Vers une mort écologique : l’hydrolyse alcaline...
La plupart des problèmes environnementaux -changement climatique, pollution de l’air et de l’eau, extinction de masse- sont causés par des humains bien vivants, et très -trop- actifs. Pourtant, on néglige très souvent l’impact environnemental de la mort, qui n’est pas moindre. L’hydrolyse alcaline, une alternative écologique à la crémation, utilise une combination d’eau et d’hydroxyde de potassium afin de décomposer les corps sans vie. Ainsi, on se débarrasse d’un coup d’un seul du problème de la gestion des concessions funéraires, et de celui de la diffusion de gaz toxiques et autres polluants dans l’atmosphère. Outre le fait d’être moins polluant, l’hydrolyse alcaline, aussi appelée aquamation, n’utilise que 1/12me de l’énergie nécessaire à la crémation traditionnelle.
Au Royaume-Uni, une nouvelle loi en préparation permettrait aux gens de choisir une "hydrolyse alcaline" :
en clair, se faire dissoudre dans un bain chimique, puis être évacué dans les canalisations. Plus rapide, moins cher, et soi-disant plus "écolo"…