Ils sont, parait il, entre 150 et 200 ou plus...
Ils s'appellent Jean-Pierre ou Alain, Christian ou Patrick, plus rarement Mouloud, parfois Michèle...
Ils ont quitté leur ville, leur quartier, leur banlieue, leur village, leur pays pour tenter l'aventure. Pour ce faire ils ont rejoint, loin de leur patrie, l'un ou l'autre des groupes de terroristes musulmans. Daesh ou le Hamas ou le Hezbollah ou tout autre, peu importe. On les appelle des "djihadistes français", même ceux qui ont brûlé leur passeport.
Il parait que certains, suite à un de ces aléas de l'actualisé et du monde arabe contemporain seraient en grand danger. Le plus comique de l'histoire c'est que ce danger vient d'autres djihadistes tout aussi français engagés dans une autre version du même combat pour la gloire et la grandeur de Allah ! Certains seraient des héros pour avoir été plus méchants que les méchants, donc des presque gentils selon la célèbre formule : "moins multiplié par moins donne plus"
Notre gouvernement (ou ce qu'il en reste, mais c'est une autre histoire), toujours soucieux du confort et de la santé de ses "concitoyens" s'inquiète de tous les malheurs qui pourraient leur arriver. Que quelqu'un, là-bas au pays enchanteur des Mille et Une Nuits, ami d'hier ou ennemi de demain et réciproquement, pourrait leur faire du mal ou les mettre en prison.
Ils ont peur ou ils regrettent. Ou ils regrettent et ils ont peur.
Comme disait Castaner alors ministre de l'Intérieur (et des Cultes ?) en 2019 : "ces terroristes qui ont prêté allégeance à l'Etat Islamique sont des Français avant d'être des djihadistes"
Faut-il les rapatrier ? Leur offrir l'opportunité d'écrire leurs mémoires et exprimer leurs regrets ? Leur permettre de s'exprimer et s'expliquer sur BFM-TV ? Leur laisser faire ce que leur maitre d'apprentissage leur a enseigné, que ce soit à Gaza, en Syrie, ou en Tchétchénie ? Et les déclarer irresponsables, le stress post-traumatique. On en a déjà quelques uns, une centaine de plus ou une centaine de moins ça ne changera pas le sentiment d'insécurité ambiant.
Ou les laisser crever ?