C'est une courte vidéo moins d'une minute à laquelle, dans l'immédiat, je n'ai pas véritablement accordé crédit qui m'a poussé à en savoir un peu plus une info selon laquelle :
Au Forum Economique Mondial, le PDG de Pfizer, discute de la puce électronique à avaler
...tout extasié par le fait que "C'est fascinant, ce qui se passe dans ce domaine", mais en prévenant néanmoins son auditoire "Mais, bien sûr, il faudra prévoir des investissements de départ."
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On trouve facilement des infos similaires sur des sites aussi peu complotistes que "Ouest-France" :
Un médicament "intelligent" pour vérifier la prise d'un traitement
La Food and Drug Administration (FDA), l'agence sanitaire américaine, a donné son feu vert à l'utilisation d'un médicament "intelligent", qui permet de vérifier le suivi d'un traitement par les patients.
Une pilule à avaler, un capteur miniature inséré dans le médicament, un patch sur la peau. Ce triptyque permet de vérifier qu'un patient suit bien le traitement prescrit par son médecin.
La pilule, première de ce type, contient un minuscule capteur qui envoie un signal radio au patch porté par le patient. Le capteur, de la taille d'un grain de sel, est libéré une fois la pilule dissoute dans l'estomac. Les données enregistrées par le patch sont transmises au patient par son téléphone portable mais aussi (avec l'accord du patient) au médecin.
ou même "FranceInfo", dans des articles du mois de novembre 2017
Un médicament connecté pour contrôler la prise des traitements
Aux Etats-Unis, le premier médicament électronique va être mis sur le marché. Une technique qui pose de nombreuses questions.
Et si les médicaments pouvaient espionner les malades ? L'Agence américaine des produits alimentaires et des médicaments, la FDA, a approuvé le 13 novembre la mise sur le marché du premier médicament qui comprend un système de traçabilité de l’ingestion." La pilule [...] contient un capteur qui enregistre la prise effective du médicament", précise la FDA
Ainsi, le comprimé peut indiquer si le malade a bien pris son traitement –et, si oui, quand il l’a pris. Le capteur de la pilule, constitué de cuivre, de magnésium et de silice, émet un signal sonore en présence des liquides de l'estomac. Ce signal est capté par un récepteur (un patch) situé sur la cage thoracique. Ce patch transmet à son tour les informations récoltées à une application mobile. Le patient peut ainsi traquer l’ingestion de son traitement. Le patch doit être changé toutes les semaines. Le médecin traitant peut, s’il le souhaite, accéder à ce système de traçabilité sur un site Internet relié à l’application.
Alors, bien sûr, je dis ça, je dis rien...
Je n'ai aucune précision me permettant de savoir si cette technique a franchi l'Atlantique, si notre ministre de la Santé (ou son Cabinet de Conseil) ou l'ANSM l'a avalisé, ni dans quel type de médicament elle aurait pu être appliquée récemment, ni dans quel but précis, etc...
De toute façon, on nous aurait prévenus.