Universités d'été de Pharmaceutiques.

" Comme chaque année, sensiblement à la même époque, les 14, 15 et 16 septembre 2006, des patrons de laboratoires pharmaceutiques, des lobbyistes, des hommes politiques... tous les grands acteurs du secteur de la santé étaient réunis à Lourmarin dans un lieu privé, malheureusement interdit aux journalistes..."

Comme chaque année... Sauf en 2020.

Et là, c'est quand même ballot.

En pleine éclosion inaugurale de la Grande Grippe, au moment où le Monde avait le plus besoin de cette saine collaboration entre des scientifiques es-spécialistes de la santé publique et les responsables politiques de la même chose !

Il faut dire qu'à cette époque, on manquait cruellement de masques anti-postillons (et que les rares disponibles sur les marchés officiels ou parallèles pouvaient se révéler inutiles voire dangereux) et de gel virucide ; de plus le protocole des gestes-barrière n'était pas encore bien établi (comment se saluer : en se tapotant mutuellement le coude, ou en se courbant en joignant les mains ? quelle distance de sécurité entre les participants : 1m., 1,5 m., 1,2 m. 15 m., 40 cm. ?). Mais c'est vrai que des précautions élémentaires devaient être rapidement prises pour tenter de sauver celles zet ceux indispensables qui, à terme, devaient sauver la population planétaire. Mais quand-même, pour des professionnels, ça surprend !

Heureusement, je crois savoir que (au moins en Macronie fabiusiste) une société étazunienne de "strategy conseilling" s'est portée volontaire pour s'intermédiairiser entre les chercheurs ou les trouveurs des laboratoires, les ministres et les hauts manitous ou dignitaires de la santé publique et privée, et les experts conseillers scientifiques indépendants nommés par les décideurs eux-mêmes avant qu'ils ne prennent leurs décisions.

On a eu chaud.