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Les restos du chœur
Les restos du chœur...
Non, il n'y a pas de faute, de confusion, ni de lapsus :
Lyon : l’église Saint-Bonaventure transformée en restaurant
C'est la première fois qu'une église consacrée est transformée en restaurant.
A l’occasion de la Journée mondiale de la pauvreté, l’église Saint-Bonaventure s’est transformée en grand restaurant. 750 convives étaient rassemblés dimanche midi en l’église. On ignore s’ils y avaient eu la Sainte Messe auparavant. Et l’on ignore aussi si la "Présence Réelle" avait été retirée.
"Il s'agit d'une invitation du seigneur lui-même", a lancé le cardinal Barbarin aux 750 convives rassemblés ce dimanche midi en l'église Saint-Bonaventure.
Une trentaine de paroisses et une dizaine d'associations participaient à cet événement qui a réuni près de 700 convives. Les personnes précaires ont été invitées personnellement, à l'initiative du Cardinal Barbarin. Les bénévoles sont allés à la rencontre de SDF et de migrants pour les faire venir.
Avec un menu, préparé par le chef lyonnais Christophe Geoffroy, chef du Pierre Scize mais aussi Alain Alexanian, Arnaud Languille, Eric Hubert et Dominique Moreau; tous chef multi-étoilés et Meilleurs Ouvriers de France, menu très... explicite et consensuel: terrine de saumon et cabillaud à la sauce au homard, et cuisses de canard confites... pris en charge par la Fondation Saint-Irénée.
(extraits de différents articles relevés sur divers sites d'info)
Églises transformées en restaurants pour les pauvres, une mode à la Judas
article lu sur https://www.medias-presse.info/
Signes de temps déchristianisés et apostats : les églises se vident du mystère eucharistique et de fidèles adorant leur Dieu dans l’humble hostie pour se remplir de bruits et d’agitation mondaine lors de déjeuners solidaires !
Le pape François a mis à la mode les repas pour les pauvres à l’intérieur des églises. Partout dans le monde, de New-York à Manille en passant par Rome et Ouagadougou,des édifices religieux sont transformés en grands restaurants où s’agite la jet-set ecclésiastique reconvertie en serveur de café sous les flashs des journalistes.
Dernièrement, c’est le cardinal Barbarin, archevêque de Lyon, qui, en calotte et tablier rouge, officiait en l’église Saint-Bonaventure de son diocèse lyonnais, lors d’un repas offert un dimanche midi à 700 convives dont 300 accompagnants sociaux. Pour un coût de 25 000 euros !
Pour la fête prochaine de l’Épiphanie, nombreuses seront les églises en Italie et ailleurs qui se consacreront, avec l’excuse d’aider l’humanité souffrante, à des repas festifs qui se croient sacrés quand ils ne sont qu’inappropriés, insultants et condamnables à tout point de vue.
Uniquement une nécessité extrême, telle une guerre ou une catastrophe naturelle, peut justifier l’utilisation de l’église comme refuge pour les populations. D’ailleurs les édifices publics et culturels, maisons des jeunes et autres salles polyvalentes, ne manquent pas pour ce genre de festivités sans qu’il soit nécessaire de transformer les églises en restaurants.
L’église est un édifice sacré, construite souvent avec l’apport et les sacrifices des riches comme des pauvres, qui témoigne de la présence de Dieu parmi les hommes. Abaisser cet édifice religieux à un usage profane est bien une profanation, une dégradation d’un lieu de culte, mais aussi une trahison du peuple chrétien et de ses pauvres : ces derniers ne sont plus des fidèles, riches ou pauvres qu’importe, venus cherchés l’amitié et la miséricorde du Seigneur mais sont ravalés au rang de simples hôtes occasionnels d’un curé, d’un évêque ou d‘un pape en recherche d’applaudissements mondains, nouveaux Judas de Nos Temps modernes.
Leur façon de mettre en avant les pauvres est tellement analogue à l’attitude de l’Iscariote : lui-aussi mettait en avant les pauvres pour s’approprier le parfum que Marie-Madeleine répandait sur les pieds du Seigneur, et ce afin de le vendre pour trois cent deniers. Et puis il vendit le Christ pour à peine un dixième !
Cette désacralisation des édifices religieux qui se revêt d’une fausse idée de la vertu de charité d’où la notion de culte et de révérence voués à Dieu en tout premier a totalement disparu n’est somme toute qu’un autre fruit funeste de la désacralisation de la liturgie accomplie par l’Église conciliaire : de l’autel tourné vers Dieu, on est passé lors de la révolution liturgique de Paul VI à la table eucharistique anthropocentrée. Aujourd’hui il ne reste plus que la simple table en plastique des repas solidaires…Logique d’une déchéance annoncée par une apostasie qui n’est guère silencieuse…
Francesca de Villasmundo
Modeste contribution du bedeau de Saint-Mauvaisaventure:
Cantique
à Monseigneur("Frangin",Cadi,Marabout...) Barbarin
La charité est patiente, elle est pleine de bonté; la charité n'est point envieuse; la charité ne se vante pas, elle ne s'enfle point d'orgueil. Elle n'est point malhonnête; elle ne cherche point son intérêt; elle ne s'aigrit point; elle ne pense point à mal. Elle ne se réjouit point de l'injustice, mais elle se réjouit de la vérité.
Corinthiens 13.4
Tags : christianisme, histoire, diversité, patrimoine, islam, gauche, culture
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Commentaires
Pour une fois que les églises sont pleines, ne faites pas la fine bouche.
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Dimanche 6 Janvier 2019 à 16:08
Des "artistes" ont aussi trouvé le moyen de remplir les églises:
Venise. Une mosquée s’installe dans une église.
C'est au nom de l'art contemporain que l'artiste suisse Christoph Büchel a décidé de transformer une église privée en une mosquée pour célébrer la tolérance et le dialogue inter-religieux dans le cadre de la 56me biennale de Venise...
Avec tapis de prière, mirhab orienté vers la Mecque, minbar (chaire pour les prêches de l'imam, verset du Coran en arabe sur les murs, entrées séparées pour hommes et femmes, etc...
L'hebdomadaire chrétien "La Vie" s'interroge: "Les catholiques ont-ils un problème avec l'art contemporain ?"
Belgique : une vache crucifiée dans une église
Une vache morte trempée dans du silicone, peinte en blanc, crucifiée et entourée de lait… Cette œuvre de l’artiste flamand Tom Herck, " The Holy Cow" est exposée depuis le 6 novembre dans l’église de Kuttekoven, à Looz en Belgique.
Le diocèse a réagi: "Nous souhaitons toujours collaborer à des projets artistiques dans une église, et nous pouvons apprécier l'humour. Mais une vache sur une croix, cela va trop loin (...) et risque d'être blessant ou ridicule."
(liste non exhaustive)
Espagne : Un juge espagnol a rejeté les charges pesant contre un artiste ayant volé des hosties consacrées pour réaliser une "performance artistique" attaquant la religion catholique.
Dans son jugement, le magistrat qualifie les hosties de “petits objets ronds et blancs”. Il rejette les accusations de profanation, expliquant que d’après le dictionnaire, la profanation est le fait de “traiter quelque chose de sacré sans le respect qui lui est dû ou de l’utiliser pour des desseins profanes”
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3Souris doncDimanche 6 Janvier 2019 à 21:29"Et si ce que j’aime dans les églises, moi, c’est précisément qu’elles soient vides, qu’elle soient le lieu du vide, de l’absence, du retrait, du silence et parfois de la musique ? Qu’au cœur des villes et du tourbillon d’être et de parler, de bruire, de nuire et de nocer, elles offrent des réserves de non-être et d’abstention, de fraîcheur dans la chaleur de l’été, de pénombre dans l’excès de lumière, de hauteur dans la trivialité des jours, de beauté dans la laideur du monde, de civilisation et d’art dans l’hébétude qui gagne ? "
Renaud Camus sur Boulevard Voltaire.
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Lundi 7 Janvier 2019 à 11:55
Comment ne pas être d'accord avec cette déclaration ?... C'était le but originel, entre mâtines, vêpres et autres célébrations, de tout édifice religieux...
Pourtant, j'aimerais bien pouvoir la contredire ou la tempérer en parlant de la grande diversité des offices d'antan qui faisaient vivre églises et chapelles, d'une vie propre -justement- spirituelle, faite de silence et de retrait -disons de recueillement.
Mais il y a une sacrée belle lurette que les églises vides ont été désacralisées et transformées en endroits branchouilles, publics ou privés.
Et, de plus en plus, les petites églises modestes sont fermées en dehors des rares messes devenues exceptionnelles, pour des raisons de sécurité contre le vandalisme ...ou par manque de moyens matériels ou financiers, ou de volonté politique des municipalités qui en ont, maintenant la charge … celles qui restent ouvertes sont le plus souvent situées dans des lieux touristiques signalés par Stéphane Bern, et la présence d'amateurs de selfies hollandais ou japonais ne prédispose que très peu au non-être et à l'abstention... d'autres églises, aussi, restent ouvertes 24/24 et 7/7, comme on dit des épiceries arabes, pour accueillir réfugiés et migrants sans papier (ce qui, non plus, ne prédispose que très peu au vide et à l’absence ).
On parlera une autre fois (mon tensiomètre commence à s'affoler) des églises grandes ouvertes à un "œcuménisme" dévoyé et cynique, bien que papalement infaillible, avec nos frères musulmans...
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L'Eglise catholique sombre dans le grotesque, la communication racoleuse et le coup médiatique (combien ont coûté ces tabliers rouges?). Ces gens qu'on a invités dans cette église, qui les nourrira demain?
Bravo pour la citation de l'épître aux Corinthiens!
Oui, mais (en même temps)... y'a pire, pourtant:
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(liste non exhaustive)
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