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Par bedeau le 30 Décembre 2017 à 11:48
Vu sur le Ouaib, et plus spécialement sur Pauvrefrance
La mairesse de Cologne Henriette Reker, celle-là même qui après la célèbre nuit de la St Sylvestre du vivre ensemble s'était rendue célèbre en donnant des "conseils" aux femmes de Cologne en leur demandant de garder une distance "d’une longueur de bras" avec les inconnus pour éviter les problèmes espère aujourd'hui que "sa" ville "reviendra graduellement à la normale le soir du Nouvel An".
Elle n'a pas lésiné avec les moyens et pas des meilleurs qui tout au plus amuseront les migrants à qui ils devaient être destinés. En collaboration avec des artistes du pop art, des associations d'aide au migrants et avec les migrants eux-même, une campagne d'affichage a été organisée dans la ville pour la promotion du "respect" envers les femmes et les jeunes filles...ce qui de prime abord part d'une bonne intention, sauf qu'en voyant les affiches, il semblerait que les agresseurs soient des allemands, à moins bien sûr que les migrants soient devenus blonds avec des yeux bleus...? Encore un miracle de Noël.
C'est rassurant, il n'y a pas que chez nous que l'on a la culture de la connerie, tout à coup on se sent moins seul.
L'image officielle de la mairie de Cologne L'image légèrement revue par "pauvrefrance" ( Publié le 24/12/2017 à 09:50 par pauvrefrance )8 commentaires
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Par bedeau le 5 Novembre 2017 à 20:39
Le Livre des Miracles
La fin était proche
Une reproduction intégrale et fidèle du Livre des miracles, manuscrit allemand du XVIe siècle relatant des phénomènes surnaturels et qui constitue l’une des plus spectaculaires découvertes dans le domaine de l’art de la Renaissance. Mêlant histoires bibliques, folklore et visions apocalyptiques à travers d’innombrables détails d’une intensité lumineuse, voici un document captivant sur les croyances religieuses, le mystère, les prémonitions et l’imagination visuelle.
Les images, fascinantes, mêlent histoires bibliques et contes populaires, et puisent dans l’Ancien Testament et dans le livre des Révélations autant que dans les événements de l’époque contemporaine de l’auteur du manuscrit. Étoiles filantes et invasions de sauterelles, monstres terrifiants et déluges meurtriers, chaque page nous hypnotise avec des visions tantôt terrifiantes, tantôt spectaculaires, parfois même apocalyptiques.
(sur le site de l'éditeur)
(personnellement, je vous recommande spécialement la 10ème illustration...
vous la reconnaitrez facilement ! )
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Par bedeau le 3 Novembre 2017 à 20:39
Vu sur le Web...
En Nouvelle-Zélande, des personnes âgées s'adonnent à un curieux passe-temps. Quand d'autres fondent des clubs de belote, de pétanque ou de lecture, eux ont décidé de se retrouver au sein d'un "Coffin Club"— un club de construction de cercueils.
Les membres de ces clubs se retrouvent toutes les semaines, pour manger des petits gâteaux, discuter en buvant du thé et d'autres boissons chaudes... avant d'échanger sur les meilleures techniques de fabrication du futur réceptacle qui aura pour mission d'accueillir leurs dépouilles charnelles une fois qu'ils auront poussé leur dernier soupir.
C'est à Rotorua, dans l'Île du Nord de l'archipel néo-zélandais, qu'est né le tout premier « Coffin Club », en 2010. Fondé par une infirmière en soins palliatifs à la retraite, Katie Williams, le modèle s'est depuis étendu à tout le pays : on dénombre pas moins de trois autres « Coffin Clubs » rien que dans l'Île du Nord, dans les villes de Katikati, Waitakere et Hastings.
Concrètement, le but est de fabriquer soi-même son cercueil, de le personnaliser à sa guise, afin de pouvoir plus tard accueillir la Camarde comme il se doit. Vous pensez que c'est glauque ou bizarre ? Détrompez-vous : ces mamies et papis ont, au contraire, l'air de s'éclater comme jamais ! Ils se retrouvent autour d'un thé ou de petits gâteaux, et malgré la gravité du sujet, l'ambiance a l'air plutôt joyeuse et détendue.
En effet, les membres mettent en avant le fait que ce hobby, pour le moins original, leur permet de se retrouver, d'aborder le sujet de la mort de manière sereine et sans tabou, de s'entraider, mais aussi de minimiser le stress et les coûts financiers qui peuvent être liés aux préparatifs de son décès.
"À cause de mon ancien travail et de mon âge, je suis devenue une vraie pro du deuil", explique avec humour l'ex-infirmière, aujourd'hui âgée de 77 ans. "J'ai vu de nombreuses personnes mourir, et leurs funérailles n'avaient rien à voir avec le dynamisme et la joie de vivre de ces gens", regrette-t-elle.
En effet, Katie Williams explique qu'en regardant leurs tristes cercueils de bois noir, une personne extérieure n'aurait jamais pu savoir qui ces personnes étaient vraiment de leur vivant, qu'elles avaient vécu, ri, aimé de tout leur cœur. "J'ai le sentiment profond que le dernier voyage d'une personne mérite des adieux un peu plus personnels."
Et personnels, les cercueils des membres du club le sont ! Réalisés avec les conseils et l'aide des autres, ils sont 100% "fabrication maison"... Et ça a même un sacré panache!
Un cercueil "Elvis" pour une fan de la première heure
Une dernière demeure florale pour une mamie hippie
Un cercueil en journaux pour un passionné de lecture
Un dernier vol vers le Paradis, pour un mordu d'aviation
Une splendide réplique d'un ancien tramway
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Par bedeau le 22 Octobre 2017 à 20:47
Stefan Draschan, un photographe résidant en France, a trouvé de quoi bien s’amuser dans les musées. Il attend patiemment que quelques visiteurs viennent "matcher" (*) avec les œuvres d’art.
Son projet intitulé "People matching artworks" est bien simple. Il a visité de nombreux musées entre Paris, Vienne et Berlin, en faisant preuve à chaque fois d’une grande patience pour obtenir le moment parfait: celui où un visiteur contemplera un tableau alors qu’il est vêtu quasiment des mêmes couleurs et/ou des mêmes motifs que l’œuvre qu’il regarde. Parfois, la correspondance marche aussi avec la couleur des cheveux ou des barbes.
quelques photos amusantes de Stefan Draschan :
(*) pour les puristes: Le substantif anglais match et le verbe correspondant to match peuvent traduire une idée d’affront, de rivalité, de compétition (c’est en ce sens que le substantif est entré dans la langue française), mais ils peuvent aussi évoquer une idée d’harmonie. Ainsi to be a good match signifie "aller bien ensemble", et to match well, "être bien assortis, faire la paire " Comme on le voit, le français dispose de nombreux mots et expressions pour rendre compte de cette idée. On évitera donc d’employer l’anglicisme matcher en lieu et place d’"aller bien ensemble"
http://www.academie-francaise.fr/matcher
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Par bedeau le 16 Septembre 2017 à 15:56
Gilbert Garcin est un photographe français
Né en 1929, à La Ciotat (France).
Vit et travaille à Marseille."Ce n’est pas forcément moi, un double pourquoi pas ? Mais il faut le voir essentiellement comme un personnage. Ce ne sont pas des choses qui sont arrivées. On peut peut-être parler d’autofiction."
"Je pense que dans ce genre de travail, il faut avoir un certain recul. Il ne faut pas trop se prendre au sérieux. Sinon, ça embête tout le monde. Il me semble qu’il faut recouvrir tout ça d’une couche d’humour. L’auto-dérision en somme."
"J’avais commencé par un personnage qui portait un bob, et qui faisait penser à Jacques Tati, mais je trouvais que c’était un peu trop typé. J’ai fait toutes sortes d’essais avec différentes fringues. Finalement, je me suis arrêté sur un pardessus qui appartenait à mon beau-père, qui fait un personnage neutre. Un personnage un tantinet hors du temps. Il rappelle un peu les personnages que l’on voit dans les tableaux de Magritte."
"Il y a aussi un grand plaisir à créer l’illusion. Là, constamment, je trompe les gens, je leur fais croire que je photographie un paysage. Il y a un plaisir entre la modicité des moyens mis en œuvre et le résultat qui souvent évoque la réalité."
"Je pense que ce genre de travail doit tirer vers l’abstraction et si vous ajoutez des informations, apportées par la couleur, elles ne servent pas mon propos, elles n’ajoutent pas du sens et elles distraient."
Propos extraits du documentaire "Tout peut arriver – Gilbert Garcin"
A l'instar des pièces de Samuel Beckett, le décor est sur mesure, un univers en noir et blanc, lunaire et désertique au climat étrange et absurde, à la fois drôle et pathétique. le personnage, présent dans la plupart des photographies, n'est autre que Gilbert Garcin lui même, tel un pantin posant une unique question : "Alors que pensez vous de ça ?". (Babelio)
bon visionnage en cette fin de semaine-du-Patrimoine pluvieuse.
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Par bedeau le 16 Septembre 2017 à 15:55
pour les enfants (mais pas que...)
Quelques minutes de détente et de poésie. (mais pas que..)
Amis Terriens, Amies Terriennes, Han han
Regardez la boule qui roule sous nos pieds
Oh ! A des millions d'années lumière
Il n'y a rien de plus beau
Oh ! Nulle part ailleurs dans l'univers
Rien de plus beau...extraits de la chanson Chic Planète
L'affaire Louis Trio
"De Planeta" (latin pour "about a planet") est une animation courte et stylisée qui tourne autour de la naissance, de la vie et de la mort d'une petite planète, montrant toutes les merveilles qu'elle a à offrir en la suivant à travers les âges, aboutissant au triomphe de la modernité, avec toutes les conséquences qui peuvent en résulter ...
Un Président tente tant bien que mal de gouverner et de sauver sa petite planète...
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Par bedeau le 12 Septembre 2017 à 20:25
J'ai bien écrit "en marge" et non "en march..." !
Al Margen ("En Marge") est le pseudonyme d'un illustrateur argentin, originaire de Buenos Aires.
Ces dessins, décrits par leur auteur lui-même comme "le fruit d'une impulsion" et "les enfants illégitimes de son crayon" vont ravir tous les amateurs de cynisme et de satire sociale...
" Il y a des dessins qui naissent en marge. Ils naissent presque sans le vouloir. Ils naissent là, sur le côté, loin de ce qui est important. Il ne naissent pas pour plaire, ni même pour être vus. Ils naissent pour demeurer à jamais inachevés. Ils vivent avec les ratures, et ils ne méritent même pas l'effort d'être gommés.
Ils sont les fils de l'ennui, de l'inconformisme ou de la colère. Ce sont les enfants bâtards, indésirés, du crayon. Ils ne sont que des ébauches de quelque chose qui aurait pu être meilleur, mais qui fut abandonné. Ce sont des promesses non-tenues, des projets avortés. La représentation des idées abandonnée. Les déchets de l'inconscient.
Oui, mais ils sont plus viscéraux, plus sincères que tous les autres dessins... parce qu'ils n'ont ni l'obligation de plaire, ni le besoin. Parce qu'ils sont nés pour ne pas être vus. Parce qu'ils sont nés sans souci d'esthétique. Parce qu'ils sont nés sous le coup d'une impulsion, et rien de plus. Parce qu'ils sont nés pour déranger, et qu'ils montrent l'imparfait.
Mais après tout, peu leur importe... Peu leur importe, parce qu'ils vivent en marge. "
(page Facebook de l'auteur)
je viens de le découvrir, et comme je suis partageux...!
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