• Chagrins...

    « Entre "vivre"  "ensemble", il faut choisir...»

    Renaud Camus (repris presque mot à mot par Éric Z )

     

    Rien que des faits-divers...

    Presque banals, bientôt normaux... et surtout, quasiment 'en-même-temps' :

    Stains (93) :

    Le maire communiste de la commune, M. Azzédine Taïbi, l'homme au drapeau palestinien dans son bureau, ancien dirigeant de la mosquée locale, entouré de son équipe municipale ne comptant aucun souchien, mais plusieurs femmes voilées et cocardées tricolore, donne des leçons de civisme républicain et français à ses détracteurs.  

    https://www.fdesouche.com/2022/09/26/   

    Les Mureaux (78) :

    Le deuxième adjoint à la mairie socialiste de la ville a été contraint de démissionner de son poste et de quitter la commune suite à d'innombrables insultes racistes et homophobes, à de multiples agressions et à de nombreuses menaces de mort jusque devant la porte de son domicile : "Toi, le blanc quitte ma ville, on est chez nous ici..."

    https://www.fdesouche.com/2022/09/30/    

    Tout le monde avait tout prévu... sauf les muetsdias, bien entendu.

     

    Alors, un joli petit texte joyeux pour illustrer la situation, mieux qu'un long reportage :

    « La fin du chagrin »

    « Un siècle s’était écoulé depuis la mort de l’Occident. La chute fut bien plus brutale qu’on ne l’avait imaginé. La décadence avait enfin achevé son œuvre. Dans les bois où la mort apposait sa main froide, le vieux portait un feu qu’il lui fallait léguer. Le gamin devant l’âtre tendait ses maigres mains, se serrant au plus près du vieillard édenté. »

    "Lorsque que me fut tendu la lumière pisseuse à l’agonie du beau, plus rien ne subsistait pour en graver l’écho. Mon grand-père alors, me transmit dans un rythme, le vivant souvenir de la lente agonie, de la mémoire des nôtres, quand la beauté lassée de nous sauver en vain, s’est éteinte dans le givre où se mouraient les âmes. À la lisière des songes, telle un spectre chagrin enclos dans les ténèbres, une ultime étincelle, un espoir aux Enfers, qui brûle la prunelle, quand se prolonge en elle, ce regard né hier. Me voici à mon tour, à te transmettre les paroles portées jadis par ceux qui se prolongeaient en nous, les mots des morts, mis dans nos bouches par les pères de nos pères et tous ceux qui avaient gravé en eux le moment de la fin…"

    "À deux pas de l’abîme où résonnait l’écho
    Du chant long et putride porté par le troupeau,
    Sans même une contrainte en pointe de couteau
    Soumis en foule tiède allant payer l’écot,
    Ce peuple rendu stupide, moi je l’aimais encore
    Même laid, même lâche, même vendu pour trente sous,
    Au déclin de la race qu’il a mise à genoux,
    Haïssable et mesquin, engeance de Pandore,
    Je me pointais du doigt en fixant sa faiblesse
    Empreinte de vanité, parodie de noblesse
    J’enrageais de cette fin, prévisible et brutale,
    Au terme d’une corruption qui évidait les âmes,
    Où se mirait Pandore dans le miroir infâme
    D’yeux morts à la beauté, sécheresse fatale."

    « La pauvreté se fit dans les esprits, portant l’obscurité où s’étiolait un monde. Le cercle de la raison parla par les bouches à faire puer les mots. Ils ne furent plus alors ce qui nomme les choses, mais le voile du mensonge comme une porte close. On maquilla l’infamie aux couleurs de la banalité, jusqu’à l’habituation, jusqu’à ce qu’il y ait scandale à recracher le poison. Faire montre de velléités à résister à l’injustice fut bientôt intolérable. Refuser de se soumettre au supplice avec une ferveur de martyr jetait celui qui avait le mauvais goût de résister aux déprédations en centre rééducatif, gavé de drogues jusqu’à afficher dans sa chair et ses yeux les langueurs extatiques du très saint vivrensemble. Les exigences d’une expression conforme à leur morale en chausse-trappe finit par ôter à notre vieux peuple le dire vrai. Au sein des villes qui, jusque là, craquelaient en fissures, s’édifièrent bientôt des enceintes autour de “zones vertes”.

    On m’a dit que la vie, y mimait l’éternité, cependant qu’au-dehors, la guerre devint la norme, la famine et la lèpre et la terreur sans nom, puis les nuées de vermines se dévorèrent entre elles. Ce fut tous contre tous, le massacre, ultime économie, engloutit la société des hommes, qui furent moins que des bêtes, car crois-moi mon garçon, aucune bête ne s’abaisse à ce qui affleura alors. On s’éloigna des villes, dont on voyait le faste dès la tombée du jour, en oasis de lumière dans la foire aux ténèbres, en oasis mortelles pour la plèbe à pellagre qui osait s’approcher pour en gratter l’aumône.

    Des drones en essaims dispensaient sans compter une mort rapide à ceux que la folie pointait du doigt au comble de la faim. Les meutes rabiques, comme des plaies divines, parcoururent en razzia toute la pauvre France. Ils ne savaient que prendre sans rien semer que des cadavres. Les natifs, depuis longtemps rabougris à n’être plus que des individus dénués de ferveur commune, avaient perdu les valeurs du groupe et le goût du sacrifice. Alors ne subsistèrent que de maigres enclaves, lieux où s’étendaient, parées de violence froide, les dures lois d’airain qu’on avait oubliées…

    Les nomades en meutes étaient flux plus que peuple. Ils se mêlaient ponctuellement, se fracassaient dans le tumulte des discordes générées par leur nature née du sable sous le vent. Le “seum” les guidait, les avalait et les recrachait… À l’enfance de grand-père, bien qu’ils ne surent s’unifier, un étrange phénomène les fit converger de façon disparate, mus par un instinct grégaire, une foi d’essaim. Ils gagnèrent ainsi le Sud d’où ils ne revinrent plus. Certains disent qu’alors, ils furent anéantis par les phalanges Ibériques à la sinistre réputation. D’autres racontent qu’après avoir ravagé la France à en épuiser la terre, ils en abandonnèrent le corps au terme d’un périple par-delà les murs de mines flottantes, regagnant la terre de leur ancêtres.

    Les cohortes de damnés dénués de compassion laissèrent derrière eux mères et sœurs. Ils laissèrent aussi dans leur odieux sillage, le poison capiteux de leur ressentiment qui dessiqua les cœurs. Nous fûmes monstrueux… Ce qui fut un pays ne s’est jamais remis de cette curieuse alliance des déracinés d’en haut et de ceux d’en bas… 

    Sous le ballet sporadique des aéronefs des villes, la terre et le ventre des femmes sont presque stériles. Les habitants des cités sont devenus autres... Nous sommes la fin des hommes, la fin de l'âme. Un chant qui se mourrait de n'être plus entonné. Sois ce souffle qui garde vive la braise. Sois l'espoir aux Enfers.»

    (un texte de "Pangol1 Mal1", trouvé sur le bien nommé : "Les Envahis - la revue de presse des derniers Gaulois")

    https://envahis.com/la-fin-du-chagrin/  

     

     

     

     

     

     

    « (3) Bon, ben, voilà...Paul Warziniek - citoyen 4.815.162.342 »

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  • Commentaires

    1
    Fredi M.
    Samedi 1er Octobre 2022 à 21:15
    Merci pour votre retour ! Les envahis j'y suis pour quelque-chose ? Je suis cet excellent blog depuis longtemps, et l'ai ajouté à ma blogoliste il y a peu.
    2
    Dimanche 2 Octobre 2022 à 10:40
    Paul-Emic

    je ne sais pas si vous connaissez les prédictions d'Aloïs Irlmaier, il prévoit un nouvel âge d'or après la III GM et un réchauffement climatique bénéfique pour l'Europe. Il ne faut peut être pas désespérer pour nos descendants

      • Dimanche 2 Octobre 2022 à 15:29

        @ Paul-Emic... ?

         

        Ça reste tout de même une piètre consolation (et pour ceux qui n'ont pas ou plus de descendance, j'explique pas...) !

        Ceci dit, ce n'est pas que je ne croie pas aux prédictions mais, bon... ?

        - D'une part, ça laisse comme une vague impression que tout ça était écrit, inévitable, et qu'on n'y pouvait rien changer... (ce qui n'est peut-être pas faux, mais alors ?...)

        - D'autre part, je suppose qu'en fouillant un peu on pourrait trouver quelque prophète de malheur ou quelque mystique illuminé oubliés ayant prévu, qui un conflit meurtrier entre le Brésil et l'Argentine ou entre deux sociétés multinationales géantes, qui une seconde révolution culturelle sanglante en Chine, qui le réveil d'un énorme volcan sous la banquise entraînant un basculement des pôles, etc... et que, par la force des choses, ces prédictions soient restées méconnues ?

         

        NB. Je n'ai pas toujours été aussi dubitatif : certains titres un peu anciens dans ma bibliothèque pourraient en témoigner... faut voir...

         

        PS. non, je ne connaissais pas Aloïs Irlmaier, pourtant j'ai retrouvé chez vous un ou deux articles où vous l'évoquez, ainsi que Marie Julie Jahenny... faut voir...

         

         

      • realist
        Dimanche 2 Octobre 2022 à 16:47

        @bedeau

        "ça laisse comme une vague impression que tout ça était écrit, inévitable, et qu'on n'y pouvait rien changer..."

        Aïe, aïe, aïe...

        Nous voilà embarqués dans des questions indémerdables sur la structure de l'Univers, le libre arbitre, la conscience et bien d'autres auprès desquelles l'existence de Dieu n'est qu'une aimable devinette.

      • Dimanche 2 Octobre 2022 à 20:50

        @ realist...!!!

         

        ...j'ai déjà du mal, à partir d'une certaine heure avec les questions prétendument démerdables, alors...!

        Mais pourtant, si je ne craignais pas de m'embarquer vers des terrains inconnus, je suggérerais l'hypothèse de monsieur Musk (Elon  -Elohim ?- pour les amis) qui suppose que nous vivons dans une réalité virtuelle, une simulation augmentée, un grand jeu vidéo à l'échelle de au moins plusieurs galaxies créé par une civilisation quelque-peu avancée existant pour de vrai quelque part dans l’univers (ou dans un autre), ou un truc comme ça... alors, dans ce cas, mon libre arbitre..(?). 

         

        Pour en revenir à mon article, c'est plutôt mektoub et inch Allah... c'est encore eux qu'ont raison et tout compris... (ou qui ont gagné des points d'invulnérabilité) .

         

        Bon, allez, un Doliprane, et au lit.

         

      • Lundi 3 Octobre 2022 à 08:21
        Paul-Emic

        l'hypothèse de Musk après tout ce n'est que la version technologique, déo-technologique  pourrait-on dire,  des grandes religions monothéistes . Parce qu'entre une réalité virtuelle manipulée par une autre civilisation toute puissante et un dieu omniprésent, omniscient, omni tout ce qu'on voudra qui tantôt laisse le Mal agir à sa guise et observe , tantôt le contrerait , je ne vois pas vraiment de différence.

      • Lundi 3 Octobre 2022 à 13:05

        @ Paul-Emic...!

        Le système Elon Musk :

        - une moitié Mark Zuckerberg. 

        - une moitié Yuval Noah Harari

        - une moitié YHWH (ou Râma, etc.)

        toute ressemblance avec.... (non rien)

         

      • Lundi 3 Octobre 2022 à 14:38
        Paul-Emic

        @ Bedeau, on pourrait ajouter une quatrième moitié, la moitié Bernard Werber

      • Lundi 3 Octobre 2022 à 15:36

        @ Paul-Emic...???

        vous savez quoi...

              

        non...

        même pas un peu ?

         

    3
    Lundi 3 Octobre 2022 à 15:52
    Paul-Emic

    je me suis fait exactement la même réflexion en postant ma précédente réponse  . Et s'ILS étaient partout ... les extra-terrestres ? happy

      • Lundi 3 Octobre 2022 à 17:28

        @ Paul-Emic..

        Et si on se souvient que le texte "la Fin du Chagrin", je l'ai trouvé sur "les Envahis"...

        ça fait peur mad !

         

        pour un peu nous changer les idées en attendant le frimas  : SOURIONS AVEC MARCEL

         

    4
    Lundi 3 Octobre 2022 à 18:48
    Paul-Emic

    On ne pourrait plus refaire de tels sketches aujourd'hui, c'est là que l'on mesure la la longueur du chemin parcouru

      • Lundi 3 Octobre 2022 à 20:23

        @ Paul-Emic....?

        Et quelqu'un a t-il pensé à laisser des petits cailloux tout le long du chemin ?

        Non, hein... et cette fois, ça se termine pas très très bien chez l'Ogre, c'est bien ça...

         

        Espérons qu' Aloïs avait raison.

         

         

      • Mardi 4 Octobre 2022 à 11:32
        Paul-Emic

        Il n'y a que dans les contes que l'Ogre s'en sort mal

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