Oui.

• • bedeau

    Lundi 6 Juin 2022 à 19:49
    

    @ Pangloss...!

    C'est finalement plus pitoyable que scandaleux que la pensance-bien, sans aucune raison, ait fait un paria total de Renaud Camus, transformant un des derniers aristocrates érudit et talentueux en un raciste criminel, à cause d'un seul livre, non lu ou sciemment mal interprété sur plus de 150 ouvrages de toutes sortes 

     

    (voir "j'ai lu... je lis", dans la colonne de gauche)

     

Oui et non, car on ne peut pas être et avoir été en même temps.

• • bedeau

    Lundi 6 Juin 2022 à 21:57
    

    @ Dr WO...?

    Je ne vois pas où est la contradiction ?

    Le texte complet, extrait de "La grande déculturation" (que je n'ai pas lu, celui-ci...) est peut-être plus explicite :

    " Se cultiver, c’est se rendre inégal à soi-même. C’est aussi -mais ce point est déjà beaucoup plus difficile à faire admettre en société hyperdémocratique (laquelle n’est en aucune façon, précisons-le une fois de plus, l’achèvement suprême, le couronnement, l’épitomé de la démocratie politique, mais sa transplantation impérialiste dans des domaines qui lui sont étrangers)- c’est aussi se rendre inégal aux autres, à ceux qui sont moins cultivés : non pas certes inégal juridiquement, mais culturellement ; non pas en droit, mais en esprit.

    " Il n’était pas sans importance qu’on parlât jadis, et il est significatif que le terme soit à peu près tombé en désuétude (peut-être à cause des ses relations déplaisantes avec l’élevage) d’élever les enfants ; et d’enfants et de personnes plus ou moins bien ou mal élevés. J’aime mieux retenir les liens suggérés, ou mis en avant par le terme, avec l’élévation. Se cultiver c’est s’élever, apprendre à voir les choses et le monde de plus haut. "

    Si vous vous interrogez sur la culture, son sens actuel, ses ersatz et ce, sans pensée toute faite, ce livre sera une fenêtre ouverte sur une vision, avec une lumière inhabituelle, de la culture actuelle, spécialement Occidentale. Une vision politique sans être politicienne, réfléchie, qui parle d'élévation, de distance et dépoussière les lieux-communs d'un mot galvaudé, reflet d'un abandon de l'effort et de la pensée. Des mots galvaudés dont l'auteur maitrise l'usage, expliquant que la *culture* actuelle n'est que divertissement 

     

    NB. sinon, il y a une fameuse boutade, attribuée à Pierre Dac et/ou à Pierre Doris et/ou à Coluche... en parlant d'une  connaissance "ayant été et étant toujours aussi... etc..etc... ", que je m'abstiendrais de compléter ou préciser pour ne pas paraître insolent ou irrespectueux