• [injure faite aux victimes de l’islamisme]

    (injure faite aux victimes de l’islamisme)

     

    La marche du 10 novembre ou l’injure infâme faite aux victimes de l’islamisme.

    par Sarah Cattan

    Un beau matin, relayés par ce qui se fait de mieux en matière journalistique, entendez Mediapart et LibéIls ont appelé à dire Stop à l’islamophobie, et l’ont bien évidemment fait… en écriture inclusive. Sans vergogne, ils ont appelé à se réunir, aujourd’hui, 10 novembre. A 3 jours des 6 attaques du 13 novembre 2015. De ses 138 morts. De ses 413 blessés. Des 86 morts et 400 blessés de Nice. Oublieux de la manière la plus indécente qui fût de nos  273 morts que firent les attentats islamistes.

    La prétendue islamophobie d’une France résiliente…

    Sans vergogne, sans une once de dignité, ils ont appelé à … se dresser contre l’islamophobie des français

    L’islamisme ? Père du djihadisme ? Les prêches rétrogrades ? Ils n’en ont cure, ces infâmes. Ces gens de peu. Ces opportunistes. Ces fossoyeurs de la notion d’Honnête Homme.

    Les victimes de Mohamed Merah et autres Coulibaly ? Peu leur chaut. Euxils osent. Prenant prétexte d’une affaire de voile. De burkini. L’humanisme ? La République ? Ces chantres de l’obscurantisme n’en ont cure. Ils vont marcher. Ensemble. Certains un peu gênés de l’attelage foutraque où ils vont se retrouver. Mais ils iront.

    Des assassins terroristes tous musulmans

    Ne leur dites pas que les assassins terroristes sont tous musulmans: Eux, les sourds, les généreux, vont marcher pour de drôles de droits : celui notamment de porter le voile. Et n’allez pas, islamophobes que vous êtes, leur citer tel spécialiste qui leur expliquât, texte à l’appui, qu’il s’agit là d’une interprétation patriarcale de l’islam. Ne leur parlez pas de Nasrin Sotoudeh et autres Amel Zenoune, femmes de toutes confessions victimes de la terreur islamique au Moyen-Orient, en Afrique ou ailleurs: ils sont devenus fous.

    Une insulte odieuse à nos victimes

    Ils marcheront. Piétineront sur le pavé notre régime laïque. Cracheront, Insulte vivante à leur mémoire, sur nos enfants assassinés.

    Eux ? Ce sont les musulmans communautaristes. Escortés, que dis-je, adoubés par cette plaie béante que sont aujourd’hui les autoproclamés bien-pensants. Qui à 13 heures se tiendront droit à leurs côtés. Qui par stratège. Qui à des fins socio-politiques. Qui mus par une générosité dont nous serions, nous, vils islamophobes, désormais démunis : eux, boostés par une Amnesty International ayant perdu toute crédibilité en exigeant que les autorités françaises veillent à ce que les personnes musulmanes ne soient pas présentées comme un groupe suspect. Eux, boostés par une Hourya Bentouhami, maîtresse de conférences en philosophie politique, qui osa dire qu’en France, les femmes musulmanes voilées étaient interdites d’apparition et parla encore d’un véritable dégoût envers les manifestations visibles d’une religion considérée à tort comme étrangère, d’un racisme qui faisait ciment social.

    Madjid Messaouden, celui qui "s’entraîna à pleurer"

    Regardez-les bien. Les marcheurs réunis à l’initiative d’un Madjid Messaouden, cet élu de Saint-Denis, Madjid Messaouden qui tweeta après le massacre de Mohamed Merah à Toulouse contre des soldats français chrétiens et musulmans et contre des enfants juifs dans une école parce que juifs : "Tu fais quoi ce soir? Suis en mode hommage j’arrête tout on va me dire que je suis pas touché pas ému. Du coup je vais m’entraîner à pleurer."

    Toute honte bue, Ils marchent avec Marwan Muhammad et le CCIF

    D’un Marwan Muhammad. D’un CCIF.

    Regardez et n’oubliez jamais cet assemblage qu’un Prévert n’eût pu imaginer, Philippe Martinez au bras de Yannick Jadot, Benoît Hamon soutenant Ian Brossat, La France Insoumise et ses has been. Mais encore Omar Sy, Vikash Dhorasoo, Mathieu Kassovitz, l’inénarrable Yassine Belattar et l’ancien footballeur Vikash Dhorasoo. Rokhaya Diallo. Arié Alimi. Clémentine Autain. Obono. Garrido, ou encore les incontournables Esther Benbassa et autres Edwy Plenel. Qui se déshonorèrent doublement en publiant les noms et adresses des sénateurs ayant voté contre le port du voile durant les activités scolaires.

    Les voilà, venus soutenir cette pauvre maman qui nous prit tous au piège, lorsqu’elle livra son désespoir au seul CCIF.

    Ces traitres.  Ces créatures que nous avons laissé entrer pas à pas. Par incrédulité qu’une telle imposture un jour prît place. Mais aussi par désintérêt. Par désinvolture. Par paresse. Par naïveté.

    Ils sont tous là, liés par une faute originelle : celle d’avoir répondu Présent au  CCIF. Et qu’on ne nous chante pas qu’ils se seraient, les malheureux, égarés. Se retrouvant, à 3 jours de la remise des Prix de la Laïcité, à défendre une religion pour dénoncer un supposé racisme. Défilant de facto pour cet islam politique qui teste chaque jour un peu plus notre République.

    Feue la Gauche. Bonjour l’indécence et l’imposture

    Feue la gauche. Défilant aujourd’hui aux côtés de tous les extrémistes de l’islam. Réclamant pour une religion un statut d’exception jamais octroyé à une autre, quelle qu’elle fût.

    Ils nous parlent, les signataires de cette tribune, de la dignité des musulman·es jetée en pâture, désignée à la vindicte des groupes les plus racistes qui occupent désormais l’espace politique et médiatique français, de ces compatriotes musulmans que nous aurions déshumanisés et stigmatisés, faisant d’eux des terroristes potentiels ou des ennemis de l’intérieur, de ces victimes montrées du doigt, insultées, menacées physiquement, ciblées de manière inacceptable, devenues bouc-émissaire de notre société, ils nous disent leur dignité jetée en pâture, ils nous content des projets de lois liberticides, des agressions physiques de femmes portant le foulard, des attaques contre des mosquées ou des imams attaques allant même jusqu’à la tentative de meurtre, ils osent même évoquer ce climat pestilentiel et menaçant qui s’installe en France. Clémentine Autain ne craignant pas de dénoncer ce silence qui tue, et Jean-Luc Mélenchon osant nous exhorter à faire preuve d’amour et à montrer qu’il n’y a pas, pour nous, de Français qu’on tînt à part.

    Ça ressemble à une farce. Sinistre. Ils sont là. Aux côtés des escrocs de l’islamophobie. Des assassins de Charb. Ils ont épousé la stratégie de Youssef al-Qaradâwî qui professa que l’islam entrerait en Europe par la guerre et par l’épée.

    Cette imposture et ces imprécations, oublieuses de l’extraordinaire résilience dont fit montre le peuple français, ne cédant en rien à la tentation raciste ou aux dérapages antimusulmans, se doublent d’une offense indécente aux victimes de Toulouse, de Montauban, de Nice, Paris, Strasbourg, Marseille, Villeurbanne, et autres Saint Etienne du Rouvray. A tous ceux-là, indistinctement assassinés. Les escrocs du 10 novembre font fi des profanations d’églises, de l’extermination des Chrétiens d’Orient, de la violence subie par la communauté asiatique, des assassinats de Juifs : ils se lèvent pour … l’islamophobie.

    On ne remerciera jamais assez la gauche du renoncement, la gauche du déshonneur, la gauche de la honte, celle qui abandonna la laïcité, celle qui ose encore nous donner des leçons de morale, mais encore son relai, cette indicible bienveillance médiatique qui contribua à dissimuler l’horreur de l’islamisme radical, toute occupée qu’elle était à promouvoir le concept d’islamophobie, ce gloubi-boulga de l’antiracisme dévoyé et de la douleur fantasmée, trop intéressée à ouvrir les micros à Lallab et autres associations discutables. Ces escrocs, répétons-le, qui n’eurent de cesse que d’assimiler la moindre critique de l’islam à une attaque raciste contre tous les musulmans, alors même qu’un rapport de la Place Beauvau note que jamais depuis 2010 les actes antimusulmans n’atteignirent le niveau d’aujourd’hui.

    La tache indélébile sur le front des marcheurs du 10 novembre

    Pour rappel, que nous fûmes silencieux, au cœur de l’été, lorsque Mamoudou Barry fut, parce que noir de peau, assassiné.

    Pour rappel encore, qu’il est lourd, le désintérêt face au sort réservé à l’assassin de Sarah Halimi, alors même que l’on apprend aujourd’hui que le Procureur général se range aux côtés des conclusions ubuesques de la Juge Ihuellou…

    10 novembre 2019. Comme ils doivent, à raison, se réjouir, les salafistes et autres frères musulmans, et comme ils doivent être marris, un Boualem Sansal et un Kamel Daoud. Comme ils doivent perdre espoir, les musulmans laïques.

     

     source: tribunejuive.info

     

     

     

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