• Avec Rothschild & C° 

     

    « Le verrou qui doit sauter, c’est la Nation »

    « Les structures économiques vont suivre la même évolution que les structures politiques. Dans ce dernier domaine, l’Europe de l’Ouest -c’est-à-dire les six pays du Marché Commun plus la Grande Bretagne, peut-être l’Irlande et les pays scandinaves selon des modalités à définir- vont constituer une Europe politique fédérale. Mais parce que chaque individu éprouve le besoin de se situer dans un milieu restreint, il s’identifiera à une province, que ce soit le Wurtemberg ou la Savoie, la Bretagne, l’Alsace-Lorraine ou le pays Wallon.

    « Dans ces conditions, la structure qui va disparaître, le verrou qui doit sauter, c’est la Nation parce qu’elle est inadaptée au monde moderne : tantôt trop petite, tantôt trop grande. »

    baron Edmond de Rothschild  (dans "Entreprise" - Juillet 1970) 

     

    petite précision relativement importante : En cette veille du premier tour de l'élection présidentielle où toute propagande électorale (pro ou anti) est strictement interdite voire réprimée, ne surtout pas chercher dans ce petit article anodin une quelconque allusion à tel ou tel candidat favori ou pas, ni à un sujet polémique parfois abordé au cours des derniers meetings et débats. 

    Avec les Rothschild & C° 

    ... juste la nostalgie de quelques souvenirs scolaires d'histoire-géo disparus.

    On dit ça comme ça...

     

     

     

     

     

    « Ben, voyons ! ("re"++)"...finir dans un bain de sang." »

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  • Commentaires

    1
    Samedi 9 Avril 2022 à 16:24
    Le verrou "nation", j'aime à le penser, n'a pas encore sauté : il est juste temporairement grippé.
      • Samedi 9 Avril 2022 à 17:23

        @ Fredi M...!

        Pourtant, tout y concourt...

        Non seulement les "instances" européennes (et internationales) incontournables dont l'autorité dépasse déjà celle des états, mais aussi les désormais fameux "cabinets de consulting" privés internationaux (supranationaux ?) se défiant de tout sentiment non économiquement rationnel préfigurant ce que serait un gouvernement mondial, mais encore les GAFA et des "big data" dont les moyens, la réactivité et la puissance sont souvent supérieurs à ceux des états et parfois plus arbitraires,

        Et même, dans chaque état, des organismes comme "l'Institut Montaigne" en France sont les grands pourfendeurs de l'état-nation...(dossier : "la fin de l'état-nation")

         

         

        ça a 20 ans et c'est toujours et de plus en plus actuel :

        Les nations ont vécu. L'économie, la politique, l'information, la culture, en devenant mondiales, ébranlent les souverainetés. Même les guerres, à l'heure du terrorisme, revêtent un caractère plus idéologique ou confessionnel que national. Faut-il déplorer cette disparition ? Certainement pas, affirme Thierry Wolton. Née avec la Révolution française pour exprimer la souveraineté du peuple, la nation s'est vite confondue partout avec l'Etat, dont le pouvoir, revenu à une élite, a transformé le cadre national en une nouvelle servitude. La nation a exacerbé les nationalismes sur toute la planète, provoquant nombre de conflits. Guerres mondiales, régimes totalitaires, purifications ethniques sont l'héritage qu'on leur doit. 

         

                                                                                                                 Thierry Volton - "La fin des nations"

         

         

      • Samedi 9 Avril 2022 à 18:26
        Je crois à une éclipse temporaire des nations, pas à leur fin. Je crois à l'histoire longue, quand votre Volton parle d'histoire courte.
      • Samedi 9 Avril 2022 à 20:31

        @ Fredi M...!

        Par la force des choses, à titre très personnel, j'aurais tendance à me situer dans "l'histoire courte". Et on sait que des provisoires peuvent parfois durer plus longtemps que prévu ou que nécessaire

        Par ailleurs, dans l'histoire immédiate et récente, et donc 'courte', et bien que pas du tout concerné directement, je reste quand même perplexe quand je vois comment Maman Europe se comporte envers deux de ses enfants pourtant indépendants et émancipés : des bonbons, des câlins et des bisous pour le progressiste et un peu chahuteur W. qui jouait de la musique à Kiev... et les gros yeux, des menaces et des punitions pour le très prudent et laborieux V. qui travaille à Budapest.

        Et ce n'est pas hors-sujet, je pense.

         

        PS. désolé... il fallait lire Thierry Wolton avec un W. 

         

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