• Les foudres de mini-Jup...iter

     

    Les foudres de mini-Jup...iter

     

    Pour rappel des événements, un petit montage, avec différentes coupures de presse, choisies un peu au hasard... et assemblées pour un maximum de clarté...

    Les foudres de mini-Jup...iter

     

    Lors de sa campagne, Emmanuel Macron avait promis d'augmenter le budget de la Défense. Mais mardi, le ministre de l'Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin a expliqué que la Défense devrait réduire ses dépenses de 850 millions d'euros, dans le cadre d'un plan de 4,5 milliards d'euros d'économies en 2017. Des économies confirmées par le Premier ministre Edouard Philippe dans Les Echos

    Le chef d'état-major des armées, Pierre de Villiers, n’a pas mâche ses mots et a annoncé mercredi 12 juillet à une cinquantaine de députés, réunis au sein de la commission de la Défense à l'Assemblée nationale, qu'il ne se laisserait pas "baiser" par Bercy, racontent Les Echos. Il a menacé de démissionner, à deux jours du défilé du 14 Juillet, si le gouvernement ne renonçait pas à son projet

    Emmanuel Macron a cependant rappelé à l'ordre le général de Villiers, rappelant qu'il était le chef des armées : "Les engagements que je prends devant nos concitoyens et devant les armées, je sais les tenir et je n'ai à cet égard besoin de nulle pression et de nul commentaire".

    "Je suis votre chef.". C’est ce qu’a rappelé Emmanuel Macron aux militaires le 13 juillet au soir, lors du traditionnel cocktail dans les jardins de l’hôtel de Brienne, résidence du ministre des Armées. Comme si un seul militaire pouvait en douter un seul instant ! "Je suis votre chef" : une phrase de trop et qui évoque ces propos lorsque la virilité fait son apprentissage dans les cours de récréation : "C’est moi le chef !"

     

    Le général Vincent Desportes a fustigé “l’amateurisme” de cette annonce gouvernementale: “Cette affaire est une maladresse profonde. Le problème de fond, c’est probablement un problème de tenue du gouvernement

    Les foudres de mini-Jup...iter“Quand le chef état-major demande qu’on ne vole pas aux armées 850 millions d’euros, les Français doivent savoir qu’il ne se préoccupe pas des armées mais de la défense de la France. (…) Il sait que ces 850 millions d’euros retirés vont avoir des conséquences immédiates sur la préparation des armées, l’arrivée de nouveaux équipement, etc. (…) On retire à la défense de la France, en permanence, des masses budgétaires. Nous pensions avoir un nouveau président, et l’on reprend les vieilles manières ; c’est à dire que, quand on ne sait pas faire, on considère les armées comme une variable d’ajustement.”

    “Qui peut défendre les militaires et les armées ? Ce n’est probablement pas notre ministre qui, quelles que soient ses énormes qualités, est surement beaucoup trop faible aujourd’hui, qui ne connait pas ce ministère. Il faut bien que le militaire en chef fasse valoir son point de vue. Le rôle du chef d’État-major des armées c’est de le dire. Il est garant du présent et du futur des armées pour la défense des Français.”

    Vendredi prochain, le général de Villiers sera reçu par Emmanuel Macron. L'occasion pour les deux hommes de s'expliquer directement sur la polémique actuelle qui secoue la tête du pays. Le chef d'état-major des armées avait été sèchement recadré après ses réserves sur les économies demandées à la Défense. Des propos pourtant tenus à huis clos devant la représentation nationale. Le président de la République revient sur ce différend dans Le Journal du dimanche du 16 juillet. « Si quelque chose oppose le chef d'état-major des armées au président de la République, le chef d'état-major des armées change », a confié Emmanuel Macron. S'il comprend la réaction du général de Villiers, il se dit outré par l'écart de langage du chef d'état-major qui ne voulait pas être "baisé" par Bercy, écrit le JDD.

    Le président de la République s'insurge contre les lobbies de l'industrie militaire. "Je dis ce que je fais et je fais ce que je veux", ajoute-t-il. "Moi, j'ai des soldats sur des théâtres d'opérations, des gens qui attendent beaucoup, je les respecte, je leur dois la protection : l'intérêt des armées doit primer les intérêts industriels " rapporte ensuite le Journal du dimanche en citant Emmanuel Macron. Au quotidien, le président rappelle qu'il a reconduit le général de Villiers, 61 ans, dans ses fonctions le 1er juillet dernier pour une année entière. "Il a donc toute ma confiance" à condition de "savoir quelle est la chaîne hiérarchique et comment elle fonctionne, dans la République comme dans l'armée ". Si le maintien du chef d'état-major des armées dans ses fonctions avait été confirmé, la question de la démission s'est tout de même posée. Une interrogation vite balayée par le Premier ministre. Édouard Philippe avait assuré, vendredi 14 juillet, que le militaire pouvait, "bien entendu", rester en fonction.

    Soutien aussi du président Les Républicains de la région Provence-Alpes-Côté d'Azur. Sur Twitter, Renaud Muselier écrit qu'en "aucun cas le général de Villiers ne doit démissionner. C'est un militaire exceptionnel". "Le général Pierre de Villiers doit pouvoir compter sur le soutien de l'ensemble des Français soucieux de préserver nos capacités de défense et donc notre sécurité", a réagi dans un communiqué le vice-président du Front national, Florian Philippot. Ce dernier critique un "arbitrage budgétaire (...) aussi irresponsable qu'incompréhensible".

    Emmanuel Macron doit recevoir vendredi 21 juillet le général Pierre de Villiers, chef d'état-major des armées. Un rendez-vous a priori banal mais qui intervient dans un contexte quelque peu tendu.

    Les deux hommes vont-ils apaiser leurs relations ? Ou bien le président de la République va-t-il sanctionner le chef d'état-major ? Une chose est sûre : la question du maintien de Pierre de Villiers à son poste se pose. Même s'il vient tout juste d'être reconduit pour une dernière année.

    Emmanuel Macron, en tant que chef des armées, pourrait en décider autrement. Tout comme Pierre de Villiers pourrait mettre sa menace à exécution en choisissant lui-même de partir…

     

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    Ce que l'on nomme "révolution  des œillets" est un coup d'État organisé par des militaires (Mouvement des Forces Armées) . Ce coup d'État, massivement soutenu par le peuple portugais a débouché sur une révolution qui a duré deux ans, marquée par de profondes divisions sur la façon de refonder le Portugal, mais qui, au final, a profondément changé le visage de celui-ci.

    La révolution des Œillets a la particularité de voir des militaires, porteurs d'un projet démocratique (mise en place d'un gouvernement civil, organisation d'élections libres et décolonisation), renverser un régime, sans pour autant instaurer un régime autoritaire.

    Cet événement est le début de la démocratisation du sud de l'Europe, celui-ci étant suivi par la chute des dictatures espagnole et grecque.

    (excusez-moi... une illustration et un document qui n'ont visiblement rien à voir avec le sujet... revenons à nos moucrons)

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    En fait, deux ou trois petites vidéos résumront bien l'ensemble de la situation...

     

    voila le travail ! et terminons par les dernières déclaration en date du Général de Villiers:

    Évoquant d’abord la figure du général Charles Delestraint, héros de la Résistance, premier chef de l’armée secrète, De Villiers enjoint dans son message à « refuser toute mentalité de chien battu ou d’esclave.  » Il poursuit ensuite, exhortant son lecteur à ne pas endosser de responsabilités seul : « Choisissons donc d’agir comme si tout dépendait de nous, mais sachons reconnaître que tel n’est pas le cas.  » Difficile de ne pas y percevoir une critique voilée à l’encontre d’Emmanuel Macron, qui, lors de son recadrage jeudi soir, avait rappelé son statut de chef des armées.

    De Villiers semble justement se faire l’écho du « Je suis votre chef », prononcé jeudi soir par le président de la République. Il insiste sur la nécessité de « la vraie confiance en soi » qui « réconcilie en soi et en l’autre.  » Une confiance qu’il estime capitale au bon fonctionnement des armées, réclamant une action conjointe entre chef et subordonnés : « La confiance dans le subordonné, est, particulièrement, féconde (…) Comme chef d’état-major des armées, je mesure chaque jour davantage à quel point je suis dépendant de l’action de chacune et de chacun d’entre vous. Seul, je ne peux rien. Ensemble, rien n’est impossible!  » Le Général De Villiers conclut enfin sa lettre par une recommandation : « Méfiez-vous de la confiance aveugle. Parce que tout le monde a ses insuffisances, personne ne mérite d’être aveuglément suivi (…) Elle doit être nourrie jour après jour, pour faire naître l’obéissance active, là où l’adhésion l’emporte sur la contrainte.  » […]

     

     

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