• Pétain, grand patriote ?..

    Ce n'est pas Joseph Goebbels, ministre du IIIème Reich à "l'Éducation du peuple et à la Propagande nazie" qui a dit, pour justifier l'invasion du territoire d'une peuplade barbare par une race prétendument supérieure: "Il n'y a pas de culture française" ni "L'art français, je ne l'ai jamais vu".

    Pétain, grand patriote ?..

    C'est Emmanuel Macron, qui se présente lui-même comme "Président de la République Française", fonction qui fut, jadis, auparavant..., garante de l'Identité Française, qui a affirmé à plusieurs reprises sa conception très personnelle de la Nation qui l'aurait élu victorieusement. Et si on croit, ou si on pense, que la culture d'un peuple commence par sa langue, continuons, sans joie et sans bonne humeur...

    C'est Emmanuel Macron, qui se présente lui-même comme "Président de la République Française", qui a choisi comme représentante "personnelle" de la francophonie l'écrivaine franco-marocaine Leïla Slimani, dont le premier objectif est de "déringardiser" la langue française tout en assimilant la francophonie à un "plurilinguisme multiculturel".

    C'est Emmanuel Macron, qui se présente lui-même comme "Président de la République Française" qui a nommé à un secrétariat d’État une blogueuse trotskiste et ultra-féministe érotomane dont l'un des premiers soucis est de déstructurer une langue multi-séculaire, celle des troubadours et de l'amour courtois, celle de l'Encyclopédie de Diderot et celle, pendant des siècles, de nombreux grands scientifiques, inventeurs, géographes, médecins... tout ça pour des raisons idéologiques dévastatrices.

    C'est Emmanuel Macron, qui se présente lui-même comme "Président de la République Française" qui déclare que "La langue française n’a pas à être protégée" mais en même temps™ envisage (à Ouagadougou !) "de faire du français la première langue d'Afrique" car comme il disait si bien pendant sa campagne publicitaire: "Je me construis dans le rapport à notre langue, notre héritage et la fierté que nous en avons; et en même temps, dans l'aspiration constante à l'universel et l'insoumission."... "en même temps..."! La "fierté de l'héritage" et "l'insoumission universelle"... Emmanuel Macron !

    C'est Emmanuel Macron, qui se présente lui-même comme "Président de la République Française" qui, en parfaite osmose philosophico-sociétale avec monsieur Hakim El Karoui, consultant à l'Institut Montaigne (Montaigne !...) et (en même temps...) ardent partisan d'un Islam de France, et la Grande Mosquée de Paris pour "promouvoir et redonner du prestige à la langue arabe", dès l'école primaire, car "l'arabe est une très grande langue littéraire..." et "c''est toute une stratégie qualitative vis à vis de la langue arabe qu'il faut mener", selon un ministre chargé d'une pseudo éducation soit-disant nationale.

     

    C'est Emmanuel Macron, qui se présente lui-même comme "Président de la République Française" qui a décidé que sa ministre de la kulture déciderait de faire des Journées du Patrimoine une occasion de découvrir "le vert manteau de mosquées qui recouvre l'Hexagone" (en paraphrasant Glaber, pour ceux à qui ce nom dira encore quelque-chose dans une ou deux générations).

    C'est Emmanuel Macron, qui se présente lui-même comme "Président de la République Française" qui est le complice objectif des associations noires (CRAN, LDNA...) ou musulmanes (UOIF, CCIF...) qui veulent nettoyer l'architecture et les paysages français, donc l'histoire, de tout ce qui est jugé "insultant", "inadmissible" ou "odieux" à leurs yeux.

    C'est Emmanuel Macron, qui se présente lui-même comme "Président de la République Française" qui est l'inspirateur indirect des maires de quelques villes françaises qui ne supportent pas que certains de leurs administrés accrochent un drapeau tricolore à leur fenêtre en dehors des événements sportifs.

    C'est Emmanuel Macron, qui se présente lui-même comme "Président de la République Française", amant juvénile d'une professeur de français en âge d'être sa mère, qui a visiblement dû oublier une partie jugée anecdotique de tous ses enseignements, qui aura causé plus de dégâts à l'identité de la France en seulement quelques mois de règne absolu qu'au cours de plusieurs millénaires d'invasions barbares...

    Je vous suggère une pause musicale bien méritée, après cet inventaire de turpitudes...

    profitons-en pendant que cette vidéo politiquement-incorrecte et stigmatisante est encore visible sut Youtube...

    Mais revenons à nos moutons...

    C'est le général allemand Dietrich von Choltitz, gouverneur militaire de Paris sous l'occupation qui refusa d'obéir aux ordres de destruction totale d'Hitler et qui permit de sauvegarder l'ensemble des monuments et du patrimoine de la capitale, jugés (avec raison) inestimables à ses yeux.

    C'est le maréchal Pétain, pourtant qualifié de premier collaborateur avec l'Allemagne nazie et de traitre à la Patrie, qui n'osa pas imposer l’allemand des envahisseurs comme langue obligatoire et faire remplacer Boileau ou Voltaire, ou Bossuet ou Chénier, par Goethe ou Schiler dans les manuels scolaires... Pétain, meilleur patriote que Emmanuel Macron ? qui se présente encore et toujours comme "Président de la République Française", et dont le souhait, l'objectif et la mission sont que "La France fasse don de sa personne à un multiculturalisme financier et sociologique pour détruire son identité et sa grandeur..." 

     

    Ce sont aussi François Reynaert, Suzanne Citron, Phil Mason, Laurence De Cock, et quelques autres.. quelques écrivains gauchisants à prétention d'historiens grand public non conformistes: ("Nos ancêtres les Gaulois et autres fadaises" - "Le mythe national : L'histoire de France revisitée" - "Les testicules de Jeanne d'Arc et autres surprises de l'Histoire", etc...) et plus dernièrement, l'inévitable et universel chouchou de la bonne société: François Durpaire  et son "Nos ancêtres ne sont pas gaulois !: Contre-histoire de France", ("LE nouveau roman national") témoin de son obsession monomaniaque après son précédent "Enseignement de l'histoire et diversité culturelle - Nos ancêtres ne sont pas les Gaulois" (Cet ouvrage est consacré à la jeune génération africaine ou originaire d'outre-mer. Ni étrangers - la plupart sont français -, ni migrants - la plupart sont nés en France -, ils sont nombreux à se reconnaître dans une identité noire, au croisement d'une histoire plurielle longtemps occultée et du regard souvent porté sur eux qui les assigne à cette identité de "black").

    C'est Eric Zemmour, qui doit se sentir bien seul dans ce rayon de librairie, avec son "Destin français" ou Quand l'Histoire se venge: "Il ne faut pas se leurrer. Le travail de déconstruction opéré depuis quarante ans n’a laissé que des ruines. Il n’y a pas d’origine de la France, puisque la France n’existe pas, puisqu’il n’y a plus d’origine à rien. On veut défaire par l’histoire ce qui a été fait par l’Histoire : la France. L’Histoire est désormais détournée, occultée, ignorée, néantisée. L’Histoire de France est interdite. On préfère nous raconter l’histoire des Français ou l’histoire du monde. Tout sauf l’Histoire de France.Mais cette Histoire se poursuit malgré tout et malgré tous. Elle a des racines trop profondes pour être arrachées. Elle s’est répétée trop souvent pour ne pas se prolonger jusqu’à aujourd’hui. Les mêmes causes produisent les mêmes effets. Les mêmes lois s’imposent au-delà des générations.L’Histoire se venge."Pétain, grand patriote..

    ...et maintenant, rions un peu pour nous détendre (un peu)... (image cliquable)

     

     

     

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  • Commentaires

    1
    Mercredi 12 Septembre 2018 à 09:03
    Pangloss

    Pourquoi certains se revendiquent basques, corses ou bretons?

    Parce qu'il ont de plus en plus de difficulté à se sentir français.

      • Mercredi 12 Septembre 2018 à 11:30

        C'est pas faux, mais même là ça va devenir difficile de faire valoir son "identité ancestrale" sans être condamné pour "communautarisme archaïque".

        Il restera les royaumes d'Araucanie et de Patagonie d'Antoine de Tounens, qu'on pourra rejoindre en suivant les sept cavaliers qui quittèrent la Ville au crépuscule, face au soleil couchant, par la porte de l'Ouest qui n'était plus gardée, pour laisser tranquilles chez-eux les réfugiés de l'"India Star" (ou de l'"Aquarius", ou de l'"Île de Lumière")

        Jean Raspail avait tout compris, tout prévu (sauf qu'Ushuaïa deviendrait une marque de bain moussant et de shampoing peu recommandables pour la santé !)

        Il aurait fait, en tant qu'homme et en tant qu’écrivain, un très bon consul honoraire sur la côte Ouest des States... Non ?

    2
    Jeudi 13 Septembre 2018 à 22:47

    3 remarques :

    - il est difficile de comparer des époques qui ne sont pas comparables.

    - Il n'est pas obligatoire que la défense de langue française soit dévolue à un Français. Il s'agit de la langue, pas du pays.

    - Les Français qui auraient aujourd'hui un ancêtre Gaulois doivent être très rares.

      • Vendredi 14 Septembre 2018 à 14:12

         

        Merci pour vos réflexions, auxquelles j'ajoute (très(longuement)) les miennes en guise de réponses :

         

        • C'est vrai qu'il est incohérent de comparer des époques différentes. J'ai du céder malgré moi à une tendance dans l'air du temps qui assimile certaines opinions présumées mal pensantes "actuelles" aux "heures les plus sombres de notre histoire", ou qui tente de justifier les meurtres djihadistes "actuels" par les croisades menées par les chrétiens contre les musulmans il y a près de dix siècles, avec des acteurs et dans un contexte très différent ! C'est vrai, je ne peux pas (en même temps) critiquer cette dérive et m'y adonner !

        • J'ai voulu ironiser (stupidement?) sur la nationalité de la représentante "personnelle" de la Francophonie Auprès de Monsieur le Président de la République, mais c'est tout autant pour sa volonté de "déringardiser la langue française", considérée comme "une langue de boudoir, de lettrés, mais pas comme une langue pragmatique", tout en assimilant la francophonie à "un plurilinguisme multiculturel" selon ses expressions. Je n'ai pas voulu remettre en cause ses indéniables qualités littéraires (probablement sublimées par sa double discrimination passée -femme et diverse-) dans  : "La vie sexuelle au Maroc" , "Simone Veil, mon héroïne", que je n'ai pas lus, ou dans son inoubliable prix Goncourt  "Chanson douce" (un remake, parai-il,  ultra-contemporain des "Bonnes" de Genet !!!?), que le jury a peut-être lu...

        • "Nos ancêtres les Gaulois" a toujours été à prendre dans un sens plus ou moins symbolique, et si on aurait du mal à trouver un français qui pourrait prétendre en descendre directement, on devrait avoir autant de mal à un trouver un qui ne le soit pas du tout, même de façon très insignifiante, par la transmission erratique et perpétuelle des gènes et des mystères de l'hérédité. Pourtant, certains esprits prétendument ouverts acceptent presque volontiers et sans réserve que le négro-africain moyen contemporain pourrait avoir comme ancêtre les Égyptiens de l'antiquité et les bâtisseurs des pyramides, et avoir dans son sang un peu des globules de Toutankhamon ou de Ramsès II. Bon, mais on s'en aperçoit pas tous les jours.

         

      • Samedi 15 Septembre 2018 à 12:01

        Je reviens tardivement sur vos remarques, au vu des dernières actualités politico-socio-littéraires:

        Tahar Ben Jelloun, autre écrivain "franco"-marocain,, dont l’œuvre est sensiblement plus connue et plus intéressante que celle de Leïla Slimani, viendrait de déclarer (en dehors de tout contexte francophonique -ni francophobique-):

        "Il faut enseigner la langue arabe parce que c'est une langue aussi importante dans le monde que l'espagnol ou l'allemand."

        "Apprendre l'arabe permettrait aux enfants et adolescents d'origine arabe de prendre contact avec un univers que leurs parents n'ont pas pu ou su leur transmettre."

        et surtout (?)

        "Ce serait un symbole d'apaisement envoyé par l'État aux millions d'Arabes en France..."

        Car, bien sur, la France a, encore et toujours,un devoir d'apaisement envers "ses" enfants qui "tombent dans le piège des recruteurs de Daech". Forcément.

        C'est, bien sur, son droit

                 

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