Quand les mots "honneur", "courage", "patriotisme"... avaient (mais retrouvent parfois, quelque-part...) un sens, une signification...
Alexandre Vassilievitch Koltchak
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Alexandre Koltchak était un officier de marine et océanographe russe. il a participé à plusieurs expéditions polaires pour l'Académie des Sciences de Russie. Après ses exploits militaires pendant la guerre russo-japonaise de 1904-1905, il participe à la rénovation de la flotte russe et est nommé vice-amiral en 1916, il est à 42 ans le plus jeune vice-amiral de l’histoire de la marine impériale. Le 4 novembre 1918, Koltchak devient ministre de la Guerre et de la Marine du Gouvernent d’Omsk, le gouvernement anti-bolchévique au pouvoir après la chute de la monarchie tsariste en 1917. Le 18 novembre de la même année il est nommé Commandant suprême de la Russie à la tête des "armées blanches" contre les "rouges". Il reçoit alors les délégations étrangères et est reconnu à l’échelle internationale comme le chef légitime de l’État russe. Le 15 novembre 1919, après de violents affrontements, l’armée Rouge entre à Omsk. Koltchak, démissionne le 4 janvier 1920. Trahi par ses alliés et abandonné par ses fidèles, il est livré aux autorités "socialistes révolutionnaires" et "mencheviques" d’Irkoutsk et fusillé le 7 février 1920. |
L'Amiral
Réalisé en 2008 par Andreï Kravtchouk ; avec Constantin Khabenski (Amiral Alexandre Koltchak), Sergueï Bezroukov (général Vladimir Kappel), Elizaveta Boïarskaïa (Anna Timireva), Anna Kovaltchouk (Sofia Koltchak), Egor Beroïev (Mikhail Smirnov), Richard Bohringer (général Maurice Janin), Viktor Verjbitski (Kerenski), Nikolaï Bourliaïev (Nicolas II)...
L'avenir d'une nation. Le choix d'un homme...
«Ce film, produit avec l’aide du ministère de la culture russe illustre bien la renaissance du cinéma de ce pays et reflète le renouveau religieux, moral et politique entamé par M. Poutine. [...] Le film ne se limite pas à nous présenter comme souvent des morts et des blessés bien proprets ni ne tombe dans l’excès inverse des jets d’hémoglobine irréalistes qui tachent les plafonds sans cacher l’horreur des combats.[...] Le film est d’une grande richesse : vie dans les mess officiers, scènes épiques (une victoire historique à la baïonnette des blancs sur les mitrailleurs rouges), scènes de prière des soldats au combat, histoire d’amour entre l’amiral et l’épouse d’un de ses officiers traitée avec des aspects moraux inhabituels dans le cinéma occidental, description des massacres d’officiers par les rouges, de l’opportunisme de certains, du rôle douteux et faible d’officiers occidentaux engagés dans la guerre civile russe..»
(Certains critiques ont trouvé que le film était autant un film dramatique autour d'une intrigue amoureuse qu'un film de guerre et d'action, dans lequel la guerre civile ne servirait que de cadre à l'histoire -et à l'Histoire...?-)
(d'après "média-presse.info")
Et, pour en savoir (beaucoup) plus... https://guyderambaud.wikia.org/fr/wiki/Alexandre_Vassilievitch_Koltchak
N.B. il semble que -à ce jour- le monument à la mémoire de l'amiral Koltchak, près du monastère Znamensky à Irkoutsk, n'ait été ni "tagué", ni déboulonné... et qu'il soit même fleuri régulièrement. | ||
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P.S. : A mes débuts de blogueur, j'avais été à plusieurs reprises invité à rejoindre un petit groupe d'"infréquentables" qui se retrouvaient régulièrement dans quelque resto parisien pour y refaire le monde et -non accessoirement- se faire une petite bouffe entre "nauséabonds", tradition maintenant abandonnée... l'un d'eux, tendance "royaliste", avait choisi ce pseudo...