• ♥ Georges et Azdyne ♥

     

    Bataclan : rencontre entre les pères d'une victime et d'un assaillant

    Une info livrée telle quelle... Rien à dire de plus... Y'a des jours comme ça... cry J'vais m'coucher d'bonne heure...

    sources : https://www.lepoint.fr/https://www.amazon.fr/https://www.actualite-litteraire.ch/ .

     

    ♥ Georges et Azdyne ♥

    Georges Salines a perdu sa fille dans l'attentat du Bataclan, Azdyne Amimour est le père de l'un des assaillants, ils se sont rencontrés pour évoquer leur histoire.

     

     Ils ont écrit un livre "Il nous reste les mots" (en vente partout au prix de 18 €)

    Georges et Azdyne...

        "Ce dialogue inattendu avec un homme musulman, tolérant, et pourtant père de djihadiste, représentait une extraordinaire opportunité de montrer qu'il nous était possible de parler. Si un tel échange avait lieu entre nous, alors nous pouvions abattre les murs de méfiance, d'incompréhension, et parfois de haine, qui divisent nos sociétés." Georges Salines.
    "Aujourd'hui, c'est avant tout une histoire de confiance et d'amitié qui nous unit. Nous avons appris à nous apprécier, pour comprendre, ensemble, et prévenir. Nous avons remonté le temps, tissé le fil de nos vies et de celles de nos enfants. Pour qu'une telle horreur ne se répète jamais plus." Azdyne Amimour.
    Georges Salines a perdu sa fille Lola dans l'attentat du 13 novembre 2015 au Bataclan. Elle avait vingt-huit ans.
    De sa rencontre avec Azdyne Amimour, père de l'un des assaillants, a émergé un dialogue inédit. Georges Salines porte la mémoire de sa fille et de nombreuses autres victimes, tandis qu'Azdyne Amimour cherche à comprendre comment son fils a pu commettre des actes qu'il condamne sans appel. Poussés par une curiosité mutuelle, tous deux se racontent et déroulent le récit de "leur" 13-Novembre.
    Au fil de cette conversation, un profond respect est né entre ces deux pères que tout aurait pourtant dû opposer. Leur témoignage nourrit une réflexion apaisée sur la radicalisation, l'éducation et le deuil. Parce que s'il reste les mots, il reste aussi l'espoir.

     

    Georges Salines est le père de Lola, assassinée au Bataclan, en novembre 2015 il a présidé une association de victimes et milite pour la prévention de la radicalisation. 
    Azdyne Amimour a exercé plusieurs métiers, dans le commerce, le sport ou le cinéma. Il est le père de Samy Amimour, l’un des trois terroristes du Bataclan.

    C'est un dialogue extraordinaire, une rencontre contre laquelle s’élevaient tous les préjugés du monde. Lola, la fille de Georges Salines, est morte au Bataclan, le 13 novembre 2015, sous les balles de trois terroristes. L’un d’entre eux, Samy, est le fils d’Azdyne Amimour. La victime et l’assassin ont tous les deux perdu la vie à vingt-huit ans. Les deux pères se questionnent mutuellement sur leurs parcours, leurs enfants, leurs chagrins, leurs chemins de résilience. Georges raconte Lola, jeune personne solaire. Azdyne retrace la dérive de Samy vers la radicalisation, son départ vers la Syrie, l’impossibilité de le ramener sur les rives de la raison et de l’humanisme. Mais aussi inefficacité, choquante, du dispositif judiciaire mis en place à son encontre, qui lui permettra de revenir en France sans encombre. Cet échange hors du commun est une leçon d’humanisme, d’où émerge une forme de respect et d’amitié entre deux pères frappés par le malheur. 



     

     

     

    C'est tout pour aujourd'hui...  

    Georges et Azdyne...

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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  • Commentaires

    1
    Lisa
    Mardi 7 Janvier 2020 à 13:51

    Excusez-moi, mais je crois que je vais aller vomir!

      • Mardi 7 Janvier 2020 à 15:11

        @ Lisa....

        Cette "rencontre qui force le respect" (https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/) entraîne des commentaires variés, voire contradictoires, selon le site où ils sont publiés...

        exemples :

        "Salines est un cas grave, parmi tant d’autres, de l’islamo-collaboration dans ce pays crétinisé. Pauvre Lola ! C’est à pleurer chaque jour pour elle d’avoir un père comme le sien." (https://ripostelaique.com/)

        "Toute mon admiration et mon respect à monsieur Salines J’ai de la peine pour monsieur Amimour le père du terroriste …Qu’Allah presèrve toute vie humaine" (https://oumma.com/)

        J'en viens à me demander si Amandine BEGOT et RTL ne sont pas plus proche du site "à vocation culturelle destiné à la communauté musulmane francophone" que de celui "d’extrême-droite consacré à une islamophobie ouvertement déclarée"...? cry

        A moins que cette "préférence" ne soit partagée par d'autres... "journalistes" (?) , et d'autres sites..... "d'information" (??) ouch...

         

                                                   

         

    2
    Lisa
    Mardi 7 Janvier 2020 à 16:28

    Un dialogue extraordinaire etc.……..leçon de tolérance et de résilience! Sortons les nounours et les bougies.

    Si les deux nouveaux amis pratiquent le "ils n'auront pas ma haine", grand bien leur en fasse!

    C'est absoudre les auteurs des prochains assassinats.....…

      • Mardi 7 Janvier 2020 à 17:58

        @ Lisa...!

        Quand on est parent d'une victime du terrorisme mahométan, il faut savoir choisir le Camp du Bien.

        Le père d'une victime d'un accident de la route à le droit d'en vouloir au chauffard qui a tué son enfant, mais ça s'arrête là.

        Patrick Jardin, qui a lui aussi perdu sa fille Nathalie au cours du même attentat en sait quelque chose, pour avoir "dérapé" dans sa douleur...  qui a vu ses comptes sur les réseaux sociaux suspendus et être dorénavant "fiché S"... comme le dernier des terroristes ...

        Ses articles sur https://ripostelaique.com/author/patrick-jardin

        Voir aussi son blog https://www.patjar.fr/

         

        "Les fascistes se nourrissent de la souffrance de Patrick Jardin" (par l’inénarrable Claude Askolovitch ) sur  Slate

         

      • Just asking
        Mardi 7 Janvier 2020 à 18:35

        "Le père d'une victime d'un accident de la route a le droit d'en vouloir au chauffard qui a tué son enfant, mais ça s'arrête là.", dites-vous, bedeau. Mais si le chauffeur (notez que je n'ose pas reprendre le mot de "chauffard", jugement de valeur négatif a priori !) est un bon mahométan ou un bon "déséquilibré", ce "droit" disparaît aussitôt. On doit encore pouvoir s'en prendre aux méchants qui interdisent (pour le moment) à cette (censuré par prudence) de chantal perrichon d'imposer le 20 km/h sur toutes les routes et autoroutes, ou aux constructeurs automobiles qui n'ont pas encore appliqué cette belle idée : un compteur indiquant 200 km/h pour une vitesse de 15 (on doit voir ça dans Idiocratie, je crois). Et mieux encore : tout le monde à pied !

      • Mardi 7 Janvier 2020 à 19:58

        @ Just asking...!

        Tout à fait...! En évoquant "le chauffard qui a tué son enfant", je pensais exclusivement au bon gros "concitoyen" moyen qui sort en état d'ébriété avancée d'une soirée Beaujolais Nouveau sans modération, dépassant de façon anti-citoyenne à la fois le taux d'alcoolémie et la vitesse maximum autorisés ... Je ne visais en aucun cas un pauvre hère connu des services de police, de justice et de psychiatrie étonné au volant d'un camion fou... Pas plus, d'ailleurs, qu'un adolescent mineur défavorisé issu d'un quartier du même nom, surpris à conduire sans permis une voiture volée sous l'emprise de substances hallucinogènes pas encore légalisées.

         

      • Just asking...
        Mercredi 8 Janvier 2020 à 10:16

        Ces claires précisions s'imposaient, bedeau. Vos lecteurs sagaces avaient bien compris ce que vous vouliez dire, mais d'éventuels lecteurs illettrés en gilet jaune auraient pu vous croire stigmatisant et faiseur d'amalgames. Comme le disait jadis un célèbre critique officiant dans cet étrange monstre, le magazine *intellectuel* consacré aux programmes de télévision, "ça va mieux en le disant" (en détournant le sens du mot d'origine, ce qui est d'ailleurs sans importance) . Qui conduit sous le palladium de la religion d'amour, de tolérance et de paix ne saurait être qu'un conducteur (en boche : fuhrer), jamais un chauffard !

      • Mercredi 8 Janvier 2020 à 14:09

        @ Just asking...

        ... Et, en plus, quelques uns n'hésitent pas à prendre tous les risques pour améliorer la sécurité automobile et relancer l’industrie du même nom en débarrassant certains propriétaires de leur véhicule ancien, dangereux  et polluant: travail de nuit... jour férié... conditions d'hygiène et de sécurité déplorables... etc... Résultat, 1 500 bonnes actions bénévoles en quelques heures sur tout le territoire et jusque dans les régions...

         

        PS: contrairement à Trump, je ne pense pas que le réchauffement climatique soit lié à ces travaux...

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    3
    Lisa
    Mardi 7 Janvier 2020 à 20:55

    Patrick Jardin est un homme brisé à jamais par le chagrin

    J'ai lu et vous aussi sans doute un article deg….asse sur "le monde" avec un titre évocateur

    "Après le Bataclan, un père sur le chemin de la haine"...…..

    à force de rancœur, ses soutiens sont……...

    Je ne comprends même pas que l'on puisse jeter l'opprobre sur cet homme et écrire autant de saloperies sur lui. 

    Mais comment ne pas être sur ce chemin, le chemin de la haine.! C'est le contraire qui est incompréhensible et nous sommes quelques uns à le penser..

     

     

     

     

     

      • Mardi 7 Janvier 2020 à 21:24

        @ Lisa...

        J'avais lu... enfin parcouru cet "article"... c'est suffisant !!!

        Les vies brisées, détruites, pour "Le Monde" et compagnie, ce serait plutôt genre les mamans voilées privées de sortie scolaire....

        Antoine Leiris (je viens de retrouver son nom et ses œuvres) qui a perdu sa femme dans les mêmes conditions et a écrit ou signé "Vous n’aurez pas ma haine", ("Alors non je ne vous ferai pas ce cadeau de vous haïr. Vous l’avez bien cherché pourtant mais répondre à la haine par la colère ce serait céder à la même ignorance qui a fait de vous ce que vous êtes..." -et toc, et tralala, bien fait pour vous, na-...) adapté au théâtre, n'a pas ce genre de soucis et, de plus, je découvre qu'il avait été embauché à la Mairie de Paris par Hidalgo comme... "plume officielle" !

         

    4
    Mercredi 8 Janvier 2020 à 13:06

    Superbe mise en scène des bisounours, pour un peu on y croirait. La lâcheté n'a plus de limites. En attendant, ils ont trouvé là, un bon moyen de s'assurer des revenus sur le dos des victimes. Personnellement, je préfère investir 18 euros en papier Q que dans l'achat d'un Mein Kampf  des bisounours, c'est plus utile et plus hygiénique.

    Stan

      • Mercredi 8 Janvier 2020 à 14:27

        @ Stan.P...

        Le livre va être en vente à partir de demain 9 janvier, dans toutes les "bonnes" librairies (le mauvaises comme "La Nouvelle Librairie", non...!) et sur tous les sites de vente en ligne. 

        Dès vendredi, il devrait être en tête de toutes les ventes, même devant le dernier Goncourt, Astérix et la fille de Vercingétorix ou le dernier livre de Amélie Nothomb...

        Et si un CD de "Imagine" était vendu avec, alors là...

         

    5
    Mercredi 8 Janvier 2020 à 13:27

    J'aime assez le "Leur témoignage nourrit une réflexion apaisée sur la radicalisation"

      • Mercredi 8 Janvier 2020 à 14:58

        @ Dr WO...!!

        Dans le prologue du livre (extraits consultables sur https://livre.fnac.com/ - je ne l'ai pas acheté...! mad) on trouve ce passage plein d'émotion (préparez votre mouchoir) :

        "Ces femmes ont perdu leur enfant de son vivant. Elles l’ont vu se transformer en une personne qu’elles ne reconnaissaient plus. […] Elles portent en outre le poids d’une culpabilité terrible. Pourtant, beaucoup n’ont rien fait qui corresponde aux clichés. Elles ont été des mères qui ont aimé leur enfant et qui ont essayé de faire de leur mieux pour l’élever : ni maltraitantes, ni abusives, ni absentes. Elles s’efforcent de protéger les frères et sœurs qui restent, qui ne comprennent pas, qui, pour les plus petits, sont parfois effrayés lorsque la police vient perquisitionner l’appartement familial. Beaucoup se battent contre le terrorisme au sein d’associations..

        Le mot victime appliqué aux parents de djihadistes ne me choquait donc pas. Dans L’Indicible, je l’avais même utilisé pour les meurtriers de ma fille, expliquant pourquoi je n’éprouvais pas de haine à leur égard. Victimes de leur propre folie, victimes de leurs recruteurs, mais victimes ayant consenti à exécuter un crime terrible, donc coupables. Ils restent en tout état de cause des victimes qui ont perdu leur vie en prenant celle des autres, sans rien gagner en échange, certainement pas le paradis. "

                      

         

         

    6
    Mercredi 8 Janvier 2020 à 16:17

    Le terroriste victime, il faut le faire ! A ajouter au déséquilibre mental ou à l'addiction à la drogue (comme l'assassin d'Halimi). De pauvres innocents. Le coupable c'est l'horrible blanc colonialiste.

      • Mercredi 8 Janvier 2020 à 18:30

        @ Dr WO !!!

        Je ne sais pas si vous avez suivi le lien pour "feuilleter" le livre sur le site de la FNAC ?

        Dans la négative, je vous rapporte ce questionnement citoyen existentiel :

        D’autres questions se posaient aussi au-delà de mon ressenti personnel. Puisque M. Amimour se considérait comme une victime, allait-il me demander d’adhérer à notre association 13onze15 ? Je savais bien que ce serait totalement inacceptable pour la plupart des membres. Le simple fait que je le rencontre pouvait d’ailleurs susciter des réactions négatives. J’ai donc demandé à une des fondatrices de l’association, Aurélia Gilbert, de m’accompagner. Survivante du Bataclan, Aurélia avait de son côté également rencontré des mères de djihadistes, dont celle de Foued Mohamed-Aggad, membre du commando de la salle de concerts au côté de Samy Amimour.

        Nous avons donc donné rendez-vous à Azdyne Amimour dans un café de la place de la Bastille, le 27 février 2017. Il ne nous a rien demandé, mais a longuement relaté son histoire, celle de son fils, son voyage en Syrie et leurs retrouvailles. Je lui ai donné quelques conseils, notamment celui d’entrer en contact avec des associations de parents de djihadistes...

        C'st beau comme un verset du Coran

         

         

    7
    Jeudi 9 Janvier 2020 à 10:47
    J'ajoute mon vomi à celui de Lisa.
      • Jeudi 9 Janvier 2020 à 16:38

        @ Carine... (

        ... Vomissez, vomissez... mais discrètement : le "Secrétariat d'Etat à la Liberticidité et à la Censure" prévoit de déposer un texte interdisant de vomir sans déclaration préalable en Préfecture.(sauf dérogations exceptionnelles) .

         

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