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Houellebecq est un con
Houellebecq n'aime pas la ville de Niort
Plus exactement:
«Florent-Claude, "le héros" du dernier roman de Houellebecq n'aime pas la ville de Niort»... mais si Houellebecq avait été moins con et avait fait transiter son personnage principal par Gien, il aurait eu mille-et-une raisons de l'affirmer, preuves indiscutables à l'appui, et aurait pu faire de "Sérotonine" une suite à "Soumission" (dans cette éventualité, ne pas oublier de doubler la dose quotidienne utile et recommandée de Captorix)
Prologue (La carte et le territoire)
Certains termes peuvent être mal interprétés...
Jeudi, la presse a été invitée à assister à une réunion du CISPD (Conseil Intercommunal de Sécurité et de Prévention de la Délinquance) de Gien dont les travaux sont d'ordinaire réservés aux membres.
Les journalistes auraient-ils dû se trouver là ? On peut légitimement se poser la question. Certes, quelques jours plus tôt, deux voitures avaient été brûlées au sein même de l'école René-Cassin, incident faisant tristement écho à l'incendie de la salle de boxe.
Au cours de cette réunion, il a été question de montée du communautarisme aux Champs-de-la-Ville, de recul flagrant de la République, de la laïcité, de la trop grande influence des deux mosquées, de comportements incontrôlables, racistes…
Christian Bouleau, président du CISPD et de la communauté des communes giennoises, à l'initiative de l'invitation, juge qu'il ne faut rien cacher : "Je n'ai pas d'état d'âme. Je travaille pour l'intérêt des Giennois et j'estime qu'il y a des vérités qui doivent être dites."
Le maire de Gien, Patrick Chierico, se disait hier surpris qu'un dispositif de veille ait été mis en place : "Il y a effectivement une petite dégradation, mais je pense que c'est le fait de quelques gamins. On ne peut pas dire que ce soit catastrophique. Pour ma part, j'entretiens des rapports cordiaux avec les représentants des communautés, que je vois souvent en mairie."
Des initiatives devraient être prises très vite. Pour aider, sans stigmatiser.
https://www.larep.fr/gien/2013/02/19/certains-termes-peuvent-etre-mal-interpretes
Chapitre 1 (Les particules élémentaires)
Une deuxième mosquée ouvre ses portes à Gien
La Communauté musulmane du Loiret avait mis les petits plats dans les grands samedis. Pour l'inauguration de sa mosquée, l'association semblait avoir tout préparé dans les moindres détails. Auvent pour abriter les invités lors des discours, une dizaine de guides reconnaissables à leur badge sur la poitrine, un petit journal édité spécialement à l'occasion et destiné aux visiteurs, les fidèles ont tout fait pour mettre à l'aise leurs invités.
"L'islam souffre d'un traitement médiatique douloureux", écrit le président de l'association Farid Amachiak dans le petit journal distribué samedi. "Afin de faire tomber les préjugés et idées reçues nous sommes heureux et fiers de vous accueillir dans ce lieu socio-culturel et cultuel pour vous faire découvrir les coulisses de cet édifice majestueux.", souligne-t-il.
"Que ce lieu de culte, soit un lieu de sagesse, qu'il aide à combattre ce qu'il y a de pire : l'intolérance, la haine", a déclaré le consul du Maroc à Orléans, en évoquant les fondamentalistes "dont le discours n'a rien à voir avec l'Islam". L'inauguration a eu lieu dans le cadre les journées du patrimoine afin de revendiquer la place de cette mosquée au sein du patrimoine Giennois.
La mosquée accueillait deux expositions prêtées par l'Institut du monde arabe, à Paris : une sur l'Islam en général et une autre sur l'Orient merveilleux.
https://www.larep.fr/gien/2014/09/22/une-deuxieme-mosquee-ouvre-ses-portes-a-gien
Chapitre 2 (Extension du domaine de la lutte)
Musulmans et chrétiens… ensemble
Le 5 mars dernier, pendant le carême, l'hebdomadaire chrétien La Vie publiait un appel interreligieux au jeûne, à la prière et au partage, signé du père Patrice Gourier, de Mohammed Chirani, du rabbin Avraham Weill et de Matthieu Ricard.
Ce texte invitait notamment à organiser des rencontres interconfessionnelles, "une manière de lutter contre la violence et la division"
À Gien, dans le quartier des Montoires, cet appel a été lu et entendu par un groupe de chrétiens pratiquants, qui ont décidé de se rapprocher des représentants de la communauté musulmane pour lui proposer un temps de prière ensemble. "Chacun amène ses textes. Une fois, nous en avions choisi un sur Abraham, commun à tous, puisque nous descendons tous de lui. Parler permet de se rendre compte de tous les points communs qui existent entre nos religions, de problématiques qui sont les mêmes, constate Monique. Nous ressentions tous ce besoin de s'exprimer, de s'expliquer, de parler… Certains pensent que les musulmans sont renfermés sur eux-mêmes. C'est loin d'être le cas. Eux aussi ont envie de partager leur foi. Ces rencontres nous ont permis, aux uns et aux autres, de beaucoup nous enrichir."
Vendredi, à 18 h 30, dans l'une des salles de la mosquée de la rue Jean-Moulin, des laïcs catholiques, musulmans et protestants se retrouveront pour un temps de prière ensemble, suivi d'une rencontre qui marquera la rupture du jeûne du carême.
https://www.larep.fr/gien/2015/03/25/musulmans-et-chretiens-ensemble
Chapitre 3 (Soumission)
A l’occasion de Noël, les chrétiens ont invité les musulmans à un temps de prière
Ce mardi soir, dans la petite salle paroissiale des Montoires, l'heure est au recueillement et à la sérénité. Une trentaine de chrétiens et musulmans giennois sont rassemblés pour un temps de prière à quelques jours de Noël.
Pour Monique Gleyze, représentante de la paroisse, "...il est important de montrer que les deux communautés peuvent se retrouver. Au-delà de la religion, il existe un lien fraternel et amical entre nous, d'autant plus que certains habitent le même quartier."
Mardi soir, la rencontre a débuté par des lectures de textes en rapport avec Noël. Ont suivi des textes du Coran sur la Vierge Marie car, même si Noël n'est pas une fête pour les musulmans, "On trouve des points communs dans les deux religions "
"Je suis très content de ces réunions, s'enthousiasme Hubert, un chrétien. J'aimerais que l'on puisse toujours bien vivre ensemble. J'apprécie les musulmans pour leur cœur de paix et leur rigueur dans la vie."
Un des chrétiens présents prend également la parole : "Plus on s'ignore, plus on dit des choses fausses sur l'autre religion. Finalement, nous sommes les mêmes. Nous pouvons nous unir à vos prières et votre présence ne gâche pas les nôtres.". Lahbib Laghmiri répond : "Dans le Coran, il est dit que même s'il y a différentes croyances, il ne doit pas y avoir de divisions."
Chapitre 4 (Le sens du combat)
Portes ouvertes à la mosquée de Gien pour une journée d'échanges
Le thème de la journée sera l’esprit de Cordoue et le rapprochement entre les différentes civilisations. Conférences et exposition sont aussi prévues.
Cette journée, à laquelle l'association est très attachée, lui permet d'aller à la rencontre des autres, d'échanger et de leur faire découvrir cet héritage culturel. "Cette année, nous souhaitons dédier cette journée à l'Andalousie", explique le président, Farid Amachiak. "Et plus particulièrement à l'esprit de Cordoue au Xe siècle. À cette époque, le rapprochement entre les différentes civilisations, leur facilité à vivre ensemble et l'harmonie qui en découlait ont permis à cette région de s'enrichir à plusieurs niveaux : les sciences, l'architecture, les arts, l'agriculture…"
Durant cette journée d'accueil du grand public, les fidèles serviront le "thé de la fraternité", présenteront le Coran et les rites de leur religion.
https://www.larep.fr/gien/2016/09/17/portes-ouvertes-a-la-mosquee-pour-une-journee-d-echanges
Chapitre 5 (Configuration du dernier rivage)
Rencontre interreligieuse à Gien : "Ce qui crée la méfiance est l'ignorance"
Deux fois dans l'année, les chrétiens et les musulmans giennois échangent autour de leurs religions dans un souci de tolérance et d'ouverture à l'autre.
Échanger autour de leur foi en Dieu et de leurs cultures. C’est l’objectif des chrétiens et musulmans giennois, qui se sont retrouvés récemment à la mosquée de la rue Jean-Moulin.
C’est la septième fois qu’ont lieu, à Gien, de telles retrouvailles interreligieuses. "Nous nous retrouvons deux fois par an", explique Monique Gleyze, membre de la communauté catholique. "Pendant le Ramadan, nous lisons des versets du Coran et des textes de la Bible sur un même thème, puis nous rompons le jeûne, avec quelques spécialités orientales et occidentales, au coucher du soleil. Une autre rencontre a lieu à Noël, dans une salle paroissiale ou municipale. Nous comparons nos lectures religieuses et nous cherchons des points communs."
"Le Vatican nous a adressé un courrier pour nous encourager" souligne Oifa Chaumeron, secrétaire de la section giennoise de la Communauté musulmane du Loiret. "C’est un honneur de voir que la ville de Gien est mise en valeur." Avant de préciser : "La mosquée, qui fait partie du patrimoine giennois, est ouverte à tous, croyants et non croyants."
https://www.larep.fr/gien/religion-spiritualite/2018/06/02/rencontre-interreligieuse-a-gien
épilogue (Rester vivant -suivi de- La Poursuite du bonheur)
La mosquée de Gien devrait bientôt s'agrandir
Pour pallier une hausse de fidèles, la communauté musulmane du Loiret projette de bâtir un nouvel édifice, à côté de la mosquée de Gien, qui se voudra également un lieu culturel.
Un lieu cultuel, mais aussi culturel, ouvert à tous, qu’importe sa croyance et son origine. Voilà à quoi ressemble la mosquée de Gien, située rue Jean-Moulin, dans le quartier des Champs-de-la-Ville. Sa place dans le patrimoine giennois devrait être prochainement renforcée, puisque la Communauté musulmane du Loiret (CML) projette de l’agrandir.
L’édifice a été inauguré en 2014. Il comporte trois niveaux. Au rez-de-chaussée, une grande salle de prière pour les hommes ; au premier étage, celle pour les femmes et des salles de classe, puisque l’association propose divers enseignements autour du Coran, de la religion musulmane et du monde arabe. Au sous-sol, des salles provisoires et une cuisine..
Comme l’explique Lahbib Laghmiri, président de la CML, aujourd’hui, les fidèles commencent à se trouver à l’étroit.
Une hausse de fréquentation qui pourrait être palliée, dans les années à venir, par l’extension du site. Hamoud Djemaï, du cabinet Alpha Architecture, basé à Conflans-sur-Loing, planche sur la construction d’un bâtiment de 1.000 m², composé de deux niveaux, qui serait relié par une passerelle à celui existant déjà.
Au rez-de-chaussée, se trouveraient un hall, une cuisine, une cafétéria avec des livres et une salle de prière, qui se transformerait en lieu d’accueil de conférences et d’expositions. Au premier étage, prendraient place six classes, un bureau pour les réunions ou les réceptions et une grande bibliothèque.
Les membres de la communauté musulmane insistent sur le partage que permet un tel endroit. Ils aimeraient casser les idées reçues. Eux qui ont accueilli, l’an dernier, trois classes du lycée Saint-François-de-Sales souhaiteraient d’ailleurs nouer un partenariat avec l’Éducation nationale.
"Nous sommes prêts à mettre à disposition notre imam, qui s’adapte à son auditoire", ajoute Lahbib Laghmiri. "Aujourd’hui, les relations ont perdu leur dimension humaine . Nous échangeons de moins en moins alors que nous avons tous besoin de ça."
Remerciements (Ennemis publics)
Merci (tardif) à madame Maria-Dolores Martinez-Pommier, sous-préfète de Montargis de son état, qui a déclaré lors de l'inauguration de la première mosquée de Gien le 29 mai 2008, que "en tant que représentante de l'État elle se devait de favoriser la pratique du culte, valeur fondamentale de la République"
Merci aux journaliste de "La République" (même si elle est "du centre") sans qui je n'aurai pas écris cet article, pour avoir réussi, en cinq articles à affirmer par trois fois que les mosquées de Gien ont toutes leur place dans le patrimoine de la ville de Gien
Merci au Professeur Ahmed Miktar pour ses nombreuses conférences à la mosquée de Gien auxquelles je dois ma compréhension du rôle des mosquées (patrimoniales !) dans la vie quotidienne de la ville.
"La mosquée, quelle fonction occupe-t-elle ?" - Pr. Ahmed Miktar - mosquée de Gien - 2016
Merci à Michel H. pour ses aphorismes incontestables
L'islam ne pouvait naitre que dans un désert stupide, au milieu des bédouins crasseux qui n'avaient rien d'autre à faire -pardonnez-moi- que d'enculer leurs chameaux (Plateforme - 2001)
Comment est-ce que vous voudriez rencontrer quelqu'un qui travaille pour Marianne ou Le Parisien sans être pris d'une envie de dégueuler immédiate ? La presse est quand même d'une stupidité et d'un conformisme insupportables, vous ne trouvez pas ? (La Carte et le Territoire - 2010)
Il viendrait certainement un jour où le monde serait délivré de l'islam; mais pour moi, il serait trop tard (Plateforme - 2001)
Visiteur: Pourquoi Gien ?
bedeau: Pourquoi Niort !
Visiteur: Pourquoi pas Le Touquet ?
bedeau: J'ai pas osé...
Visiteur: Alors, osons, Lourdes, ou Lisieux,et leurs belles mosquées...
bedeau: Et c'est pas de l'infox... et à Poitiers, aussi.
Visiteur: Finalement, à Niort, y'a pas de problèmes ?
bedeau: Je crois pas...moins qu'à Gien, en tous cas.
Tags : islam, mosquée, diversité, dhimmis, lecture
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Commentaires
2Souris doncDimanche 27 Janvier 2019 à 09:08Antidote :
Les chaînes d'info en continu qui nous montrent des Gilets Jaunes de la France profonde, des souchiens, des Gaulois. Couper le son (pour faire taire les sempiternels mêmes "experts") et mettre à la place le Chœur des Esclaves, ou mieux : les Trompettes d'Aida. Du Verdi, avec son goût pour les cuivres et percussions bien tonitruants.
Les Gilets Jaunes ont l'avantage de nous dispenser des problèmes victimaires de la minorité agressive, de clouellebecq à leurs idiots utiles, de cesser de nous culpabiliser à longueur d'antenne avec la colonisation, de mettre la sourdine au ramassis d'écolos et autres sadiques de la pensée unique qui ont quand même trouvé le moyen de nous faire croire que le problème de la France était l'écriture inclusive. Point e point s.
Merci, Gilets Jaunes. Dès qu'un de nos petits-marquis interchangeables dit "celles-z-et-ceux", il discrédite de lui-même le reste de son propos qu'on peut zapper. "Celles-z-et-ceux" est le signal que propos sera formaté, stéréotypé et moralisateur.
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Dimanche 27 Janvier 2019 à 11:20
Concernant cette minorité stigmatisée dont vous parlez, j'ajouterais deux choses:
- ni les valeureux djihadistes aux 72 vierges, ni les disiquilibris aux antécédents psychiatrique et connus des services de police ne semblent soucieux de faire parler de leurs exploits face à des rues et places emplies de policiers légèrement énervés depuis quelques semaines
- le ministre de l'Intérieur et "des" cultes appelle les "citoyens musulmans" à voler au secours de la mac(r)onnerie en péril, entre supplique mielleuse et ordre impératif : "Je compte sur vous pour peser sur les débats qui traversent la société française. Le grand débat national s'ouvre. Vous y avez toute votre place comme citoyens musulmans, toute votre place comme citoyens français... Emparez-vous de ce débat..."
A propos d'un soi-disant Grrrand Débâât qui aurait lieu en ce moment entre le gouvernement et quelques interlocuteurs choisis, il faut signaler l’honnêteté (ou la stupidité) de madame Wargon, responsable des questions/réponses (et aussi ministre, je crois) qui se félicite de la grande participation de tous et de la diversité des thèmes abordés et des opinions exprimées, avant de préciser "Ce sera à nous d'être convaincant"
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Embrassons-nous jusqu'à mort s'ensuive.
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Dimanche 27 Janvier 2019 à 21:53
C'est pas (tellement) autorisé ...
"Quel est le point de vue de l’islam sur le fait d’embrasser les autres ? On voit souvent des hommes se faire la bise et des femmes se faire la bise ; est-il permis à un homme d’embrasser sa sœur ou sa mère ?" (la solution)
"Le simple bisous, un bisou respectueux qui ne serait qu'un bisou sans ambiguité semble être devenu banal .Est ce interdit ? Ou s'il est purement respectueux est il acceptable dans la religion islamique ? merci de m'éclairer." (la solution)
... de toute façon, mort s'en suivra: la question est... "tranchée"
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Ne vous mosquée pas!
... c'est pas mon genre: la dernière fois que je l'ai fait devant un mahométan, imam menacé de me noyer et j'ai du partir à l'haram et à contre coran... j'aime mieux vous dire que j'ai pas mufti (ce qui ne signifie pas que qui ne dhimmi consent)