• Et si on avait tout faux ?

     

    Est-il possible de relire la Révolution Française avec un regard sceptique ou révisionniste ? 

    • ...et si la période 1789-1795 recelait les Heures le Plus Sombres de Notre Histoire ?
    • ...et si le Siècle des Lumières avait en réalité ouvert la France à la Nuit Obscure de l'Âme ?
    • ...et si un régime né sous le signe de la Terreur ne pouvait que continuer sur sa lancée ?

     

     

    "Il y a dans le processus démocratique et dans son fonctionnement un absent. Dans la politique française, cet absent est la figure du roi, dont je pense fondamentalement que le peuple français n'a pas voulu la mort. La Terreur a creusé un vide émotionnel, imaginaire, collectif : le roi n'est plus là ! On a essayé ensuite de réinvestir ce vide, d'y placer d'autres figures : ce sont les moments napoléonien et gaulliste, notamment. Le reste du temps, la démocratie française ne remplit pas l'espace. On le voit bien avec l'interrogation permanente sur la figure présidentielle, qui vaut depuis le départ du général de Gaulle. Après lui, la normalisation de la figure présidentielle a réinstallé un siège vide au cœur de la vie politique. Pourtant, ce qu'on attend du président de la République, c'est qu'il occupe cette fonction. Tout s'est construit sur ce malentendu ("Emmanuel Macron, plus royaliste que socialiste", Le point, 7 juillet 2015)

    "Une république parfaite devrait être non seulement démocratique, mais encore aristocratique et monarchique." (Friedrich Schlegel, "Conférences philosophiques (1804 – 1806)", cité par Alain de Benoist)

    "Pour moi, l'histoire de France commence avec Clovis, choisi comme roi de France par la tribu des Francs, qui donnèrent leur nom à la France, premier roi à être baptisé chrétien. Mon pays est un pays chrétien et je commence à compter l'histoire de France à partir de l'accession d'un roi chrétien qui porte le nom des Francs" - "La République est laïque, mais la France est chrétienne." (Charles De Gaulle)

     

    ...et si -pour faire court- un arbre avait davantage besoin de toutes ses racines que de coupes et d'élagages intempestifs, ou de greffes allogènes et hétéroclites afin de pouvoir subsister et se développer ? 

     

     

     

     

    « Une vieille prune ?

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  • Commentaires

    1
    Lundi 30 Septembre à 19:32
    Pangloss

    Il n'y a malheureusement plus de place pour un roi en France. Un roi comme l'est le roi d'Angleterre sinon celui de représenter la permanence dans un monde qui change, d'être plus anglais que les Anglais, d'être Anglais de souche (malgré ses ancêtres allemands) professionnel, d'incarner le Royaume-Uni. Pour combien de temps encore?

    Rien de tel en France. Trop tard! Des générations de républicains ont laissé leur empreinte dans les cerveaux français. La simple idée d'une Restauration est ridicule.

      • Lundi 30 Septembre à 20:25

        @ Pangloss...

        En 1792 : Danton et ses ouailles décrètent l'abolition de la Monarchie et instaurent la Première République et sa cohorte de Terreur

        En 2024 : Mélenchon et ses troupes appellent à la destitution du Président et envisagent une Sixième République née dans la violence 

         

        Sinon, et ceci explique cela, je viens de relire "Sire" de Jean Raspail  :

        " Une nuit de février 1999, Philippe Pharamond de Bourbon, descendant des Capétiens, est sacré roi de France dans la cathédrale de Reims.
        Mais la France endormie n'a rien su de l'équipée qui, depuis l'Atlantique, l'a mené à cheval à Saint-Benoît-sur-Loire, puis Saint-Denis, échappant au limier des Renseignements généraux que le ministre de l'Intérieur a mis à ses trousses.
        Roman monarchiste ? Non, roman tout court. Mêlant l'histoire à la légende et le merveilleux au réel, nous entraînant de l'énigme de la sainte ampoule à la France des autoroutes et des multinationales, Jean Raspail nous conte ici, bondissante comme un thriller, une histoire de chevalerie au plus haut sens du mot, celui de la Table ronde et de la quête du Graal. "

         

    2
    Midred
    Hier à 10:48

    "S'il y a crise c'est avant tout une crise de légitimité. Le roi est vivant, vive le roi !"

    Réjouissons-nous car c'est Yann Moix qui nous le dit :

    https://www.lysardent.fr/2016/11/15/paris-match-louis-duc-danjou-pretendant-au-trone-de-france/

      • Hier à 12:15
        Pangloss

        Hélas pour les Bourbons d'Espagne, descendants de Louis XIV, le traité d'Utrecht qui clôt la guerre de succession d'Espagne et confirme Philippe V, petit-fils de Louis XIV, sur le trône d'Espagne lui impose aussi de renoncer à la couronne de France.

      • Hier à 14:51

        @ Mildred...

        Tout fout l'camp...

        Côté Bourbon, Louis ne sera pas appelé à régner cause à sa double nationalité

        Côté Orléans, Philippe non plus, son illustre aïeul ayant le titre de Roi des Français

        Ni Louis, ni Philippe, ni Louis-Philippe

         

      • realist
        Hier à 14:58

        @bedeau

        Oui, et heureusement, "araignée" c'est un drôle de nom pour un roi.

        Quoique..  il serait successeur de Louis XI...

         

      • Hier à 15:07

        @ Pangloss....

        ...et ça se complique avec toutes les tendances qui se dessinent ou se sont dessinées entre des personnalités comme Georges Bernanos, Léon Daudet, Lorànt Deutsch, Jean Dutourd, Charles Maurras, Jean Raspail, et même Papacito, sans oublier le général de Gaulle.

         

         

      • Hier à 15:09

        @ réalist...

        Joli...

         

    3
    Hier à 17:05

    Le "siècle des lumières" a précédé la révolution de 1789 et s'est donc déroulé sous la royauté. Je conçois que les aristocrates regrettent de ne pas pouvoir opprimer et exploiter le bon peuple.

      • Hier à 17:55
        Pangloss

        Alors que nos élites ne se gênent pas. Leur sentiment de supériorité dont ils se délectent leur permet de mépriser sans remords les sans dents et les gens qui ne sont rien.

      • Hier à 18:23

        @ Dr WO...

        Il na pas précédé, il l'a engendré. Essentiellement pour ceux qui avaient le temps et les moyens de fréquenter les Salons où l'On Cause, le laboureur ou le cordonnier, occupés à des choses concrètes, ignoraient tout de ce qui se passait dans leur dos et allait décider de leur avenir

        Et l'abolition des privilèges qu'on présente comme une avancée sociologique n'a été en fait qu'un changement de propriétaires. On est passé de l'aristocratie à la petite bourgeoisie étriquée désireuse de prendre sa revanche sur la noblesse (ces trois mots ont une signification bien précise). Là, comme ailleurs, ou comme ici et maintenant, le bon peuple ne représente qu'une variable d'ajustement, des pions à déplacer (« tous à la Bastille, citoyens » « faisons barrage aux néonazis du RN ») tout heureux de jouer un rôle dans la Grande Histoire du Monde

        Dans mon petit topo j'ai supprimé une ligne « ...et si les Boyard, les Delogu, les Portes, les Arnaud, les Bompard et autres Léaument étaient les Danton, les Robespierre, les Saint-Just, les Marat et Desmoulins. Les alliés providentiels ne sont plus le peuple des campagnes mais les djihadistes des quartiers : on caresse l'un comme l'autre dans le sens du poil, et roule ma poule.

        L'abolition des privilèges a un petit avant goût de destitution. "La Vengeance pour les Nuls"

         

        Et ne parlons pas des millions de morts, prêtres, religieuses, petits nobliaux ou simples victimes de dénonciations qui doivent tant aux Voltaire ou Rousseau épris de justice et de liberté 

         

        Jean Raspail ou, dans une moindre mesure Lorànt Deutsch et  Renaud Camus vous expliqueront mieux que moi.

         

         

         

      • Hier à 18:28

        @ Pangloss...

        Je crois que c'est autour des années 1980-1981 que les privilèges ont commencé à être rétablis. Mais ce n'est pas entièrement terminé, il y a encore un peu à faire.

         

      • Hier à 18:42

        @ PANGLOSS La différence est que l'on naissait aristocrate même si l'on était définitivement con. Alors que la démocratie laisse un bonne place à la méritocratie (j'en sais quelque chose).

        @ BEDEAU Vous n'arriverez pas à me convaincre de la supériorité de la royauté absolue. Un roi symbolique coute un peu cher, mais pourquoi pas si l'on a les moyens de s'en payer un (ce n'est pas le moment), ce serait distrayant..

      • Hier à 19:54

        @ Dr WO...

        Loin de moi cette intention. Ni dans ce domaine ni dans d'autres dans lesquels je serais moins compétent et moins autorisé (intello)

        De toute façon, un retour à la royauté est aussi impossible dans la situation actuelle (pensez donc à des valeurs basées sur l'amour de son pays et l'amour de Dieu, j'en frémis...) qu'utopique (bien que ça reste à démontrer) Il doit bien exister de par le vaste monde des royaumes qui ne se portent pas plus mal que notre ripoublique la cinquième ou la sixième. 

        Et, mis à part votre ca, c'est exact que la méritocratie a permis à des Macron, des Boyard, des Panot ou des Délogu d'accéder à des postes et des responsabilités que ni Dieu ni Diable (quoi que...) ne leur auraient jamais accordés.

        Noyons pour l'anecdote que pour toute cette engeance mélenchonienne, le sieur Léaument Antoine en tête l'histoire de France commence pile poil au moment où les aristocrates se sont vus contraints de ne plus opprimer le bon peuple, le reste n'existant pas ou étant à reléguer avec l'Âge de Pierre dans les limbes de la préhistoire 

         

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