• Je suis un assassin.

    Autocritique

    Comme près de 60% de mes concitoyens (mais ce n'est certes pas une excuse), il m'est arrivé de transgresser les règles de confinement et de ne pas respecter les motifs de "déplacement dérogatoire" tels que prévus par la Loi et de compromettre ainsi les saines et saintes mesures gouvernementales pour lutter contre la pandémie de covid-19 et, par là même, mettre en danger la vie de centaines de milliers de personnes vulnérables :

    Il m'est en effet arrivé parfois, sans y voir à mal, de :

    • dépasser la durée maximum autorisée d'une heure de sortie sans but indispensable ou nécessaire

    • dépasser la distance réglementaire de un kilomètre depuis mon domicile.

    • effectuer ce déplacement plus d'une fois par jour sans motif valable.

    • voir "en face à face" des connaissances et m'entretenir avec elles sans motif impérieux

    • profiter d'un déplacement pour faire divers achats de première nécessité pour aller saluer un proche

    • profiter d'un déplacement impérieux pour motif familial pour faire des achats (néanmoins essentiels)

    Je n'ai jamais été pris en flagrant délit de fraude par les forces de l'Ordre.

    Je suis un assassin.

    Heureusement, je porte toujours le sacro-saint masque à chaque sortie...!

     

     

    « "SPECIAL COMPLOTISTES" (vidéo)["Max"(imum) la Menace] »

    Tags Tags : , ,
  • Commentaires

    1
    Jeudi 12 Novembre 2020 à 14:22
    Jacques Etienne

    Faute avouée, faute à moitié pardonnée : aussi je pense que les forces de l'ordre, en toute honnêteté devraient réduire les amendes que vous encourez (6 fois 135 € = 810 €) à 405 €. Mais peut-être n'auront-elles pas mon indulgence...

      • Jeudi 12 Novembre 2020 à 16:52

        @ Jacques Etienne...!

        Aucune indulgence ne saurait exister pour de tels crimes, et monsieur Darmanin l'a bien compris qui a souhaité (en même temps) renforcer les contrôles de police aux frontières (celles entre les différents territoires du Territoire) et demander de verbaliser impitoyablement tout contrevenant aux exceptions autorisées.

        Si la France qui fait un effort financier sans précédent pour aider ses petits commerçants et ses petits artisans, pour ses personnes vulnérables et pour sa jeunesse, et pour maintenir à niveau son système de Santé et de Sécurité Publique (etc.) veut pouvoir acheter des vaccins anti-covid aux russes ou aux américains une fois que les gestes-barrières et les confinements conduits dans les règles de l'art auront enfin éradiqué la pandémie, il faut bien trouver des pépètes quelque-part !

         

    2
    STASIisAliveAndWell
    Jeudi 12 Novembre 2020 à 14:55

    @bedeau : dans l'impératif "N'avouez jamais", qu'est-ce que vous n'avez pas compris ? ;-)

    Une vieille blague présente dans tous les fichiers de "fortune cookies" le dit très bien, qui remonterait à l'U.R.S.S. de la grande époque, et qui convient fort bien au monde asservi à la religion covidiste :

    Don't think.

    If you think, don't speak ;

    If you speak, don't write ;

    If you write, don't sign ;

    If you sign, don't be surprised.

    (Maintenant, vous allez ouvrir aux gentils policiers qui viennent de taper à votre porte : Knock, Knock).

     

      • Jeudi 12 Novembre 2020 à 17:23

        @ STASIisAliveAndWell...

        Vous avez compris, évidemment, qu'il fallait prendre cet aveu au second degré. jamais je ne me permettrais de telles incivilités antisociales et non-citoyennes qui bafouent les valeurs de Fraternité de la République.

        Je respecte évidemment tous les gestes-barricades : port du mask doublé d'un masque, distance de sécurité avec tout le monde (qui tousse ou qui tousse pas), doigt d'honneur en lieu et place de poignée de mains ou de bibi, lavage des mains avant et après m'être touché les yeux et la bouche et le nez et le [..... ] (alouette), et même lavage systématique du pli du coude après y avoir éternué et craché dedans...

        Il va de soi que cette mise au point est également à prendre au second degré.

        Avec mes excuses pour le mal de tête ainsi causé à Elaeudanla Teïtéïa ou à ses apôtres.

         

    3
    Jeudi 12 Novembre 2020 à 17:27
    Vous n'êtes pas seul bedeau, vous n'êtes pas seul...
    Moi aussi je fais partie des réprouvés, des déplorables...
      • Jeudi 12 Novembre 2020 à 17:56

        @ Fredi M...!

        Chuttt... !

        Malheureux...

        Ne dites pas des choses comme ça (j'envisage d'ailleurs de supprimer cet article et ses commentaires, voire la totalité de mon blog) : je viens d'apprendre de la part de personnes autorisées issues de milieux compétents que, en cas de récidive réelle ou présumée, les coupables seront internés dans un hôpital placé sous la responsabilité médicale du docteur Michel Cymes et sous l'autorité administrative de Christophe Barbier, et serviront de testeurs pour les différents types, connus et inconnus, de vaccins anti-covid jusqu'à trouver celui qui sera efficace et sans (trop d') effet secondaire...

         

    4
    Jeudi 12 Novembre 2020 à 18:58

    La critique est facile. Nous ne sommes manifestement pas des Suédois sinon nous n'aurions pas ces limitations idiotes.

      • Jeudi 12 Novembre 2020 à 22:10

        @ Dr WO...!

        ...et l'Art est difficile. 

        Mais, pourtant, la critique se généralise, portant aussi bien sur le manque d'anticipation entre les deux vagues, que sur la gestion erratique au quotidien et la communication pour le moins confuse et contradictoire, et ce depuis le début de l'épidémie 

        Les "gens qui ne sont rien" (les "illettrés", les "alcooliques", etc...) auraient peut-être pu se comporter en suédois si ils avaient le minimum de confiance (et donc, de respect) envers leurs dirigeants ?

         

    5
    Pangloss
    Jeudi 12 Novembre 2020 à 19:19

    Il est dommage que l'on soit obligé de prendre les gens pour des cons en édictant des règles absurdes par leur souci du détail dans le seul but de leur faire prendre des mesures élémentaires de prudence.

      • Jeudi 12 Novembre 2020 à 22:17

        @ Pangloss...!

        A titre tout à fait personnel, si j'accepte (de mauvaise grâce et pour éviter la punition de 135 €) de porter "le" masque, je me sens infantilisé et humilié chaque fois que je dois signer mon mot d'excuses pour accompagner ma femme trois fois par semaine chez son kiné tant qu'elle ne peut pas reconduire, pour faire des achats de "première nécessité" et pour porter une baguette de pain et un journal à une voisine qui n'a pas de véhicule, ou pour faire pisser la chienne... Le tout sans déborder dans le temps et dans l'espace qui me sont impartis.

         

        pour info : j'habite un village de moins de 300 habitants à l'est du bassin parisien, un arrêté préfectoral oblige les habitants (comme dans tout le département) à y être masqués dans les trois rues de la commune et sur les chemins d'alentour ; la camionnette de gendarmerie passe au moins une fois par jour. On la voyait à peine plus souvent quand une série de cambriolages mettait le canton en émoi.

         

      • Jeudi 12 Novembre 2020 à 22:28
        Ah oui mais les cambriolages c'est très difficile à gérer : les voleurs opèrent en dehors des heures de service de la maréchaussée...
      • Jeudi 12 Novembre 2020 à 22:53

        @ Fredi M....!

        C'est pas faux... 

        Mais vous (si j'ai bien compris) et moi, sommes des criminels potentiels et présumés, c'est quand même autre-chose qu'un quelconque voleur !

         

        hors sujet mais à propos... personne n'a rien remarqué sur la photo (authentique !) qui sert d'illustration à l'article ?

         

      • Seer
        Vendredi 13 Novembre 2020 à 01:09

        J'l'avions vu aussi, mais l'utilité d'en faire la remarque, quand le principe de ce régime est le "dix poids, dix mesures" ? La mafia et ses hommes de main ont tous les droits ; le lambda, aucun, sauf s'il appartient à une catégorie protégée. Plus rien ne saurait étonner depuis que Foutriquet 2.0 régne sur la république bananière. Les deux milichiens de la photo exigeraient-ils la prise d'une empreinte nasale que le mouton tendrait le nez vers le tampon-encreur, à peine paniqué par l'obligation de retirer la muselière-baillon pour procéder à l'opération malgré la certitude d'avoir immédiatement "en même temps" une amende.

        Autre illustration :

        https://www.bvoltaire.fr/anne-sophie-rigault-durant-le-confinement-des-responsables-publics-font-la-morale-et-sont-les-premiers-a-ne-pas-respecter-la-loi-les-francais-en-ont-assez/

        Marrant que l'auteur ne se pose pas la bonne question, savoir celle d'une épidémie sans nombre de victimes pouvant justifier l'asservissement du troupeau pour les siècles des siècles, à la fantaisie des malades qui sont au pouvoir.

      • Vendredi 13 Novembre 2020 à 12:00

        @ Seer...

        Pour moi, il y a deux questions essentielles non encore résolues :

        - le taux de morbidité ridiculement (intello) bas : moins de 0,05% (hors cas de "comorbidité", présumés ou suspectés ou éventuels, mais obligatoires et citoyens)

        - le taux de "positivé" scandaleusement élevé et erroné (90% de "cas" même pas malade) donné par les tests PCR rendus systématiques et obligatoires

         

         

        PS. ne manquez pas, ni les un·e·s ni les autr·e·s,  ma réponse à "Vive Anastasia !"

         

    6
    Jeudi 12 Novembre 2020 à 23:21
    Les flics ne portent pas le masque...
      • Vendredi 13 Novembre 2020 à 11:54

        @ Fredi M....

        ...Ceci dit, il fut un temps (mars 2020) où les "forces de l'Ordre" réclamaient des masques FFP2 que leur hiérarchie leur refusait ou leur demandait de ne pas porter afin de ne pas affoler et traumatiser la population, pour, enfin, leur demander de les donner aux soignants qui en manquaient !

         

        (je ne sais pas où et quand a été prise cette photo, mais elle me plait bien...)

         

    7
    Pangloss
    Vendredi 13 Novembre 2020 à 14:54

    Je conviens que cette attestation qu'on se donne à soi-même est ridicule. Mais elle a pour but de faire comprendre à ceux qui ont du mal avec les risques de contagion qu'il faut au maximum réduire les sorties.

      • Vendredi 13 Novembre 2020 à 16:26

        @ Pangloss...

         

        Je viens de lire sur "Causeur" (qui n'est pas mon livre de chevet habituel) un article fort irrespectueux mais qui fait écho au fond de ma pensée (extrait) :

         

        Confinement : Ministères, Cabinets ou chiottes, même résultat.

        Les cabinets ministériels sont composés d’une caste complètement déconnectée de la réalité. Comme les toilettes, ils s’apparentent à un lieu clos et secret pour le grand public.

        Plusieurs mots désignent ce lieu d’aisance où nous allons soulager nos humeurs physiques ou mentales, lire un magazine, tresser des cordes pour la marine. Les toilettes sont le terme le plus courant. Le vulgaire dira chiottes, le familier suggérera le petit coin. Le cabinet fait aussi partie de cet attirail. Il est drôle d’imaginer que le directeur de cabinet d’un ministère ou de l’Elysée est aussi un directeur des chiottes. Pourquoi utiliser ce terme ? Il suggère l’isolement, le lieu clos, le secret, la retraite. Il convient superbement à ce burlesque carnaval de décisions que nous subissons tous depuis la crise Covid dans une absurdité sans fond, stupide, décalée, irréelle. Des cabinets ou des chiottes, il ne sort décidément que le même matériau dans les tuyaux

        ..../...

        La crise Covid contribue simplement à révéler à la lumière ce terrible mal français d’une technocratie devenue ridicule à force d’être absurde, clergé sans dieu, robots du pouvoir, déni quotidien de notre démocratie. La France est le dernier pays en Europe à déployer ces aréopages antiques en hôtel particulier, là où un ministre allemand utilise simplement trois personnes pour diriger son administration et en connaître parfaitement les rouages au contact du public. 

         

        illustrations :

                                          

         

                       

    8
    Souris donc
    Vendredi 13 Novembre 2020 à 16:44

    Me voilà au Monoprix du coin. J'ai pu acheter du démaquillant, une carte d'anniversaire, mais pas le pull qui me faisait de l'œil. Les pulls étaient isolés par des rubans à chevrons.

    Est-ce que le pull porte plus de Covid que la carte d'anniversaire ?

      • Vendredi 13 Novembre 2020 à 17:12

         @ Souris donc...

        ...voir l'article de "Causeur" évoqué plus haut...cry 

        A priori, le coronavirus ressemble à une grosse grippe, a priori pour se protéger de la grippe on disait "Mets ton pull et arrange ton col."... Mais ça, c'était dans le Monde d'Avant... (vraiment ! voir l'article de "Causeur" évoqué plus haut...cry mad !!! )

         

        Sinon, il existe une forme de contestation qui vaut ce qu'elle vaut : https://www.leprogres.fr/societe/

         

         

      • Angiola
        Vendredi 13 Novembre 2020 à 19:11
        Le Monop de Sceaux, celui de Paris/bd Edgar Quinet peuvent vous satisfaire : les vêtements femme sont accessibles :)
      • Vendredi 13 Novembre 2020 à 21:31

        @ ...??

         

         

                        

        ???! 

         

      • Souris donc
        Samedi 14 Novembre 2020 à 11:11

        Angiola, ça me ferait 300 km...

        En discutant avec les uns et les autres des périmètres de mise hors d'atteinte de certains articles dans les supermarchés : non-essentiel ? ou solidarité avec les commerçants obligés de fermer boutique ?

        Conclusion de la majorité : le click and collect est le nouveau créneau marketing. Hold Up.

      • Samedi 14 Novembre 2020 à 14:33

        @ Souris donc...!

        Allez savoir si Angiola n'est pas la gérante du Monoprix de Sceaux qui profite de la notoriété de mon blog pour se faire un peu de pub...?

         

    9
    Samedi 14 Novembre 2020 à 19:04

    @ DUCON..!

    Eté ce matin au marché "alimentaire" (les camelots vendeurs de pulls ou de casseroles pouvant crever) de mon chef-lieu de canton (moins de 9 000 habitants)

    • masque ? OK...
    • autorisation de sortie ? OK.

     

    Marché barricadé et surveillé comme pour une visite officielle : patrouilles de gendarmerie nationale et de police municipale de concert avec l'œil et le bon grand ouvert.

    1) entrée du marché ("alimentaire", etc..) en suivant le marquage au sol orange fluo réglementaire, aspersion obligatoire et citoyenne de gel hydroalcoolique...

    2) sortie du marché ("alimentaire", etc..) en suivant le marquage au sol orange fluo réglementaire (en sens inverse) pour aller chez notre boulanger/pâtissier habituel...

    3) entrée (de nouveau) du marché ("alimentaire", etc..) en suivant le marquage au sol orange fluo réglementaire, tentative d'aspersion de gel hydroalcoolique... moi : "Je viens juste de sortir, et votre collègue m'a déjà désinfecté les mains à l'autre entrée, près de La Poste..." lui "C'est un Ordre de la Préfecture !"

     

    C'est tout... oui... pourquoi ?

     

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :


Voice of Europe