• Une chance pour la France et l'Europe

    Un article de Nicols Bay, député européen, ancien vice-président du Front National et soutien de Eric Zemmour, pour le magazine d'extrême-droite "Frontières", ex "Livre Noir" (ceci pour prévenir toute polémique stérile)

    Une chance pour la France et l'Europe

    Pourquoi la victoire de Trump serait une chance pour la France et l’Europe !

    Donald Trump, loin des caricatures médiatiques, pourrait offrir à l’Europe une occasion de se redéfinir. Si son retour venait à se concrétiser, les effets seraient profonds sur les fronts économique, géopolitique et idéologique, rappelant aux nations européennes la nécessité de bâtir une indépendance stratégique solide et de défendre leurs propres intérêts. Tribune de Nicolas Bay, eurodéputé pour le groupe ECR.

    Indépendamment même du plaisir de voir les mines des journalistes de France Télévisions et les animateurs de Quotidien se décomposer en direct, comme ce fut le cas il y a 8 ans, l’éventuelle élection de Donald Trump devrait être, pour nous Français et Européens, un motif de réjouissance. Les conséquences diplomatiques, économiques et politiques d’une victoire du candidat républicain seraient vraisemblablement positives pour notre nation et notre continent.

    Déjà, en 2016, les médias occidentaux étaient unanimes et sentencieux : Donald Trump était imprévisible, stupide, violent, voire totalement fou (!), et son élection devait donc entraîner des conséquences dramatiques : guerre nucléaire, effondrement des marchés, nuées de sauterelles… Il n’en fut rien. Ce fut même l’inverse : une période de stabilité géopolitique, sans conflit militaire majeur, et une phase de prospérité économique ainsi que de courage politique aux États-Unis.

    En affirmant sa doctrine "America First" et en renouant avec une tendance isolationniste, vieille tradition politique américaine, Trump avait envoyé un signal aux Européens : pensez à vous-mêmes, car nous ne serons pas toujours là, nous ne jouerons plus le rôle d’éternel tuteur. C’est le sens de ses coups de menton s’agissant, par exemple, du financement de l’OTAN. Le président des États-Unis nous rappelait ainsi que la politique est toujours un rapport de force, et qu’en matière de relations internationales, il vaut mieux des alliés forts que des vassaux faibles.

    Nos dirigeants avaient fermé les yeux, attendant que l’orage passe et aspirant à un retour à la normale qu’ils ont cru possible avec Joe Biden. Même lui, toutefois, ne s’est pas révélé l’allié bienveillant espéré. Un deuxième mandat de Donald Trump représenterait donc une réelle opportunité : celle d’une prise de conscience européenne de la nécessité, pour affronter les défis à venir, de penser et défendre nos intérêts nationaux et civilisationnels propres en acquérant l’indispensable autonomie stratégique qui en est la condition sine qua non.

    La puissance assumée au service de la sécurité globale

    L’ancien et peut-être futur président américain pense que le rôle des États-Unis ne devrait plus consister à s’ériger en gendarme du monde. Présenté comme instable et agressif par les médias, Trump n’a commencé aucun conflit pendant son mandat. Cela ne l’a pas empêché de se faire respecter, voire craindre, sur la scène internationale. Les États-Unis sont ainsi intervenus de façon plus chirurgicale, lorsque Trump l’a estimé nécessaire. On peut citer notamment les bombardements sur l’État islamique en Afghanistan, ainsi que l’exécution en Syrie d’Abu Bakr Al-Baghdadi, alors chef de l’État islamique, ou encore l’élimination du général iranien Soleimani, un des hommes les plus puissants du régime, en représailles à des roquettes tirées sur une base américaine et des menaces pesant sur l’ambassade des États-Unis à Bagdad.

    Ces démonstrations de force ont tenu en respect les ennemis de son pays. Trump assure que jamais la Russie n’aurait osé envahir l’Ukraine sous sa présidence. Et il promet de contribuer à mettre fin rapidement à la guerre qui ravage l’Ukraine s’il est élu. Sa rhétorique de campagne laisse même penser qu’il pourrait laisser tomber Kiev. Il est en réalité plus probable, étant donné la capacité plusieurs fois démontrée de Trump à la subtilité déguisée en rodomontades et l’importance stratégique pour les États-Unis de cette région du monde, qu’il cherche avant tout à pousser à des négociations rapides par un mélange de pressions et de menaces envers Moscou ; les Américains voulant pouvoir se concentrer sur leur compétiteur principal, la Chine.

    Zelensky ne s’y trompe pas : il a annoncé que le retour aux frontières d’avant l’invasion était un préalable aux négociations, laissant désormais planer une ambiguïté sur le sort de la Crimée et même des provinces du Donbass. Ce serait une lourde perte pour l’Ukraine, mais cela impliquerait que la Russie renonce à de nombreux autres gains territoriaux. L’élection de Trump serait probablement décisive pour la sécurité du Vieux continent et le rapport des Européens à leur défense, que l’ancien président a toujours voulu plus forte et autonome, arguant que ce n’était pas aux États-Unis de payer pour la sécurité de l’Europe.

    La fin de la naïveté commerciale

    Trump l’avait déjà engagé en 2017, et Biden a poursuivi cet effort : les États-Unis protègent leur économie sans honte et mettent fin à l’illusion très européenne du libre-échange mondialisé heureux. Trump avait multiplié les protections économiques, sous forme notamment de droits de douane pour soutenir son industrie, en particulier face à la concurrence chinoise : panneaux solaires, machines à laver, acier et aluminium… Il en promet plus s’il est réélu. Biden, lui, avait enterré les espoirs européens d’un commerce libre et prétendument équitable avec son Inflation Reduction Act, un plan massif d’investissements engendrant une distorsion de concurrence et attirant vers l’Amérique des entreprises européennes.

    Le réveil européen est, de son côté, particulièrement lent ! Après des décennies de volonté aussi illusoire que dangereuse d’un libre-échange total et d’une ouverture de nos frontières commerciales qui fait écho à l’ouverture des frontières pour les migrants -dans la vision idéologique de la sacrosainte libre circulation des capitaux mais aussi des biens et des personnes- Bruxelles met timidement en place quelques protections face aux véhicules électriques chinois. L’expérience des panneaux solaires aurait dû nous servir de leçon : notre industrie a été tuée par la concurrence chinoise qui vendait à prix cassés grâce aux subventions de Pékin.

    La politique commerciale de l’UE est largement pensée comme une manière de vendre des voitures allemandes au reste du monde, qui en retour nous inonde de produits bon marché concurrençant, souvent sans respecter nos innombrables normes, nos productions locales. Si l’Amérique de Trump met définitivement fin au rêve du « doux commerce » mondial, peut-être l’Europe finira-t-elle par ouvrir les yeux et libérer son économie tout en protégeant ses entreprises lorsque c’est nécessaire, en particulier face à une Chine que l’Allemagne veut épargner. Et Trump lui-même ne nous fera pas de cadeaux…

    Une défaite cinglante pour la gauche et l’idéologie woke

    Enfin, la défaite de "Camarade Kamala" témoignerait d’un reflux notable du wokisme au pays qui l’a vu naître. Socialisme mental, immigration de masse, drague outrancière des minorités ethniques et religieuses, idéologie LGBT… Harris incarne ce qu’il y a de pire dans la gauche radicale américaine et occidentale.

    À l’inverse, la politique nationale pragmatique de Trump, un conservatisme moderne et plaçant l’intérêt supérieur du pays avant d’autres considérations, pourrait inspirer l’Europe. Au lieu de composer avec une gauche dont les dérives sont de plus en plus dangereuses, il veut mener le combat politique et métapolitique contre elle. Le choix de JD Vance comme colistier en est un témoignage, tout comme le ralliement à sa cause d’une partie de la Silicon Valley menée par Elon Musk. D’autres grandes figures, Jeff Bezos et Mark Zuckerberg en tête, se sont dans le même temps prudemment distanciées de Kamala Harris.

    La question migratoire est, comme souvent, au centre de ce combat politique et culturel. Protection des frontières, obligation pour les électeurs de prouver leur citoyenneté américaine, promesses de "remigration" massive… Trump a conscience du fait que la gauche américaine cherche à changer de peuple pour s’assurer une majorité électorale pérenne. Le temps presse, autant qu’en Europe où l’on observe le même schéma. Notre alliée Giorgia Meloni a déjà réussi à impulser un véritable changement de mentalité en la matière à Bruxelles : les choix politiques de Trump pourraient décomplexer la droite européenne et ouvrir un nouveau champ des possibles.

    Loin des caricatures, l’élection de Donald Trump offrirait aux Européens de vraies perspectives, en particulier celle d’une Amérique alliée, mais aux intérêts distincts et assumés comme tels. À nous de saisir cette opportunité pour construire une Europe puissante et autonome, au service de nos nations.

     

     

     

    « "Staflikevitch"Chouine »

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  • Commentaires

    1
    Souris donc
    Mardi 5 Novembre à 09:11

    En affirmant sa doctrine "America First" et en renouant avec une tendance isolationniste, vieille tradition politique américaine, Trump avait envoyé un signal aux Européens : pensez à vous-mêmes, car nous ne serons pas toujours là, nous ne jouerons plus le rôle d’éternel tuteur. C’est le sens de ses coups de menton s’agissant, par exemple, du financement de l’OTAN. Le président des États-Unis nous rappelait ainsi que la politique est toujours un rapport de force, et qu’en matière de relations internationales, il vaut mieux des alliés forts que des vassaux faibles.

    Vrai, mais pourquoi se pose-t-il toujours en bouffon grotesque qui annihile ce que ses propos ont de sensé ?

      • Mardi 5 Novembre à 11:23

        @ Souris donc...

        Tout est frappé au coin du bon sens dans les propositions et les objectifs de Trump

        La politique nationale pragmatique de Trump, un conservatisme moderne et plaçant l’intérêt supérieur du pays avant d’autres considérations, pourrait inspirer l’Europe. Au lieu de composer avec une gauche dont les dérives sont de plus en plus dangereuses, il veut mener le combat politique et métapolitique contre elle.

        La question migratoire est, comme souvent, au centre de ce combat politique et culturel. Protection des frontières, obligation pour les électeurs de prouver leur citoyenneté américaine, promesses de "remigration" massive… 

        Mais plutôt que d'en discuter et d'argumenter ou de critiquer il est plus simple de le ridiculiser, le caricaturer ou le diaboliser. Jean-Marie le Pen et Eric Zemmour en ont fait les frais bien avant lui, et ça fonctionne toujours aussi efficacement.

        Une bonne femme s'est soudain souvenu que Donald Trump lui avait mis la main aux fesses il y a 30 ou 35 ans, "c'est un sujet porteur, ça coco, vas-y...) Mais personne n'évoque, même à mots couverts et au conditionnel, la vie... "amoureuse".. de la jeune Kamal Harris, prélude affiché à sa carrière judiciaire et à sa carrière politique

         

    2
    Mildred
    Mardi 5 Novembre à 11:48

    Me pardonnerez-vous, mon bon bedeau, n'étant pas américaine, d'être fatiguée d'entendre parler de cette élection, au point d'être incapable de lire votre article ?

    Mais pour me faire pardonner, je vous propose de lire la prise de position du Général (2S) Antoine Martinez qui, une fois de plus, nous parle de la France et de son avenir :

    https://www.place-armes.fr/post/vous-avez-dit-%C3%A9tat-de-droit

      • Mardi 5 Novembre à 13:45

        @ Mildred....

        La personne qui va sortir vainqueur de cette élection aura davantage de pouvoirs quant à la politique française que les gesticulations du paltoquet qui nous sert de président, entièrement à la botte de l'UE c'est à dire se son saigneur et maître les USA et leur bras armé de l'OTAN (tout comme pour l'Europe et le reste du monde)

        Sans oublier le très actif Forum Economique Mondial et ses âmes damnées 

        De même pour leur puissance militaire qui lui permet de fomenter et développer des conflits là où ils veulent, quand ils veulent et comme ils veulent -parfois par fantoche jetable interposé (Ukraine, Taïwan, etc...)

        De même pour leur force industrielle et économique grâce à laquelle (avec l'incontournable dollar) ils sont encore encore ?) les maîtres tyranniques et impitoyables des marchés internationaux et de la finance mondiale.

        De même pour leurs influences "culturelles" (sic) et "intellectuelles" (re...), depuis le jazz et le be-bop, en passant par le chewing-gum et le fast-food, sans oublier le wokisme et toutes ses facettes dites progressistes.

         

         

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    3
    Mardi 5 Novembre à 13:41
    Tic-tac, tic-tac, tic-tac...
      • Mardi 5 Novembre à 14:05

        @ Fredi M... !!

        Je renouvelle ici mon pronostic "que Trump sorte vainqueur du scrutin c'est fort probable, qu'il soit élu c'est une autre paire de manches "

        Pour gagner, il n'a que le vote de ses électeurs contre le Système et ses moyens  (lire ou relire le lien proposé par Mildred)   H16  "En coulisse, la guerre de 5e génération fait rage"

         

    4
    Mardi 5 Novembre à 13:50
    ... Cela dit et en dépit de vos arguments je suis un peu du même avis que Mildred...
      • Mardi 5 Novembre à 14:26

        @ Fredi M. ...

        C'est ça qui est dommage... 

                                    

        ...même si on est impuissant à agir ou interagir, déjà que pour le nôtre de président à nous..... (non, rien)

         

    5
    Mardi 5 Novembre à 18:22

    Je n'aime pas Trump mais ça se défend. Néanmoins, un voyou imprévisible à la tête de la premières puissance mondiale ça ne rassure pas, bien que le précédent mandat s'est plutôt bien passé. Et on se demande ce qui pourrait se advenir si Trump n'est pas élu puisqu'il revendique la victoire avant de l'avoir obtenue. C'est une graine de dictateur qui je l'espère ne germera pas.

      • Mardi 5 Novembre à 21:15

        @ Dr WO...

        Vous semblez approuver, du moins en partie, ce que Nicolas Bay présente comme les conséquences de la victoire de Trump...

        Vous reconnaissez vous même que "le précédent mandat s'est plutôt bien passé" (même entre les mains d'un "voyou imprévisible" doublé d'"une graine de dictateur" , ce qu'il devait être déjà à l'époque)

        Mais vous n'êtes "pas rassuré" par son éventuelle victoire et, en même temps, vous vous dites inquiet des conséquences de sa possible défaite.

         

        Rien à dire (même si ce n'est pas le sujet initial et principal de cet article) sur Kamala Harris ?

         

         

    6
    Mardi 5 Novembre à 18:34
    Ah parce que la clique démocrate est blanche comme neige bien sûr ! N'importe quoi...
      • Mardi 5 Novembre à 19:00

        L'un n'excuse pas l'autre. Ne soyez pas méprisant, chacun a le droit d'avoir son opinion et vous avez le droit d'aimer Trump.

      • Mardi 5 Novembre à 21:42

        @ Fredi M. ...

        Pour moi (mais pas que..  -et toute question de genre mise à part), en gros, très schématiquement :

        • Donald Trump, c'est Marine le Pen
        • Kamala Harris, c'est Jean-Luc Mélenchon

        Chacun se débrouille avec ça, en fonction de son vécu et de son ressenti, ou de la façon dont il aura été impacté par les événements

                                

         

         

      • Mardi 5 Novembre à 22:20

        @ Fredi M. & Dr WO (et les autres) ...

        Les Américains ont peur d’une guerre civile après la présidentielle

        L'armée américaine a commencé à se préparer à faire face à une déstabilisation du pays qui pourrait conduire à une guerre civile.

        On en parle...

                                                          

        Les Etats-Unis au bord de la guerre civile ?

        C’est le titre du petit (mais passionnant) livre que vient de faire paraître Mathieu Gallard (Ipsos). Pas le Goncourt, mais le livre de la semaine quand même.

        Les Américains ne sont plus "convaincables". Gallard montre que, aux US, la proportion d’électeurs changeant de bord (Républicain/Démocrate) d’une élection à l’autre a été divisée par 4 depuis les années 80, passant de 12% du corps électoral à 3% aujourd’hui.

        Les Américains ne sont plus réconciliables. Au début des années 2000, 40% des électeurs d’un camp disaient avoir une bonne image de l’autre camp, on est à moins de 20% aujourd’hui (sondage 2021). Une autre étude montre que 83% des électeurs démocrates jugent leurs semblables républicains "intolérants" à 83%," malhonnêtes" à 64% et "amoraux" à 63%. Chez les Républicains, les pourcentages sont respectivement de 69%, 72% et 72%. Des chiffres qui ont tous grimpé de plus de 20 points en moyenne depuis 2016 !

        Les Américains ne sont plus mixables. Le New York Times a étudié les déménagements de 3,5M de citoyens américains ayant déclaré leur affiliation à un parti depuis 2020. Résultat : on déménage vers un quartier où les gens pensent comme nous !

         

        Au total, Républicains et Démocrates ayant déménagé dans les 4 dernières années habitent aujourd’hui dans des quartiers 20% plus de leur camp politique que précédemment. Harris Street ou Trump Avenue ?

         

        Je dis ça, je dis rien

         

      • BR
        Mercredi 6 Novembre à 00:11

        @bedeau : Vous savez sans doute qu'Alphonse Allais avait trouvé une solution de bon sens au problème du Pasvouloirvivrensemble commun aux States comme à l'euroGau appelé, pour combien de temps encore ?, France -- solution d'ailleurs pacifique, puisque nous ne pouvons malheureusement pas, pour diverses raisons, envisager d'énergiques et définitifs remèdes contre les parasites et les méchants.
        Dans ce texte lumineux :

        https://fr.wikisource.org/wiki/On_n%E2%80%99est_pas_des_b%C5%93ufs/D%C3%A9centralisation

        s'agit de laisser les gens unis par les mêmes idées se regrouper dans une région ou un pays pour enfin s'organiser à leur guise sans être obligés d'obéir à une mafia armée -- mais les parasites iraient-ils renoncer si facilement à leur proies ? Imaginez un pays guidé par deux idées, Liberté et Responsabilité, qui ne compterait aucun collectiviste...
        Mise en application, la suggestion d'Allais mettrait immédiatement fin aux délires des minorités qui prétendent rançonner les majorités silencieuses au nom d'idées folles. Que deviendraient nos chers collectivistes et autres tarécolos, s'ils étaient réduits à se voler les uns les autres pour financer leurs délires ? La fiction spoliatrice qui permet à la mafia de prospérer disparaîtrait instantanément. Quant aux très nombreux parasites qui ne vivent que de l'extorsion qualifiée de "redistribution"...

        "Chaque régime, intégralement appliqué sans discussion ni opposition possibles, donnera le résultat qu'il comporte.
        Les citoyens jugeront par comparaison et iront habiter les territoires les plus conformes à leur idéal."

        Je ne vois, pour ma part, aucun souci à me séparer définitivement, entre autres, des macronistes de l'UMPS, des collectivistes, des gauchistes, des abonnés à l'Immonde/BFShit/L'Aberration et bien évidemment de toutes leurs troupes de supplétifs locaux ou importés, qu'ils seraient libres d'exploiter à leur guise, mais sans pouvoir racketter l'ensemble de la population pour financer leurs lubies électoralistes. Leur nouveau pays pourrait s'appeler Moronia, Dhimmiland ou Macronistan.
        L'autre moitié de la France serait réservée aux gens raisonnables, en tout cas hostiles à l'égalitarisme, à l'étatisme et à la mafia. On pourrait l'appeler France, et même France d'avant. Quelque chose me dit que la vie y serait plus agréable, ne serait-ce que par la disparition du *sentiment* d'insécurité -- évidemment illusoire comme tout ce qui est réel.

      • Mercredi 6 Novembre à 12:57

        @ BR...

        "L'autre moitié de la France serait réservée aux gens raisonnables, en tout cas hostiles à l'égalitarisme, à l'étatisme et à la mafia."...ils ne vont pas se marcher sur les pieds ! (si ils restent 'raisonnables" suffisamment de temps )

         

         

         

    7
    Mercredi 6 Novembre à 13:44
    Faut bien reconnaître que cette victoire est assez réjouissante à voir... Quant aux conséquences pour nous... wait and see !
      • Mercredi 6 Novembre à 14:26

        @ Fredi M. ...

        Au delà d'un éventuel changement positif pour la France et l'Europe, j'ai eu confirmation de trois convictions déjà bien ancrées 

        1. ne pas faire confiance à la presse
        2. ne pas faire confiance à la presse
        3. ne pas faire confiance à la presse

                

         

    8
    realist
    Mercredi 6 Novembre à 15:02

    C'est bien sûr "moins pire" que si c'était la folle qui avait gagné.

    Mais ce n'est qu'une faction dissidente du Deep State qui l'a emporté.

    "vous voulez des héros on vous les donnera"

     

      • Mercredi 6 Novembre à 15:39

        @ realist....

        J'avouerais humblement que si j'attachais urne réelle, profonde et aveugle importance  (et non une simple grande curiosité, un simple intérêt de dilettante de la géopolitique transatlantique)  aux résultats de cette élection et je me contenterais certainement moins volontiers du "moins pire". 

        Il se trouve que dans mon cas présent, ça suffit amplement à mon bonheur de voir la surprise et la déception, le désappointement touchant de certains  politiciens et/ou journalistes installés dans leur éphémère éternité

        Par contre, je suis bien d'accord avec le fait que  Elon Musk et son transhumanisme chevillé au corps est juste un variant de Yuval Harari  

         

      • realist
        Mercredi 6 Novembre à 17:12

        @bedeau

        Vous êtes mal informé, Musk et Harari c'est du transhumanisme "light", il y a beaucoup mieux. mad

      • Mercredi 6 Novembre à 19:35

        @ realist....

        Tout ceci existe déjà dans la nature, lire ce témoignage : "Imaginez ceci : un lion féroce, les muscles ondulants, prêt à bondir sur sa proie, et soudain… il s'arrête pour grignoter un carré d'herbe..."  (lire la suite)

         

      • realist
        Hier à 16:56

        @bedeau

        "ça suffit amplement à mon bonheur"

        Ben voilà (pas cherché  la version "French" qui existe pet être) smile

         

      • Hier à 17:15

        @ realist...

        SUPER...et superbe...

        je copie le lien et je mets en ligne dans un nouvel article avec une de mes créations...

        cool

         

         

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