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    Au CRIF : Emmanuel Macron s'engage contre l'antisémitisme

    Au CRIF : Macron veut lutter contre la cyberhaine

    Au CRIF, Macron: "l'antisémitisme est le déshonneur de la France"

    Au CRIF, Macron, attendu sur la haine antisémite

    Au CRIF, Macron promet une lutte implacable contre l’antisémitisme

    Au CRIF, Brigitte Macron, radieuse et très élégante en tailleur noir

    le plus grand écrivain du siècle...

    Ici, Emmanuel Macron (et madame), lors du dîner annuel du CRIF, au Carrousel du Louvre, le 7 mars 2018

    et là, c'était le simple candidat à l'élection présidentielle (et madame), à Paris, le 22 février 2017

    le plus grand écrivain du siècle...

     

     

    D'après la presse nationale du 8 mars:

    Le chef de l'État est venu rassurer la communauté juive de France lors du traditionnel dîner annuel du Conseil représentatif des Institutions juives de France.

    Il a, par ailleurs, exprimé son émotion face aux vents mauvais et aux passions tristes qui existent dans notre pays (voulant certainement évoquer un certain "populisme", en France, comme en Allemagne, comme en Italie, en Autriche, en Pologne,  au Danemark, comme un peu partout depuis quelques mois ?) et a confessé publiquement que "Nous avions collectivement cru, à tort, que l'antisémitisme avait définitivement reculé dans notre pays. Et même face à ces crimes, certains ont pendant trop longtemps commis l'erreur, la faute morale même, du déni. Or la réalité est là, elle est incontestable. Nous avons compris avec effroi que l'antisémitisme était toujours vivant.... Notre réponse doit être implacable. La France ne serait plus elle-même si nos concitoyens juifs devaient la quitter parce qu'ils ont peur. Je le redis ce soir devant vous, avec toute la force d'un engagement public: il ne saurait y avoir demain ou après-demain le moindre renoncement de l'État, le moindre abandon des familles juives de France" (sans citer quels territoires de "notre pays" étaient plus concernés que d'autres)... Parmi les mesures, le président de la République a annoncé que le "recueil des plaintes", serait amélioré. (et ça, c'est redoutable et efficace, si on en croit leprésidentdelarépublique !)

    Ensuite, il a commenté la polémique née de la possible réédition des pamphlets antisémites de Céline par les éditions Gallimard. Il a benoitement laissé entendre qu'il était contre, sans jamais l'énoncer clairement., et en même temps™, affirmé ne pas croire que nous ayons besoin de ces pamphlets, en approuvant avec force les propos de Serge Klarsfeld: "Les auteurs de textes antijuifs pourraient s'en donner à cœur joie si les pamphlets de Céline étaient réédités et légitimés par un éditeur prestigieux. Ces pamphlets ont été des best-sellers dans la France de 1938 et risqueraient de le redevenir dans la France d'aujourd'hui."

    En revanche, et en même temps™, il a estimé qu''il ne fallait pas pas occulter la figure de l'écrivain d'extrême droite, Charles Maurras même si, en même temps™, sa ministre de la culture fait retirer son nom des commémorations nationales de cette année (150e anniversaire de sa naissance), après la demande pressante du délégué interministériel à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et haine anti-LGBT  (sic) et de quelques associations subventionnées dans ce but.

     

    A noter, Céline avait, comme Mauras, été retiré des célébrations en 2011 (50e anniversaire de sa mort), mais Jean Genet (Saint-genet, comme l'avait affectueusement surnommé Sartre) avait été honoré par le ministère de la culture l'année précédente...

    A noter, également, si monsieur Klarsfeld s'en prends assez vigoureusement à l'éditeur potentiel de Louis-Ferdinand Céline, il semble ignorer que le même Gallimard était celui du fameux Jean Genet en question. Comment dit-on "Errare humanum est" en langue de bois ?

    "le plus grand écrivain du siècle..."

     "Art et engagement sont au cœur de l’œuvre du poète saint martyr" 

    (défense de rire, de se moquer, d'ironiser ou de pleurer de rage)

     

    "Que vous dire de Jean Genet ? C'est le plus grand écrivain du siècle, et croyez moi, je m'y connais !" assure Jean Cocteau devant le tribunal correctionnel de la Seine où, le 19 juillet 1943, le poète du "Condamné à mort" comparaît pour vol... La déposition de Jean Cocteau lance officiellement dans la carrière littéraire un auteur encore clandestin, dont l’œuvre scandaleuse circule sous le manteau, et qui s'auto-présentait comme ça:

     

    Je me suis voulu traître, voleur, pillard, délateur, haineux, destructeur, méprisant, lâche. À coup de hache et de cris, je coupais les cordes qui me retenaient au monde de l’habituelle morale, parfois j’en défaisais méthodiquement les nœuds. Monstrueusement, je m’éloignais de vous, de votre monde, de vos villes, de vos institutions. Après avoir connu votre interdiction de séjour, vos prisons, votre ban, j’ai découvert des régions plus désertes où mon orgueil se sentait plus à l’aise.

     

    Saint-Genet, Comédien et Martyr - 1910/1986...  Dans le désordre: taulard récidiviste, co-fondateur du "Groupe d'information sur les prisons", militant précoce de la lutte queer, gay et lesbienne, défenseur indéfectibles des "black-panthers", admirateur fervent des auteurs de l'attentat palestinien aux J.O. de 1972, propagandiste des violences de la bande à Bader, soutien à la candidature d'un certain F. Mitterrand à la présidentielle de1974, et grand ami de Sartre, Simone de Beauvoir, Alberto Giacometti, Henri Matisse, Brassaï, etc...

     

    le plus grand écrivain du siècle...

     

    le plus grand écrivain du siècle...

    Manifestation en soutien aux black-panthers  

    Rencontre avec ses amis palestiniens

     

    Des Sartre, Beauvoir, Giacometti, Matisse, Brassaï et autres qui n'ont jamais soupçonné le moindre relent d'antisémitisme dans des écrits tels que:

    Le peuple juif, bien loin d'être le plus malheureux de la terre, -les Indiens des Andes vont plus au fond dans la misère et l'abandon- comme il a fait croire au génocide alors qu'en Amérique, des Juifs, riches ou pauvres, étaient en réserve de sperme pour la procréation, pour la continuité du peuple "élu ".

    Dans ce pouvoir exécrable il s'enfonce tellement loin qu'on peut se demander, une fois de plus dans son histoire, s'il ne veut pas, méritant l'unanime condamnation, retrouver son destin de peuple errant, humilié, au pouvoir souterrain. Il s'est, cette fois, trop exposé dans la lumière terrible des massacres qu'il a cessé de subir mais qu'il inflige, et il veut retrouver l'ombre d'autrefois pour redevenir, supposant l'avoir été, le " sel de la terre ".

     

    Des Sartre, Beauvoir, Giacometti, Matisse, Brassaï et autres qui ne pouvaient qu'applaudir en silence ce genre de déclarations que l'on pourrait trouver nauséabondes:

    Le fait que l’armée française, ce qu’il y avait de plus prestigieux au monde il y a trente ans, ait capitulé devant les troupes d’un caporal autrichien, eh bien ça m’a ravi (…) je ne pouvais qu’adorer celui qui avait mis en œuvre l’humiliation de la France."

    ou, encore plus explicitement:

    Il est naturel que cette piraterie, le banditisme le plus fou qu'était l'Allemagne hitlérienne provoque la haine des braves gens, mais en moi l'admiration profonde et la sympathie. Quand un jour, je vis derrière un parapet tirer sur les Français les soldats allemands, j'eus honte soudain de n'être pas avec eux, épaulant mon fusil et mourant à leurs côtés […].

    Je note encore qu'au centre du tourbillon qui précède -et enveloppe presque- l'instant de la jouissance, tourbillon plus enivrant quelquefois que la jouissance elle-même, la plus belle image érotique, la plus grave, celle vers quoi tout tendait, préparée par une sorte de fête intérieure, m'était offerte par un beau soldat allemand en costume noir de tankiste.

    On me dit que l'officier allemand qui commanda le massacre d'Oradour avait un visage assez doux, plutôt sympathique. Il a fait ce qu'il a pu -beaucoup- pour la poésie. Il a bien mérité d'elle […]. J'aime et respecte cet officier.

    ou encore, vu sous un autre angle:

    La Gestapo Française contenait ces deux éléments fascinants : la trahison et le vol. Qu'on y ajoutât l'homosexualité, elle serait étincelante, inattaquable.

    et, dans la même veine

    J'aime ces petits gars dont le rire ne fut jamais clair. J'aime les miliciens. Je songe à leur mère, à leur famille, à leurs amis, qu'ils perdirent tous en entrant dans la Milice. Leur mort m'est précieuse [...].
    Le recrutement s'en fit surtout parmi les voyous, puisqu'il fallait oser braver le mépris de l'opinion générale qu'un bourgeois eut craint, risquer d'être descendu la nuit dans une rue solitaire, mais ce qui nous attirait surtout c'est qu'on y était armé. Ainsi j'eus, pendant trois ans, le bonheur délicat de voir la France terrorisée par des gosses de seize à vingt ans [...].
    J'aimais ces gosses dont la dureté se foutait des déboires d'une nation [...]. J'étais heureux de voir la France terrorisée par des enfants en armes, mais je l'étais bien plus quand ces enfants étaient des voleurs, des gouapes. Si j'eusse été plus jeune, je me faisais milicien. Je caressais les plus beaux, et secrètement je les reconnaissais comme mes envoyés, délégués parmi les bourgeois pour exécuter les crimes que la prudence m'interdisait de commettre moi-même.

     

     

    Des Sartre, Beauvoir, Giacometti, Matisse, Brassaï et autres qui devaient glousser d'excitation et de plaisir en lisant ce portrait éloquent et enamouré de Adolf Hitler:

    Cette queue, c'était aussi l'arme de l'ange, son dard. Elle faisait partie de ces engins terribles dont il était bardé, c'était son arme secrète, le V1 derrière quoi se repose le Führer. 

     

    Des Sartre, Beauvoir, Giacometti, Matisse, Brassaï et autres qui ne trouvaient absolument rien à redire à cette apologie de la pédophilie:

    Les joyeux l'appellent encore "œil de bronze" ce que l'on nomme aussi "la pastille", "la rondelle", "l'oignon", "le derch", "le derjeau", "la lune", "son panier à crottes". (...)
    La vénération que je porte à cet endroit du corps et l'immense tendresse que j'ai accordée aux enfants qui me permirent d'y pénétrer, la grâce et la gentillesse du don de ces gosses, m'obligent de parler de tout celà avec respect. Ce n'est pas profaner le mort le mieux aimé que dire (...) le bonheur qu'il m'offrit quand mon visage était enfoui dans une toison que ma sueur et ma salive rendaient moites, se collant en de petites mèches qui séchaient après l'amour et restaient rigides (...). J'aimai la violence de sa queue, son frémissement, sa taille, les boucles de ses poils, la nuque, les yeux de ce môme et le trésor unique et ténébreux, "l’œil de bronze" qu'il ne m'accorda que très tard, un mois avant sa mort environ.

    ou, en plus poétique, n'est-ce-pas ?:

    Enfant d'honneur si beau couronné de lilas !
    Penche-toi sur mon lit, laisse ma queue qui monte
    Frapper ta joue dorée. Écoute, il te raconte,
    Ton amant l'assassin, sa geste en mille éclats.

     

    Des Sartre, Beauvoir, Giacometti, Matisse, Brassaï et autres qui auraient aimé s'encanailler avec la même passion subversive et anti-bourgeoise,grâce à l'un des plus grands auteurs-compositeurs- interprètes du siècle, et reconnu comme tel:

    Voici venir la nuit des longs couteaux
    Enfilez vos bas noirs les gars
    Ajustez bien vos acroches-bas
    Vos porte-jartelles et vos corsets
    Allez venez ca va se corser
    On va danser le
    Nazi rock nazi nazi nazi rock nazi

    Ouais on va danser le

    Nazi rock nazi nazi nazi rock nazi

     

     

    Maquillez vos lèvres les gars
    Avec des rouges délicats
    Faites vous des bouches sanglantes
    Ou noires ou bleues si ça vous tente
    On va danser le
    Nazi rock nazi nazi nazi rock nazi


    Ouais on va danser le
    Nazi rock nazi nazi nazi rock nazi

     

    Sur vos boucles blondes les gars
    Mettez fixatifs et corps gras
    N'epargnez ni onguents ni fards
    Venez avant qu'il ne soit trop tard
    On va danser le
    Nazi rock nazi nazi nazi rock nazi


    Ouais on va danser le
    Nazi rock nazi nazi nazi rock nazi

     

    Saint-Genet, Comédien et Martyr - 1910/1986, Presque chauve depuis son plus jeune âge, il n'a pas pu être tondu à la Libération.


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    Féministes radicales et fantasques, surnommées "garçonnes" par une société dépassée par leurs folies, elles ont exploré tous les excès...

    "Garçonnes"... une appellation qui ferait rugir d'horreur nos "trois C...." de féministes contemporaines castratrices... pourtant, elles auraient tort de renier ou d'ignorer une telle aïeule.

     

    NB.: Quand je parle des "trois C...." de féministes, il faut n'y voir aucune insulte sous-entendue: je fais allusion aux initiales de leur prénom: Caroline (Fourest), Clémentine (Autain) et Caroline (de Hass), parmi les plus connues.

     

    Violette Moris, une précurseuse ?

    (merci à Gogoll et à quelques uns -seulement- des 399 000 sites et articles qu'il m'a proposés..)

     

     

    Elle s'appelait Violette Morris...

    Violette Moris, une précurseuse ?

     

    Elle s'appelait Violette Morris,

     

     

    ...Violette, un prénom qui "fleure" bon la France, la timide et fragile fleur des bois, l'eau de Cologne du dimanche,  et les bonbons acidulés vendus en vrac...

         

     

    Mais Violette Morris, c'est pas tout à fait ça...

     

     

    Vitesse, excès, émancipation, lesbienne, parisienne, sportive, débauche, luxure, Années Folles sont autant de mots qui, assemblés, évoquent une créature née de la gestation de nouveaux idéaux diffusés dans les années 10 par les mouvements féministes: la Garçonne. Si l’on connaît aujourd’hui le terme "garçonne" pour parler d’une coupe de cheveux ou d’un vêtement, peu de gens connaissent les frasques des plus sulfureuses représentantes du mouvement.

    Violette Moris

    Émilie, Paule, Marie, Violette Morris est née le 18 avril 1893 dans une famille bourgeoise : son père, capitaine de cavalerie en retraite, est le baron Pierre-Jacques Morris. Selon la tradition des bonnes familles, elle est élevée par des sœurs au couvent de l’Assomption de Huy. En 1914, elle épouse Cyprien Gouraud, dont elle divorce en 1923.

    Non, attend, c'est pas fini... On commence à peine sa passionnante biographie.

    ... celle d'une existence et d'une exigence de liberté totale et de transgressions absolues...

     

    un long article

    de la revue

    "Miroir de Sports"

    lui est consacré

    en 1925:

    Violette Moris

    Au cours de la première guerre, elle a été ambulancière au cours de la bataille de la Somme et d’estafette à celle de Verdun, et fut décorée pour son héroïsme...

    Bien que fumant 2 à 3 paquets de cigarettes par jour, elle est une sportive complète : athlète spécialiste du lancer du poids, également sélectionnée au disque, et licenciée du Fémina Sports de Paris de 1917 à 1919, puis de l'Olympique de Paris de 1920 à 1926

    Violette Moris

    Elle est également joueuse de football, avant-centre ou demi-centre, sélectionnée en équipe de France féminine de water polo, sélectionnée en équipe de France mixte en 1925 et 1926, membre de l’équipe des Libellules de Paris; boxeuse ne craignant pas d’affronter les hommes; coureur cycliste; motocycliste; pilote d’automobile; aviatrice. Tous sports confondus, sa carrière s’étale de 1912 à 1935, ses plus brillantes années sportives étant celles entre 1921 et 1924. Elle s’adonne également hors compétition à l’équitation, au tennis, dont elle vit en donnant des cours en 1940, au tir à l’arc, au plongeon de haut vol, à l’haltérophilie et à la lutte gréco-romaine.

    Violette Morris transgresse donc son genre et son statut de femme  Lesbienne et ouvertement bisexuelle mais marginalisée, elle se met à fréquenter les artistes et s’installe avec sa compagne sur une péniche en bord de Seine. Un homme suspecté de vouloir la cambrioler y meurt sous les coups d’une arme à feu…elle est acquittée pour légitime défense.

    Violette Moris

     ... une femme qui aura tenté avec audace toutes les expériences, même les plus taboues...

    Et attend encore un peu, c'est pas encore fini... voici la suite:

     

    Elle fut l'amie de Jean Cocteau, qui la trouvait charmante, et de Jean Marais, dont on croyait qu'elle était le frère ! (elle s'était fait couper les seins "sous prétexte qu'ils la gênaient pour conduire. Les cheveux coupés en brosse, elle portait des costumes d'homme...")

    Violette Moris

    Interdite de stade dans les années 30 (pour "conduite indécente", et sous prétexte qu'elle s'affichait en pantalon! et un peu aussi pour usage, prosélytisme et trafic d'amphétamines) elle tente sans grand succès une brève reconversion dans le music-hall. De nombreuses photos la montrent en compagnie de Joséphine Baker, mais la plus célèbre est ce cliché de Brassaï, "Couple de lesbiennes au monocle", pris en 1932 dans une boîte de nuit interlope.

    Violette Moris

    Elle va, répétant que "J'ai fait briller le nom de la France à l'étranger, j'ai même fait retentir La Marseillaise. Mais deux ou trois putains de la fédération m'ont empêché de continuer ! Mais c'est quoi ce pays de merde où les bons  à rien, les hypocrites et les pétasses font la loi? Ce pays de petites gens n’est pas digne de ses aînés, pas digne de survivre. Un jour, sa décadence l’amènera au rang d’esclave, mais moi, si je suis toujours là, je ne ferai pas partie des esclaves"

    Une vie qui aurait  du servir d'exemple à nos modernes Amazones...

    Une vie qui devrait faire saliver de jalousie et d'envie  nos féminist·e·s germanopratin·e·s:

    Violette Moris, une précurseuse ?

    Violette Moris

     

     

    Et cette fois, ça va être fini...

    ... on découvre un dernier talent caché de cette femme "hors du commun"

     

    Elle aurait été recrutée aux Jeux Olympiques de Munich en 1936. Après avoir fait un peu de marché-noir et à partir de 1940, elle travaille pour l’Allemand Helmut Knochen, chef du service de renseignements de la SS à Paris. Elle est chargée de recruter des espions, de contrer les réseaux anglais du "Special Operations Executive" (SOE) et d’infiltrer les réseaux de résistance du Grand ouest. Elle est ensuite chargée des interrogatoires des femmes résistantes pour la Gestapo de la rue Lauriston où elle se livre à ses activités de tortionnaire, puis responsable de secteur dans les organigrammes de la rue des Saussaies de 1942 à 1944 où on la surnomme "la Hyène de la Gestap.'"

    Venant du cerveau malade de cette chipette saphique et fasciste à l'allure de  catcheuse schnoufée, je me refuse à imaginer ce qu'elle aurait pu concevoir comme...................

    Condamnée à mort par le Bureau central de renseignement et d’action, elle est exécutée le 26 avril 1944 par des maquisards du groupe normand Surcouf alors qu’elle se trouve sur une route de campagne au volant de sa Traction Avant  Son corps criblé de balles, comme ceux des cinq autres occupants de la voiture, est inhumé dans une fosse commune en septembre 1945.

    Violette Moris

     

     

     

    Je me dis que, même banalisée ou magnifiée, cette image pourrait rappeler à certains esprits étroits les "heures les plus sombres de notre histoire"
       

    Violette Moris

     

    Et quelque-chose me dit que c'est peut-être ce faux pas qui serait à l'origine de cette discrétion inhabituelle

    (Elles pourraient aussi faire valoir sa détresse psychologique de naitre "fille" et de remplacer un "garçon", mort prématurément, comme l'ont indiqué quelques auteuses sympathisantes et  indulgentes?...  non, hein, ça va pas le faire non plus... comme si remplacer un mâle mort et enterré pouvait être traumatisant !)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    @ Ana María Hidalgo Aleu, ép. GermainPour les plus pressés...

    une vidéo pas très politiquement correcte, publiée par "anti-féminisme", mais qui dit bien ce qu'elle veut dire:

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Professeur CHORON

     

    Le Professeur Choron, né le 21 septembre 1929 à La Neuville-aux-Bois (Marne) et mort le 10 janvier 2005 à Paris, de son vrai nom Georget Bernier, dit également Georges Bernier, est un écrivain, journaliste satirique, humoriste et chanteur français. Créateur et animateur de plusieurs journaux, il est notamment le cofondateur des magazines Hara-Kiri et Charlie Hebdo. Son pseudonyme provient de la rue Choron où se trouvaient les premiers locaux de Hara-Kiri.

    Il se lance dans la vie sans avoir fait beaucoup d'études, en exerçant divers petits métiers, puis s'engage pour vingt-huit mois comme parachutiste en Indochine, où il devient, entre autres, "enculeur de sergent" (selon ses propres termes) dans la Coloniale.

    Au retour, il travaille comme colporteur, puis comme chef des ventes du journal satirique Zéro. C’est là qu’il rencontre François Cavanna et Fred, avec qui il fonde en 1960 le mensuel Hara-Kiri, auquel son nom, avec celui des dessinateurs Topor, Reiser, Gébé, Wolinski et Cabu, restera attaché.

    En 1962, après une première interdiction, la rédaction du journal passe de la rue Choron à la rue de Montholon et adopte comme raison sociale Les éditions du Square.

    Le Professeur Choron assumait dans l'équipe des éditions du Square le rôle de "patron" gestionnaire, mais s’investissait également dans le travail de la rédaction. Il créait ou participait aux fausses pubs, aux photo-montages, écrivait des textes, et jouait dans les romans-photos. Il se mettait lui-même en scène dans ses « Jeux de cons » et ses « Fiches-bricolages ».

    À cette époque il a fait des apparitions dans l’émission de Jean-Christophe Averty Les Raisins verts.

    En 1969, en plus du mensuel, l'équipe de Hara-Kiri créé Hara-Kiri Hebdo qui devient peu de temps après L’Hebdo Hara-Kiri.

    Après la parution en novembre 1970 du titre [ Bal tragique à Colombey : un mort ], allusion à la mort du général de Gaulle et référence à l’incendie de la discothèque du 5-7 de Saint-Laurent-du-Pont qui avait fait 146 morts (et qui avait fait aussi l'objet d'un titre dans Hara-kiri hebdo : "Le bal continue pendant les travaux"), le titre est interdit. Choron et son équipe de rédaction décident alors de lui créer immédiatement un petit frère, Charlie Hebdo, pour passer outre l’interdiction de paraître. Le nouveau venu comporte quatre pages de bandes dessinées, imprimées sur fond de couleur pour les distinguer du reste du journal (elles disparaîtront vite au fil des numéros). On retrouve les mêmes rubriques, avec une typographie identique : seul leur nom a été changé.

    Les éditions du Square éditaient également Charlie Mensuel, mensuel consacré à la bande dessinée, dirigé au départ par Delfeil de Ton puis pendant plus de 10 ans par Wolinski, la Gueule ouverte, un des premiers journaux écologistes, fondé par le dessinateur Pierre Fournier, puis Mords-y l'œil, Surprise, dirigé par le dessinateur Willem et BD, l'hebdo de la BD, dirigé par l'écrivain Jean-Patrick Manchette, Grodada premier journal pour enfants « non mièvre », où les animaux y sont sexués.

    En 1988, le Professeur Choron a adapté pour la télévision ses fiches bricolages, publiées dans Hara-Kiri. Il a également participé à l’émission de Jean-Michel Ribes, Merci Bernard.

    Habitué des provocations publiques, le professeur Choron se livre régulièrement, lors de ses apparitions dans les médias, à des excentricités, à des déclarations salaces ou à des esclandres, invectivant parfois le public ou les autres invités, que ce soit sur le plateau de Droit de réponse ou lors d'autres émissions.

    Professeur CHORONLe Professeur Choron meurt à l'hôpital Necker d’une anémie réfractaire le 10 janvier 2005. Il est enterré à Paris, au cimetière du Montparnasse avec son épouse Odile Vaudelle (1934-1985).

     

     (Wikipedia)

     Les fiches bricolages du professeur Choron

      

      

    un site lui est consacré à l'adresse: http://www.harakiri-choron.com/


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  •  d'après Wikipedia

    Vous n'avez jamais rencontré Mouna ?

     

    André Dupont, dit "Aguigui Mouna" , ou simplement "Mouna", né le 1er octobre 1911 à Meythet (Haute-Savoie), et mort le 8 mai 1999 à Paris, est un clochard-philosophe libertaire, pacifiste, écologiste avant l'heure, qui, souvent à vélo, sillonnait les rues de Paris pour haranguer les foules, dormant chez ses hôtes voire à la belle étoile. Il connut son heure de gloire en mai 68. On a vu en lui à la fois "le dernier amuseur public de Paris" et "le sage des temps modernes".

    Il naît dans une famille de cultivateurs modestes. "J'ai perdu mon père quand j'avais sept ans. Un matin, j'avais neuf ans, ma tante m'a réveillé en m'annonçant : ta mère est morte. Ça fait un drôle d'effet". Il est recueilli avec son frère par cette tante, chez qui ils seront garçons de ferme, couchant à l’étable avec les vaches. Sa mère, Adélaïde Brisgand, était originaire des Villards-sur-Thônes.

    Il commence à travailler à l’âge de 13 ans. Il est tour à tour garçon de café et chômeur et, à 17 ans, s’engage dans la Marine mais s’en fait exclure pour avoir refusé les avances d'un supérieur.

    Il se marie en 1939, juste avant d’être mobilisé pour la drôle de guerre. Il en sortira "antimilitariste convaincu".

    Il adhère au Parti communiste français à la Libération et est un temps un militant "pur et dur ". Mais, n’étant fait ni pour l’obéissance passive aux consignes, ni pour la pensée unique, il déchante rapidement. Installé à Nice où il tient une pension de famille, il est exclu du PCF à la suite d'un épisode lié à sa vie privée, ce qui contribue à sa désillusion politique.

    En 1951, il fait la connaissance d'un client de son établissement, un peintre argentin marginal. La rencontre avec ce personnage original est pour lui une illumination, qui le convainc de dénoncer l'absurdité du monde. Las de sa vie de "caca-pipi-taliste", il commence, tout en continuant à tenir sa pension, une carrière d'"d'imprécateur-amuseur". En mai 1952, il prend part à une manifestation communiste contre les Américains en arborant pour la première fois une tenue bariolée. Au cours des semaines suivantes, il multiplie les apparitions publiques dans Antibes, où il acquiert une réputation d'excentrique, voire de fou.

    Il déclare volontiers, au sujet de la société contemporaine : "On devient gaga, complètement gaga, fini, usé, terminé… gaga, agaga, agogo, gogo, agag, aguigui… aguigui !" Par la suite, ayant fait faillite, quitté par sa nouvelle compagne qui ne supportait plus ses excentricités, il se consacre à temps plein à son activité d'imprécateur public et prend la route pour professer sa philosophie, à Paris comme sur la Côte d'Azur. Il donne libre cours à sa fantaisie, parcourt Saint-Germain-des-Prés pour répandre la bonne parole aguiguiste. Il porte une moitié de moustache et de barbe pour dénoncer un monde radioactif. Il fonde le club des aguiguistes, censé apporter gaieté, joie et optimisme. Découvrant la photographie d'Einstein tirant la langue, il lui écrit pour lui proposer la présidence d'honneur de son club. Albert Einstein accepte la présidence d'honneur et lui répond : "N'hésitez pas à accrocher dans votre restaurant mon portrait qui, du reste, illustre bien mes convictions politiques."

    Plus tard on le verra aussi, "coiffé d'un chapeau à clochettes et revêtu d'un manteau recouvert de badges et de calicots", haranguant les foules aux festivals de Cannes et d’Avignon, au Printemps de Bourges et au Salon du livre de Paris.

    En 1956, il marche à pied de Cagnes-sur-Mer à Sanremo. On le voit aussi à Golfe-Juan, où il reste perché 16 heures en haut d’un platane. Il ponctue ses déclamations par des inscriptions à la craie blanche sur le bitume en disant « Je craie ». Ses techniques de communication, telles que l’usage de pancartes accrochées à son vélo pour interpeller les passants, ont probablement influencé l’écriture blanche sur noir de l’artiste Ben. À Sainte-Maxime, il porte un réveil autour du cou et pique sa barbe de fleurs des champs

     

    Aguigui ? Mouna !!!

    Il crée son journal Le Mouna Frères (le Mou’Nana pour les sœurs !!! - le journal anti-robot), feuille de chou qui tient à la fois de L'Os à moelle de Pierre Dac et du tract politique, qu’il diffuse lui-même dans les manifestations. Il se déplace sur un vélo équipé d'un téléphone rouge factice et jette des graines aux badauds qui l'écoutent en ponctuant son geste d'un « Prenez-en de la graine ! ».

    En 1968, aux gauchistes qui lui lancent « Mouna, folklore ! », il rétorque « Tu préfères le chlore ? », allusion aux gaz lacrymogènes des CRS lors des manifestations estudiantines. Les mêmes le qualifient d’« amuseur débilissime, allié objectif du capitalisme » et l'accusent même d'être indicateur de la police..

    Les prenant au mot dans l’amphithéâtre à ciel ouvert (maintenant remplacé par un bâtiment administratif) du campus de Jussieu (universités Paris 6 - Paris 7), il se fait sacrer le 2 mars 1978 « Empereur débilissime, Aguigui 1er », à l’aide de ses amis saltimbanques qui distribuent des nez rouges. Un autre jour, il se fait arrêter pour avoir mené une procession grotesque dont les participants scandaient en chœur : « Nous sommes heureux ! Nous sommes heureux ! »

    Il passe des heures à la bibliothèque du Muséum national d'histoire naturelle, discute avec les chercheurs, diffuse le livre de Jean Dorst Avant que nature meure, croise l’agronome René Dumont et comprend les enjeux de l’écologie bien avant l’apparition de l’écologisme politique. Il milite ensuite contre le « tout-routier », pour le « partage de la route » et pour le respect des animaux y compris domestiques sur son vélo tractant une remorque bricolée, coiffé d’un couvre-chef recouvert de badges divers, et parfois un porte-bagage au guidon, abritant de petits animaux de compagnie. Il fut de tous les défilés parisiens non violents, antimilitaristes, pacifistes, libertaires ou contestataires. Il a aussi mené campagne contre le travail des enfants dans le tiers monde et pour l’aide aux réfugiés du Chili, et il a été l’un des premiers à dénoncer les risques et les retombées négatives du programme nucléaire français, militaire et civil.

    Dénonçant le "déformatage des esprits" et le "prêt-à-penser", il se présente comme candidat (ou « non-candidat » ainsi qu’il se désigne lui-même) à l’élection présidentielle de 1974, ainsi qu’aux trois suivantes, sous son véritable patronyme : Dupont (« pas de Nemours ni d’Isigny », précise-t-il). Aux élections législatives de 1988 et 1993, à l’âge de 76 puis de 81 ans, il se présente dans la 2e circonscription de Paris contre Jean Tiberi, obtenant 3 % des voix en 19881 et 1,8 % en 1993 (722 voix). Dans les candidatures de Mouna Aguigui à des fonctions électives, Pierre Laszlo voit «"’irruption, dans les campagnes électorales parisiennes, du saugrenu propre au bouffon ou au clown".

    Aguigui ? Mouna !!!

    On a vu en lui un émule de Diogène, de Socrate ou de Ferdinand Lop qui proposait de prolonger le boulevard Saint-Michel jusqu’à la mer (et dans les deux sens) afin que les étudiants puissent se baigner plus souvent. Pour beaucoup, Mouna était tout simplement un apôtre de la bonne humeur.

    Son portrait où il tire la langue à la manière d’Albert Einstein, par Olivier Meyer, publié sous forme de carte postale en 1989, puis en illustration du livre d’Anne Gallois, a servi de base à la réalisation d’un pochoir sur toile en 2006 par l’artiste Jef Aérosol, reproduit dans le livre VIP.

    Il meurt le 8 mai 1999, à l’âge de quatre-vingt-sept ans, d’un arrêt cardiaque, à l'hôpital Bichat, à Paris.

    Cavanna disait de lui :

    « Mouna, c’est une manif à lui tout seul. C’est l’indignation. Sa philosophie ? Un amour universel, boulimique. »

    d'après Wikipédia

    un site lui est consacré: AGUIGUI MOUNA

     


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  • Roger Chomeaux, dit Chomo, né le 28 janvier 1907 à Berlaimont et mort le 19 juin 1999 à Achères-la-Forêt, est un sculpteur français.

    CHOMO... le Dali de la forët de Fontainebleau

    un lien vers un site qui lui est consacré: http://chomo.fr/

     

    Roger Chomeaux entre à l'école des beaux-arts de Valenciennes, puis à celle de Paris, où il pratique la peinture et la sculpture. Il remporte plusieurs prix avant de trouver un emploi de décorateur dans une maison spécialisée dans la réalisation de tapis, tandis que son épouse vend des laines à domicile. Mais la Seconde Guerre mondiale l'envoie dans un stalag de Pologne.

    Au cours de la décennie suivante, il se réfugie dans la forêt de Fontainebleau où sa femme a acheté quelques hectares. Il adopte alors un langage parallèle, phonétique, et signe désormais Chomo.

    En 1960, sa première exposition se tient à la galerie Jean Camion, rue des Beaux-Arts. Chomo décide alors de quitter définitivement Paris et s'installe seul à Achères-la-Forêt.

    Écologiste avant l'heure, gardien d'abeilles, il possèdera jusqu'à vingt ruches ; il travaille le bois (ses "bois brûlés"), la pierre, les matières plastique. Le chemin qui conduit à son domaine, où il travaille à ciel ouvert, est constellé d'écriteaux. On y lit par exemple : « Qèl anprint ora tu lésé sur la tèr pour qe ton Die soi qontan ? ». Car Chomo développe son écriture phonétique dont la poésie envahit son œuvre. Il baptise son coin de forêt « Village d'Art Préludien ».

    Délaissant le bronze, la terre cuite et le marbre, Chomo choisit des « matériaux qui respirent ». La tôle, le bois, le plastique, le verre ou le béton sont sources de découvertes permanentes. Le sculpteur poursuit ses séries de bois brûlés. Il modèle aussi des grillages qu'il peint ou incruste de plastique fondu et de matériaux divers. Il détourne des jouets d'enfants. Il emploie le béton cellulaire : « Je le sculpte comme on écrit un poème » explique t-il à ses visiteurs.

    Chomo s'attaque à l'architecture et à l'art du vitrail : il construit trois bâtiments de bois, de grillage et de bouteilles, qui lui serviront à abriter ses très nombreuses œuvres. Le premier s'appelle « Sanctuaire des bois brûlés » ; le deuxième, « L'Église des Pauvres », est agrémenté d'une rosace spectaculaire réalisée avec des bouteilles de couleur et le dernier, « Le Refuge », recouvert de capots de voitures.

    C'est Clara Malraux qui attire l'attention du ministère des Affaires culturelles sur l'artiste. Après s'être essayé à la création musicale de style musique concrète, entre synthétiseur et poésie, le sculpteur devient cinéaste expérimental avec son film Le Débarquement spirituel, en collaboration avec le réalisateur Clovis Prévost et Jean-Pierre Nadau. Il s'y met en scène au milieu de ses œuvres

    Chomo meurt en 1999 entouré par ses créations, veillé par sa seconde épouse. Dix ans après sa mort, la Halle Saint Pierre organise sa première grande rétrospective.

    Désormais, seuls les bâtiments sont conservés dans la forêt, toutes les autres œuvres transportables étant stockées ailleurs ou vendues.

     

     

     

     


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