• ex-futur secrétaire d'état ch. bras droit

     

    Jamel Debbouze aurait (encore) refusé un poste de secrétaire d’État...

    "Ce n'est pas la première fois que l'humoriste est sollicité. En octobre 2017, il avait déjà indiqué avoir refusé un poste, sans préciser quel président lui avait proposé."

    Emmanuel Macron est assez fan du comique qu'il trouve "charmant...Il colle à son temps, j'ai envie qu'il réussisse", disait-il en novembre dernier...

    ex futur secrétaire d'état ch. bras droit

     

    Abonnez-vous à "Gala", ou "Closer", ou "Voici" (je ne sais plus) pour être enfin au courant de tous les dessous de la politique hexagonienne, une revue qui informe son public d'un article du "JDD" du 29 juillet, article également repris par tous les médias qui comptent, depuis "yabiladi.com" jusqu'aux "Inrocks", en passant par "FranceInfo" qui précise que  L'humoriste confie avoir récemment décliné un poste de secrétaire d'État. Sans donner l'intitulé du poste ni préciser si cela concerne le gouvernement d’Édouard Philippe....

    Bis repetita... (au fait, c'était aussi "Closer", la "breaking news peepolitique du moment") à moins que ce ne soit le titre de gloire -jamais confirmé- dont le "marcheur" ("pour l'égalité et contre le racisme") et "Officier de l'ordre des Arts et des Lettres" se croit obligé de rappeler régulièrement pour relancer sa carrure de petit rigolo multimillionnaire et supporter du roi du Maroc et préféré des français et des habitants du 9.3 réunis

    "Tu sais quel est mon rêve?" Jamel Debbouze pose la question avec candeur. Il est assis sur un banc de pierre, tout à la pointe de l'île Saint-Louis, où il habite. Cette bande de béton oubliée des touristes est son refuge secret, sa cabane d'Indien. Il vient y flâner, seul, entre deux tournages. "Je suis un contemplatif", dit-il. L'humoriste regarde passer les Bateaux-Mouches, avec leurs noms d'acteurs illustres : Brigitte Bardot, Catherine Deneuve, Jean Marais. "Un jour, j'aimerais avoir un Bateau-Mouche à mon nom", annonce-t-il, des étincelles dans les yeux.[..]

    "Ça m'a fait mal j'te jure." Cette phrase, il la prononce trois fois en une heure. Ce qui lui a fait mal, entre autres: les sarcasmes entendus après son mariage avec Mélissa Theuriau, les jugements faisant de son Jamel Comedy Club une "épicerie communautaire". Il n'a pas aimé non plus que deux plumes du Monde le racontent en persona non grata à Trappes, sa ville d'origine. Jamel Debbouze tempête, gigote dans tous les sens. Sur son banc de pierre transformé en cheval-d'arçons, il fait de drôles de moulinets avec ses jambes.[..]

    Jamel s'est fait aimer des Français. Sur scène, il est ce personnage chaplinesque et bégayant, dont les "dis moi pas qu' c'est pas vrai!" ont fait se gondoler une génération d'ados. Au cinéma, il incarne l'humble Lucien, le commis épicier d'Amélie Poulain. Ou encore Numérobis, l'architecte foireux du Astérix d'Alain Chabat. "En réalité, il voulait jouer Astérix", se souvient son agent Bertrand de Labbey, dans son vaste bureau parisien faisant face à la tour Eiffel. "J'en ai parlé au producteur Claude Berri, qui m'a dit : 'Tu es dingue.' A l'époque, c'était impossible", soupire le tout-puissant patron de l'ex-Artmedia.[..]

    Astérix plutôt que Numérobis. Jamel est bien plus proche du guerrier gaulois de Goscinny et d'Uderzo, orgueilleux et bagarreur. Et le "Zidane de l'humour" n'allait pas accepter un strapontin: il a déjà quasiment rang de chef d’état. Son public le sait, qui scande à chacun de ses spectacles : "Jamel président!". Au sujet du Jamel Comedy Club, il dit : "On fait le boulot des ministères de la Culture, de la Jeunesse et du Travail!". Jamel dit avoir récemment décliné un poste de secrétaire d’État, mais refuse d'être plus précis : "Si je vous en dis plus, on ne retiendra que ça." Les Français l'aiment en icône rassembleuse. Sa parole est attendue, scrutée.[..]

    Lui a pris goût aux jeux de la gloire et de l'influence. Les ors du pouvoir l'ont toujours fasciné. Dès 1993, Mitterrand a invité le jeune espoir du stand-up à l’Élysée. Jamel a fait venir la voiture officielle devant le kebab de Trappes, pour frimer devant les copains. C'est lui qui, en 2006, sur le plateau du Grand Journal, pousse Ségolène Royal à déclarer sa candidature. "J'aime cette meuf", disait-il aussi au sujet de Martine Aubry, qu'il a soutenue à la primaire socialiste de 2011.[..]

    Mais aux présidents, Jamel préfère les rois. Il est un familier de Mohammed VI. Et n'hésite pas à payer de sa personne lorsqu'il s'agit de réchauffer les relations franco-marocaines. Le comique a des affaires à faire prospérer: Mohammed VI l'a aidé à monter le Marrakech du rire.[..]

    Depuis son île parisienne, Jamel Debbouze contrôle une holding aux ramifications luxuriantes. Sa société de production, Kissman –le nom d'un night-club de Trappes–, chapeaute le Marrakech du rire et développe films et séries télévisées. Jamel l'entrepreneur s'est récemment lié à deux puissants capitaines d'industrie: Vincent Bolloré et Marc Ladreit de Lacharrière. Debbouze et Ladreit de Lacharrière se sont rencontrés lors d'un dîner chez le metteur en scène Jean-Michel Ribes.[..]

     

    bien sur, le moment le plus fort de cet interview est:

    Au sujet du Jamel Comedy Club, il dit : "On fait le boulot des ministères de la Culture, de la Jeunesse et du Travail!". Jamel dit avoir récemment décliné un poste de secrétaire d’État, mais refuse d'être plus précis : "Si je vous en dis plus, on ne retiendra que ça." Les Français l'aiment en icône rassembleuse.

    Au sujet du Jamel Comedy Club, il dit : "On fait le boulot des ministères de la Culture, de la Jeunesse et du Travail!". Jamel dit avoir récemment décliné un poste de secrétaire d’État, mais refuse d'être plus précis ...

    Au sujet du Jamel Comedy Club, il dit : "On fait le boulot des ministères de la Culture, de la Jeunesse et du Travail!"...

     

    "On fait le boulot des ministères de la Culture et de la Jeunesse..."

     

    La suite et l'intégralité sont sur le JDD "rubrique culture"

    On a donc raté de peu une rencontre crypto-jupitérienne historique entre Jamel Debbouze, Lahcene Benahlia, et les Mânes les Rûh (ou les Nafs) de Najet Vallaud-Belkacem, Rachida Dati ou Myriam Al-Khomri... (je rigole ! hein ?) ou alors, l'adjoint au chef du directeur des services de secrétariat du cabinet de je ne sais qui, aura mélangé "maroquin" et "marocain"... avec la modernisation de la francophobie francophonie menée par l'"écrivaine" "franco-marocaine" Leïla Slimani, va savoir...

    ex futur secrétaire d'état ch. bras droit

    Sourions encore un peu, avant que ça continue...

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    ... en relisant : Plongée dans les réseaux marocains qui infiltrent la France   (Marianne - 23/11/2017)

     

     

     

     

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  • Commentaires

    1
    Souris donc
    Lundi 30 Juillet 2018 à 18:35

    Une fake bouze ?

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    2
    Mardi 31 Juillet 2018 à 19:45
    Pangloss

    Même avec de l'humour, cet article m'attriste.

      • Mardi 31 Juillet 2018 à 20:58

        C'est bien le cas, mais les journaux qui relaient cette "info" le font sans rire et en saluant, sans rire (le comble concernant la dernière réplique d'un comique),  l’"honnêteté" de l'explication de son refus (au cas où la proposition aurait été réelle): "Ce n'est pas mon métier, je m'y ennuierai à mourir, c'est là où je serai le moins efficace..." sans jamais faire remarquer que certains autres ministres ou secrétaires d'état bien en grâce, n'ont pas eu cette modestie ou cette lucidité... Le comique préféré des français aurai-il été vraiment pire que.... mais je ne cite personne, hein ?

        disons... Omar Sy ?

    3
    Mardi 31 Juillet 2018 à 22:17

    Rien ne vaut le comique de répétition.

      • Mercredi 1er Août 2018 à 11:45

        Mais il ne faut pas craindre la nouveauté:

        Mounir Mahjoubi, secrétaire d’État chargé du numérique et titulaire d'un CAP de cuisine (option tajine au poulet, d'après France(?)-Culture(?)) et soutenu, dans sa campagne électorale pour les législatives par un "individu" "fiché S" (selon l'hebdo "Le Point") qui distribuait simplement quelques tracts pour son candidat, envisage de se présenter à la mairie de Paris..."Ce qui est certain, c'est que peu de gens se seraient dit que quelqu'un comme moi puisse un jour souhaiter être candidat, et ça, c'est le macronisme [...] Un garçon de 34 ans, issu de parents immigrés, qui a grandi à Paris, qui est devenu député et ministre à 34 ans, et se dit que ce serait peut-être possible..."

        On se marre, non ?

        ...en attendant un jumelage de Paris avec Londres...

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