-
Question suivante, SVP...(7)
Au fait...
McKinsey est-il au service de Macron, ou...
Macron est-il un employé et un agent de McKinsey ?
*
Vous avez tout juste un mois (plus cinq ans de rab' si affinités) pour répondre.
(Remarquez bien, à la limite, c'est comme l'histoire de l'œuf et la poule et on s'en tape un peu !)
* image vue sur "Marianne" du 15 janvier 2021
Tags : France, président, demain
-
Commentaires
Reponse : http://echelledejacob.blogspot.com/2022/03/blog-post_427.html?m=1-
Mercredi 23 Mars 2022 à 19:53
@ Fredi M...!!!
A moins que, dans un sursaut de dignité et de loyauté, monsieur le président et l'ensemble de son... "gouvernement" (?) ne décident de démissionner à quelques semaines de l'élection présidentielle face à ce que les mauvaises langues considèrent comme un scandale d'état, un "putsch rampant", un "coup d'état silencieux", etc... ; Ca aurait du panache et ça mériterait une place dans les futurs livres d'histoire (si il y a un futur et une histoire...)
Un bon résumé de cette macronade, pour celles zet ceux qui ne recevraient que BFM-TV :
https://www.youtube.com/watch?v=oyTmA_nxRbU
-
3AbadavosMercredi 23 Mars 2022 à 19:13J'aurais bien vu une illustration empruntée à Escher ("Drawing Hands").
La bonne réponse, c'est que les deux sont au service du WEF.
-
Mercredi 23 Mars 2022 à 20:13
-
Ce qui serait intéressant, c'est de savoir pour qui travaille McKinsey.
-
Mercredi 23 Mars 2022 à 21:59
@ Pangloss...!
C'est une bonne question, et je vous remercie de me l'avoir posée...
Quelques éléments de réponse inspirés de cet article de "Agora Vox" :
1) McKinsey conseille apparemment sans grande conteste et dans tous les domaines sans exception de la vie publique un grand nombre de gouvernements des états du monde dit libre. Certains observateurs plus ou moins complotistes y voient parfois un embryon de "Gouvernement Mondial" (ou "Nouvel Ordre Mondial", celui évoqué par Klaus Schwab, fondateur du "Forum Économique Mondial" de Davos, il y a... disons, environ deux ans, peu après le début de la pandémie de grippe pangoline, dans son fameux ouvrage "The Big Reset" et dont Joe Biden se prétend le guide incontestable )
2) Les dirigeants "élus" au sein de toutes ces démocraties ont quasiment tous un même point commun : ils appartiennent en général aux "Young Global Leaders", une organisation ("à but non lucratif" !) initiée par le même Klaus Schwab et qui regroupe l'élite des décideurs internationaux cooptés entre eux, dont Emmanuel Macron, Justin Trudeau, Sebastian Kurz, Angela Merkel, Tony Blair, Volodymyr Zelensky et quelques autres et non des moindres et pas obligatoirement sur le devant de la scène. Ce qui permet à leur gourou d'affirmer fièrement et sans risque d'erreur qu'il a "infiltré de nombreux gouvernements", lesquels n'en ont plus guère que le nom et l'apparence.
Voila, voilà... En fait, c'est très simple ! Les "maitres du Monde" de Davos (c'est leur nom quasi officiel) épaulés par certains médias et diverses assoces sélectionnent pour chaque nation ou état des dirigeants ambitieux ("young leaders") mais à peu près incompétents... Les têtes pensantes de McKinsey leur disent alors quoi faire, et quand et comment, mais pas forcément pourquoi (en prenant leur bénéfice au passage)... Et le monde tourne (à peu près) bien...
désolé d'avoir été si long...
PS. la page d'accueil des thèmes humanistes abordés par McKinsey est empreinte d'une grande humanité, je trouve...!
-
Nous sommes d'accord qu'il est invraisemblable que l'administration française, plutôt bien fournie, ait eu besoin d'un conseil extérieur privé. C'est même franchement ridicule...et onéreux.
-
Jeudi 24 Mars 2022 à 16:05
@ Dr WO...???
Ce n'est pas "invraisemblable" et encore moins "ridicule"...
C'est une belle histoire d'amour entre McKinsey et Macron depuis (et même avant) la création de "En Marche" : plus précisément depuis 2007, avec la commission Attali (tiens, encore ou déjà lui!) où siègent, entre autres un jeune trentenaire alors inspecteur des Finances ambitieux (suivez mon regard) qui deviendra rapidement rapporteur de cette commission, et un certain Eric Labaye, alors dirigeant de McKinsey en France.
En 2016, juste avant sa déclaration de candidature, ils étaient une bonne dizaine de salariés de McKinsey à plancher (bénévolement ou rétribués sur quel budget ? Mystère !) sur le programme du futur candidat dans les domaines régaliens pour lesquels il devait présenter au moins quelques notions de base ! Et c'est un ancien de McKinsey, Guillaume Liegey qui aura la charge essentielle de collecter les doléances des français pour arrêter avec précision la stratégie du candidat (d'après "Le Monde")
Un an après son élection, le président Macron nommera son vieil ami Éric Labaye, à la tête de Polytechnique. Par un échange de bons procédé entre gens de bonne compagnie, Martin Bohmert, l’ancien patron des "Jeunes avec Macron" rejoindra le cabinet McKinsey (où il est maintenant chef de projet(s)) un ou deux ans après
Pour quitter le cadre étriqué de l'Hexagone, signalons simplement que monsieur David von der Leyen, fils de l'actuelle présidente de la Commission Européenne a été cadre dirigeant de McKinsey de 2015 à 2019. Et que sa maman Ursula, du temps où elle était au Ministère de la Défense allemand, a failli avoir quelques menus ennuis pour avoir engagé à l'insu de son plein gré et rétribué à prix d'or de nombreux "conseillers indépendants" vaguement suspectés d'être en fait des membres de McKinsey et/ou directement liés au secteur de l'armement. (On n'évoquera pas, bien sûr, au risque de réveiller de vieux démons, ses étranges rapports avec les labos "Pfizer", eux-mêmes assez proches de "McKinsey", etc...)
On doit pouvoir, en cherchant bien, trouver traces de leur philanthropie dans bien d'autres gouvernements ou institutions...
je dis ça, je dis rien !
-
Pour ma part, je suis totalement ignorant de ces souterrains que vous me révélez.
-
Jeudi 24 Mars 2022 à 18:42
@ Dr WO...!
C'est souvent dans des souterrains qu'on découvre, par hasard ou après une longue recherche, quelque trésor à-demi oublié ou volontairement dissimulé, même si on doit patauger parfois dans une gadoue peu ragoutante pour y accéder, et on peut effectivement s'y perdre : la vigilance est toujours de rigueur.
Mais aucun des souterrains que je visite parfois, peu ou mal balisés mais faciles à repérer avec simplement les yeux (et le cœur et l'esprit) ouverts, ni ne prennent naissance aux abords des "égouts putrides" des "réseaux sociaux", ni n'y conduisent systématiquement (au moins directement et sciemment)
Et il y en a en réalité tout un réseau, ouvert à tous, qui permet de découvrir (ou au moins commencer à entr'apercevoir) une multitude de petits et moyens aspects du script et de la mise en scène qui n'affleurent habituellement pas à la surface des décors (pour de mystérieuse raisons de côté cour ou de côté jardin).
Je n'ai pas de carte ni de boussole à vous prêter (c'est perso.! ) pour parfaire mes révélations mais, dans mes petits articulets, j'ai maintes fois indiqué des ouvertures et des passages facilement accessibles.
-
Ajouter un commentaire
Je me répète (ici ou, où ailleurs):
Il faut arrêter avec la démocratie périmée. On se la joue startup truc. En lieu et place des élections , on lance un appel d'offre auprès des cabinets de conseil. Celui qui fait la meilleure offre en terme d'objectifs à atteindre et honoraires est adoubé par une brochette de hauts fonctionnaires qui sitôt la sélection opérée se mettent en disponibilité non rémunérée jusqu'à la fin du contrat. A l'issue de celui-ci, on inflige au cabinet des bonus ou malus en fonction des résultats obtenus.
On vent l'Elysée, le Luxembourg (sénat), le palais Bourbon au Qatar avec en prime les membres du Conseil d'état et du conseil Constitutionnel et plus si affinités et on récupère un pognon de dingue.
Si je peux aider...
@ Le Page...
Voir, à ce sujet, le remarquable ouvrage collectif de 2016 auquel ont participé des personnalités telles que, mais pas que :
- Yann Algan, économiste français, doyen de l'Ecole d'affaires publiques de l'ENA, spécialiste de l’économie collaborative et numérique, spécialiste de l'économie de la confiance et du bien-être, et spécialiste des politiques publiques
- Elisabeth Lulin directrice de "Paradigmes et Cætera", spécialisée dans la prospective et l'innovation, membre du conseil de surveillance de la Fondation pour l'Innovation Politique.
- Thomas Cazenave, inspecteur des finances, ancien directeur adjoint de cabinet d'Emmanuel Macron au ministère de l’Économie, délégué interministériel à la transformation publique.
- Karim Tadjeddine, directeur associé de McKinsey-France, co-responsable de l’activité Secteur public, spécialiste de l’amélioration de la performance et de la conduite du changement à grande échelle, dispose d’une expérience approfondie des politiques fiscales ainsi que des programmes de réforme.
...et préfacé par Emmanuel Macron, alors jeune Ministre des Finances et fondateur du mouvement "En Marche", qui rêvait déjà d'un destin national et international.
"L’ÉTAT EN MODE START-UP"
"L'action publique semble aujourd'hui faire face à une équation impossible, entre réduction des moyens et multiplication des mécontentements. Les approches traditionnelles de la réforme sont mises en échec. A cette approche décliniste, L'Etat en mode start-up oppose une autre vision, celle d'une action publique réinventée, plus agile et collaborative, *augmentée* par l'innovation technologique et sociale.
"Transformation numérique, association des citoyens, remise en cause d'un modèle uniforme de service public au profit d'une approche personnalisée, confiance et responsabilisation de ceux qui ont la charge au quotidien de l'action publique : un nouvel âge de l'action publique se dessine. Il faut pour le porter une nouvelle génération d'acteurs publics. En donnant la parole à certains d'entre eux, cet ouvrage montre que la réforme est possible, qu'elle est bien souvent en cours, et qu'elle est porteuse de réponses aux inquiétudes de notre société."
C'est beau comme du Klaus Schwab