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Par bedeau le 16 Octobre 2021 à 17:02
Michel contre Michèle...
Deux chansons...
Un même thème...
Deux interprètes différents...
Deux manières d'aborder le thème...
Elles ne sont plus très diffusées mais je crois que l'une aurait davantage les faveurs des médias que l'autre...
Michèle Arnaud Michel Sardou Ne vous mariez pas les filles, ne vous mariez pas
(1958)
Bonsoir Clara ("Te marie pas")
(1972)
Avez-vous vu un homme à poil
Sortir soudain d'la salle de bains
Dégoulinant par tous les poils
Et la moustache pleine de chagrin ?
Avez-vous vu un homme bien laid
En train d'manger des spaghetti
Fourchette au poing, l'air abruti
D'la sauce tomate sur son gilet
Quand ils sont beaux, ils sont idiots
Quand ils sont vieux, ils sont affreux
Quand ils sont grands, ils sont feignants
Quand ils sont p'tits, ils sont méchants
Avez-vous vu un homme trop gros
Extraire ses jambes de son dodo
S'masser l'ventre et s'gratter les tifs
En r'gardant ses pieds l'air pensif ?
Ne vous mariez pas, les filles, ne vous mariez pas
Faites plutôt du cinéma
Restez pucell' chez vot' papa
Dev'nez serveuse chez un bougnat
El'vez des singes, él'vez des chats
Levez la patte à l'Opéra
Vendez des boît' de chocolat
Prenez le voile ou l'prenez pas
Dansez à poil pour les gagas
Soyez radeuse av'nue du Bois
Mais ne vous mariez pas, les filles
Ne vous mariez pas
Avez-vous vu un homme gêné
Rentrer top tard pour le dîner
Du rouge à lèvres sur son col
Du flageolant dans la guibole
Avez-vous vu au cabaret
Un monsieur qui n'est plus très frais
Se frotter avec insistance
Sur un' petite fleur d'innocence
Changez d'amant quat' fois par mois
Quand ils sont bêtes, ils vous embêtent
Quand ils sont forts, ils font du sport
Quand ils sont riches, ils gard'nt l'artiche
Quand ils sont durs, ils vous torturent
Avez-vous vu à votre bras
Un maigrichon aux yeux de rat
Friser ses trois poils de moustache
Et se redresser, l'air bravache
Ne vous mariez pas, les filles, ne vous mariez pas
Mettez vos robes de gala
Allez danser à l'Olympia
Prenez la braise et gardez-la
Cachez la fraîche sous vos matelas
À cinquante ans ça servira
À vous payer des beaux p'tits gars
Rien dans la tête, tout dans les bras
Ah, la belle vie que ça sera
Si vous n'vous mariez pas, les filles
Si vous n'vous mariez pas...Marie-toi, mon vieux, marie-toi,
Puisque tu l'aimes, puisque tu l'dis,
Puisqu'elle est la moitié de toi
De ton travail et de ta vie,
Marie-toi, mon vieux, marie-toi,
Mais tu n'm'empêcheras pas de penser,
Et je n'suis pas célibataire,
Qu'une fois qu'la fougue t'aura passé,
Ta flame ne s'ra pas passagère.
Si tu n'veux pas si tu n'veux pas
Si tu n'veux pas que ta femme t'embête,
Te marie pas.
Si tu préfères ta liberté,
C'est pas l'moment d'avoir des chaînes à tes souliers :
Bonsoir Clara.
Fais bien la bise
A ton tonton à ta tata.
Si tu n'veux pas si tu neveux pas
Si tu n'veux pas que ta femme t'embête,
Bonsoir Clara.
Marie-toi, mon vieux, marie-toi.
C'est la plus jolie chose au monde.
Puisque t'es sûr, puisque tu crois
Que t'as la plus belle des blondes,
Marie-toi, mon vieux, marie-toi.
Mais tu n'm'empêcheras pas de penser,
Même si ta femme c'est une affaire,
Qu'une fois qu'la fougue t'aura passé
Tu regarderas pas celle de ton frère.
Si tu n'veux pas si tu n'veux pas
Si tu n'veux pas que ta femme t'embête,
Te marie pas.
Si tu préfères ta liberté,
C'est pas l'moment d'avoir des chaînes à tes souliers :
Fais ta valise.
Bonsoir Clara.
Fais bien la bise
A ton tonton à ta tata.
Si tu n'veux pas si tu n'veux pas
Si tu n'veux pas que ta femme t'embête,
Bonsoir Clara.
Souviens-toi c'qui est arrivé,
Pendant trente ans, à ton pauv'père.
T'auras pas besoin d'la pousser
Pour qu'ta femme ressemble à ta mère.
Si tu n'veux pas si tu n'veux pas
Si tu n'veux pas que ta femme t'embête,
Te marie pas.
Si tu préfères ta liberté,
C'est pas l'moment d'avoir des chaînes à tes souliers :
Fais ta valise.
Bonsoir Clara.
Fais bien la bise
A ton tonton à ta tata.
Si tu n'veux pas si tu n'veux pas...
Si tu n'veux pas que ta femme t'embête,
Bonsoir Clara.
Si tu n'veux pas si tu n'veux pas
Si tu n'veux pas que ta femme t'embête,
Te marie pas.
2 commentaires -
Par bedeau le 31 Juillet 2021 à 19:56
pour renouer, un peu, avec une ancienne habitude d'avant... d'avant, quand on avait, un peu, parfois, le cœur à sourire...
niveau Ø : "trop facile"
Mis à part (*) :
Qui a dit : « Mais qu'est-ce que je vais devenir? Je suis ministre, je ne sais rien faire! »
Jean Castex Premier ministre Jean-Yves Le Drian Ministre de l'Europe et des Affaires étrangères Barbara Pompili Ministre de la Transition écologique Jean-Michel Blanquer Ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports Bruno Le Maire Ministre de l'Économie, des Finances et de la Relance Florence Parly Ministre des Armées Gérald Darmanin Ministre de l'Intérieur Élisabeth Borne Ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion Sébastien Lecornu Ministre des Outre-mer Jacqueline Gourault Ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec etc... Éric Dupond-Moretti Garde des Sceaux, ministre de la Justice Roselyne Bachelot Ministre de la Culture Olivier Véran Ministre des Solidarités et de la Santé Annick Girardin Ministre de la Mer Frédérique Vidal Ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation Julien Denormandie Ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation Amélie de Montchalin Ministre de la Transformation et de la Fonction publiques (plusieurs réponses possibles)
suggestion de présentation : " La nouvelle équipe gouvernementale s'est réunie pour son premier Conseil des ministres au grand complet à l'Elysée ce mercredi 29 juillet 2020. L'occasion pour ses 42 membres de poser pour la traditionnelle photo officielle, aux côtés de Jean Castex et Emmanuel Macron. "
" C'est une photo de famille pour le moins particulière cette année pour le tout nouveau gouvernement Castex, au grand complet depuis la nomination dimanche dernier des secrétaires d'Etat. Afin de respecter les règles de distanciations sociales, le président de la République et les 43 membres de l'équipe gouvernementale ont pris place dans les jardins de l'Elysée avec le mètre de distance recommandé par les consignes sanitaires. "
(*) il aurait 103 ans aujourd'hui.
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Par bedeau le 26 Décembre 2020 à 15:18
Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté
("de bonne volonté", j'ai dit...)
trop facile...!
Parmi les messages de Noël postés par les Grands de ce Monde, un seul est inauthentique :
1 Benyamin NETANYAHOU Je souhaite aux nombreux amis chrétiens d'Israël à travers le monde un très joyeux Noël.../... Au nom du peuple d'Israël, je remercie chacun d'entre vous pour vos prières et pour votre soutien.
2 Donald TRUMP En cette période sacrée, nous remercions Dieu pour son amour infini et nous prions pour que sa lumière brille éternellement sur notre magnifique terre. De la part de Melania et de toute la famille Trump, nous vous souhaitons un joyeux Noël et une bonne année
3 Boris JOHNSON A la fin de cette année peu ordinaire, je voudrais rappeler la signification de Noël, à travers l'espoir et la prière.../... Je souhaite à tous un très Joyeux Noël
4 Justin TRUDEAU Joyeux Noël à tous! Aujourd'hui, notre famille se joint aux chrétiens à travers le pays et partout dans le monde pour célébrer la naissance du Christ.Cette période de l'année est remplie de joie, de lumière et de traditions. .../...
5 Recep T. ERDOGAN Conformément aux valeurs de notre civilisation, nous accordons une grande attention à la diversité ethnique, religieuse, et nous nous efforçons d'œuvrer pour un avenir commun et prospère où nous vivrons ensemble dans le respect mutuel
6 Emmanuel MACRON Souvenons-nous, chères concitoyennes, chers concitoyens, que en toutes circonstances, la belle fête de Noël peut et doit rester un moment magique de lumière et d’amour, de vie d’espérance et de générosité et de partage.
7 la Reine ELISABETH II Nous ne pouvons pas célébrer la naissance du Christ comme d'habitude .../... mais la vie doit continuer.../... Et nous trouverons du réconfort dans le fait même que ans les nuits les plus sombres, il y a de l'espoir.
8 le "pape" FRANÇOIS ø Que Noël soit pour tous l’occasion de redécouvrir la famille comme berceau de vie et de foi; lieu d’amour accueillant, de dialogue, de pardon, de solidarité fraternelle et de joie partagée, source de paix pour toute l’humanité.
11 commentaires -
Par bedeau le 12 Décembre 2020 à 20:26
niveau : pas twop difficile, pwésentement...
Saura-tu retrouvé les sept zerreurs qui y'a entre ses deux photos ?
d'après un tweet vu sur Twitter
6 commentaires -
Par bedeau le 8 Novembre 2020 à 14:28
Vivons joyeux en attendant la fin
Faute de lecture et de musique, il reste les grands classiques du cinéma, éventuellement revisités par les autorités du pays pour l'éducation des masses..
Les chaines de télévision nationales, regroupées temporairement et par décret au sein du "new-big-ORTF again", sont invitées par les Ministères de la Culture, de la Santé et de l'Intérieur a diffuser l'un de ces films, chaque soir, du lundi au dimanche à partir de 20 heure, juste après les applaudissements aux "héros du quotidien", et ce jusqu'à la fin de l'épidémie et de l'Etat d'Urgence.
lundi La traversée de Paris Jambier, un libraire avide et véreux de la rue Poliveau, s'adonne à un trafic de livres dans la capitale malgré la prohibition et le couvre-feu. mardi Les 7 mercenaires Les membres d'une milice privée se voient verbalisés de 135€ chacun par la police municipale pour réunion illégale de plus de six personnes. mercredi Le jour le plus long Les pensionnaires d'un EHPAD attendent en vain la visite de leurs enfants et petits-enfants qui résident dans une autre région du territoire. jeudi Jeux interdits Une famille de français moyens, fait des achats avec ses enfants pour préparer joyeusement les Fêtes de Noël (dites "de Fin d'Année") et du Nouvel An. vendredi La grande vadrouille Nous suivons les déambulations d'un groupe de 6 randonneurs, de la chambre à la salle-de-bain, de la cuisine au salon, du balcon au petit-coin, et retour. samedi Mourir d'aimer Un jeune lycéen enfreint les gestes barrières et embrasse sa grand'mère : celle-ci en mourra, lui se suicidera en Centre de Réadaptation Citoyenne. dimanche Bagdad Café Quelques amis, leur bistrot de prédilection habituel étant fermé administrativement, se retrouvent dans un kebab faisant bar à chicha, ouvert par dérogation préfectorale... AVERTISSEMENT : Les films seront en outre généralement amputés de certaines scènes inutiles afin de pouvoir se terminer peu avant le couvre-feu de 21 heure. NB.: D'autres propositions ludo-éducatives seraient les bienvenues pour briser un peu la monotonie et la lassitude qui pourraient s'installer au bout de quelques mois dans certains foyers.
41 commentaires -
Par bedeau le 3 Octobre 2020 à 00:01
niveau : facile (je crois...)
Je te hais... moi non plus...
Parmi ces quelques déclarations, une seule vous vaudrait un long article élogieux dans "Libé", les autres... mieux vaut ne pas y penser !
Saurez-vous retrouver laquelle ? (les autres, c'est juste pour rire...)
1- Détester les noirs, les blacks et les négros et tout ce qu’ils représentent est notre droit le plus strict. C’est aussi une fête. Qui aurait cru qu’il y aurait autant de joie dans le racisme ?
2- Détester les juifs et tout ce qu’ils représentent est notre droit le plus strict. C’est aussi une fête. Qui aurait cru qu’il y aurait autant de joie dans l'antisémitisme ?
3- Détester les femmes et tout ce qu'elles représentent est notre droit le plus strict. C’est aussi une fête. Qui aurait cru qu’il y aurait autant de joie dans la misogynie ?
4- Détester les hommes et tout ce qu’ils représentent est notre droit le plus strict. C’est aussi une fête. Qui aurait cru qu’il y aurait autant de joie dans la misandrie ?
5- Détester les muzz et arabes et tout ce qu’ils représentent est notre droit le plus strict. C’est aussi une fête. Qui aurait cru qu’il y aurait autant de joie dans l'islamophobie ?
6- Détester les gouines et les pédés et tout ce qu’ils représentent est notre droit le plus strict. C’est aussi une fête. Qui aurait cru qu’il y aurait autant de joie dans l'homophobie ?
7- Détester les "migrants", "réfugiés" et autres clandestins et tout ce qu’ils représentent est notre droit le plus strict. C’est aussi une fête. Qui aurait cru qu’il y aurait autant de joie dans la xénophobie ?
Besoin d'aide ? Retrouvez un indice : https://www.liberation.fr/debats/2020/10/01/pauline-harmange-elle-les-hommes-elle-les-deteste
34 commentaires -
Par bedeau le 25 Avril 2020 à 23:14
Voir en fin d'article, la solution tant attendue...
niveau : pas facilefacile - LOT EXCEPTIONNEL...
Journal(s) de confinement...
Crise sanitaire, économique, politique et sociétale internationale sans précédent oblige : de nombreux philosophes, essayistes et penseurs ont tenté et tentent encore de nous éclairer sur les énigmes de la situation actuelle.
Nous avons tous en mémoire les grands textes de Michel Onfray et de Eric Zemmour ou de Bernard-Henri Lévy et de Yann Moix sur la pandémie, ses symptômes et la meilleure façon de s'en guérir, sur ses causes sino-pangoliennes accidentelles ou ourdie par Greta Thunberg et les infra-terrestres, et aussi sur ses conséquences électorales, familiales, professionnelles, financières, voire humaines, et autres.
Moins connu·e·s du grand public et du français moyen, d'autres plumes se dressent pour nous parler de la situation en général comme en particulier ; je viens de découvrir ce texte.. comment dire ? :
"Entrelacés par une douleur commune..."
"Je réapprends à lire, à écrire, par-delà les fenêtres la nature est brutalement belle.
"La vague est là, le monde retient son souffle.
"Nous sommes tous appelés à nous réinventer.
"Écrire est aussi une possibilité de me relier à vous, vous tous, nous tous, confinés à l’intérieur de nos pays, de nos villes, de nos murs à se taper la tête aussi…
"Je sens que quelque chose quitte mon corps, je veux du vide pour pouvoir y mettre ce que je décide, ce que j’aime, ce que je désire.
"Ce corps-à-corps imposé, ce corps que je découvre, mon corps, peut être oublié, méprisé, mon corps comme un possible chez moi.
"Se sentir chez soi, avant de partir comme des milliers d’autres partent pour le grand voyage, brutalement d’un jour à l’autre, des centaines de milliers de morts.
"Tout va vite, et la mort frappe et cogne.
"Que deviendront nos larmes d’aujourd’hui, nos sentiments, nos convictions, nos batailles, nos souvenirs ?
"Aurons-nous le temps de nous battre (puisque c’est la guerre), allons-nous mourir comme des soldats gradés ou comme des chiens abattus ?
"Nos aînés fauchés, arrachés sans un baiser d’adieu.
"Nous voici apeurés du dehors, des bouches à bout portant comme des monstruosités postillonnantes nous ordonnent de rentrer au-dedans, et nous passons de la peur de l’autre à l’angoisse de soi…
"On nous dit c’est la guerre, mais n’est-ce pas en temps de paix que nous avons creusé le fossé où nous enterrons nos condamnés ?
"J’ai besoin de prendre l’air. J’arrête d’écrire, je respire quand tant d’autres étouffent.
"Dans ma tête c’est le grand huit, j’ai besoin de rire et pourtant je pleure, ou bien je ris alors que j’ai envie de pleurer.
"J’ouvre la fenêtre, un sentier se fraie un chemin à travers mes neurones, j’entends des voix, des chuchotements, je devine des visages, des oreilles tendues, je ne suis pas seul(e), je ne suis pas seul(e), nous sommes des milliards !
"Le nouveau monde va s’ordonner, par bribes, balbutiements, nous allons tomber et nous relever, mais nous n’enterrerons pas nos espoirs au grand jour !
"Nous traversons une sorte de terreur collective, le virus, la maladie, nos emplois, mais ce tragique nous propulse dans une autre dimension, celle de l’utopie.
"Nos gouvernants ont du souci à se faire, nous ne partons plus, nous ne consommons plus, et nous réalisons cette nouvelle possibilité sociale, existentielle, cette réflexion profonde du fond de nos entrailles, cet instinct de survie et cette féroce envie de vivre autrement.
"Nous apprenons le temps de la réflexion, nos priorités se réorganisent, nous devenons, oui, dangereux !
"On ne peut plus nous diviser, nous sommes entrelacés par une douleur commune, et tout notre "moi" se sent profondément lié au destin national et au cataclysme planétaire.
"Gouverner c’est prévoir ; et ne rien prévoir, c’est courir à sa perte", disait Émile de Girardin en 1852 dans La Politique universelle…
"Depuis plus de quarante années et l’avènement des politiques ultra-libérales de Reagan et Thatcher, la plupart des pays du monde se sont engouffrés à leur suite et sont depuis trop longtemps dirigés par des administrateurs ou comptables qui ne lisent et décryptent les prévisions que lorsqu’elles sont d’ordre économique, pour ne rien perdre de la course effrénée que se livrent chacun des pays des six continents.
"Et ils nous y ont entraînés, car nous aussi, au titre des citoyens que nous sommes, avons notre part de responsabilité.
"Fallait-il leur expliquer, fallait-il se répéter à nous-mêmes, comme un mantra, comme on le fait avec un enfant de 3 ans, que le feu ça brûle, et que si on joue trop avec le briquet on peut mettre le feu à la maison ?
"Aujourd’hui, il y a épidémie. Il y a crise majeure. Et "notre maison brûle comme disait l’un de nos anciens administrateurs...
"Et nos gouvernants comptables de tous les pays jouent désormais aux "super-pompiers".
"Qu’auront-ils prévu ? Comment auront-ils gouverné ? Qu’aurons-nous laissé faire ? Pire, à quoi aurons-nous cédé ?
"La réponse en revient à chacun d’entre nous, comme le droit de réfléchir à des solutions –non alternatives, mais désormais principales– de réparation de nos solidarités, nationales comme internationales, de réparation de notre climat, de notre planète. Notre maison commune.
"C’est à nous, citoyens, de faire, au moins sur ce point si ce n’est sur d’autres.
"Arrêtons de déléguer à d’autres notre alimentation, notre protection, notre capacité à soigner, réduisons notre dépendance ; il est des biens et des services qui doivent être placés en dehors de la loi des marchés.
"Relocalisons le processus de production, repensons de fond en comble notre manière de produire et de consommer, fuyons cette industrie du jetable.
"Portons un autre regard sur tous ceux qui nous aurons sauvé la vie et que nous applaudissons chaque soir, et sur tous ceux essentiels à la viabilité d’un pays en crise sanitaire –agriculteurs, transporteurs, caissières, pompiers, éboueurs, et tant d’autres…
"Et pour citer Edgard Morin que j’aime tant, "chacun de nous fait partie de cette aventure humaine inouïe au sein de l’aventure elle-même stupéfiante de l’univers".
"Je pense que sans prise de conscience individuelle et collective, nous ne pourrons pas entraîner nos politiques à changer de cap."
Votre mission, si vous l'acceptez, est d'en retrouver l'auteur·e (en vous fiant uniquement à votre culture, à votre intuition ou au hasard, mais sans avoir recours à un moteur de recherche...)
La première bonne réponse sera récompensée par un pack de 5 masques médicaux à usage unique et un échantillon de gel hydroalcoolique (en principe : la commande en est faite mais j'attends la livraison pas avant le 11 mai (2022 : lendemain des prochaines présidentielles...) .)
Les commentaires et les réponses (bonnes ou mauvaises) seront validés... un peu plus tard, pour laisser intact jusqu'à la fin tout le suspense de la question...
"Repensons de fond en comble notre manière de produire et de consommer", par Emmanuelle Béart.
Pour la comédienne, "la terreur collective" que nous traversons "nous propulse dans une autre dimension, celle de l’utopie". "On ne peut plus nous diviser, nous sommes entrelacés par une douleur commune", prévient Emmanuelle Béart, qui appelle chaque citoyen à faire pression sur les politiques afin de "réparer nos solidarités, notre climat, notre planète."
vu sur Télérama à https://www.telerama.fr/idees/
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