• black & yellow-blocs of JUNKER

    Black & yellow-blocs of Junker...

    un titre volontairement provocateur, et pourtant

    Les Gilets Jaunes sont de toute évidence et sans conteste possible, à l'origine, des gens raisonnables et profondément sympathiques, et leurs revendications essentielles étaient d'un tel bon sens et d'une telle évidence qu'on se demande pourquoi on n'y a pas pensé plus tôt, avec la même volonté d'aboutir...

    Mais... Il serait bon, parfois de faire le point ... Mobilisant (comme par hasard) toutes les ressources médiatiques déjà passablement partisanes de notre pauvre hexagone macronien, ils laissent les mains plus libres que jamais à un pouvoir qu'ils souhaitent affaiblir ou déstabiliser. La présidence, le gouvernement et l'assemblée présumée nationale ont les coudées plus franches qu'ils ne le l'espéraient pour prendre les mesures qu'ils souhaitent, sans provoquer de réaction, et le président lui même verrait sa côte de popularité attendre des sommets jamais égalés, grâce à sa volonté de fermeté politico-économico-libérale et, en même temps©®, à sa hâte nouvelle, tardive et un peu forcée d'être à à l'écoute du bon petit peuple.

    Parmi les cadeaux offerts sur un plateau au premier de cordée hexagonien des progressistes européanistes

    - renforcement de la politique sécuritaire de l'Etat avec des lois "d'exceptions" franchement liberticides, "justifiées" par les violences et les exactions commises -souvent impunément- dans leur sillage...

    - manipulations de l'opinion publique en voulant faire passer tous les g.j. pour des voyous, des casseurs ou des pillards, alors qu'ils sont soigneusement fouillés et contrôlés au début de chaque manif. et que black-blocs et  autres "antifas" semblent surgir du néant à la fin, casqués et armés...

    - justification d'une main-mise inédite et accrue du gouvernement sur la presse (toute la presse...) et sur les réseaux sociaux et de répressions contre certains militants qualifiés d'ultra-droite 

    - faillites annoncées d'artisans locaux et de petits commerces indépendants et de proximité, au bénéfice des grandes enseignes et des lobbies (et laissant présager par voie de conséquence, une recrudescence, en centre-villes, de guichets bancaires et d'assurances inutiles, et d'épiceries 7/7 24/24 ou de kebabs pour le plaisir de nos chances pour la France)

    - réformes budgétaires de la politique de Santé Publique, supprimant certains "petits" hôpitaux de proximité et les médecins libéraux bientôt obligés de se mutualiser au sein de "Communautés Professionnelles Territoriales de Santé", astreints à un nombre de consultations quotidiennes souhaité.

    - réformes de l'Education Nationale qui, à l'abri derrière des alibis fallacieux de drapeau tricolore et d'hymne national prépare une baisse sensible de moyens financiers et n'envisage que timidement de restaurer l'autorité des maîtres face aux dérives... communautaristes

    - silence radio (et télé) sur les problèmes liés aux flux migratoires, à l'accueil des clandestins, au "regroupement familial", au coût exorbitant des différentes aides sociales et médicales dont les "souchiens" sont souvent exclus.

    - silence (cf. ci-dessus) sur les problèmes liés à l'islamisation galopante de certains territoires depuis longtemps perdus de la République, sur l'antisémitisme, la christianophobie et le racisme anti-blanc

    - discrétion maximum sur les conditions de "rapatriement" des 150 djihadistes dits "français" et sur leurs conditions d'accueil, de détention (provisoire), de jugement, d'incarcération, etc... (et de "réinsertion" éventuelle !)

    et, accessoirement...

    - désinformation criminelle, visant à faire passer les Gilets Jaunes, dans leur ensemble, pour des factieux d'extrême-droite, présentés comme racistes et, forcément, antisémites, alors que de notoriété publique, les rares actes anti-sémites de ces dernières semaines ont eu lieu, soit en dehors des dates et des lieux de rassemblement des Gilets Jaunes et que le seul qui pourrait y être rattaché est le fait d'un musulman salafiste radicalisé, excusé par avance par l’extrême-gauche officielle islampohile (mais pratiquement aucune image concernant les nombreux actes christianophobes sur la même période)

    - génération spontanée d'une horde de candidats aux élections à venir (et plus si affinités)... candidats potentiels et inattendus parmi les Idoles des Jaunes, auto-désignés ou portés par des médias... et susceptibles de disperser les voix de l'anti-macronnerie ou, tout au moins, de donner une image caricaturale du parlementarisme qu'ils rejettent pourtant majoritairement !

    - législations quasi clandestines, concernant de nouvelles taxes et amendes et, surtout, la théorie du genre dans certains documents officiels, la reconnaissance programmée de la PMA et, à terme, de la GPA

     

    En guise de conclusion:

    Les Gilets Jaunes d'aujourd'hui, trois mois jour pour jour après le début du mouvement, n'ont pour la plupart d'entre-eux absolument rien... rien à voir avec les Gilets jaunes qui manifestaient d'une façon originale et pertinente sur les ronds-points contre l'excès de taxes et d'impôts et contre la chèreté de la vie, ceux qui restent sont désespérément et paradoxalement coincés entre deux dérives opposées mais aussi mortifères l'une que l'autre:

    - ils traînent derrière eux une horde furieuse d'antifas, de black-blocs, d'ultra-gauchistes, de casseurs, de pillards et de racailles en tout genre (y compris on vient de le voir des islamistes) ce qui permet de faire un amalgame bienvenu et certainement pas innocent...

    - ils sont à la remorque d'une petite poignée de porte-parole auto-désignés et/ou consacrés par les médias et dont certaines interventions, entre mégalomanie et paranoïa, finissent par faire du mouvement originel une farce caricaturale...

    Une permanence des occupations de certains lieux emblématique, avec ouverture de (vrais) débats -et de "contre-Grand-Débat"- aurait certainement donné de meilleurs résultats, plutôt que de s'enliser dans des défilés qui ne peuvent que tourner au cycle provocation/répression bien connu et souhaité par certain, et dans des interviews qui ne peuvent que devenir, entre deux faits-divers et la météo, des remakes en direct-live des émissions de télé-réalité pour le grand public qui, croit-on, n'en demande pas tant.

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  • Commentaires

    1
    Lundi 18 Février 2019 à 18:20

    C'est un article très riche et très dense qu'il faudrait commenter point par point. Je suis d'accord sur certains (les plus nombreux) et pas sur d'autres. Je trouve que vous avez tendance à trouver trop d'instrumentalisations, voire de machinations. Pour le gouvernement, je vois plus d'impuissance (ce qui n'est pas une qualité) que de machiavélisme.

      • Lundi 18 Février 2019 à 20:42

        Il y a forcément des imprécisions ou des erreurs de jugement dans ma tentative d' appréciation en dilettante des faits, mais pour l'ensemble, cette idée que je propose depuis un ancien article "droit-dans-ses-gros-sabots-" se retrouve, au moins en partie et sous des formes parfois très différentes sur quelques médias traditionnels qui disposent d'informations plus précises et d'analyses plus pointues. (Et qui font un peu moins dans le complotisme échevelé -qui serait, si on en croit un récent sondage, plutôt l’apanage des jeunes générations frown) Le dernier en date sur "Causeur" :

        Grand désordre national: Macron sait exactement ce qu’il fait

        Ainsi, Macron fait plus qu’utiliser ponctuellement la fracture sociale, il la met en scène. Pour l’instant, cela ne marche pas, comme le montre le sondage du Huffington Post . Mais Macron poursuit sa stratégie, toujours la même, avec beaucoup de constance. Il n’avait ni la capacité personnelle ni l’appétence pour "renverser la table" et le paysage politique, comme Mitterrand l’avait fait en son temps. Tout en faisant semblant de pacifier, il doit donc continuer à souffler en réalité sur les braises. C’est sa seule chance de s’en sortir.

        Pour cette raison, je ne crois pas que Macron soit vraiment "maladroit" (comme le pense Guillaume Bigot) , ni qu’il soit "KO debout" (comme le laisse croire une récente une de Valeurs Actuelles). Rien ne serait plus faux que de penser que le président ne sait plus ce qu’il fait. Au contraire, sa ligne est extrêmement claire. Lorsqu’on a réussi à atteindre la présidence de la République, on est capable d’analyses froides, et on maîtrise parfaitement le choix de ses mots. Maladresse ou naïveté, non, vraiment, ça ne colle pas. Fourberie et manipulation, là, c’est autre chose… Mais maintenant, avec ça, on va où ?

        Je n'arrive pas à imaginer qu'un homme aussi brillant (c'est un fait dans sa carrière de banquier international et dans les postes gouvernementaux qu'il a exercés), disposant de tant de moyens financiers et médiatiques et soutenu par de nombreuses relations mondialement influentes puisse être taxé d'incompétence. Sinon,il n'aurait pas été choisi, courtisé puis quasiment imposé, et finalement élu de façon aussi, "triomphale" qu'incertaine et inattendue.

    2
    Lundi 18 Février 2019 à 19:55
    Pangloss

    Ben oui! :-(

      • Lundi 18 Février 2019 à 20:57

        Il fallait que ce soit dit cool !

        Mais, en même temps, je me demande comment concilier ma petite analyse personnelle avec la psychanalyse argumentée du médecin italien qui voyait en Macron un psychopathe pervers narcissique et celles, souvent justifiées, de Michel Onfray ou Emmanuel Todd (par exemple) qui le comparent avec certaines raisons à un sale gosse d'enfant-roi !

        (parfois, je me demande quelle idée j'ai eu d'ouvrir ce blog, un peu en réaction à la                  d'élection prévisible de ce           de président à la                      ?)

    3
    Mardi 19 Février 2019 à 20:44
    Pangloss

    On peut être brillant et mégalomane, enfant gâté, autoritaire etc.

    On n'arrive pas au pouvoir en étant un brave garçon.

      • Mercredi 20 Février 2019 à 12:00

        C'est pas faux...

        Peut-être même que c'est devenu la condition indispensable, au détriment de l'altruisme, de l’honnêteté, de la compétence et de la rigueur ?

        Va savoir...

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