-
Violence(s) (f.a.f.) et discrimination(s)
Tout est parti de là:
"La Belle au bois dormant" agressée sexuellement?
Dans le célèbre conte, le bisou du Prince pour réveiller la Belle ne serait pas consenti. Une mère de famille britannique s'est emportée sur Twitter.
Sarah Hall, maman d'un petit garçon de 6 ans, n'a pas apprécié que son enfant rentre de l'école avec un livre de "La Belle au bois dormant". Estimant qu'il s'agit d'un conte sexiste, elle a laissé libre cours à sa rage sur Twitter: "Tant que de telles histoires sont discutées en classe, la société ne changera jamais". La publication a été accompagnée du #MeToo, dénonçant le harcèlement et les abus sexuels.
Je ne sais, pas à l'heure où nous mettons sous presse, si les 7 nains lubriques de Blanche-Neige vont échapper à la censure de Sarah (mène sa fraise à tous propos), ou si cette version du Prince Charmant lui semble plus correcte (bien qu'il n'y ait de représentés que des hommes "non-racisés") et peut-être plus correct que "The star of Christmas" from Langon -in english-..
Je me suis dit qu'il n'y avait pas que les œuvres pour enfants qui auraient besoin d'un bon lifting.
Je propose donc à toute personne compétente, les deux projets ci-dessous:
La zolie rose de Gambais
Jackie la Châtreuse
Que se passe t-il dans ce petit bourg de la Seine-et-Oise au début du XXme siècle ?
Qui est cette Henriette Désirée L., ayant exercé plusieurs petits métiers, ayant été condamnée pour escroquerie, dont personne ne connait le passé mais qui se fait passer pour une veuve fortunée, dans ce village de Gambais ?
De quelle façon arrive t-elle à séduire autant de célibataires menant une existence aisée mais solitaire ?
Pourquoi, et comment onze jeunes gens disparaissent comme en fumée sans laisser de trace, après avoir dépensé toutes leurs maigres économies ?
Quel fut l'usage que Henriette fit des nombreuses scies à métaux, couteaux et hachoirs qu'elle acheta pendant ces quatre années ?
A quoi correspondent les restes de débris humains retrouvés à l'état de cendres dans le jardin d'Henriette ainsi que les pinces à vélo et les épingles à cravate dont elle affirmait faire collècque ?
Toutes ces questions et bien d'autres trouveront leur réponse dans le livre : « La jolie rose de Gambais », inspiré de l'histoire vraie du sieur Landru
Londres, fin du XIXme siècle...
Il ne fait pas bon, pour les clients des prostituées du quartier de W* être dans certaines rues le soir : en quelques mois, au moins cinq cadavres d'hommes ont été retrouvés après avoir perdu la vie et après avoir subi de bien étranges mutilations: chacun, en effet en plus d'une large plaie au niveau du cou pouvant faire croire au geste d'un déséquilibré tout juste sorti d'un asile d’aliénés, se voit amputé de ses organes sexuels dont on ne trouve trace nulle-part.
Dans les semaines et les mois qui suivirent, c'est plus d'une dizaine de cadavres sans vie que l'on a pu compter dans ce quartier, tous laissant supposer le même processus opératoire.
De nombreuses personnes furent suspectées ou accusées puis innocentées. Ce n'est que bien plus tard qu'un début d'explication commença a faire jour à la vérité:la « criminelle », puisqu'il faut bien l'appeler ainsi aurait été une ex-prostituée, voulant se venger de toutes les humiliations et les agressions qu'elle avait du subir depuis sa jeune enfance innocente, quand elle vendait des allumettes, le soir, au bord de la Tamise. La presse ne tarda pas à l'immortaliser sous le nom de « Jackie la Châtreuse ». C'est aussi le titre du roman que nous vous conseillons
N.B. Contrairement à son ignoble homologue masculin qui nia ses crimes mais fut condamné à mort et guillotiné, Henriette avoua et revendiqua ses méfaits en expliquant toutes les humiliations et les agressions qu'elle avait du subir depuis sa jeune enfance innocente, quand elle vendait des allumettes, le soir, à Belleville et au Bois de Boulogne. Condamnée à 2 ans de prison, un vaste mouvement populaire en sa faveur obligea le chef de l 'état de l'époque à lui accorder la grâce présidentielle.
N.B. Contrairement à ceux de son ignoble homologue masculin connu sous le nom de Jacques l’Éventreur, ses gestes furent reconnus de salubrité publique par la société victorienne de l'époque.
De nombreuses rues dans le royaume portent son surnom, plusieurs timbres on été édités à son effigie supposée et une fameuse recette de rognons blancs dite "à la Jackie" et servie traditionnellement lors du "Women's day" ou "journée de la femme" un peu partout dans le monde anglo-saxon.
Je crois savoir que le chef du gouvernement de notre pays a à son service une secrétaire à plein temps qui s'occupe de l'égalité entre les femmes, les hommes et les autres individu·e·s...
Si elle a le temps de taper quelques chapitres de chacun de ces romans, ce serait une bonne occasion pour elle de se montrer utile.
P.S.le pseudo de Marie Minelli semble à nouveau disponible.
Madame...! cadeaux !
Tags : presse, culture, enseignement, diversité, lecture, éducation
-
Commentaires
Les contes sont truffés de sous-entendus cochons, violents, cracras. C'est ça justement qui fait leur intérêt et qui fascine les gosses. Walt Disney s'en est emparé pour les triturer à la sauce sucrée américaine. Voilà le résultat: les gens s'y sont si bien habituées, à la sauce chamallow, qu'ils ne supportent plus la vraie, celle qui écorche. Alors comme c'est dans l'air du temps, ils veulent des autodafés au nom des bons sentiments. Je vais me relire Barbe Bleue, tiens.
-
Vendredi 29 Décembre 2017 à 20:23
-
3le misoslameVendredi 29 Décembre 2017 à 11:43comme quoi, touitaire est l'extension infinie de la maternelle
l'internet comme arrière cour de récré , c'est probablement ce qu'avaient en tête ses promoteurs à l'origine, non?
non?
tant pis alors
il n'y a pas que les contes antiques à être rugueux
relisons Jack London, le sang coule ,là aussi
-
Vendredi 29 Décembre 2017 à 20:32
Il faut tout lisser, tout uniformiser, tout standardiser... en un mot, tout américaniser, même et surtout si c'est au dépens de toutes les traditions un peu ancestrales, donc forcément réactionnaires.
"Du passé faisons table rase,
"Nous ne sommes rien, soyons tout."en dit long sur ce sentiment d'infériorité, de jalousie rentrée et ce besoin de "revanche" qui anime tous ces révolutionnaires de tous bords
-
Ajouter un commentaire
A ce train il faudrait brûler toute la littérature et tout l'art du passé. Cette démarche est la même que celle des islamistes qui consiste à faire disparaître le passé qui ne leur convient pas.
...je pressent comme une sorte de convergence de (courtes) vues entre certaines féministes et certains islamistes...
et je me demande bien pourquoi et comment ?