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[Les nations et l'Europe]
Les nations et l'Europe
"Les Européens doivent s'unir si ils veulent un avenir, mais comment faire le lien entre nos patries charnelles et l'Europe ?"
Fransez Debeauvais de "Breiz Atao" proposait en 1933 des pistes de réflexions qui n'ont rien perdu de leur actualité. (extraits - suite sur https://barr-avel.blog/ -"coup de vent"-)
Démolissons les idées fausses.
L’une des erreurs les plus répandues est de confondre l’idée de la paix de l’Europe avec celle de l’unification de l’Europe, comme si la première était la conséquence de la seconde. Il s’agit cependant de deux idées bien distinctes.
L’Europe ne marche pas vers l’unification
C’était une erreur de croire que l’Europe marche inéluctablement vers l’unification. Si dans le domaine matériel et scientifique, si dans la vie quotidienne on constate une certaine unification des moyens et des besoins, il en est tout autrement dans le domaine de la langue et de la culture.
Concassons l’Europe.
Le seul salut pour l’Europe de 1933 est dans le concassement des grands États artificiels et impérialistes. Que la France, que l’Allemagne soient remplacés par dix Danemark, et ces deux pays qui empoisonnent l’Europe de leur querelle, seront plus facilement tenus en paix et en respect. Que l’Empire britannique soit réduit à la nation anglaise, à l’Angleterre et il ne sera plus dangereux.
Avec les morceaux faisons un tout.
Lorsque l’Europe aura été concassée et sera retournée aux nations naturelles, il sera possible non de l’unifier, mais de l’unir.
"Nous n'oublierions rien de notre passé. Nous relèverons les statues brisées. L'Europe elle-même doit se réveiller, doit se relever. Païenne, chrétienne mais surtout européenne !" "Le réactionnaire veut ramener l'Europe aux années 50, donc dans les mêmes paradigmes qui ont amené au résultat actuel. Le véritable révolutionnaire veut ramener l'Europe à ses origines tout en la projetant dans le futur." Thomas Ferrier
Tags : Europe, patrie, patrimoine