• Un Pape de roman.

     

    Rumeurs autour du pape François: 

    "Aujourd'hui, tous les papes sont appelés à démissionner"

    Alors que les rumeurs autour d'une potentielle renonciation du pape François vont bon train, Bernard Lecomte, expert du Vatican, explique qu'une démission est forcément à attendre. Depuis que Benoît XVI a montré la voie, les souverains pontificaux ne poursuivront pas leur mission jusqu'à leur mort au détriment de leur santé.  (https://www.europe1.fr/societe/rumeurs-autour-du-pape  - le 03 janvier 2020)

     

    Ainsi, François va démissionner... Je veux dire "Sa Sainteté"... Mais à qui, à quel patron ou DRH, un Pape peut-il présenter sa lettres de démission ? Sur quels critères sera t'elle acceptée ou refusée...? Dieu seul le sait. Et encore.

    Mais, bon, l'islamo-gauchiste (le "gaucho de la Pampa", comme l'a baptisé je ne sais plus qui...) qui a posé son vénérable cul au Vatican sur le trône catholique, apostolique et romain de saint Pierre, laisserait courir des rumeurs sur sa prochaine "démission". Une première dans l'histoire de l'Eglise, même si on compte celle de Benoît XVI qui a préféré devenir "Pape émérite" et se faire appeler "Pèlerin" plutôt que de risquer le sort de Jean-Paul Ier, et couler des jours heureux dans le monastère créé à cet effet par le successeur de ce dernier (quoique la médecine légale a fait des progrès depuis les Borgia.)

    Faudra-t-il regretter ce bon pape jésuite ? Pourra-t-on oublier sa tendance générale à mépriser, humilier et insulter les catholiques du monde entier ? Devra-t-on pardonner les liberté prises avec les rites et les dogmes admis (parfois avec un sourire entendu et indulgent, tradition oblige), par l'ensemble des catholiques ? Devra-t-on relativiser son faible niveau d'empathie, envers les chrétiens d'Orient persécutés, martyrisés, suppliciés et assassinés, tout comme son intérêt très modeste lors de l'attent    l'incendie qui a ravagé Notre-Dame de Paris (Encyclique "toucharem uno, ne alter bougeræ") ? Devra-t-on perpétuer sa fascination amoureuse presque morbide envers les migrants clandestins et les immigrés sauvages, son intérêt particulièrement bienveillant envers les musulmans, les mahométans et les islamistes, et sa passion quasi juvénile pour l'écologie "intégrale" collapsologique et pour l'avenir de la planète, en suivant strictement le rite de Ste Greta de Syndrome d'Asperger ? Et excuser sa façon de désacraliser la fonction, par des comportements ou des attitudes et des réflexions à peine dignes d'un Président de la République Française novice (tous deux formés chez les Frères jésuites, et tous deux élus dans des circonstances peu ordinaires...)

    Un Pape de roman.

     

    Un Pape de roman.

    Un Pape de roman.

       Un Pape de roman.

    En un mot: faudra-t-il regretter ce bon pape au lendemain de sa cessation de fonctions ? 

    Tout dépendra certainement de qui sera désigné sera élu pour lui succéder : un chef tribal traditionnel issu des forêts amazoniennes ou un chaman inuit ? un imam ou un mollah sub-saharien apostat de l'islam converti au christianisme ? une cardinale transgenre sous le nom de Jeanne II ?

    Et si, François décidait que "Non, ben non, réflexion faite, un pape pour quoi faire ? Les protestants n'ont pas de pape et ne s'en trouvent pas plus mal... D'ailleurs, si j'ai choisi de ne pas mettre de "I" derrière mon nom, c'est pour qu'il y'aura pas de François II, ni de François III, ni de Benoît XVII, de Jean XXIV ou de Paul VII, et encore moins de Urbain XXX... Voila... fini... les papes qui coûtent un pognon de dingue alors que tant de miséreux, etc...etc...Jésus, Marie, Joseph, Boubakar, Mamadou, Animata sont dans un bateau, Jésus tombe dans l'eau..."

    NB. un de "mes" visiteurs (le même que celui évoqué plus bas et qui se reconnaîtra) m'avait signalé que sur le blog "La lime" notre Très saint Père avait été affublé d'un chiffre très, très explicite derrière son nom :"François 0" ;-)) ...!

    Si, parallèlement, on remarque que la prophétie de Saint Malachie semble décrire François comme le 266me et dernier pape avant l'Apocalypse: "Dans la dernière persécution de la sainte Église romaine siégera Pierre le Romain qui fera paître ses brebis à travers de nombreuses tribulations. Celles-ci terminées, la cité aux sept collines sera détruite, et le Juge redoutable jugera son peuple"... (Vous dites ? "tribulations" et "persécutions"... c'est pas faux.)

    Il y aurait de quoi écrire un roman, avec une histoire pareille...

    Sauf que ce livre existe...

    Il m'a été chaudement recommandé par un de mes visiteurs, dans quelques de ses commentaires : 

    "Le dernier Pape" - Jacques Paternot et Gabriel Veraldi

    édition L'AGE D'HOMME - 1998

    Ce livre est dédié aux cardinaux qui éliront le prochain pape, en priant Dieu pour que n'arrivent pas les événements imaginés ici, à partir d'idées de manœuvres, de projets bien réels -même s'ils paraissent extravagants. Les "références", à la fin de l'ouvrage montrent que la part de fiction y est mince... [...] Il est dédié aussi à ceux qui, parmi les évêques, qui ont toléré ou couvert de leur autorité tant d'idées chrétiennes devenues folles. Et, bien sûr, à tous les catholiques, afin qu'ils ne laissent pas l'Eglise disparaître -ce qui dans un monde ou la religion reprend toute sa prééminence, marquerait sans doute pour notre civilisation le commencement de la fin.

    Nous sommes en 1999. Un nouveau pape vient d'être élu. Mais le successeur de Jean-Paul II, puissante personnalité charismatique venue du Tiers Monde, fait imploser l'Eglise....

    "... Moi, Matthieu, serviteur des serviteurs, usant pour l'ultime fois de l’infaillibilité pontificale, sous l'inspiration du Saint-Esprit, je décrète que les fonctions de souverain pontife et de cardinal prince de l'Eglise sont abolies à compter de cet instant...[...] Nos frères théologiens ont préparé l'avènement d'une église authentiquement démocratique, nous ont montré qu'il existait deux églises, celles des riches, celle des pauvres, et que la première est une église de la mort...[...] Oui, mes frères, Matthieu Ier, Dominus Pappa, Pontifex Maximus, Summus Sacerdos est mort devant vous, morte aussi l'église monarchique que mes prédécesseurs depuis cinquante ans avaient déjà beaucoup démocratisée..." 

    ...Est-ce le Dernier Pape, annoncé par les fameuses prophéties, et l'écroulement d'une institution deux fois millénaire? Le signe de la Fin des Temps? Ou s'agit-il "seulement" d'un complot à l'échelle mondiale? En tout cas, les réactions en chaîne - politiques, économiques autant que religieuses - bouleversent une planète envahie d'idées chrétiennes devenues folles. La France, déjà au bord de l'explosion sociale, est particulièrement touchée...

    Aussitôt connue cette démission très médiatisée des rumeurs circuleront rapidement prétendant que le "Frère Matthieu" s'est retiré pour méditer en ermite dans un monastère perdu dans les Andes, ou qu'il s'était secrètement converti à l'islam depuis plusieurs mois, ou encore qu'il se cache de peur d'être assassiné par des "factions rivales"...

    On remarquera, dans ce "roman d'investigation" écrit en 1998, quelques similitudes amusantes entre la fiction papale d'il y a vingt ans et la réalité d'aujourd'hui : Matthieu et François* sont les premiers papes non-européens, tous deux sont sud-américains, et l'un tient Concile au Nicaragua et l'autre synode sur l'Amazonie, tous deux sont jésuites, tous deux sont de farouches partisans de la "théologie de la libération" néo-crypto-marxiste. Et, bien sûr, et surtout, on remarquera aussi de nombreuses et troublantes similitudes entre les situations politiques, économiques, sociologiques, etc... de la France et du monde "imaginées" par les auteurs, et la situation réelle, nationale et internationale, ici et maintenant, en 2020...

    * Les érudits et les savants m'objecteront que François (ou Matthieu) n'est pas le premier pape non européen, et de me citer le premier d'entre-eux, Simon-Pierre, qui serait né au Proche-Orient et serait donc arabe, ou juif, si c'est une nationalité.

    On y retrouvera une citation de Staline : "...fondre les nations et les peuples dans un seul système économique..." qui, sortie du contexte de l'ouvrage, pourrait être attribuée aussi bien à George Soros ou aux "Pères fondateurs (américains) de l'Europe" qu'aux partisans d'un œcuménisme total "trop lent à achever une civilisation condamnée".

    On y découvrira les objectifs avoués de la Congrégation générale de la Compagnie de Jésus en 1995 : "Nous, Jésuites, nous engageons à lutter contre la domination masculine"... et la profession de foi des "féministes catholiques", la même année, qui veulent "abattre tout l'édifice de l'Eglise et remplacer la Sainte Trinité par la déesse Terre". *

    * Le pape François n'a rien dit d'autre, en juillet dernier, quand il a évoqué l'ouverture de la prêtrise aux hommes mariés et aux femmes et a expliqué comment le culte païen de Gaïa pouvait être combiné au catholicisme "amazonien" pour "vivre en harmonie avec la nature et en dialogue avec les esprits".  Tandis que par ailleurs il avait assuré l'islam de "son plus grand respect en tant que religion de paix, au sein d'une diversité des religions voulue par Dieu"...

    On y croisera des journalistes tour-à-tour et simultanément exaltés et désabusés... des évêques et des cardinaux de tous les continents, toutes les couleurs et de toutes les factions... un général en retraite ancien espion soviétique... des banquiers helvètes et des hommes d'affaire américains...  des féministes suisses qui réclament une alternance de panneaux "vélo-homme" et "vélo-femme" sur les pistes cyclables... Mais pas que... (Il ne manquait qu'une pauvre gamine un peu fêlée qui s'inviterait dans toutes les grandes conférences mondiales et au sein des institutions politiques des pays et des nations pour y blablater en insultant les "grands de ce monde", politiciens, chefs d'état, industriels, financiers... tous subjugués et prosternés devant ses petons, et qui pourrait, d'un geste du doigt ou d'un mouvement de cils faire descendre des milliers ou des centaines de milliers d'adeptes hystériques fanatisés dans les rues de n'importe quelle grande ville de la planète pour y défendre La Cause, un but qu'elle aurait choisi depuis toute petite. Ou qu'on lui aurait imposé de façon subliminale. Mais ça aurait enlevé toute crédibilité au roman. Les gens ne sont pas aussi cons pour avaler n'importe quoi...)

    On y parcourra la France, celle de Jacques Chirac à la veille de l'an 2000, encore marquée par les longues et catastrophiques grèves générales de Noël 1995... Celle aussi, mi-"imaginaire" mi-prophétique, qui voit le Front National devenir le premier parti d'opposition, et celle qui voit se constituer un amalgame improbable de gauchistes vieillissants, de Krivine à Laguiller en passant par Harlem Désir, Charles Fiterman  et "monseigneur" Gaillot (tiens, Cohn-Bendit est curieusement absent de la fête)... Celle, encore, qui se trouve aux prises avec des communautarismes insurrectionnels, au sein des innombrables "zones de non-droit" qui se sont fédérées sur tout le territoire français et se sont déclarées "nation non territoriale", ou dans la dangereuse "ceinture africaine", ex "ceinture rouge", autour de Paris... Celle qui, comme le reste de l'Europe, assiste à un raid des Frères Musulmans puissamment armés sur le sanctuaire catholique de Notre-Dame de Fatima au Portugal et, en Italie à la suprématie de plus en plus ostensible de la Grande Mosquée du Vatican sur la basilique Saint-Pierre de Rome... Mais pas que...

    Je vais arrêter là ce long article : je n'ai pas encore terminé la lecture de ce texte particulièrement dense, j'en suis actuellement à peu près à la moitié des presque 800 pages de ce volume, imprimées en petits caractères. Je me suis quand même permis quelques survols rapides de certains chapitres au titre alléchant, en évitant soigneusement les 6 ou 7 derniers pour ne pas déflorer le dénouement que je devine surprenant et respecter le déroulement et la chronologie voulus par les auteurs. Sans compter, évidemment, les fréquents recours indispensables aux 15 pages de "Références", bibliographiques, historiques ou autobiographiques citées par les auteurs dans leur introduction.

    J'espère ne pas avoir trop trahi le but que je m'étais donné à travers cet aperçu. vous avoir donné l'envie de le lire... (Pour 30 €, t'as pu rien...). Mais précisez bien à votre libraire préféré "de Paternot et Veraldi", pas Luis Miguel Rocha, ni de Edouard Brasey (mais ils sont peut-être pas mal quand même ?).

    Un dernier mot sur un autre aspect de cet ouvrage, certainement aussi important, sinon plus que l'histoire proprement dite : une (très -très...) longue lettre que le personnage principal, Eric Malone, historien des religions et journaliste d'investigation, rédige à l'intention de son fils.

    Une lettre qui rythme et explicite en partie l'action et les péripéties du roman, une lettre en forme d'introspection, de confession et de "révélations troublantes, amusantes ou scandaleuses" dans laquelle il lui rapporte quelques aspects, rarement divulgués et seulement partiellement, ou volontairement et entièrement occultés, de certains faits ou événements auxquels il aurait participé en tant qu'acteur discret ou de témoin privilégié... et à travers qui on reconnait "JP" et "GV"... Quelques exemples ? les dessous des processus de décolonisations... les mouvements de libération divers et variés... les projets de fondation de l'Union Européenne... Vatican II, la franc-maçonnerie, les cardinaux apostats et le KGB... la chute du Mur de Berlin... la guerre du Viet-Nam, ses vétérans et le flower-power... Mais pas que... 

    "Dieu ne peut pas changer le passé, c'est pourquoi il laisse ce soin aux historiens."

    Samuel BUTLER

    (page 181 du roman)

     

     

     

     

     

     

    « Drague gouinesAnonymitude princière »

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  • Commentaires

    1
    Samedi 11 Janvier 2020 à 17:04

    Je ne rentrerai pas dans cette querelle de famille

      • Samedi 11 Janvier 2020 à 20:28

        @ Dr WO...

        Dommage.

        "Le Pape est mort, un nouveau Pape est appelé à régner... Araignée ! quel drôle de nom pour un pape, pourquoi pas libellule ou papillon ?"

         

    2
    Samedi 11 Janvier 2020 à 21:22

    Une autre démission, c'est plus une religion, c'est une multinationale mais qui est le DRH qui vire le directeur général ?

      • Samedi 11 Janvier 2020 à 22:03

        @ Boutfil...

        Le problème n'est pas tant la "démission" du pape, mais ce qui s'ensuivrait éventuellement à force de triturer torturer toutes les traditions (civiles - sociales, morales, éthiques, etc... - ou religieuses) . C'est ce que  Paternot et Veraldi ont tenté (et réussi) dans leur roman quasi prémonitoire (si il n'était pas aussi sérieusement documenté)..Et passablement inquiétant.par son réalisme implacable.

         

    3
    Book Advisor
    Samedi 11 Janvier 2020 à 23:36

    @bedeau : Un (grand) livre vendu grâce à ma recommandation ! Enfin, me voici *influenceur* ! ;-)

      • Dimanche 12 Janvier 2020 à 11:05

        @ Book Advisor (etc)...

        ...et peut-être un second (ou mieux un deuxième..) si j'ai un peu réussi à faire partager mon plaisir et mon intérêt à lire ce (grand) livre...

        (merci de me l'avoir fait découvrir...)

         

         

    4
    Book Advisor
    Dimanche 12 Janvier 2020 à 01:06

    @bedeau : On trouvera ici quelques extraits du *Dernier pape* (y compris la réflexion de Butler, excellente) :

    http://guerrecivileetyaourtallege3.hautetfort.com/archive/2017/06/29/le-jeu-des-deux-images-275-5958768.html

     

      • Dimanche 12 Janvier 2020 à 11:14

        @ Book Advisor...!

        sacré "Blumroch"...! cool encore un qui n'a pas usurpé son pseudo...!

         

      • Book Advisor
        Dimanche 19 Janvier 2020 à 10:46

        Pour l'anecdote, dans *Dragons led by Poodles* -- un titre à la Gave --, un certain Paul Flynn aurait tenu ce propos assez butlérien (pas de "hit" !) : "Only the future is certain. The past is always changing.".

         

      • Dimanche 19 Janvier 2020 à 13:14

        @ Book Advisor,    

        je ne connaissais guère que le classique "Celui qui a le contrôle du passé a le contrôle du futur. Celui qui a le contrôle du présent a le contrôle du passé." avant de découvrir les citations de Butler et celle de Flynn...

        Attendons donc sereinement que soient réécrits ou effacés ces propos pour en vérifier le bien-fondé.

         

    5
    Orage
    Dimanche 12 Janvier 2020 à 06:34

    Démission du pape? Première bonne nouvelle de l'année. Livre en petits caractères, voilà qui est rédhibitoire en ce qui me concerne.

     

      • Dimanche 12 Janvier 2020 à 12:37

        @ Orage...?

        "Démission du pape? Première bonne nouvelle de l'année...", le tout est de savoir qui ou quoi pour le remplacer...! "On sait ce qu'on perd, on ne sait pas ce qu'on trouve..."  un chef tribal traditionnel issu des forêts amazoniennes ou un chaman inuit ? un imam ou un mollah sub-saharien apostat de l'islam converti au christianisme ? une cardinale transgenre sous le nom de Jeanne II ?

        "Livre en petits caractères, voilà qui est rédhibitoire en ce qui me concerne.", enfin... petits... pas si petits que ça, quand même, c'était juste pour donner une explication à la longueur (justifiée) du roman. Et comme disait M. Afflelou : mieux vaut un grand roman avec des petits caractères qu'un petit roman avec de grands caractères ! yes

         

    6
    Souris donc
    Dimanche 12 Janvier 2020 à 09:35

    Au pire, c'est l'Antéchrist. Au mieux, un people dans l'air du temps, qui n'en loupe pas une, et contribue à vider les églises.

    Dans le FigMag, Chantal Delsol (à propos de Matzneff et de la morale... pontifiante).

    Il arrive ceci : à nos sociétés désormais sans religion, la morale sert de religion. Elle est devenue impériale et impérieuse, elle envahit tous les domaines du savoir au point de se les approprier sauvagement et illégitimement.

    Le pape people court derrière les musts, genre Greta Thunberg. Au lieu de redonner à la liturgie tout son lustre, de magnifier le patrimoine architectural, de promouvoir la musique sacrée dans les églises.

      • Dimanche 12 Janvier 2020 à 13:03

        @ Souris donc...!

        L'Antéchrist sera people, et passera à la télé chez Ruquier, Hanouna, ou chez Ardisson..  (ou "est..". et "passe...", etc...)

        Quant à ma copine Greta, pendant qu'une partie de l'Eglise "catholique" la déclare "successeur du Christ"  (https://www.medias-presse.info/,) une autre estime qu'elle est un danger pour le christianisme...(https://www.valeursactuelles.com/) . on est un plein dedans...

        PS. plutôt que de morale ("Morale" ?) il serait plus exact de parler de "moraline", drogue dure à prendre en alternance avec le "padamalgam" pour éviter  toute accoutumance.

         

         

    7
    Dimanche 12 Janvier 2020 à 17:34
    Carine

    Elle flotte dans l'air comme une brise printanière, cette rumeur de démission.

      • Dimanche 12 Janvier 2020 à 21:08

        @ Carine...

        "brise" ?... "printanière"...? 

        Vers un "printemps vatican" aussi rempli d'espoir et autant porteur de chaos que les "printemps arabe" ? (ne voir aucun sous-entendu impie dans le rapprochement de ces deux adjectifs... !). Faut voir...

         

        Je renvoie à l'incipit du "roman d'investigation" de Paternot et Veraldi, sujet principal de cet article

        Ce livre est dédié aux cardinaux qui éliront le prochain pape, en priant Dieu pour que n'arrivent pas les événements imaginés ici, à partir d'idées de manœuvres, de projets bien réels -même s'ils paraissent extravagants. Les "références", à la fin de l'ouvrage montrent que la part de fiction y est mince et reste entre le plausible et le probable

        Il est dédié aussi à ceux qui, parmi les évêques, qui ont toléré ou couvert de leur autorité tant d'idées chrétiennes devenues folles. Et, bien sûr, à tous les catholiques, afin qu'ils ne laissent pas l’Église disparaître -ce qui dans un monde ou la religion reprend toute sa prééminence, marquerait sans doute pour notre civilisation le commencement de la fin.

         

        Ce n'est qu'un roman, bien sûr... et il ne faut pas sombrer (entièrement) dans la paranoïa qu'il pourrait provoquer...

        C'est la coïncidence entre ce livre que je suis en train de lire (merci à Book Advisor) et l'actualité papale qui m'a poussé à faire ce (très long) papier.

         

        En tous cas, le pape a envoyé un nouvel ambassadeur en France, l'archevêque Celestino Migliore, ancien nonce apostolique en Russie... signe d'une affaire sérieuse :

           

         

    8
    Lundi 13 Janvier 2020 à 09:32
    Pangloss

    A Louis XVI qui demandait à Mirabeau (je ne suis pas sûr de ma mémoire) au début des événements de la révolution: "Que dois-je faire?", Mirabeau aurait répondu: "Sire, faites le roi".

    Alors, je dirais au pape: "Votre sainteté, faites le pape".

      • Lundi 13 Janvier 2020 à 11:21

        @ Pangloss....

        C'est EXACTEMENT ÇA... 

        Malheureusement, le "Souverain Pontife" lui-même, une partie non négligeable de la curie (diocésaine et romaine) ainsi qu'une majorité de chrétiens-de-gauche et la quasi totalité des médias (y compris "catholiques") qui font l'opinion sont persuadés que le pape, issu du "Nouveau-Monde", fait le pape, celui du "Monde nouveau", le même que celui -entre autres- voulu par un président qui aurait oublié de faire le président.

         

    9
    Lundi 13 Janvier 2020 à 17:59

    VU SUR LE BLOG DE F. BOIZARD ("La Lime") :

    "Des profondeurs de nos cœurs" : un livre qui ébranle l'Eglise

    La crise du gouvernement de l’Eglise catholique ne peut plus être cachée

    Benoit XVI et le cardinal Sarah ont publié un livre choc sur les dérives théologiques qui risque d'emporter l'Eglise :

    "Ces derniers mois, alors que le monde résonnait du vacarme créé par un étrange synode des médias qui prenait le pas sur le synode réel, nous nous sommes rencontrés. Nous avons échangé nos idées et nos préoccupations. Nous avons prié et médité dans le silence. Chacune de nos rencontres nous a mutuellement confortés et apaisés. Nos réflexions menées par des voies différentes nous ont conduits à échanger des lettres. La similitude de nos soucis et la convergence de nos conclusions nous ont décidés à mettre le fruit de notre travail et de notre amitié spirituelle à la disposition de tous les fidèles à l’instar de saint Augustin.En effet, comme lui nous pouvons affirmer :"Silere non possum ! je ne peux pas me taire 

    "Nous vivons dans la tristesse et la souffrance ces temps difficiles et troublés. Il était de notre devoir sacré de rappeler la vérité du ­sacerdoce catholique. Car à ­travers lui, toute la beauté de l’Église se trouve mise en cause. L’Église n’est pas qu’une organisation humaine. Elle est un mystère. Elle est l’Épouse mystique du Christ.

    "Il est urgent, nécessaire, que tous, évêques, prêtres et laïcs, ne se laissent plus impressionner par les mauvais plaidoyers, les mises en scène théâtrales, les mensonges diaboliques, les erreurs à la mode qui veulent dévaloriser le célibat sacerdotal.

     

    Un livre qui serait d'une grande rigueur d'un point de vue théologique et doctrinal mais... qui risquerait de nuire profondément à l'autorité pontificale... et sa théologie "approximative", confuse et ambiguë, révélée au cours du synode amazonien.

    Oui.

    Ah, bon...?

     

     

     

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    10
    Catherine
    Lundi 13 Janvier 2020 à 21:01

    Excusez-moi Bedeau, je ne sais pas où placer cela, n'hésitez pas à modifier l'emplacement. Merci pour votre présence.

    Lois de bioéthique

    Calendrier 2020

    7 janvier 2020 : étude de la loi de bioéthique par la commission spéciale du Sénat

    20 janvier 2020 : débat en séance publique au Sénat

    Fin janvier : vote de la loi par le Sénat

    De février à juin : navette entre l’Assemblée nationale et le Sénat (2 examens possibles par Chambre). Si désaccord, la commission mixte paritaire se réunira pour travailler à une rédaction consensuelle du texte de loi

    L’adoption définitive du texte est prévue avant l'été 2020.

    Ce que contient le projet de loi

    L’embryon n'est plus protégé comme doit l'être tout être humain

    Par le tri embryonnaire, l’être humain est l’objet de pratiques eugénistes

    La bio médecine ne soigne plus l'infertilité mais se met au service de la volonté individuelle des adultes au mépris des droits de l'enfant

      • Mardi 14 Janvier 2020 à 11:00

        @ Catherine...:

        Pas de problème... le seul inconvénient est qu'il risque de manquer de visibilité : je crois que cet article a été lu par toutes les personnes susceptibles de le lire depuis sa mise en ligne.

         

        J'ajoute deux infos 

        quelques réflexions de sénateurs :

        "On ne peut pas être à côté de ces aspirations sociétales, au risque d’apparaître un peu passéiste "

        "Je suis plutôt dans le rang des convertis, plutôt Saint-Paul que Saint-Pierre, car je pense que la question fondamentale, le plus important, c’est qu’un enfant soit aimé et désiré .../... Je ne peux pas dire que ça ne bouleverse pas mes schémas initiaux, mes convictions chrétiennes et démocrates-chrétiennes. Mais il faut aussi évoluer avec son temps" (Olivier Hennot, député à géométrie variable du Nord et corapporteur)

        une demande pas vraiment inattendue

        "Des associations LGBT réclament la PMA pour les personnes trans et que “toutes les personnes en capacité de porter un enfant puissent le faire via une aide médicale, qu’importe leur identité de genre."

         

        J'essaierai peut-être de faire un article sur ce sujet ...? A voir...!

         

         

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