• • bedeau

    Lundi 24 Mai 2021 à 21:09
    

    @ Jakob...!

    Comme je disais à Fredi M. sur un autre billet, il va falloir s'y faire...

    Tiens...

    Je me souviens, il y a maintenant quelques plusieurs années, je rechignais à acheter (justement) un téléphone portable de crainte de me sentir avec un (sans) fil à la patte, toujours (ou presque) et partout (ou presque)... et puis je m'y suis mis, comme tout le monde (véritablement), sans joie ni déplaisir, comme tout le monde (ou presque)... C'est bien pratique, finalement, qu'on se dit.

    Et puis, il y a a peu, je rechignais à acheter un smarteufône, n'en voyant pas complètement l'utilité, mon vieux NOKIA C2, me permettant à la fois de passer des appels et d'en recevoir, ce que je demandais à un téléphone portable ou pas, tout en demandant à mon appareil-photo (numérique, quand-même...!) de me permettre de prendre des photos et à mon PC de surfer sur le Ouaibe et de recevoir et envoyer des mails, et de trier mes spams...et je m'y suis mis, comme tout le monde (véritablement) sans joie ni déplaisir.

    Les djeun's n'auront pas ce type d'hésitations : quelques propagandes campagnes d'information bien faites, et hop, ils vont se ruer chez le premier tatoueur-implanteur RFID venu pour faire comme, ou faire avant, ou faire mieux que les copain·pine·s

    C'est la vie.

     

  • Number Six

    Lundi 24 Mai 2021 à 22:31

    Ce n'est pas la vie, c'est la soumission consentie, la servitude volontaire.

    C'est pour cela qu'on ne doit pas commencer. Au premier portatif, j'ai vu la laisse et je l'ai refusée -- j'ai ensuite prêché dans le désert ; j'avais quand même raison.

    Finalement, les crapules de Bruxelles et autres ejusdem farinae ont raison, avec leur immonde stratégie des petits pas : ça marche. Chaque concession entraîne la suivante, qui entraîne la suivante...

    Je ne jette pas la pierre à ceux qui cèdent ou qui suivent ; j'aimerais simplement pouvoir continuer à rester à l'écart de tout ça, mais apparemment, le système ne supporte pas l'idée qu'on ne soit pas son esclave.

    By hook or by crook...

  • bedeau

    Lundi 24 Mai 2021 à 23:05
    

    @ Number Six....

    Je suis bien d'accord... même le téléphone fixe pouvait, à ses débuts, être considéré comme une intrusion... et ne parlons pas du poste de télévision du salon (dans le tout début de  "La fin d'un monde", Patrick Buisson en fait un procès sans concession)

    Et puis, où est la frontière réelle et significative entre un téléphone portable, un smartphone, une tablette ou un ordinateur portable ou de bureau ?

    Où est elle entre une carte SIM ou un GPS ou votre carte bancaire et votre carte Vital, et une puce RFID ? (revoir le premier article de cette mini-série) 

    Par contre, je crois savoir où elle est entre un "esclave" à l'insu de son plein gré, et un "esclave" qui a (plus ou moins) conscience de son état. (avis personnel, spontané et nocturne à vérifier...)

     

  • Number Six

    Lundi 24 Mai 2021 à 23:57

    L'ordinateur personnel n'accompagne pas son possesseur partout, et quand on sait le programmer, on n'y voit pas un objet magique, puisqu'on le contrôle -- surtout s'il n'est relié à rien. On peut encore (pour peu de temps) refuser la carte bancaire. Et tout ça, c'est quand même à cause d'individus qui n'ont jamais réfléchi une seule minute au prix de leur esclavage. Les naïfs qui rappellent "nous sommes 99% et eux 1%" n'ont pas tort ; ils négligent simplement le fait que ces 99% sont une addition théorique de minuscules fractions incapables de s'élever à une vision générale de la situation, d'où l'assurance d'une défaite complète : brouillard brownien d'abrutis contre un petit nombre déterminé, servi par des collabos exécuteurs des basses oeuvres, à commencer par les milichiens.

    L'esclave qui a conscience d'être esclave reste un esclave ; c'est même sans doute un motif supplémentaire d'amusement pour les maîtres. L'être humain moyen n'est pas fait pour la liberté, ce qui condamne d'ailleurs un certain nombre d'illusions théologiques.

    Bon, maintenant, va falloir attendre l'effondrement d'Internet et de tout le reste. Mauvais décor, mauvais acteurs, mauvaises répliques, mauvaise pièce, mauvais metteur en scène, mauvais spectacle.

     

  • bedeau

    Mardi 25 Mai 2021 à 11:17
    

    @ Number Six...

    Bon.... Je ne sais pas....

    Mais, par exemple, si l'être humain (même moyen) n'est "pas fait pour la liberté", comment peut-il "réfléchir au prix de son esclavage" ? comment, en n'étant "relié à rien", peut-on avoir conscience de sa liberté en opposition au reste de la société ?

    Dans le domaine de la fiction, des personnages comme John Drake ou Winston Smith sont-ils des "révoltés" ou des "idiots utiles" du système ?

    Pourquoi redouter ou dénoncer une enième chaine de plus ou un barreau supplémentaire ?

    J'ai bien conscience d'être assurément à côté de la plaque, mais ce sont les quelques réflexions qui me viennent spontanément (et tardivement) à l'esprit.

     

  • Fredi M.

    Mardi 25 Mai 2021 à 11:23

    Ben ne vous la faites pas piquer votre moto !

  • Number Six

    Mardi 25 Mai 2021 à 12:09

    @bedeau : Si le lambda moyen n'était pas, justement, un lambda moyen, il utiliserait sa tête pour autre chose que l'affubler d'une casquette et d'écouteurs. Comme le disait Bergier, la différence entre le surhumain et l'humain, c'est que le surhumain est un humain qui pense. On voudrait ne pas éprouver du mépris et du dégoût pour les moutons auxquels on ne veut aucun mal ; et leur comportement y oblige. Pas même le sursaut de dignité personnelle qui dirait : "Je cède à la force, mais à la première occasion, je vous sauterai à la gorge". Les abrutis lisent Le loup et le chien, et approuvent le bon chienchien. Ils ne méritent ni Vigny ni La Boétie ni Spooner ni Ted K.

    On tolère déjà trop de barreaux et de barbelés, depuis trop longtemps. Ceux qu'on ajoute aujourd'hui seront définitifs, grâce aux moyens techniques contemporains ; c'est une sacrée différence par rapport aux temps d'avant. C'est la fin des faux papiers et des faux ausweis. On ne négocie pas avec un automate, et on ne modifie pas si facilement un code source, même quand on y a accès. Quant aux hackers géniaux façon Birkoff, Hardison ou celui de V pour Vendetta, ils n'existent que dans les feuilletons et films.

    Mais puisque la masse veut être asservie, qu'elle le soit ; puisque le bétail veut sa muselière, qu'il la garde. Pour le reste, voir Bonnal, passim.

    Shields up.

     

  • bedeau

    Mardi 25 Mai 2021 à 14:07
    

    @ Number Six...

    Par définition, me semble t-il, il y a nécessairement (heureusement ? malheureusement ?) davantage d'humains que de sur-humains (et que de sous-humains...?!), il doit bien exister quelque-part une courbe de Gauss pour illustrer cette répartition. Je dis ça, j'en sais rien. Et puis faut-il faire avec ? ou sinon comment ?

    Mais le débat risque d'être dépassé rapidement grâce à l'arrivée imminente des trans-humains et/ou des post-humains, si je ne me trompe...

    C'est la vie (  ...!)

    

     

Vous semblez filer un mauvais coton, vous devriez vous tester.

• • bedeau

    Lundi 24 Mai 2021 à 21:15
    

    @ realist...

    Plusieurs personnes parlent de "jaune"...

    Il y aurait différentes couleurs  à distinguer ?

    (j'aurais dû acheter un écran couleurs -comme tout le monde ou presque- avec mon PC évoqué ci-dessus...)

     

• • bedeau

    Lundi 24 Mai 2021 à 21:37
    

    @ Jakob...!!!

    Qu'est ce que je disais !!!  

     

     

     

"Accepter volontairement ou sans le savoir", c'est d'un français étrange pour "accepter ou subir à son insu". Jean-Pierre Petit n'avait pas tort, qui voyait, voici plusieurs années dans un article où il évoquait le film "Alerte !", dans l'administration d'un vaccin le moyen idéal pour pucer les populations d'abrutis. Impossible hélas de retrouver la page sur son site où presque tous les anciens articles semblent avoir disparu, qui renvoient maintenant à des liens sur son disque dur.

Faut-il accepter d'être considéré comme du bétail par les salauds au pouvoir, et sinon avec quel modèle de puce ?

Et ces gens osent condamner le fascisme dont ils sont les plus parfaits représentants !

• • bedeau

    Lundi 24 Mai 2021 à 22:43
    

    @ Faux dilemme...!

    Je ne connaissais pas Aaron Russo...

    Ni, bien sûr, cette vidéo du début des années 2000 (réactualisée et "illustrée" d'exemples) dans laquelle il mettait en garde contre L'esclavage absolu avec l'implantation d'une puce RFID 

     

    Un sujet d’actualité, d’une gravité absolue, qui va inexorablement nous mener à l’état d’esclaves 2.0 dans une dictature 2.0 elle aussi, au raffinement extrême…

     

     

Fichés, nous le sommes déjà par ceux qui nous gouvernent: carte vitale, impôts, sécu, etc. Ce qui devient plus grave c'est de l'être clandestinement (à l'insu de notre plein gré) par des entreprises ou des organismes dont on ignore les mobiles.

• • bedeau

    Mardi 25 Mai 2021 à 12:45
    

    @ Pangloss...!

    Ce sont déjà des entreprises ou organismes dont on n'ignore pas les mobiles qui nous surveillent. Passons sur les cookies et autres spams qui sont devenus de fidèles compagnons de tout internaute dont toutes les préférences politiques ou commerciales son  quasiment du domaine public, si vous avez parfois l'intention de voter Marine Le Pen ou pas et si vous préfèrerez la pizza au chorizo plutôt que celle au saumon...
    
    

    Exemple moins banal : la société (américaine) IQVIA qui a fournit "gracieusement" un logiciel de logistique à plusieurs milliers de pharmacies française, en échange de quoi, à chaque passage en caisse et présentation de votre carte Vital la société reçoit toutes vos coordonnées médicales : n° de SS, nom des médecins traitant, votre état de santé et vos pathologies ainsi que vos traitements en cours...

    Sans parler du marché de 3 millions d'euros passés par le premier ministre et ses services avec des sociétés privées dont certaines étrangères (irlandaise et luxembourgeoise) pour surveiller ce qui se trame sur les réseaux sociaux, eux-mêmes étrangers et dont on ne peut pas ignorer les mobiles, pas seulement bassement commerciaux, si on se fie aux nombres de comptes bloqués ou supprimés pour cause de politiquement et sociologiquement incorrect.

     

     

     

Moi, je plains sincèrement ceux qui devront surveiller l'humanité dans son quotidien et surtout son intimité. Faudra prévoir les seaux à dégueulis à côté de l'écran car quand ils vont découvrir toutes les bassesses et les saloperies (en mode gros plan) qui se commettent derrière les murs, aussi dépravés soient-ils, ils ne pourront pas supporter.

• • bedeau

    Mardi 25 Mai 2021 à 13:04
    

    @ Le Page...?

    Rassurez-vous, il y aura des algorithmes très performants pour ça (du style de ceux qui censurent des pages Facebook représentant croix et calvaires sur le site d'un village breton... à cause de la presque nudité du Christ sur la croix et/ou de la violence latente contenue dans une crucifixion),

    De plus, il n'est pas certain que les plus dépravés soient ceux que l'on croit. Comme le dit si justement  et prophétiquement Attali  "Et la vraie liberté.../...ce sera le droit de ne pas être branché..." (c'est vrai que tout dépend à quelles sortes de petits plaisirs  ils consacreraient cette liberté hors-réseau ...)

     

Pour une fois qu'il dit quelque chose de pertinent celui-là...

• • bedeau

    Mardi 25 Mai 2021 à 13:40
    

    @ Fredi M....!

    On devrait écouter plus souvent et plus attentivement ce que dit Jacques Attali...

     

    Les services d'éducation, de santé, de souveraineté seront ainsi progressivement remplacés - comme ce fut le cas avec les transports, les services domestiques, la communication - par des machines produites en série ; ce qui ouvrira, une nouvelle fois, de nouveaux marchés aux entreprises et augmentera la productivité de l'économie. Comme il s'agira là de toucher à des services essentiels à l'ordre social, constitutifs même des États et des peuples, cela modifiera radicalement les relations à l'imaginaire individuel et collectif, à l'identité, à la vie, à la souveraineté, au savoir, au pouvoir, à la nation, à la culture, à la géopolitique. Là se situe la plus profonde révolution qui nous attend dans le prochain demi-siècle.

    • Une brève histoire de l'avenir, Jacques Attali, éd. Fayard, 2006 

     

    Puis, vers 2050, le marché, par nature sans frontières, l'emportera sur la démocratie, institutionnellement circonscrite à un territoire. Les États s'affaibliront ; de nouvelles technologies nanométriques réduiront les consommations d'énergie et transformeront les ultimes services encore collectifs : la santé, l'éducation, la sécurité et la souveraineté […] Chacun n'y sera plus loyal qu'à lui-même ; les entreprises ne se reconnaîtront plus aucune nationalité ; les pauvres constitueront un marché parmi d'autres ; les lois seront remplacées par des contrats, la justice par l'arbitrage, la police par des mercenaires. […] Des compagnies d'assurances, devenues régulateurs du monde, y fixeront les normes auxquelles devront se plier les États, les entreprises et les particuliers. Des organismes privés de gouvernance veilleront, pour le compte de ces assureurs, au respect de ces normes.

    • Une brève histoire de l'avenir, Jacques Attali, éd. Fayard, 2006 

     

    Je suis pour ma part en tant que socialiste contre l'allongement de la vie. (...) L'euthanasie sera un des instruments essentiels de nos sociétés futures dans tous les cas de figures. Dans une logique socialiste, pour commencer, le problème se pose comme suit : la logique socialiste c'est la liberté et la liberté fondamentale c’est le suicide ; en conséquence, le droit au suicide direct ou indirect est donc une valeur absolue dans ce type de société. Dans une société capitaliste, des machines à tuer, des prothèses qui permettront d'éliminer la vie lorsqu'elle sera trop insupportable ou économiquement trop coûteuse, verront le jour et seront de pratique courante. Je pense donc que l'euthanasie, qu’elle soit une valeur de liberté ou une marchandise, sera une des règles de la société future

    • Entretien avec Jacques Attali L'Avenir de la Vie, Michel Salomon, éd. Robert Laffont, 1981 

     

                                            

     

     

     

     

     

     

  • Fredi M.

    Mardi 25 Mai 2021 à 13:46
    

    Ben là par contre il me fait peur...
  • Fredi M.

    Mardi 25 Mai 2021 à 13:47
    

    Ben là par contre il me fait peur...
  • bedeau

    Mardi 25 Mai 2021 à 14:09
    

    @ Fredi M...

    Rassurez-vous, la peur n'évite pas le danger.

     

  • bedeau

    Mardi 25 Mai 2021 à 14:10
    

    @ Fredi M..?

    A ce point-là ?