Des saluts nazis, des croix gammées, des emblèmes de la SS…
La cellule d’enquête vidéo du Monde en a identifié plusieurs centaines, arborés par des soldats ukrainiens sur les réseaux sociaux. Parmi les 350 soldats repérés, 200 membres de la 3e brigade d’assaut, l’une des unités fer de lance de l’armée ukrainienne.
Héritière du régiment Azov, fondé en 2014 par des militants de l’extrême droite la plus radicale et ayant acquis une grande notoriété pour son rôle dans la défense acharnée de la ville de Marioupol, la 3e brigade d’assaut avait pourtant promis de policer son image. Unité à part entière de l’armée ukrainienne, cette brigade bénéficie à ce titre d’entraînements militaires dispensés par des pays occidentaux, dont la France.
("le Monde" - 22 juin 2025)
Des bastons de hooligans néonazis aux tranchées en Ukraine, le parcours glaçant de militants d’extrême droite français
Revenu du front ukrainien, le jeune homme qui se fait appeler "Kaido" se ressource dans le nord de la France après son passage dans une unité liée à l’extrême droite radicale. A ses côtés, d’autres Français engagés, entre culte de la violence, esthétique fascisante et propagande guerrière. (à 01:08)
Selon nos informations, un militant d’extrême droite français du GUD parti cet hiver combattre, sous uniforme ukrainien, l’invasion russe aux côtés, notamment, d’autres néonazis hexagonaux, est de retour en France et se ressource sur un tracteur quelque part dans le Nord-Pas-de-Calais. Parenthèse de tourisme de la guerre ou simple pause avant de repartir se battre ? Dans ce dernier cas, selon les spécialistes interrogés par Libération, il ne serait pas le premier.
("Libé" - 1 juillet 2025)
réaction des principaux intéressés...
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