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des femmes bien en chaire
Le poète a encore plus raison que ça: la femme est l'avenir de Dieu
(nom de Dieu !)
Nadia et les Évangiles ...
"Les Inrocks" [1] étaient fous d'elle... "Nadia Bolz-Weber, portrait d'une pasteur punk".
...et il y a de quoi, semble t-il, selon leurs critères personnels.
Enfant rebelle née dans une famille de chrétiens fondamentalistes du Colorado, elle rejette très tôt la religion "trop contraignante" (selon elle).
Peu à peu, elle va connaitre la rue et succomber au(x) sexe(s), à la violence et à la drogue (moins "contraignante", peut-être, que la prière familiale du soir ?) jusqu'à ce que sa santé se dégrade de façon dramatique.
Alors, soudain, elle se rend compte que la religion pourrait (re)devenir une source d'espoir: déjà que ses amis lui demandaient, comme ça,presque pou rigoler, de célébrer quelques cérémonies de mariage ou d'enterrement.
Elle décide d'entrer au séminaire et, à sa sortie après plusieurs années d'étude, elle crée sa propre congrégation "The House for all sinners and saints" ("la maison de tous les pécheurs et les saints") pour "ses" gens (marginaux, oubliés, alcooliques, drogués, jeunes en rupture, gays et lesbiennes... ); cependant, d'après certains témoins, on verrait également, parfois, sur les bancs de son église, des fidèles en costumes-cravates et jupes plissées... mais c’est toujours à coups de "fuck", "bullshit" et "dudes" qu’elle fait entendre la Voix du Seigneur.
Elle se dit certaine que François (le pape catholique apostolique et romain) est fan de sa congrégation; exemples : "Dans sa paroisse, tout le monde peut recevoir l’eucharistie, quelles que soient ses convictions, ses pratiques et ses croyances..." et "La communauté qu'elle sert, accueille près de deux tiers de personnes LGBTI" et "elle est de tous les combats pour l'accueil des migrants".
Et "l'Accueil radical (pour une Eglise inclusive)" [2] ne tarit pas d'éloges à son sujet.
"...de mon point de vue, les personnes LGBTI n’ont pas besoin de l’Église. C’est l’Église qui a besoin de ces personnes. Pour être vraiment corps du Christ, entièrement."
Et c'est pas tout, toujours aux Etats-Unis, dans la célèbre série "on se ressemble grâce à nos différences" (© Nelson M.):
Ani et le Coran...
Le magazine "Cheekmagazine" [3] (un "podcast conversationnel, générationnel et féministe"™) a trouvé une autre perle rare:
Ani Zonneveld est l’une des rares femmes imams dans le monde. Cette Malaisienne installée à Los Angeles est convaincue que la pratique de l’islam est à réinventer pour mieux se rapprocher du Coran.
Ani Zonneveld, était venue aux États-Unis faire ses études, et n’en est jamais repartie... elle s’est rapprochée de sa religion d'origine (l'islam "traditionnel" ) après les attentats du 11 septembre 2001: elle a compris à ce moment-là à quel point l’islam était méconnu, à l’intérieur comme à l’extérieur de la communauté musulmane.
C'est à cette époque qu'elle a tenté de sortir un album de "pop-islamic" pour démontrer que les musulmans sont des gens modérés...
Pas découragée par cet échec, elle fonde en 2006 une communauté appelée "Muslims for progressive values" dans laquelle "l’égalité est au cœur de toutes les démarches, que ce soit entre hommes et femmes, gays et hétéros, musulmans et non musulmans" et, en véritable imam(·e), elle dirige les prières, organise les jeûnes et célèbre régulièrement des "nikâh": des mariages religieux entre des femmes musulmanes et des hommes non musulmans...
C'est tout pour aujourd'hui...
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Commentaires
C'est de la faute des occidentaux si l'islam prospère aujourd'hui, ils se mette tous à quatre pattes pour les imiter!
@ Liviaaugustae.
De toute façon, par sa nature conquérante et guerrière, l'islam va conquérir le monde. C'est une question de temps (dans quelques décennies ou dans quelques années...) et de durée (pendant plusieurs siècles - cf. "al andalous"- ou pour l'éternité)
Les changements de mentalité survenus dans les années 60 ont permis l’avènement et l’accélération de cette transformation de notre société, par l'abandon et le reniement de nos valeurs: "Vatican II" (et sa suite) et "mai 68" s'en partagent les responsabilités.
Il est pratiquement impossible de faire machine arrière, et infiniment difficile de ralentir ce changement.