que la construction européenne doit nous débarrasser de ce mixte bizarre de maurrassisme et de jacobinisme qui fait le fond de sauce de notre religion patriote. Je trouve que La Marseillaise, par exemple, est un chant détestable et grotesque.

         

        D'abord je suis pour décrédibiliser, un peu, l'idée de nation. Je trouve que cette idée a fait tant de mal, qu'elle a nourri tant de guerres, qu'elle a alimenté tant de haines, ce fétiche national, cette façon qu'ont les gens de se mettre, depuis des siècles, au garde à vous derrière le drapeau, cette façon qu'on a de leur faire faire n'importe quoi, de les envoyer aux pires boucheries au nom du nationalisme, fait que, si l'on pouvait réduire un peu le caquet au coq gaulois, et aux coqs nationaux en général, ça me parait être assez salubre.

         

        .et d'ajouter

        Je suis l'enfant naturel d'un couple diabolique, le fascisme et le stalinisme.

         

         

                                            

         

        Ce ne fut pas perdu pour tout le monde

         

        Il n’y a pas de culture française, il y a une culture en France et elle est diverse"

         

        La langue française n’appartient à aucun d’entre nous, mais est la propriété de tous. Elle s’est émancipée de son lien avec la nation française pour accueillir tous les imaginaires.../...Quand je parle de langue française, je parle de nos langues françaises. Son épicentre n’est ni à droite ni à gauche de la Seine. Il est sans doute dans le bassin du fleuve Congo ou quelque part dans la région

         

        CQFD...!

    6
    Souris donc
    Lundi 3 Juillet 2023 à 11:43

    Le con-tribuable doit payer et fermer sa gueule, ceux qui ont le droit de gueuler sont les victimes, style Nahel, et autres petits anges. Et les émeutiers. Ils ne savent pas qu'ils nous coûtent 40 milliards d'euros par an, tous ces anges et leur famille.

    Source : Jean-Paul Gourévitch

    En coûts financiers directs (aides sociales), indirects (coûts régaliens : police, gendarmerie, justice, surreprésentation dans les prisons...) Mais aussi surcoûts liés à l'immigration irrégulière (AME, hébergements, reconduites, subventions aux associations, personnel dédié au traitement des titres de séjour et demandes d'asile).

    Etc etc etc.

    Les Qataris ne sont pas aussi naïfs : contrats de travail aux immigrés thaïs (non musulmans). Renouvelé le cas échéant, sinon retour au pays d'origine.

    En France, ça va tourner en guerre civile. Si nous ne supprimons pas le droit du sol et le regroupement familial automatiques. 

     

      • Lundi 3 Juillet 2023 à 13:04

        @ Souris donc...!!!

        Je suppose que ces quarante petits milliards, c'est l'ordinaire, le quotidien , pour un fonctionnement normal du budget du vivrensembl' au quotidien ? Il faut ajouter à ça quelques faux-frais, quelques dépenses imprévisibles liées aux zémeutes et à leurs conséquences sur le court, le moyen, le long et le très long terme (si Allah nous prête vie...)

         

        L'autre aspect de la question il est répondu par Jean Messiha :

        Le point commun entre tout ce qui est attaqué aujourd’hui ce sont 3 couleurs : bleu, blanc et rouge. Une guerre est déclarée à la France depuis 40 ans et une offensive de grande ampleur inédite est déclenchée depuis 3 jours. Avec la Collaboration des 'gaucho-progressistes'...

        ...et par Renaud Camus :

        Un commerçant lyonnais dont la boutique à a été pillée dit de l’attaque dont il a été victime et qu’il ne comprend pas : "Je ne sais pas pourquoi ils font ça, c’est complètement inutile" -ce qui ne veut strictement rien dire (ce n’est certes pas inutile pour les pilleurs, qui sont repartis sacoches pleines). Mais tous les discours hébétés sont comme cela, dépourvus de sens. Rien n’est dicible, tous les mots sont vides, puisque la seule réalité vraie ne peut pas être mentionnée, ni même conçue : qu’une ou deux races ennemies attaquent violemment la nôtre, pour s’emparer de son territoire.

         

         

         

        illustration :

                                                     

        mais, en même temps...

                                                      

        • Des maires agressés, des cinémas, crèches, mairies, médiathèques, casernes de pompiers, commissariats, entreprises, commerces pillés ou incendiés, le drapeau Français brulé au cri de "Aallah akbar", des slogans anti France, etc. Et il se pose encore la question ?
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